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 Script VF 104

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Ephyse
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Ephyse


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MessageSujet: Script VF 104   Script VF 104 EmptyLun 21 Jan - 9:52

(Il pleut, Meredith est assise à son bureau, devant sa fenêtre. Elle fait son courrier.)

MEREDITH VOIX OFF (MVO) : Inimité. Un mot de cinq lettres pour dire voici mon cœur et mon âme, tu peux les mettre en pièces si tu veux.

(Meredith remplit un chèque.)

MVO : L’intimité est une chose qu’on désire et qu’on craint en même temps.

(Izzie entre dans la salle de bain en T-shirt et culotte alors que George est sous la douche.)

MVO : Difficile de vivre avec…

GEORGE : Et, bah dis donc. Quand même.

MVO : … et impossible de vivre sans.

(Izzie met du dentifrice sur une brosse à dent et repart. George passe la tête hors de la douche et s’essuie les yeux.)

GEORGE : Tu t’es pas gouré de brosse à dent ?

(Meredith pose sa dernière lettre et prends un album photo. Elle regarde une photo oû il y a une femme, un homme et une petite fille dans une carriole rouge.)

MVO : L’intimité est indissociable de trois catégories de personnes : la famille, les amoureux…

(Izzie arrive derrière Meredith en se brossant les dents.)

MVO : … et les colocataires.

IZZIE : Café ?

MVO : Il y a certaines choses qu’on ne peut éviter…

(On voit que Izzie porte une culotte Hello Kitty.)

MVO : … et d’autres qu’on voudrait ne pas connaître.

MEREDITH : Hello Izzie.


(Il est 4h30 à Seattle, George, Izzie et Meredith sortent de la voiture garée devant l’hôpital et marchent.)

GEORGE : Met toit bien ça dans le crâne : moi testicules, toi ovaires.

IZZIE : Ah oui, tient ça me fait penser, on a plus de tampons.

GEORGE : Tu parades en petite culotte quand je suis à poil sous la douche.

IZZIE : Ajoute les à la liste.

GEORGE : Quoi ?

IZZIE : Les tampons.

MEREDITH : A la liste des course, c’est ton tour.

GEORGE : Attendez un peu, je suis un mec. Ouais, je suis un mec, j’achète pas de trucs de fille. Et… et puis je veux pas que tu entres pendant que je prends une douche, et je veux pas te voir en sous-vêtements.

IZZIE : Ah, ça me dérange pas. Regarde moi passer en sous-vêtements. George, ça me dérange pas. Y’a pas de souci.

(Izzie et Meredith entrent dans l’hôpital, George reste immobile devant la porte. (Dans les vestiaires, le Dr Bailey parle aux internes qui sont en train de se changer. Izzie enfile une blouse, George tient un livre rouge.)

BAILEY : Vous êtes la première personne qu’il voit le matin. Vous dîtes s’il vous plaît. Vous dîtes merci beaucoup. Vous leur parlez… (Alex entre dans les vestiaires) gentiment en entrant dans leur chambre. Il faut les mettre en confiance, qu’il se sente bien avec vous. Pourquoi c’est important ? Parce que ainsi ils vous parleront, ils vous diront ce qui ne va pas. Pourquoi ça c’est important ? Parce que ainsi vous pourrez dire à votre titulaire ce qu’il doit savoir pendant la visite. Et pourquoi ça c’est important ? Parce que si vous mettez votre résidente dans l’embarras, elle vous torturera jusqu’à ce que vous imploriez votre maman. Allez, sortez d’ici. Je veux que la pré-visite soit terminée à 5h30.

(Alex est assit sur un banc, il regarde Izzie.) ALEX : Bonjour Dr Top Model. IZZIE: Dr Satan. (Il regarde son tatouage avec une petite lampe.)

ALEX : Jolie tatouage. Ils le masquent quand tu fais des photos ?

IZZIE : J’en sais rien. Comment ils font pour le 666 sur ton crâne ?

ALEX : Ouh

(Toujours dans les vestiaires, Cristina lit un carnet pendant que Meredith lui parle.)

MEREDITH : Faudrait que j’ai des bons patients aujourd’hui. Hier, j’ai eu deux gars a qui j’ai dû refaire des pansements toutes les quinze minutes.

CRISTINA : Je vais opérer aujourd’hui. C’est mon jour.

MEREDITH : Sur quoi ?

CRISTINA : Je dois rien dire.

MEREDITH : Comment tu peux le savoir ?

CRISTINA : Je suis arrivée une bonne demi-heure avant toi.

MEREDITH : Dis-le moi

CRISTINA : Non. C’est pas moi l’interne qui s’envoie avec un titulaire.

MEREDITH : Je ne m’envoie pas…

(Cristina sort du vestiaire, Meredith est sur le point de la suivre lorsque Derek arrive devant elle. Ils marchent ensemble dans le couloir.)

MEREDITH : Tu es là très tôt.

DEREK : J’ai une laminectomie à faire, ça ne me prendra qu’une heure alors je pourrais te payer le petit déjeuner avant tes visites.

MEREDITH : J’ai déjà mangé.

DEREK : Oh, t’as pris quoi ?

MEREDITH : Ca ne te regarde pas.

DEREK : T’es quel genre de personne ? Céréales direct dans la boite ou arroser de lait ? Des pancakes, tu aimes les pancakes.

MEREDITH : Ca va, un reste de fromage grillé. Ta curiosité est satisfaite ?

DEREK : Oh, c’est triste. C’est pathétique. Une journée commence avec un bon petit déjeuner.

(Meredith et Derek s’arrêtent devant le bureau des infirmières.)

MEREDITH : Ecoute, je veux pas m’afficher avec toi dans cet hôpital, c’est clair ? Alors évite, c’est pas très professionnel.

DEREK : C’est un titulaire qui cherche à connaître l’une de ses internes.

MEREDITH : Il a couché avec elle.

DEREK : Une inconnue à l’époque.

MEREDITH : Et ça devrait rester comme ça.

DEREK : Tu veux que je sois professionnel ? Je serais professionnel.

MEREDITH : C’est ce que je veux.

DEREK : Alors c’est ce que tu auras.

MEREDITH : Je crois que vous allez être en retard au bloc.

DEREK (d’une voix plus forte): C’était très intéressant, Dr Grey.

(Meredith et Derek s’en vont. Bailey cherche un dossier.)

BAILEY : Est-ce que quelqu’un a vu le dossier de la nouvelle admission ?


(Cristina ouvre une porte et allume la lumière, la patiente a un masque sur les yeux.)

PATIENTE : C’est toujours comme ça maintenant ici ? Tu parles d’un réveil en douceur.

CRISTINA (en lisant un dossier): Vous êtes Elizabeth Fallon ?

LIZ FALLON (enlevant son masque): Que dit mon dossier ?

CRISTINA : Que vous étiez infirmière ici.

LIZ FALLON : Infirmière de bloc.

