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 Script VF 103

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Ephyse
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Ephyse


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MessageSujet: Script VF 103   Script VF 103 EmptySam 24 Mar - 11:07

(Il pleut dehors, il est 4h37 du matin, Meredith est allongée dans son lit.)

Meredith Voix Off: On vis au coeur du service de chirurgie. 7 jours sur 7, 14h par jour. On est plus souvent ensemble que séparés.

MEREDITH: Aaah !!!

(Meredith se réveille en sursaut et découvre Izzie penchée au-dessus d’elle, une tasse de café dans la main.)

IZZIE: George a une chambre plus grande que la mienne.

(Meredith soupire et se lève. Elle trébuche et tombe par terre.)

(Meredith marche rapidement dans le couloir, Izzie derrière elle.)

MVO: Après un certain temps…

IZZIE: J’ai plus de fringues que lui, je devrais avoir une plus grande chambre.

MVO: … les règles de notre travail …

(Elles passent devant George qui barre l’entrée de sa chambre.)

GEORGE: Je suis arrivé le premier.

IZZIE: On est chez Meredith, c’est à elle de décider.

(George court après elles.)

MVO: … deviennent les règles de notre quotidien.

(Meredith descend les escaliers, Izzie et George la suivent de très près.)

GEORGE: Ma chambre doit faire 10 cm de plus que la tienne !

MVO: Numéro 1…

IZZIE: Tu as un placard plus grand !

GEORGE: Et alors ? Pourquoi c’est la compétition partout. J’ai un placard plus grand, et alors ?

MVO: … toujours marquer des points.

IZZIE : Alors laisses moi mettre mes affaires dans ton placard !

(Izzie et George continue à se disputer. Meredith entre la blanchisserie et cherche des vêtements propres.)

MVO: Numéro 2. Faire tout ce qu’on peut pour être meilleur que l’autre.

GEORGE: … mais n’importe oû ailleurs !

IZZIE: Tous les placards sont occupés par les affaires de la mère de Meredith.

GEORGE: Meredith ? Tu c’est si ta mère revient bientôt en ville ? (Meredith prends ses affaires et commence à retourner vers les escaliers.) Parce que… on pourrait mettre ces boites dans un entrepôt de stockage

IZZIE: Ou déballer quelques trucs pour que la maison soit plus accueillante. Sortir des coussins, des lampes, des tableaux.

GEORGE: Oh oui, des tableaux ce serait génial.

IZZIE: Oui. T’as des trucs superbes qui sont enfermés dans des boites. Dans le couloir, J’ai trouvé une boite avec des centaines de cassettes vidéos de ta mère pratiquant des opérations incroyables.

(Meredith marche rapidement dans le couloir et entre dans la salle de bain.)

GEORGE: C’est vrai ? On devrait les visionner. Meredith, tu veux...

(Meredith leur claque la porte au visage. Un moment plus tard, elle a rouvre, prend la tasse de café des mains d’Izzie et referme la porte.)

GEORGE (doucement): Meredith, tu veux un peu d’intimité ?

(Meredith se laisse glisser le long de la porte en tenant la tasse de café.)

MVO: Numéro 3. Ne jamais faire ami avec l’ennemi.


(Bailey est debout devant un passage piéton dans la ville de Seattle. Le dr. Shepherd marche vers elle.)

DR. SHEPHERD: Bonjour Dr. Bailey.

DR. BAILEY (levant la main, préoccupée): La ferme.

DR. SHEPHERD: Vous réalisez que je suis un temps plein et que vous n’êtes que résidente ? Que vous travaillez pour moi ?

DR. BAILEY (ignorant la question, murmurant pour elle-même): J’ai oublié quelque chose. Je suis persuadée qu’il se passe un truc de particulier aujourd’hui. Je devrais savoir ce que sais mais ça m’est sorti de la tête…

(Elle secoue la tête.)

DR. SHEPHERD: Enchanté de cette conversation Dr. Bailey.

DR. BAILEY: C’est là, juste sous mes yeux…

(Le Dr. Shepherd avance pour traverser la rue mais Bailey le retient soudain et le tire vers l’arrière.)

DR. BAILEY: Docteur !

(Plusieurs cyclistes passent à tous vitesse autour d’eux. Plusieurs tombent. Bailey et Shepherd essayent de les éviter.)

DR. BAILEY: Maintenant je me souviens. Attention !

(Les cyclistes continuent de passer devant eux. Un autre tombe.)


(Bailey marche dans le couloir, George, Izzie, Alex, Meredith et Cristina la suivent.)

DR. BAILEY: Des fous sur des bicyclettes qui cherchent à se tuer. C’est la sélection naturelle, voilà ce que c’est.

ALEX (demande à George): Qu’est-ce qui se passe avec le tyran ? Elle est à court de médoc ?

GEORGE: Tu connais pas cette course ?

(Richard, Burke et Derek regardent le tableau bien organisé oû sont inscrites les opérations.)

RICHARD: Très beau tableau. Bien organisé, bien equilibré. Efficace. Tout va pour le mieux, on aura une garde facile.

(Bailey passe dans le couloir avec ses internes. Elle s’arrête lorsqu’elle voit Richard.)

DR. BAILEY: Chef ! La course de Death Baby Bike a commencé il y a 20 minutes.

(Elle recommence à marcher.)

RICHARD (criant): Tout le monde se prépare. La course cycliste infernale, c’est pour aujourd’hui.

(Il frappe dans ses mains pour que tout le monde bouge.)


(Bailey et son groupe d’internes sortent de l’ascenseur et arrivent dans le couloir. Ils s’arrêtent et commencent à se préparer.)

GEORGE: Chaque année c’est la même chose…

MEREDITH (l’interrompant): La Dead Baby Bike.

GEORGE: Chaque année, ils organisent cette course cycliste idiote.

IZZIE: Death Baby comme bébé mort ? Mais c’est dégoûtant ce truc.

CRISTINA: Sois pas si choquée, c’est qu’une course.

GEORGE: La course est complètement illégale et…

MEREDITH (l’interrompant): Et débile. Une bande de coursiers stupides font la course au milieu des embouteillages histoire de gagner quelques verres de tequila.

ALEX: Et tout les coups sont permis, si je comprends bien. Je trouve ça marrant

IZZIE: Ca m’étonne pas de toi.

GEORGE: Dans cette course, y’a aucunes règles. Ah si, y’en a une. On n’a pas le droit de s’arracher les yeux. (Izzie rigole.)

CRISTINA: Et bien on va être condamner à la mine à bander ces imbéciles alors qu’on pourrait monter au bloc.

(George aide Izzie à attacher sa blouse en se plaçant derrière elle.)

GEORGE: Quel genre de type peut s’engager dans une course cycliste dont la seule règle est d’interdire d’arracher le globe oculaire de leurs adversaires ?

(George bouge pour aider Alex à s’habiller.)

ALEX: Un mec, George, un mec.

(George avait pratiquement fini d’aider Alex mais défait son noeud.)

DR. BAILEY: J’ai besoin de quelqu’un à l’étage du bloc. Le chef a besoin d’un assistant.

(Toutes les mains se lèvent, même celles des internes ne faisant pas parti du groupe de Bailey.)

MVO: Ah et oui, numéro quatre.

DR. BAILEY (resignée): George.

MVO: Tout. Absolument tout est une compétition.

(George s’extasie alors que les autres baissent leurs mains, déçus.)

DR. BAILEY: Bon, écoutez tus les règles des trauma. Ne pas se mélanger aux internes des urgences, ils confondent leur cul et leur visage. Recoudre vite, faire les sorties très vite et envoyer encore plus vite les gens au bloc. Et je ne veux pas vous voir vous battre pour des patients. C’est clair ? C’est parti. (George enlève ses gants et sa blouse en papier et prend un chemin opposé aux autres internes qui eux couraient pour avoir les cas les plus intéressant. Il y avait des corps blessé partout.)

IZZIE : Laissez passer.

CRISTINA: C’est comme des friandises, mais c’est avec du sang. Ce qui est beaucoup mieux.

IZZIE: Oh mon dieu…

(Une personne mal en point arrive sur un brancard.)

CRISTINA: C’est à moi !

(Elle se précipite vers le patient.)

IZZIE: Non, je l’ai vu la première !

(Izzie court après elle.)

MVO: Celui qui a dit que gagner n’est pas tout…

(Un homme est assis sur un lit, des sortes de clous sortent de son abdomen. Le visage de Meredith s’éclaire.)

MEREDITH: Ooh. Je vais prendre celui là.

ALEX: Si t’es la première sur place.

(Ils se bousculent pour arriver le premier.)

MVO: … n’a jamais tenu un bistouri.

(Meredith et Alex se disputent pour savoir qui s’occpera de l’homme assis. Le patient, Viper, les observe avec intérêt.)

ALEX: Face, il est à moi. Et pile, il est à toi.

MEREDITH: Pourquoi tu choisis face ?

ALEX: Oh, parce que je sais faire face et que toi tu t’épiles.

MEREDITH: Excusez moi. (Meredith ferme le rideau autour de Viper) Comment tu fais pour dire toujours des trucs sexistes ? (Alex lance la pièce, ils regardent ensemble) Ah. J’ai gagné. Et il y a beaucoup d’autres cas.

ALEX: Alors vas-t’en trouver un. J’étais ici avant toi.MEREDITH: Je n’ai pas l’intention de céder et de faire des sutures toute la journée pendant que tu seras au bloc. C’est un cas chirurgical et tu le sais..

ALEX: C’est superficiel C’est vrai, c’est intéressant mais c’est superficiel.

MEREDITH: Qu’est-ce qui te dis que ces trucs n’ont pas déchiré son péritoine ?

ALEX: Parce qu’il est assis bien droit et qu’il discute avec nous !