CRISTINA : Que vous avez une masse abdominale compatible avec un cancer du pancréas.

LIZ FALLON : Oh, et vous ce que vous espérez c’est qu’ils me fassent un whipple. Un pancreato du au déréctomie. Cet hôpital a ça environ une fois… et bien environ une fois tous les six mois. C’est pour ça que vous êtes arrivée à 4h30 ?

(Cristina examine son pancréas.)

CRISTINA : A 4h00.

LIZ FALLON : Oh, pour prendre mon dossier avant que n’importe qui jette un œil dessus. Pour impressionner le Dr Burke avec votre examen de pré-visite. Comme ça ce sera vous l’interne qu’il va appeler pour le jour de l’opération. (Elle rie.) Je connais toutes les ficelles Dr…

CRISTINA : Yang. Cristina Yang.

LIZ FALLON : Je vous appellerais Cristina. Et vous m’appellerez infirmière Fallon.


(Izzie entre doucement dans une chambre en allumant la lumière.)

IZZIE : Mr Humphrey, excusez-moi de vous réveiller.

MR. HUMPHREY : Mm, laissez-moi. Je vous aie rien demandé. (Il ne se lève pas.)

IZZIE : Désolé Mr Humphrey. Je dois vous faire un examen rapide. Vous pouvez vous asseoir un instant. (Il s’assoit.) Merci. Ce sera peut-être un petit peu froid. (Izzie pose son stéthoscope sur son dos.) Allez-y, respirez à fond. (Il la regarde.) Vous voulez bien respirez à fond ?

MR. HUMPHREY : Vous n’êtes pas médecin.

IZZIE : Je suis le Dr Stevens. Je vais aider le Dr Bailey pour votre biopsie ce matin.

MR. HUMPHREY (en la repoussant): Non, ça c’est hors de question.

IZZIE : Mr Humphrey, ce sera pas très long.

MR. HUMPHREY (cherchant quelque chose): Appelez le Dr Bailey, ou le Dr Victor.

IZZIE : Je dois seulement faire un examen.

MR. HUMPHREY : Vous devez surtout ne rien faire. C’est vous ? (montrant un photo dans un magazine) Hein, c’est vous ?

IZZIE : Heu…

MR. HUMPHREY : Hein, j’ai raison. Allez, sortez de ma chambre.

IZZIE : Mr… Mr Humphrey.

MR. HUMPHREY : Sortez de ma chambre !

(Izzie sort, Mr Humphrey regarde une autre photo.)
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MessageSujet: Re: Script VF 104   Script VF 104 EmptyLun 21 Jan - 9:55

(George est dans le couloir avec Meredith qui vérifie les dossiers des chambres.)

GEORGE : Il doit y avoir des règles.

MEREDITH : Quel genre de règles ? On peut se balader en sous vêtement un mardi sur deux ? Ou tu peux nous voir en soutien- gorge mais pas en culotte ? Ou tu parles de règles plus strictes ? Parce que si tu crois que t’as une chance qu’Izzie se couvre de la tête aux pieds, tu rêves.

GEORGE : L’abondance de chaire exposée n’est qu’un des points. Tu dois faire quelque chose, c’est ta maison.

MEREDITH : C’est celle de ma mère en l’occurrence.

GEORGE : Meredith

MEREDITH : T’es dingue d’Izzie, c’est ça que t’essayes de me dire. T’as flashé sur elle.

GEORGE : Non. Oh non, Izzie, non… Je suis pas dingue d’Izzie. Izzie, non, c’est… c’est pas elle qui me branche du tout.

MEREDITH : C’est pas elle. Donc y’en a une en fait. (Elle pose un dossier.)

GEORGE : Non, non. Oh, écoutes, il doit y’avoir un minimum de règles.

(Ils arrivent au bureau des infirmières oû se trouve déjà Bailey.)

BAILEY : O’Malley, Grey. Prenez Karev et descendez en traumato. Shepherd à besoin de vous.

MEREDITH : Shepherd est en train d’opérer.

BAILEY : Ils l’ont appelé en bas en urgences.


(Meredith, George et Alex sortent d’un ascenseur, ils arrivent dans une salle. Une infirmière s’occupe du patient qui a des clous plantés dans la tête. Derek est là.)

MEREDITH : On dirait des…

DEREK : Des clous.

(George regarde un écran oû on voit un crâne avec des clous plantés.)

PATIENT (levant ses mains): Je vois pas mes mains.

GEORGE : Il est conscient.

ALEX : Respire à fond George, tu vas pas t’évanouir.

DEREK (s’adressant aux infirmiers): Passez à 4mg de morphine. Titre jusqu’à 10. Faites attention, il ne faut pas qu’il bouge.

PATIENT : Je vois rien.

MEREDITH : Ca va allez, vous ne devez sur tout pas bouger Mr…

INFIRMIERE : Cruz, Roy Cruz. Il a trébuché et fait une chute dans les escaliers avec son pistolet à clous.

ALEX : Atroce.

(Derek examine les yeux de Cruz avec une lampe.)

DEREK : Allez savoir comment il a fait pour rater un gros vaisseau, c’est un miracle. Le nerf optique a été touché. (Il fait passer une roulette sur son épaule.) Vous sentez ça ? Paresthésie de son côté droit. Quelle est notre première urgence ?

MEREDITH : L’infection.

DEREK : Exact. Je veux pouvoir sortir ces choses dans la prochaine demi-heure. Il me faut un scan.

INFIRMIERE : Le scan est en panne.

DEREK : Comment ça ?

INFIRMIERE : Ils l’ont emmené cette nuit. Des composants ont lâché. Ils le remettent en place à 13h.

DEREK : Alors, quelles sont les options ?

GEORGE : Une IRM.

ALEX : Non, moi je sais. Ce mec a des clous dans la te^te. On peut le mettre sous un aimant géant ou on filme en rayons X comme ça on suit à l’écran pour les enlever.

DEREK : Excellent. Vous deux épluchez les dossiers pour voir s’il y a déjà eu ce genre de cas.

ROY CRUZ : Ma femme, ma femme…

INFIRMIERE : Elle est en chemin.

MEREDITH : Votre femme va arriver, Mr Cruz.

DEREK (enlève ses gants): Restes avec lui, faut pas qu’il s’agite. Et surveille les changements.

(On peut voir que Roy Cruz porte une alliance.)

ROY CRUZ : Je vois rien.


(Dans la chambre de Liz Fallon, Burke lit son dossier alors que Liz regarde Cristina.)

CRISTINA : Femme de 55 ans avec un adeno-carcinome du pancréas. Elle a eu une radiothérapie pour réduire le volume tumoral. Douleur abdominale estimée à 3 sur 10. Se plaint aussi de nausées mais n’a pas vomi. (Richard entre dans la chambre.) Diarrho, hématémèse, mélano, hapopyrétique avec température à 37,2 et constante stable. Elévation importante de la bilie totale à 10 et bilan hépatique perturbé.

BURKE (en lui rendant le dossier): Merci à vous, Dr Yang.

LIZ FALLON : C’est une sacrée petite chipie, celle-ci. Elle a sauté sur mon dossier durant la pré-visite afin d’être sûre d’être choisi pour l’intervention. Elle espère faire un whipple.

RICHARD (posant sa main sur l’épaule de Liz): En fait, Liz, je voulais vous confier à Meredith Grey.

LIZ FALLON : La fille d’Ellis ?

RICHARD : Oui, elle est interne cette année. Je pense que vous avez des choses à vous raconter.

LIZ FALLON : Oh, ça m’étonnerait. En fait, j’ai été son infirmière de bloc pendant 18 ans. J’ai pratiquement vécu avec cette femme et j’ai jamais rencontré sa fille.

BURKE : Quoi qu’il en soit, Shepherd l’a sur le type qu’a des clous dans le crâne.

CRISTINA (étonnée): Y’a un gars avec des clous dans le crâne ?

BURKE : Sept. Il s’est blessé avec un pistolet à clous.

CRISTINA (stupéfaite): A la tête ?

BURKE : Des clous en métal de 8 cm de long.

CRISTINA (sous le choc): Et il est encore en vie ?

BURKE : En vie et conscient. Sûrement une opération très intéressante.

RICHARD : Mais je crois que vous avez le whipple ?

BURKE : Très bien. Alors je veux un bilan bio complet et un scan abdominal.

RICHARD : Le scan est en panne ce matin.

BURKE : Une IRM alors. Il lui faut un lavement, une endoscopie avec cathé rétrograde et stent et puis une biopsie cet aprèm.

RICHARD : Prenez soin d’elle. Liz est une institution ici.

(Richard et Burke quittent la chambre.)

LIZ FALLON : Bien joué Dr. Grey a l’homme au crâne perforé et vous avec l’institution à qu’il il faut faire un lavement.


(Dans la chambre oû se trouve Roy Cruz, Meredith lui pose des questions.)

MEREDITH : Vous diriez que vous êtes en bonne santé ces temps ci ?

ROY CRUZ : Parfois j’ai mal à la tête. Mais c’est rien comparé à ça. Sona, c’est ma femme. Sona, va me dire : mais un pistolet à clous, c’est dangereux, imbécile. Elle déteste cet appareil.

MEREDITH : A juste titre.

ROY CRUZ : Oui.

(Derek attend devant la porte, Sona arrive.)

SONA : Mon amour ?

ROY CRUZ : Sona.

SONA : Alors là, tu es vraiment dans le pétrin. (Il lui prend la main et l’embrasse.)

DEREK (à Meredith): Essaies d’en savoir un peu plus avant de te préparer.

MEREDITH : D’accord.

DEREK : Merci.
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MessageSujet: Re: Script VF 104   Script VF 104 EmptyLun 21 Jan - 9:56

(Alex et George sont dans une salle avec des ordinateurs, ils font des recherches.)

GEORGE : J’en ai 23. Apparemment, des mecs se sont accidentellement plantés des clous dans la tête 23 fois.

ALEX : L’un deux a fait une tentative de suicide, ça compte pas.

GEORGE : Oh, donc il a pointé un pistolet sur sa tête délibérément. Ca me remonte pas le moral.

ALEX : Alors, Grey et Stevens se baladent vraiment en sous-vêtements ?

GEORGE : Euh, non pas tout le temps quand même. Seulement quelques fois, tu sais. Pas tout le temps.

ALEX : Des dessous sexy ?

GEORGE : Ouais, on peut dire…

ALEX : Et elles te laissent… les regarder ?

GEORGE : Ben, ouais.

ALEX (en souriant): Comme des sœurs ?

GEORGE : Non, mais qu’est-ce que tu racontes ? Non, non, je les voit pas comme des sœurs.

ALEX : Mais elles te font pas d’avances.

GEORGE : Pas exactement.

ALEX : Elles s’attendent pas à ce que tu tentes quoi que ce soit.

GEORGE : Non.

ALEX : Comme des sœurs. Ouais, comme des sœurs.


(Izzie attends dans une salle à l’extérieur de la chambre, Bailey ouvre la porte.)

BAILEY : Il est préparé ?

(Izzie regarde à travers la porte de la chambre.)

IZZIE : Je crois que ça y’est maintenant.

BAILEY : Tu crois ? Il doit avoir une biopsie de la prostate. Je peux te dire que si t’étais pas restée là, tu le saurais.

(Bailey entre dans la chambre, Mr Humphrey est allongé les jambes en l’air.)

BAILEY : Très bien, Mr Humphrey. Nous allons commencer. (Izzie entre dans la chambre.) Bon.

(Mr Humphrey voit Izzie.)

MR HUMPHREY : Ah non, faites la sortir. Je veux qu’elle sorte d’ici.

BAILEY (essayant de le calmer): Mr Humphrey.

MR HUMPHREY : Faites la sortir tout de suite. (à Izzie) Allez-vous en !

BAILEY : Mr Humphrey !

MR HUMPHREY : Allez-vous en tout de suite !

(Izzie sort de la chambre.)

BAILEY : S’il vous plait. Arrêtez, du calme. Du calme, Mr Humphrey.


(Meredith est dans un couloir, elle parle avec Sona.)

SONA : Il pourra voir à nouveau ?

MEREDITH : On le saura une fois que les clous seront enlevés.

SONA : Il vous a dit qu’il prend des photos ? De magnifiques photos, c’est son hobby. Je viens de lui offrir le tout dernier appareil numérique et il ne s’arrête plus. Il l’a tout le temps sur lui. Il est tout le temps en train de prendre des photos de moi.

MEREDITH : Votre mari dit qu’il a parfois des migraines. Vous pouvez m’en dire plus. Est-ce que c’est récent ?

SONA : Euh, je sais pas trop. Peut-être bien qu’il en a depuis deux mois.

MEREDITH : Est-ce que vous savez s’il a déjà eu des pertes de repères ou peut-être des vertiges.

SONA (en réfléchissant) : Oui, oui, en effet.

MEREDITH : D’accord.


(Bailey sort de la salle oû se trouve Mr Humphrey, Izzie est assise sur un brancard.)

BAILEY : Tu veux me dire pourquoi il voulait que tu partes ?

(Izzie se lève.)

IZZIE : J’en sais rien. Il a pas toute sa tête, j’imagine.

(Bailey remplit un dossier, Izzie se rapproche.)

IZZIE : Bethany Whisper.

BAILEY : Quoi ?

IZZIE : Bethany Whisper. J’ai fait une pub Bethany Whisper en lingerie qu’il a vu dans un magazine.

BAILEY (étonnée): Tu as le temps de poser pour un magazine ?

IZZIE : Non, je l’ai faite l’an dernier mais elle sort que maintenant.

BAILEY : Alors parce qu’il t’as vu en string…

IZZIE : Non, c’était pas un string.