(Viper ouvre le rideaux.)

VIPER: Excusez-moi. Est-ce que vous pourriez m’enlever ces rayons pour que je puisse continuer ma course ?

MEREDITH: Mais on ne va pas se contenter de les enlever, on va aussi...

(Alex retire brusquement un rayon. Viper gémit.)

VIPER: Ow.

MEREDITH: … faire des examens histoire de…

VIPER: Oh, merde.

(Alex les retire tous les rayons de l’abdomen de Viper.)

MEREDTIH (choquée): Tu as perdu la tête ou quoi ?

VIPER: Ah !

ALEX: C’est une plaie superficielle. (Il tend les rayons à Meredith) Recouds le en vitesse, et laisses le finir sa course.

MEREDITH (incrédule): Tu… tu !

VIPER: Sympa.


(Cristina, Izzie, Derek et Burke sont dans la salle d’examen avec le patient qu’il ont trouvé plutôt.)

CRISTINA: Homme non identifié dans les 35 ans. Piéton heurté par un automobiliste qui voulait éviter un cycliste. Glasgow à 3. Pupille médriase areactive. Atropine IV pour un pouls à 40. TA à 18,5 – 11. Sat à 98 %.

IZZIE: La radio du thorax pour un mediasta et le scan révèle un œdème cérébral. Il a reçu 70 % de mannitol, 10 de dexamethasone et 1 g de phenytoïne.

CRISTINA: On le monte au bloc ?

DR. BURKE (à Derek): Il a grillé.

DR. SHEPHERD: Ouais, on dirait.

DR. BURKE: La course cycliste a fait sa première victime. Je vais pouvoir aller à mon automobile club.

(Burke quitte la chambre)

IZZIE: Euh, Dr. Shepherd, il ne va pas au bloc ?

DR. SHEPHERD: Non. Tu fais une EEG, et les examens complémentaires. S’il ne répond pas... dans les 6 heures. Tu le déclares.

(Derek quitte lui aussi la chambre.)

IZZIE: Je déclare ? Mais je déclare quoi ?

CRISTINA: Sa mort cérébrale.
(Cristina semble déçue et Izzie triste. Elles quittent à leur tour la chambre.)


(Richard se prépare avant d’opérer. George arrive.)

GEORGE: Monsieur, le Dr Bailey m’a envoyé vous assisté. Je dois m’habiller ?

RICHARD: Non, je suis coincé ici toute la journée. J’ai besoin de vous à l’étage pour surveiller mes patients pré et post-op.

GEORGE (déçu): Oh.

RICHARD: Ca vous pose un problème, O’Malley?

GEORGE: Non, monsieur, non.

RICHARD: Euh, un de mes amis est dans la chambre 4451, Lloyd Mackie. Donnez lui tout ce dont il a besoin.

GEORGE: Oui monsieur.

(George quitte la chambre)


(Dans une chambre, Lloyd Mackie, un homme noir d’environ cinquante ans allume une cigarette.)

GEORGE (choqué): Mr Mackie ! Ne fumez pas ! Mais non ne fumez pas !

LLOYD: Pourquoi ?

GEORGE: Mais enfin ! (Il lui prend la cigarette des mains.) Vous êtes dans un hôpital.

LLYOD: Quel est le problème ?

(George va dans la salle de bain.)

GEORGE: Je ne sais pas si vous avez écouté le Ministère de la Santé, ces temps-ci disons au cours des vingt dernières années. Fumer, c’est très mauvais. Fumer va vous tuer.

(Il jette la cigarette dans les toilettes et se retourne vers Lloyd.)

LLYOD: Le cancer du foie va me tuer. Fumer ne fera qu’accélérer le processus.

GEORGE: Vous êtes en tête de liste pour recevoir un nouveau foie. Y’a de l’espoir.

LLOYD: Chéri, je suis en tête de liste depuis... huit mois déjà. Je ne suis pas à le batte aujourd’hui. Je suis sur le banc et j’attends… la fin du match, c’est tout.

GEORGE: Vous aimez le baseball ?

LLOYD: Non.

GEORGE: Euh, bon. Le chef m’a demandé de veiller sur vous.

LLOYD: Richard est un ami très cher. C’est mon médecin depuis… trente ans.

GEORGE: Quoi que vous vouliez, je suis votre homme. Vous avez qu’à demander.

LLOYD (regardant George suggestivement): Parfait… Je pense que quelque chose me tenterait.
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MessageSujet: Re: Script VF 103   Script VF 103 EmptySam 24 Mar - 11:08

(Izzie et Cristina sont avec l’homme non identifié.)

CRISTINA: Anscence de réflexes cornéen.

IZZIE: Ca fait cinquante-cinq minutes. S’il ne réagit pas à ces tests dans les cinq prochaines heures, alors ? Qu’est-ce qu’on doit faire ? Se contenter de le regarder mourir ?

CRISTINA: S’il ne réagit pas à ces tests, c’est parce qu’il est déjà mort, Izzie.

IZZIE: D’un côté technique et légal.

CRISTINA: D’un côté réel, Izzie. Il est mort, ça y’est.

IZZIE: Il respire et son coeur bat.

CRISTINA: Regarde son EEG; Il n’a aucune fonction cérébrale. Il ne va plus ni parler, ni bouger, ni penser, c’est fini. Il n’y a plus personne là dedans. Pense en médecin, Izzie.

IZZIE: Il pourrait se réveiller. Pourquoi pas un miracle ? Il y a des miracles en médecine, tu sais.

(Le Dr. Shepherd se tient sur le pas de la porte et se mêle à la conversation.)

DR. SHEPHERD: Je sais. Tu as raison. Des miracles se produisent. (Il entre dans la chambre et examine lui même le patient.) Certaines personnes se réveillent et c’est pour ça qu’on fait une série d’examens sur un certain nombre d’heure. De cette façon, quand on déclarera l’heure de sa mort, on sera sûr d’avoir fait tout ce qui est en notre pouvoir pour certifier qu’il est mort. Qu’il n’y aura pas de miracle. C’est ça le plus difficile. Être chirurgien, rester là... et ne pas ouvrir. Mais c’est ça, respecter les patients.

(Il quitte la chambre.)

CRISTINA: J’aimerais déjà qu’il se dirige vers la lumière. J’irais travailler sur un autre cas.

(Izzie regarde Cristina consternée.)

CRISTINA: Ah, je suis un monstre parce que je préférerais être en chirurgie au lieu d’attendre l’escadron de la mort. Ca me déprime.

(Izzie s’approche du patient.)

IZZIE: Regarde ses chaussures. Elles sont neuves. Et quelqu’un a recousu cet accro sur sa chemise et il a aussi une clé magnétique. Il a forcément quelqu’un qui l’attend. Il y a une heure il était là, dehors, en vie. Alors je pense que rester à côté de lui et attendre sa mort…

CRISTINA: C’est gâcher une vie.

IZZIE: Exactement.

CRISTINA (soudain excitée): En tout cas, c’est gâcher des organes.

(Cristina s’en va, laissant une fois encore Izzie consternée.)


(Meredith recoud Viper dans une petite pièce adjacente à la salle d’attente.)

VIPER: Vous êtes très douce, et en plus vous êtes très sexy. Vous le savez.

MEREDITH: Vous êtes séreux ? Vous croyez avoir une chance avec moi ?

VIPER: J’aime penser que j’ai une chance partout.

MEREDITH: Oh.

VIPER: Mmm.

MEREDITH: Vous devez me laisser faire des examens. C’est important, on doit faire un scan. Il se peut que vous ayez une hémorragie interne.

VIPER: Non, ça va allez. J’ai une course à terminer.

MEREDITH: Pourquoi ? Vous ne la gagnerez pas de toute façon.

VIPER: Oui mais je peux franchir la ligne d’arrivée. Il y a une fête après l’arrivée. Vous voulez m’y retrouver ?

MEREDITH: S’il vous plait. Un scan. Et vous serez dehors dans une heure.

VIPER: Non, je regrette. Je dois y’aller.

MEREDITH: Bon, très bien. Vous comprenez que vous sortez contre l’avis médical et que je vous conseille de rester.

VIPER: Votre confrère a dit que je pouvais sortir.

MEREDITH: Ce confrère est un crétin. D’accord, mais… vous devez signer une décharge.

VIPER: Chérie, je ferais tout ce que tu voudras. Compte sur moi.

(Elle tend un dossier à Viper.)

MEREDITH: Pourquoi est-ce que... est-ce que les garçon veulent toujours tout salir ? J’ai jamais compris.

VIPER: J’en sais rien. C’est peut-être la testostérone ?

MEREDITH: Oui, peut-être. Et vous devrez voir un médecin pour ça aussi.

VIPER: Donnez moi ça. (Il prend le dossier, le signe et le repose sur la table.) Voilà.

(Il se lève, fait quelques pas vers la porte mais se retourne brusquement. Il prend Meredith par les épaules et l’embrasse alors qu’elle lève les mains pour le repousser.)

VIPER: Ca me portera chance. (Il ouvre la porte) Vous en faite pas, vous me reverrez. (Il s’en va.)

MEREDITH (criant): Pour votre bien, j’espère que non !

(Meredith secoue la tête et commence à nettoyer le lit. Elle lève les yeux et voit Derek, juste derrière la fenêtre qui la regarde choqué. Elle se dirige vers la sortie alors que Derek ouvre la porte.)

MEREDITH (essayant de ne pas sourire): Qu’est-ce que tu veux ?

DR. SHEPHERD: Tu embrasses les patients maintenant ?

MEREDITH: Mais tu es jaloux ?

DR. SHEPHERD: Je ne suis pas jaloux.

MEREDITH: On a fait l’amour, une fois.

DR. SHEPHERD: Et on s’est embrassé dans l’ascenseur.