BAILEY : Maintenant tu te caches dans le couloir.

IZZIE : Ca faciliterait énormément les choses si vous désignez quelqu’un d’autre.

BAILEY : Facile n’est pas dans la description de ton boulot. Tu es médecin, c’est un patient. C’est ton patient. (Elle lui donne un échantillon) Emporte ça pour analyse. Si elles reviennent positives, j’espère te voir à l’opération. (Elle est sur le point de partir mais revient) Hey, t’es sur ce cas, c’est clair, t’as compris ? (Izzie prend l’échantillon)


(Avant d’entrer dans la salle d’opération Derek se lave les mains pendant que Meredith attends.)

DEREK : Des vertiges ou des étourdissements ?

MEREDITH : Des étourdissements. Il devait se tenir pour sortir du lit.

DEREK : Ca pourrait être pleins de choses. Un simple orthotatiste. (Meredith le regarde fixement) Quoi ?

MEREDITH : Qu’est-ce qui l’a fait tomber dans les escaliers ?

DEREK : Il a dit qu’il avait trébuché. C’est pas parce que le vent se lève qu’il va y avoir une tempête.

MEREDITH : Quelque chose lui a fait perdre connaissance. Et il est tombé dans les escaliers. Il pourrait avoir une tumeur.

(Ils entrent dans le bloc opératoire.)

DEREK : Je ne sais pas pourquoi ce type est encore en vie, bouge et parle. J’en sais rien. (Il s’essuie les mains) Mais occupons nous déjà de ça avant de commencer à chercher autre chose. (Derek enfile une blouse et répond au téléphone) Shepherd. 23 cas ?

(Alex et George sont aussi au téléphone dans une autre pièce oû ils regardent les résultats sur des ordinateurs.)

ALEX : Dont une tentative de suicide.

DEREK : Ca compte pas. Parlez moi de la procédure.

GEORGE : Gros problèmes d’hémorragie et d’infection mais les risques diminuaient avec des interventions rapides.

ALEX : En résumé, fallait les enlever en vitesse et surveiller l’hémorragie.

DEREK (en mettant des gants) : Ouais, j’ai compris. Autrement dit, je me débrouille.

(George repose le combiné, prêt à partir.)

GEORGE (à Alex) : Tu viens ?

ALEX : Euh, je connais la route, j’ai pas besoin d’escorte. Vas-y, allez. (George part) Bien, bien, bien. Dr Bethany Whisper, ça c’est super. (Il regarde un magazine.) (Alex est en train de faire des photocopies des photos d’Izzie.)


(Dans un bloc, Jorge Cruz a le crâne rasé, il parle avec Meredith qui lui tient la main.)

JORGE CRUZ : Quand on s’est connu, elle avait tout en rouge ou presque. Sa voiture, ses vêtements, ses sacs. Pour tout dire, moi je détestais cette couleur trop tape à l’œil. (George entre dans la galerie et regarde avec les autres internes.) Mais, y’a deux ans, je l’ai emmené dans les montagnes. Elle avait une de ces robes rouges. Et dans un champ en face, il y avait… pleins de petits coquelicots. Elle a sauté de la voiture, elle s’est mise à courir au milieu, en riant très fort. Ca la faisait rire tout ce rouge.

(Derek arrive, Meredith le regarde.)


(Mr Humphrey est sur lit, Bailey sort de la chambre avec Izzie et le Dr Victor.)

BAILEY : La bonne nouvelle, c’est que le cancer n’a pas envahi les ganglions lymphatiques de la prostate.

DR VICTOR (regarde le dossier) : Bon, avec une prostatectomie totale, on peut tout en lever. Bon pronostique.

BAILEY : Epargnez certains nerfs. Donnez lui la chance d’avoir une vie sexuelle normale.

DR VICTOR : Les jeunes chiots aiment prendre des risques avec le cancer. Les vieux chiens comme moi, on fait ce qui marche.

BAILEY : Oui, monsieur, bien sûr.

DR VICTOR : On est au planning de demain ? (Il rend le dossier à Izzie)

BAILEY : Oui, à 10h.

DR VICTOR : Bien, j’aurais peut-être le temps de faire un parcours de golf.

(Le Dr Victor s’en va.)

BAILEY : Un connard qui fait des conneries. On l’appelle l’émasculeur. Il n’épargne jamais les nerfs.

(Bailey part. Izzie regarde dans la chambre puis s’en va.)


(Richard explique pendant que Derek tente d’enlever les clous.)

WEBBER : Comme vous le voyez, le patient s’est tiré sept clous directement dans le crâne sans causer de dégâts importants. A part sur le nerf optique. Et on pourra peut-être remédier à ça. L’idée est d’enlever les clous selon l’angle exact de leur entrée dans le crâne. A la moindre secousse, on risque de causer plus de dégâts qu’ils n’en ont fait en entrant.

(Cristina entre dans la galerie, Alex et George sont déjà là.)

CRISTINA : Oû ils en sont ? (à George) Pousse un peu.

GEORGE : Ils viennent de commencer et j’ai entendu dire que t’avais un whipple ?

CRISTINA : Tu parles d’un whipple. Burke me met vraiment une pression d’enfer. Bon sang, mais regarde ces clichés. C’est de la folie.

(Alex passe sa tête en Cristina et George.)

ALEX (en modifiant sa voix) : Oh, oh, oh, c’est Hellraiser.

INFIRMIERE : La trajectoire est bonne. Continuez comme ça.

(Derek retire un clou du crâne de Jorge Cruz.)

INFIRMIER : Petite augmentation puis on stabilise. (Il pose le clou dans un pot en fer.)

DEREK : Gel mousse. (L’infirmière met du gel)

INFIRMIERE : Voilà.

(Dans la galerie, ils regardent la télé.)

CRISTINA : Adieu les souvenirs du lycée.

BURKE (se tournant vers Cristina) : Dr Yang. Tu as demandé le bilan sanguin.

CRISTINA : Heu, juste avant de venir ici.

BURKE : Emmène la en radiologie pour son IRM ; Bipes moi quand c’est fait. (Elle ne bouge pas) Tu veux le whipple, hein ?

CRISTINA : Oui.

(Cristina s’en va. Izzie arrive et donne de l’argent à George.)

IZZIE : Oh, tiens, ma part pour les courses. Tu y vas quand ?

GEORGE : Ce soir.

IZZIE : Super. Sérieusement, George, t’oublies pas.

GEORGE : On peut éviter d’en parler ici ?

IZZIE : De quoi ? Des tampons ? (Elle s’assoit.)

GEORGE : Oui. Tu te souviens de ce que je t’ai di ?

IZZIE : T’es un mec, on est au courant.

ALEX : Tu sais, O’Malley, ta virilité laisse sérieusement à désirer.

(George s’en va.)


(Cristina est dans l’ascenseur avec Liz qui est sur un brancard.)

LIZ FALLON : J’ai toujours classé les chirurgiens dans deux catégories. Ceux qui sont capables de se rappeler de leurs patients et ceux qui le sont pas. Ils ont tous en mémoire toutes leurs opérations, bien sûr. Chaque fil, chaque point de suture.

(Elles sortent de l’ascenseur, Cristina pousse le brancard dans un couloir.)

CRISTINA : Mais seuls les bons se rappellent du noms des patients.

LIZ FALLON : Hey, j’ai pas dis ça. Certains, même les meilleurs chirurgiens, prennent leurs distances délibérément. Ils pensent que ne pas garder une certaine réserve nuit à la médecine.

(Elles croisent une infirmière qui les salue.)

INFIRMIERE : Salut Liz.

LIZ FALLON : Salut.

CRISTINA : Mais ? Je m’attends à un mais. Je suis sûre que c’est pas fini. Il doit y’avoir un mais.

(Elles croisent de nombreux infirmières et infirmiers.)

INFIRMIER 1 : Arrêtes toi là.

INFIRMIER 2 : Salut Liz.

LIZ FALLON : Hey.

INFIRMIER 2 : Ca a l’air d’aller.

LIZ FALLON : Oh, menteur.

INFIRMIER 2 : Comment tu te sens ?

LIZ FALLON : Oh, ça va à merveille. J’ai la forme.


(Dans un bloc opératoire, Derek finit d’opérer Jorge Cruz.)

DEREK : Ca saigne ?

INFIRMIER : C’est propre.

DEREK : Très bien. Bravo à tous. Excellent travail. Merci. Je ne crois pas qu’on est empiré les choses. La grande question, c’est le nerf optique. On saura demain matin.

MEREDITH : Je demande une IRM ?

DEREK : Il doit se stabiliser. On la fera demain.


(Cristina monte des escaliers, elles croisent plusieurs médecins.)

CRISTINA : C’est fini ? Hey, c’est fini.

MEDECIN : Ouais, c’est fini.

(Cristina regarde le tableau des opérations.)

CRISTINA : Est-ce que Burke a un whipple de prévu ? (Elle croise Burke et lui parle en marchant.) Dr Burke, vous avez vu les résultats de Liz Fallon ?

BURKE : Je les aie vu.

CRISTINA : Ils ne sont pas bons. Le stent n’a eu aucun effet sur sa jaunisse.

BURKE : Non.

CRISTINA : On ne devrait pas faire quelque chose ?

BURKE : On le fait.

CRISTINA : J’ai vu que vous n’aviez pas de whipple au planning. Vous voulez que je m’en occupe ?

BURKE : Oh, j’ai besoin des résultats de sa biopsie et des analyses de la nuit également.

CRISTINA : De la nuit prochaine ?

BURKE : Oui. T’es bien de garde ?

CRISTINA : Euh, oui, oui.

BURKE : Ttrès bien. Alors je te laisse faire.

CRISTINA : Vous allez l’opérer, hein ? Vous ferez toujours le whipple ?

BURKE : Cette femme est une patiente avec un cancer, Dr Yang. On va s’en occuper.

CRISTINA : D’accrod, d’accord.


(Dans la chambre de Liz Fallon, les infirmières venues lui rendre visite s’en vont. Meredith attends devant la chambre.)

LIZ FALLON : Embrasse le petit pour moi.

INFIRMIER : Oui, faut que tu dormes.

LIZ FALLON : D’accord.

INFIRMIERE : Bonne nuit, Liz.

LIZ FALLON (à Meredith) : Vous êtes plus petites que votre mère.

MEREDITH : Vous étiez son infirmière de bloc.

LIZ FALLON : Liz Fallon. Approchez.

MEREDITH : Meredith Grey.

LIZ : Ouais.

MEREDITH : Elle m’a demandé de vous saluer.

LIZ : Ca, c’est pas son genre.

MEREDITH : Je vous demande pardon ?

LIZ : La Ellis Grey que j’ai connu n’a jamais eu d’égard pour qui que ce soit excepté Ellis Grey. Mais vous le savez déjà, non ? Et oû est-elle ?

MEREDITH : Elle fait un voyage.

LIZ : Un voyage.

MEREDITH : Oui.

LIZ : Elle opère toujours ?

MEREDITH : Plus tellement, non.

LIZ : Oh, pas son genre ça non plus. Elle était toujours au boulot. Tout comme moi elle partait jamais de l’hôpital. Mais ça vous le savez aussi, j’en suis sûre. Et elle va bien ?

MEREDITH : Oui, ça va.

LIZ : Tant mieux.

MEREDITH : Je voulais vous saluer de sa part. Prenez soin de vous.

LIZ : Ouais.

(Meredith quitte la chambre.)


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MessageSujet: Re: Script VF 104   Script VF 104 EmptyLun 21 Jan - 9:57

(Meredith est avec sa mère à la maison de repos, elle lui montre des photos.)

MEREDITH : Je pense qu’elles ont été prises dans l’ancienne maison. Ici c’est toi avec ta blouse.

ELLIS : Qui est-ce ?

MEREDITH : C’est papa.

ELLIS : Qui ?

MEREDITH : C’est ton mari. Thatcher Grey. Tu l’appelais Thatch.

ELLIS: Thatch.

MEREDITH: C’est la carriole rouge que j’avais eue pour mon anniversaire. J’ai environ quatre ans sur cette photo. C’est ta famille.

ELLIS : Oui, bien sûr.

MEREDITH : J’ai vu Liz Fallon à l’hôpital aujourd’hui.

ELLIS (en rigolant): Oh, LiZ. Oh, je l’adore. Ca alors, elle est toujours infirmière de bloc ? C’était la meilleure de toutes.


(Dans la salle de bain, George est sous la douche, Izzie en culotte et top.)

IZZIE : Je te l’ai rappelé avant que t’y ailles.

GEORGE : J’ai oublié une fois là-bas.

IZZIE : Non, tu as fais exprès de pas les acheter.

GEORGE : Je suis tout nu, sort. Je suis tout nu.

IZZIE : C’est juste des tampons. J’ai vraiment besoin de tampons. (Meredith entre dans la salle de bain) Oh, c’est dingue. Je fais pas le trajet avec ce débile.

MEREDITH : Si tu comptes le faire comme ça, t’y vas pas avec moi. Oû sont les tampons ?

IZZIE : Il les a pas acheté.

MEREDITH : Tu les as pas acheté ?

GEORGE : Les mecs achètent pas de tampons. (il ouvre la porte de la douche.)

IZZIE : George, il faut que tu arrêtes avec ce discours machiste. On est des femmes ! On a des vagins ! Faudra t’y faire.

GEORGE : Arrête, hein. Parce que je suis pas ta sœur.


(Meredith est au bureau des infirmières, Derek arrive avec un café, elle prend le dossier qu’il lui tend.)

DEREK : Fromage grillé encore ?

MEREDITH : Reste de pizza.

DEREK : Bien réveillée ?

MEREDITH : Et en super forme.