MEREDITH: Et... on s’est embrassé dans l’ascenseur, une fois !

DR. SHEPHERD: Meredith, je t’en prie. Sors avec moi.

MEREDITH: Non.

DR. SHEPHERD (à moitié sérieux): J’ai failli mourir aujourd’hui, tu sais. Je suis passé (il rapproche ses doigts) à ça. Qu’est-ce que tu ressentirais si j’y étais resté et que tu n’avais plus aucune chance de sortir avec moi ?

MEREDITH: Arrête un peu ton cirque.

DR. SHEPHERD (souriant): Je t’en prie.

MEREDITH: C’est une chasse, c’est ça ?

DR. SHEPHERD: Quoi ?

MEREDITH: Ah, l’attrait de la chasse. Je me posais justement la question. Pourquoi tiens-tu tellement à ce que je sorte avec toi ? Tu es mon patron, tu sais que c’est contraire aux règles, tu sais que je continuerais à dire non. C’est une chasse.

DR. SHEPHERD: Mais c’est amusant, non ?

MEREDITH: Tu vois ? C’est un jeu pour toi. Mais pas pour moi. Parce qu’à l’inverse de toi, j’ai encore quelque chose à prouver. (Elle quitte la chambre.)


(Dans un des blocs, Baley est en train d’opérer un patient lorsque Izzie et Cristina entrent.)

DR. BAILEY:Vous voyez bien que je fais une récession du grêle. J’ai l’air de pouvoir faire plusieurs choses à la fois ?

CRISTINA: On a un inconnu. Dans trois heures, il sera déclaré en mort cérébrale. On voudrait pouvoir prélever ses organes.

DR. BAILEY: Pourquoi perdre du temps là dessus ? Vous savez combien de patients attendent en bas ?

CRISTINA : S’il meurt…

IZZIE: (à Cristina) Il peut encore vivre, tu sais. Sa mort servira à quelque chose.

DR. BAILEY: Et vous voulez prélever ses organes ?

CRISTINA: Je veux sauver des vies. (Bailey la regarde) D’accord, je veux prélever ses organes.

DR. BAILEY: Prélever les organes d’un inconnu, c’est pas évident. Sans son identité, on ne peut pas contacter sa famille. Sans le consentement de sa famille, on ne peut pas prélever ses organes. Laissez cet homme en paix.

IZZIE: Mais si on retrouve sa famille…

DR. BAILEY (l’interrompant): Et que vous ayez son consentement.

CRISTINA: On pourrait prélever ses organes ?

DR. BAILEY: Si vous retrouvez sa famille.

(Izzie et Cristina s’en vont.)


(Alex marche vers le bureau des infirmières oû George est assis devant un ordinateur, caché derrière des dossiers. Alex prend un dossier et commence à écrire.)

ALEX: Qu’est-ce que tu fais ?

GEORGE: Je me cache. On a un patient très important et je lui plais.

ALEX: Et c’est une bonne chose, non ?

GEORGE: Je veux dire, il est amoureux.

ALEX: Alors vas-y, fonce. Fais-toi plaisir. Je soutiens l’homosexualité. (George le regarde, les yeux plissés.) Ah. T’es pas gay ?

GEORGE: Non.

ALEX: (le regardant amusé) Désolé vieux. C’est vrai ?

(Il s’en va alors que Izzie et Cristina arrive de l’autre côté.)

GEORGE (tenant une disquette) Cristina ?

(Elle avance vers lui et prend la disquette qu’il a laissé tomber sur le bureau.)

GEORGE: Est-ce que… Est-ce que tu crois… est-ce que Meredith pense que je suis gay ?

CRISTINA: Tu l’es ?

GEORGE: Non.

CRISTINA: C’est vrai ?

(George la regarde frustré. Une infirmière arrive vers Izzie et Cristina et marchent vers elles.)

IZZIE: Oh, on a trouvé ça sur notre inconnu. C’est une clé d’hôtel. J’ai appelé la police, ils vont envoyer quelqu’un. Peut-être qu’ils pourront trouver dans quel hôtel il résidait et nous donner son Identit2.

INFIRMIERE #1: D’accord, je m’assurerais que la police le sache.

IZZIE: C’est... c’est très important. On a que quelques heures avant de pouvoir le déclarer mort... et je voudrais trouver sa famille.

INFIRMIERE #1: Vous voulez leur permission pour un don d’organes ?

(George les regarde, intérresé.)

IZZIE: Je veux... vraiment les trouver.

(Elle part. Cristina la regarde, surprise, puis se décide à la suivre.)

GEORGE: Vous avez un donneur potentiel, c’est ça ? (Cristina se tourne et acquiesce) Vous pouvez me donner son groupe ?

CRISTINA: Euh, O-neg.

(Cristina s’en va et George prend un dossier.)


(Izzie est avec l’inconnu.)