DEREK : Vraiment ? Allons voir ça tout de suite.

(Ils entrent dans la chambre de Jorge Cruz, sa femme est là.)

DEREK : Bonjour, bonjour. Alors, comment va-t-il ce matin ?

SONA : Dis leur de quelle couleur est ma robe.

JORGE : Je saurais toujours le dire même si je pouvais plus voir.


(George et Izzie entre dans l’hôpital.)

IZZIE : Je prends l’ascenseur, tu prends l’escalier.

GEORGE : C’est bien ce que j’allais faire.

(George prend les escaliers.)

IZZIE : Tant mieux. Attendez. (Elle monte dans l’ascenseur, elle se retrouve seule avec des hommes.) Merci. (Ils la regardent) Quoi ?

(Les portes de l’ascenseur se referment, une photo d’Izzie est collée dessus.)


(Cristina entre dans la chambre de Liz, elle allume la lumière.)

LIZ : Oh, on ne réveille pas un patient comme ça. Comment est-ce qu’il faut vous le dire pour que ça rentre.

CRISTINA : Un petit peu d’indulgence. J’étais de garde cette nuit. J’ai pas tellement dormi.

LIZ : Oh, arrêtez de pleurnicher. Vous préférez passer la nuit ici, vous le savez. (Cristina examine Liz) Qu’est-ce que vous avez chez vous qui vous attends ? Un petit copain ?

CRISTINA : Non.

(Burke arrive, il reste sur le pas de la porte.)

LIZ : Une petite copine ?

CRISTINA : Non.

LIZ : Un animal ? De la famille ?

CRISTINA : Un bon lit.

LIZ : Y’en a pleins de bons lits ici. Je suis pas du tout triste pour vous. C’est ce que nous sommes. C’est notre vie. Oh, dites lui Dr Burke.

(Cristina passe devant Burke pour partir.)

CRISTINA (à Burke): Vous avez une seconde ?


(Devant les vestiaires des internes, George essaye d’empêcher Izzie d’entrer.)

INTERNE 1 : Venez, venez.

INTERNE 2 : Quoi, qu’est-ce qui ce passe ?

INTERNE 3 : Pardon. Qu’est-ce qu’il y a ?

(George essaye de cacher l’entrée des vestiaires à Izzie.)

IZZIE : George, arrêtes.

(Izzie entre dans les vestiaires, de nombreuses photos d’elle en lingerie sont placardées sur tous les casiers.)

ALEX : Chut, chut, chut. On a Bethany Whisper dans nos murs. Oh, y’a une petite retouche pour faire disparaître le tatouage, pas vrai ? (Il lui montre une photo.)

IZZIE : Tu veux le voir ? Tu veux vraiment le voir ? (Elle enlève sa veste) Parfait. Alors regardons ce tatouage d’un peu plus près, si tu veux. (Elle enlève son chemisier) Et c’est quoi ça ? Oh mon Dieu, des seins ! Comment quelqu’un qui pratique la médecine circule avec ces choses là dans le coin. (Elle enlève sa pince et la jette) Oh, et qu’est-ce qu’on a par ici ? Voyons voir si je me rappelle mon anatomie. (Elle enlève son pantalon) Des fesses, c’est ça ? Etudions les également. Que chacun approche et regarde un peu le cul qui permet à Izzie Stevens de faire ses études. Ca te suffit ou je continue ? Parce que j’ai vraiment pleins de tatouages très intéressants, je t’assure. Tu veux m’appeler Dr Top Model ? Très bien. Seulement pendant que t’as un prêt étudiant de 200 000 dollars sur le dos, moi j’ai pas de dettes.

(Izzie passe devant George.)

GEORGE : Je vais les enlever.

IZZIE : Pas la peine. (Une interne sort d’un vestiaire) Entre.

(Izzie prend ses affaires et entre dans le vestiaire.)


(Derek fait un test sur le pied de Jorge Cruz.)

DEREK : Vous avez mangé quoi au petit déjeuner lundi ?

JORGE : Une omelette au fromage. Et dimanche aussi. Et samedi aussi. Ainsi que vendredi. Sona se lève en même temps que moi et me prépare une omelette au fromage tous les matins.

SONA : C’est la seule chose qu’il aime.

JORGE : C’est la seule chose que tu sais cuisiner.

DEREK : On va vous faire une IRM dans la matinée. C’est normal, c’est simplement pour vérifier que tout va bien. D’accord ?

(Meredith et Derek s’en vont, Sona embrasse Jorge.)


(Izzie entre dans la chambre de Mr Humphrey, elle pose la photo devant lui.)

IZZIE : Ca c’est ce que j’étais. Ca n’a rien à voir avec ce que je suis maintenant. Je suis un médecin, un chirurgien. Et sachez une bonne chose, je suis aussi qualifiée que chacun des autres internes de cet étage. Alors arrêtez d’avoir une attitude sexiste envers moi et laissez moi faire mon travail.

MR HUMPHREY : Je suis persuadé que vous êtes un bon médecin.

IZZIE : Alors quel est votre problème ?

MR HUMPHREY : Ecoutez, j’ai fantasmé sur vous…ou plutôt sur la femme de cette photo, peu importe qui elle est. Je ne suis pas fière de ça. Mais c’est la vérité. Vous savez ce qu’on va me faire aujourd’hui ? J’ai un cancer. On va me soulever les jambes et m’exposer au monde entier pour retirer ma prostate et mes nerfs. On va me castrer, autrement dit. C’est si difficile à comprendre que je ne veuille pas que la femme qui est sur cette photo puisse assister… à mon émasculation ?

(Izzie le regarde l’air gêné.)


(Cristina est dans une salle avec Burke.)

CRISTINA : Vous avez vus ses dernières analyses ?

BURKE : Je les aie vu.

CRISTINA : Vérifier son bilan hépatique ?

BURKE : Il est pas bon.

CRISTINA : Non, c’est pire. Elle déborde de bile. Elle a la jaunisse.

BURKE : C’est une femme extrêmement malade.

CRISTINA : Pourquoi vous n’avez pas prévu le whipple ?

BURKE : C’est toi son chirurgien ?

CRISTINA : Je suis son agent de voyage personnel. Je la ballade toute la journée. Cette femme sature le drain. Il faut agir au plus vite.

BURKE : Je jetterais un œil à sa biopsie.

CRISTINA : On s’en fout de sa biopsie.

BURKE : Dr Yang…

CRISTINA : Non, ça suffit. Ah non, je… vous savez ce que je crois ? Je crois que vous n’avez jamais eu l’intention de l’opérer. Je crois que tout ça, c’était du vent. Vous agissez comme si la seule chose qu’elle était censée faire dans cet hôpital, c’est mourir.

(Burke la regarde, Cristina comprend, il part.)


(Jorge est en train de passer une IRM, Derek et Meredith regardent.)

DEREK : Là. C’est une tumeur. Médiane près de l’hypothalamus.

MEREDITH : C’est terrible.

(Meredith et Derek sont dans la chambre avec Jorge et Sona.)

DEREK : Ce qu’il y a de mieux à faire, c’est probablement l’ablation de la tumeur. Probablement parce que je ne retirerais pas tout. 99% mais pas la totalité. Avec les rayons et la chimio, on peut espérer dix bonnes années.

JORGE : Allons-y.

DEREK : Je dois vous dire le mauvais côté. La tumeur est logée dans une zone du cerveau oû sont située votre mémoire et votre personnalité. Et à cause des bords irréguliers de ce type de tumeur, je dois l’enlever en taillant large. Donc, vous avez de gros risques de perdre la mémoire, d’oublier qui vous êtes.

SONA : Y’a pas d’autres solutions ?

DEREK : L’alternative, c’est le traitement par gamma knife qui focalise les rayons. C’est moins invasif. Il y a un petit risque de perte de mémoire ou de personnalité, et ça vous laisse dans les trois à cinq ans.

SONA (en pleurant): Trois à cinq ans, c’est tout ?

DEREK : C’est une décision extrêmement difficile. Si vous avez des questions, ou si vous voulez me parler, je suis là, d’accord.

(Derek part, Meredith récupère le dossier et le suit.


(Liz est dans son lit, Meredith est assise sur une chaise et la regarde.)

MEREDITH : J’ai parlé à ma mère. Elle se souvient très bien de vous.

LIZ : Bien sur qu’elle s’en souvient. Ellis Grey n’oublie jamais rien. Pas une seule chose.

(Meredith rie nerveusement.)

MEREDITH : Je suis désolée. Y’a rien de marrant, à vrai dire. Non vraiment rien, mais…

LIZ : Quel est le diagnostic ?

MEREDITH : Alzheimer.

LIZ : Ah.

MEREDITH : Très précoce.

LIZ : Mais elle ne veut pas que les gens soient au courant.

MEREDITH : Non. Elle est dans une maison de repos. Je suis la seule personne qu’elle autorise à aller la voir.

LIZ : Et telle que je connais Ellis Grey, elle a obligé la maison de repos à signer un contrat à cet effet.

MEREDITH : Vous connaissez bien ma mère.

LIZ : C’est une vraie peste.

(Meredith et Liz rient ensemble.)


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MessageSujet: Re: Script VF 104   Script VF 104 EmptyLun 21 Jan - 9:58

(A l’accueil, Cristina est allongée sur un bac, Izzie est assise à côté.)

IZZIE : Cet hôpital, c’était toute sa vie. C’était chez elle. Ce qu’ils font pour elle, c’est vraiment gentil.

CRISTINA : Ca bloque un lit pour rien et ça me fait perdre mon temps en plus.

(Meredith arrive, elle tient un livre.)

MEREDITH : De qui vous parlez ?

CRISTINA : De Liz Fallon. C’est pour mourir qu’elle est ici.

IZZIE : Tu voudrais pas qu’on fasse pareil pour toi ?

CRITINA : Non. Je vais te dire, je voudrais avant tout qu’on me sauve la vie, qu’on m’ouvre de la tête aux pieds si ça peut être utile.

(Cristina se relève et s’assoit.)

MEREDITH : Parfois, intervenir ça peut être pire que rien faire.

(Cristina lit un magazine sur Seattle.)

CRISTINA (à Izzie) : Tu as une taille qu’on voudrait toutes. Des seins absolument parfaits, des cheveux magnifiques. Si j’étais toi, je me baladerais à poil tout le temps. Tout le temps. (Elle passe le magazine à Meredith.) Je ferais rien, c’est simple. Pas d’activité, ni de travail. Je saurais même pas lire. Je serais nue, et rien d’autre.

IZZIE : C’est le maquillage, je suis pas aussi bien. Et la photo est retouchée.

CRISTINA : Tu sais qu’on te déteste, pas vrai ?

(Le biper d’Izzie sonne.)

IZZIE : Bailey encore.

CRISTINA : Un patient qui bave sur les photos de son médecin perd de fait ses droits. Tu vas pas laisser tomber la prostatectomie, hein ? Izzie ? (Izzie met son manteau.) Oh, parfois je t’assure, c’est une immense souffrance de bosser avec toi.

(Izzie sort de l’hôpital.)


(George, Bailey et plusieurs infirmières préparent M Humphrey, Izze arrive.)

BAILEY : Oû est-ce que tu étais ? Quand je te bipe, tu réponds. C’est pas si difficile à comprendre. O’Malley fait ton installation, lui il a répondu à son biper. (Izzie se décale pour laisser passer le lit) Si j’entends le nom Bethany Whisper une fois de plus…

IZZIE : Je regrette, je ne peux pas. Je suis… désolé. Il ne veut pas de moi à l’intérieur.

BAILEY : Non, ce qu’il veut, c’est ne pas avoir de cancer. Ce qu’il veut, c’est seulement être sauvé. Tu veux rester hors du bloc, et bien c’est ton choix.

(Bailey part et laisse Izzie seule.)


(Derek parle avec Jorge et Sona, il sort de la chambre et croise Meredith.)

DEREK : D’accord. A plus tard. Ils veulent tous les deux l’intervention.

MEREDITH : Et ce malgré les conséquences ?

DEREK : C’est leur décision.

(Il s’en va, Meredith regarde Jorge et Sona.)


(Cristina entre dans la chambre de Liz, elle a du mal à respirer.)

LIZ : Ils n’ont jamais envisagé d’opérer.

CRISTINA : Vous auriez du me le dire.

LIZ : Ca n’aurait pas été amusant. Disons que c’est en quelque sorte un bizutage. (Elle lui prend la main.) Bienvenue à vous.

CRISTINA : Ne parlez pas, Liz. Gardez vos forces. Détendez-vous. Détendez-vous. (Liz ne respire plus) Liz ? Liz ? Restez avec moi. Restez avec moi, Liz.

(Cristina appuie sur le bouton pour appeler les infirmières.)


(Meredith est toujours devant la chambre de Jorge, Sona sort.)

MEREDITH : Sona ?


(Des infirmières arrivent avec le chariot de réanimation, Cristina lui fait un massage cardiaque.)

INFIRMIER 1 : Allons-y.

INFIRMIER 2 : Pardon, laissez passer.

CRISTINA : Passez l’adrénaline et l’atropine. Que quelqu’un bipe Burke.

INFIRMIERE 1 : Allez, ventilation.

INFIRMIERE 2 (en ballonnant) : Posez une voie

CHRISTIAN : Elle refuse la réa.

CRISTINA (continuant à faire le message cardiaque): Un, deux, trois.

CHRISTIAN : Ne pas réanimer. Dr Yang !

CRISTINA : On se bouge un petit peu ! Une ampoule d’adré, vite ! Dépêche !


(Meredith parle avec Sona dans le vouloir.)