IZZIE: Bon, heu, je sais que vous ne pouvez pas entendre ma voix. Et vous devez sentir que vous êtes poussé vers la lumière oû tout n’est que halo et sainteté. Et oû tout est merveilleux et parfait. Et je pense que donner vos organes, c’est vraiment extraordinaire. Mais vous avez une famille, je le sens. Alors je crois que ce serait fantastique… que vous me fassiez une faveur, et que vous alliez mieux. Alors, vivez. Est-ce que vous croyez pouvoir faire ça pour moi ?

(Le silence règne quelques secondes avant que son cœur s’arrête et qu’un bip sonne. Le moniteur sonne rapidement.)

IZZIE: Oh non.

(Elle voit Meredith dehors et l’appelle.)

IZZIE: Meredith ! Meredith !

MEREDITH: Quoi ?

(Meredith marche dans la chambre avec Izzie.)

IZZIE: Il s’enfonce.

MEREDITH: Mais qu’est-ce que tu fais ? Appelles la réa !

IZZIE: Je peux pas. J’ai pas le droit, il est en mort cérébrale.

MEREDITH: Izzie, s’il est en mort cérébrale, tu dois le laisser mourir.

IZZIE: Non. Ca fait que cinq heures et trente-trois minutes. Il doit avoir droit à six heures.

(Le moniteur redevient lentement normal et Meredith regarde son dossier.)

MEREDITH: Mais on ne peut rien faire du tout pour l’aider. Ce n’est pas à nous de prendre cette décision.

IZZIE: C’est un être humain. On est médecin. On devrait avoir tous les droits pour décider seul. On peut pas rester là à le regarder mourir sans rien faire. Il a droit à ses prochaines vingt sept minutes.

MEREDITH: Et merde. Je vais chercher la dopamine. Va prendre le sang, on va le transfuser.

IZZIE : Ouais.


(George examine Lloyd.)

GEORGE: Vous avez mal ici ?

LLOYD: Non. Vous savez, vous avez vraiment... de merveilleux cils longs et noirs.

GEORGE: C’est gentil à vous. Et là, vous avez mal ?

LLOYD: Non. Et de très jolies yeux. Tendres. J’aime les hommes qui ont des yeux tendres.

GEORGE: C’est vrai, vous trouvez que j’ai des yeux tendres ?

LLOYD: Mm-mmm.

GEORGE (mal à l’aise, il baisse le haut de Lloyd): Je veux dire, vous pouvez…

(Il se déplace et prend le dossier de Lloyd.)

LLOYD: Pour quelle raison m’examinez vous ?

GEORGE: Oh, c’est la routine médicale, c’est tout. Vous avez l’air d’aller bien.

LLOYD: Parce que j’aime ce que je vois.

GEORGE (mal à l’aise): D’accord. Bon. Il faut que j’y aille

(George s’en va et lui fait signe en le regardant partir.)


(Izzie et Meredith montent les escaliers et croisent Cristina qui les descend.)

MEREDITH (parlant fort): Il est stable.

CRISTINA: Pour l’instant. Un radiologue vient de voir ses clichés, il a une lésion traumatique de l’aorte. L’aorte va se rompre et saigner.

IZZIE: Il faut l’opérer.

CRISTINA: Si on veut pouvoir lui prélever ses organes, oui.

IZZIE: Il va vivre.

CRISTINA: Izzie, arrêtes de penser…

IZZIE (l’interrompant): Non ! Je refuse de le laisser tomber. Si on l’opère, il vivra plus longtemps. C’est ça le but. Je vais retrouver sa famille. Vous, vous faîtes ce qu’il faut pour qu’il soit opérer.

(Elle grimpe les escaliers.)

CRISTINA: Elle se croit au pays des rêves.

MEREDITH: Alors, qui on va voir pour l’intervention ? Bailey ?

CRISTINA: Non, on doit passer au dessus de Bailey.

(Elles montent elles aussi les escaliers.)

(Burke est dans les toilettes des hommes. Meredith ouvre la porte et passe sa tête par l’ouverture.)

MEREDITH: Dr. Burke ?

DR. BURKE (choqué): Bravo ?!?

(Elle referme la porte. Burke soupire et la porte s’ouvre une nouvelle fois. C’est au tour de Cristina de passer sa tête par l’ouverture.)

CRISTINA: Dr Burke, je sais que vous êtes occupé mais notre inconnu à besoin d’une réparation de l’aorte.

DR. BURKE: Le type de ce matin ? Il n’est pas légalement mort ?

CRISTINA: Et bien, oui et non. Disons qu’il s’accroche. On lui a passé 2 kg de concentré globulaire et on l’a mit sous vasopresseur.

DR. BURKE: Sur les ordres de qui ?

(Elle referme la porte. Il est en train de se laver les mains lorsqu’elles ouvrent toutes les deux la porte.)

MEREDITH: Les miens.

DR. BURKE: Vous avez osé faire une transfusion à un inconnu décérébré sans avoir consulté qui que ce soit. Et maintenant vous voulez que je répare son aorte ?