MEREDITH : Vous devez tenir compte de ce que vous perdrez. A quoi bon ces cinq années s’il ne plaisante plus à propos de vos omelettes, s’il ne se souvient plus vous avoir vu dans cette robe rouge.

SONA : C’est toujours cinq ans de plus en tout cas.

MEREDITH : Vous ne comprenez pas. Il sera peut-être là, mais ce ne sera plus vraiment lui. Il ne vous reconnaîtra pas, Sona.

SONA : Alors ça, c’est moi que ça regarde.

MEREDITH : Vous n’imaginez pas ce que ça vous fera. Est-ce que partager cinq belles années, ça ne vaut pas mieux que dix mauvaises ?

(Derek arrive.)

DEREK : Meredith, mais qu’est-ce que tu fais ?

MEREDITH : J’essaie de lui faire comprendre…

SONA : Je comprends très bien. Vous croyez que c’est pour me rendre service, que je ne demande ça rien que pour moi ?

MEREDITH : Pas du tout.

SONA : C’est sa décision. Et si finalement c’est dix mauvaises années pour moi, très bien. Je lui donnerais au moins ces années parce que je vais lui donner tout ce qu’il veut.

DEREK : Je suis vraiment désolé. Je vous en prie, veuillez l’excuser.

SONA : Et s’il ne se souvient pas de moi, s’il ne se souvient pas de nous, il reste mon amour. Et s’il le faut, moi je me souviendrais pour nous deux.

DEREK : Oui, venez.

(Derek emmène Sona, Meredith reste seule.)


(Dans la chambre de Liz, Burke arrive, Cristina continue le massage cardiaque.)

CRISTINA : On va y’arriver. Un, deux, trois. Un, deux, trois. Un, deux, trois.

BURKE : Qu’est-ce que tu fais ?

CRISTINA : J’ai plus de pouls. Un, deux, trois.

BURKE : Laisse la.

CRISTINA : L’adré ça vient.

BURKE : Elle refuse la réa. Je sais qu’elle est contre alors laissa la. (Burke repousse Cristina) Ne pas réanimer.

CRISTINA : Très bien.

BURKE : C’est écrit dans son dossier

CRISTINA : Bon très bien.

BURKE : Alors tu la laisses.

CRISTINA : Je…

BURKE : Laisse la s’en aller.

(Cristina et Burke restent dans la chambre avec les infirmiers.)


(Dans la salle de préparation, George regarde Baile et le Dr Victor opérer. Izzie arrive.)

IZZIE : Oû ils en sont ?

GEORGE : Ils résèquent la prostate, atteignant le nerf distal.

IZZIE : Tu as dit que je n’étais pas ta sœur. Tu as l’impression que je veux t’émasculer ?

GEORGE : Non, non. Je suis trop masculin pour être émasculé, moi.

(Izzie rie.)

IZZIE : Je suis désolé.

GEORGE : Je crois que t’as mis le Dr Top Model au placard.

IZZIE : Ah ça oui.


(Dans le bloc opératoire.)

BALEY : Excusez-moi, Dr Victor, mais ce sont des nerfs importants. Epargnons les, ça vaudrait mieux.

DR VICTOR : Ca prendra au moins une heure de plus. Et on n’est pas surs de tout enlever.

(Dans la salle de préparation.)

IZZIE : Tu sais qu’ils l’appellent l’émasculeur.

(Dans le bloc opératoire.)

BAILEY : Ses chances avec de la chimio sont assez bonnes. (Izzie prend un masque) Et franchement, si vous avez peur de manquer votre partie de golf, je me ferais un plaisir de terminer. (Izzie entre dans le bloc) Dr Stevens ?

DR VICTOR : On peut vous aider ?

IZZIE : Excusez moi Dr Bailey. Dr Victor, je suis de son avis. Vous ne pouvez pas… (Elle enlève son masque) Vous devez épargner les nerfs.

DR VICTOR : Quoi ?

IZZIE : Les nerfs. Vous devez les épargner à tout prix.

BAILEY : Dr Stevens, laissez moi m’occuper de ça.

IZZIE : Non, vous m’avez dit que le plus important est de donner au patient ce qu’il veut. Ce que veut Mr Humphrey, c’est son érection.

DR VICTOR : Elle est à vous. Faite la sortir.

BAILEY : Non, désolé docteur. Ces jeunes d’aujourd’hui, vous savez bien comment ils sont.

DR VICTOR : Je ferais un rapport à Richard sur vous deux.

BAILEY : Bonne idée. Seulement d’ici là, imaginons que c’est vous sur cette table et faisons ce qu’il convient.

(George fait un signe de victoire à Izzie.)


(Il y a plein d’infirmiers dans le couloir et la chambre de Liz Fallon, Richard, Cristina et Burke sont là.)

BURKE : Dr Pinosky. (Il éteint le moniteur.) On va prononcer l’heure du décès. (à Cristina) Tu l’as déjà fait ?

CRISTINA : Non.

RICHARD : Allez-y, docteur.

CRISTNA : Heure du décès, 11h23.

(Elle quitte la chambre.)


(Derek parle avec Sona dans le couloir, elle passe devant Meredith. Derek la regarde.)

MVO : J’aimerais qu’il y ait un règlement pour l’intimité. Une sorte de manuel qui pourrait nous dire quand on franchit la ligne.

(Derek s’approche, Meredith s’en va.)


(Burke ouvre la porte des escaliers, Cristina est là.)

CRISTINA : Je suis désolé.

BURKE : Tu n’as pas à agir comme ça.

CRISTINA : C’est tout

MVO : Ce serait bien si on pouvait voir ce moment venu.

CRISTINA : Je vais y’aller

(Burke la retient par le bras.)

BURKE : Laisse la.

MVO : Mais je ne sais pas comment on pourrait transcrire ça sur une carte.

BURKE : On doit respecter sa volonté.

(Burke la retient toujours, Cristina le regarde.)


(Le brancard oû se trouve Mr Humphrey passe, Izzie et George le regarde passer alors que Bailet arrive.)

BAILEY (à Izzie) : Bien sur, chaque fois qu’il aura une érection, en n’importe quelle circonstance, il pensera à toi.

MVO : Vous devenez intime avec qui vous pouvez.

(Dans la chambre, Jorge prend Sona en photo.)

JORGE : Tourne un peu la tête vers moi

SONA : D’accord.

MVO : Et vous le rester aussi longtemps que vous pouvez.

(A la maison de repos, Meredith aide sa mère à descendre les escaliers.)


(George est sous la douche, Izzie est assise sur les toilettes, elle se brosse les dents.)

MVO : Quand aux règles…

GEORGE : J’espère que t’as pas encore pris ma brosse à dent.

IZZIE : C’est la mienne. (Elle regarde la brosse à dent et sourit.)

MVO : … peut-être qu’il n’y en a pas.


(Meredith rejoint Derek à une terrasse d’un café.)

MVO : Peut-être que les règles de l’intimité, c’est quelque chose qu’on doit définir pour soi même.
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