CRISTINA: Et bien, oui.

DR. BURKE: Vus adorez franchir les limites, toutes les deux ?

MEREDITH: C’est un excellent candidat pour les dons d’organes.

DR. BURKE: Je suis chirurgien. Je sauve des vies. Ce gars est déjà mort. Et ici, c’est les toilettes pour hommes. Alors ou vous sortez vos engins ou vous fermez la porte.

(Elles referment la porte.)


(Meredith parle avec Derek dans le couloir.)

DR. SHEPHERD (amusé): Tu me demandes un avis ?

MEREDITH: Oui.

DR. SHEPHERD: Alors c’est toi qui chasse ?

MEREDITH: T’es pas drôle. C’est important.

DR. SHEPHERD: D’accord. Vous voulez contourner Burke ? Il faut impliquer le chef de chirurgie.

(Cristina et Izzie regardent Meredith avec appréhension.)


(George est assis et mange sandwich dans la cafétéria extérieur de l’hôpital. Izzie, Cristina et Meredith se tiennent en ligne devant lui.)

GEORGE (un peu effrayé): Qu’est-ce que j’ai fait ?

MEREDITH: Dis, à quel point le foie de notre inconnu colle avec celui de ton patient ?

GEORGE: Il est idéal. Même groupe, même taille. Le centre des greffes ne pouvaient pas trouver mieux, pourquoi ?

IZZIE: Et c’est l’ami du chef, c’est ça ?

GEORGE: Ouais.

CRISTINA: Tu serais prêts à quoi pour bosser sur une transplantation ?

GEORGE: Vous me sous-estimez, mes demoiselles. Je suis pas un bébé, je suis votre collègue. Inutile de me manipuler. Si vous avez besoin d’un truc, alors annoncez la couleur.

IZZIE: On veut que tu écartes Burke pour convaincre le chef.

GEORGE: Demandez moi autre chose.


(Richard sort d’une salle d’opération, George l’attend.)

GEORGE: Monsieur ?

RICHARD: O’Malley. Comment va Mackie ?

GEORGE: Bien. En fait, c’est de lui que je voulais vous parler. Je… je crois que… que nous… moi et les autres internes nous croyons… nous…

RICHARD (l’interrompant): O’Malley, je ne suis plus tout jeune.

GEORGE: Nous avons un foie pour Mackie. Il s’agit de celui d’un inconnu.

(Un peu plus loins, Cristina, Izzie et Meredith regardent George et Richard qui parlent de don d’organes.)

MEREDITH: On va se faire taper sur les doigts.

CRISTINA: Et en 4e vitesse.

IZZIE: Si ça marche.

(Alex marche vers elles)

ALEX: Qu’est-ce que vous faîtes ?

IZZIE, MEREDITH ET CRISTINA (ensemble): Rien.

(Alex s’arrête de marcher. Burke passe devant Richard et George, Richard l’arrête et commence à lui parler.)

IZZIE (grimaçant): Oui.

(Richard est parti et Burke regarde George, qui s’en va immédiatement. Izzie glousse. Il se tourne pour les regarder.)

CRISTINA: Oh, merde.

(Elles partent en courant. Alex reste et quand Burke commence à partir, il le rattrape.)

ALEX: Dr. Burke ! Dr. Burke !
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MessageSujet: Re: Script VF 103   Script VF 103 EmptySam 24 Mar - 11:09

(Dans la salle d’opération, Burke est en train d’opérer un coeur. Alex l’assiste.)

DR. BURKE: Quel dommage qu’il soit décérébré. Si ce n’était pas le cas, il serait sur pied en quelques jours.

ALEX: Je suis stupéfait de voir l’agilité et la précision de vos mains, c’est… c’est incroyable.

(Meredith, George, Izzie et Cristina sont assis dans la galerie et regarde l’intervention.)

CRISTINA: Je déteste ce gars là.

MEREDITH: Alex est une vermine. Cette intervention était à nous.

IZZIE: En tout cas Burke l’a opéré. Je me fiche bien d’Alex. George, t’as été
génial !

GEORGE: Je vais être obligé d’éviter Burke pour le restant de ma carrière. (murmurant à Meredith) Il pourrait me tuer et faire croire que c’est un accident.

(Une infirmière entre dans la galerie.)

INFIRMIERE #2: La police a téléphoné. Ils ont identifié votre inconnu. Sa femme va arriver.

(Izzie soupire et elle et Cristina quitte la galerie.)


(Izzie regarde l’inconnu. Elle le regarde alors que des personnes entre dans la chambre. Derek emmène une femme, Shelly.)

SHELLY (bouleversée et choquée): Oh mon dieu. Kevin…

DR. SHEPHERD: Entrez madame…

SHELLY (bouleversée): Oh mon dieu.

DR. SHEPHERD: C’est madame Davidson. Voici... (il montre Izzie) le Dr Stevens.

(Shelly regarde Izzie qui lui sourit.)

DR. SHEPHERD: Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas. Vous pouvez m’appeler.

(Shelly acquiesce et Derek part.)

SHELLY: Est-ce que... est-ce qu’il y a encore une chance ?

IZZIE: Nous attendons depusi ce matin mais si son état reste inchangé, nous… nous voudrions vous parlez de dons d’organes.


(Richard entre dans la chambre de Lloyd Mackie. George reste à l’entrée.)

RICHARD (secouant doucement l’épaule de Lloyd pour le réveiller): Mackie ? Comment es-tu traité ?

LLOYD: Oh, bien. Excepté que ce beau jeune homme veut m’interdire de fumer. (il rit) Tu devrais le réprimander. Demandes lui de s’occuper des bassins.

(Richard rit)

RICHARD: Mackie.

LLOYD: Hmm ?

RICHARD: Ce beau jeune homme vient de te trouver un foie.

(Lloyd s’arrête de sourire et regarde George. Des larmes commencent à emplir ses yeux, il se retient de pleurer. Richard le réconforte, George fait un signe de tête à Richard et quitte la chambre.)


(Meredith est dans les vestiaires des internes, elle est devant son casier et se change pour rentrer chez elle. Son biper sonne. Alex entre dans les vestiaires et se dirige vers son casier.)

ALEX: Oh ! Je sens bon ! Tu sais ce que c’est ? (Il se tourne vers Meredith) C’est le parfum d’une opération à coeur ouvert. (Meredith le regarde, il respire profondément C’est formidable. C’est sublime. Il faut que tu me sentes.

(Il marche vers Meredith et met ses bras autour d’elle.)

MEREDITH: J’ai pas envie de te sentir.

ALEX (il sent ses cheveux): Oh si, tu vas me sentir.

(Meredith se tourne, agrippe Alex par le T-shirt et le plaque contre les casiers.)

MEREDITH: Mais je rêve, tu te fiches de mou ou quoi ! Ecoutes. J’ai d’autres problèmes plus sérieux à régler que m’occuper de toi. J’ai des colocataires, j’ai des problèmes de mec, et des problèmes de famille. Tu veux te conduire comme un imbécile de première ? Ca m’est égal. Tu veux tirer profit des vies que tu sauves et celles que sauvent les autres ? Ca m’est égal aussi. Mais restes loin de moi, tu veux.

(La porte s’ouvre, laissant apparaître le Dr Shepherd qui les regarde. Meredith prend le menton d’Alex entre ses doigts.)

MEREDITH: Et pout info, je te signale que tu sens la merde !

(Elle se tourne pour aller à son casier et ils voient tous les deux que Derek les regarde. Elle marche vers son casier. Derek entre qu’Alex recommence à parler.)

ALEX: C’est elle qui m’a attaqué.

(Meredith revient rapidement vers Alex pour vraiment l’attaquer.)

DR. SHEPHERD: Meredith, Meredith, Meredith !

(Derek lui attrape les bras avant qu’elle n’ait atteint Alex et elle le laisse la repousser. Il se tourne vers Alex.)

DR. SHEPHERD: Un petit conseil, tu devrais partir avant que je ne change d’avis et que je la laisse te mettre en bouillie avec ses petits poings inefficaces.

(Il guide Alex vers la porte en le tenant par le bras. Alex fait ‘boo-hoo’ en regardant Meredith et Derek ferme la porte. Il se tourne vers Meredith et soupire. Meredith le regarde.)


DR. SHEPHERD: Quoi ?

MEREDITH: Non rien. (Elle prend sa veste dans son casier) C’est que ... (Elle le regarde à nouveau. Il hoche la tête pour l’inciter à parler) Rien.

(Meredith clauqe la porte de son casier et bouge pour partir. Derek ouvre la poret devant elle. Elle s’arrête devant lui comme si elle allait dire quelque chose. Elle semble changer d’avis et part. Derek la regarde et soupire.)


(Meredith rentre chez elle. Izzie et George sont assis dans le salon, des boites en cartons remplies de vidéos ouvertes devant eux.)

IZZIE: Oh, ça c’est une greffe de peau !

GEORGE: Une greffe de peau ? Tu veux rire ! J’ai jamais vu faire de greffe de peau.

(Meredith marche vers eux.)

MEREDITH: Ce sont les vidéos des opérations de ma mère ?

GEORGE: On devrait regarder la greffe de peau d’abord.

MEREDITH (légèrement énervée): D’oû viennent ces cassettes ? D’oû elles viennent ?

IZZIE: Oh, J’ai déballé quelques affaires de ta mère. J’étais bouleversée, et quand je suis comme ça je dois faire mon nid.

(Meredith les regarde, puis commence à prendre les cadres posés dans le salon.)

IZZIE (prenant une autre cassette): Oh ! Une hemipelvectomie.

GEORGE (prenant la cassette d’Izzie): Je crois qu’on devrait visionner celle là.

MEREDITH: Non. Non. Pas question de visionner les vidéos de ma mère ! On ne déballe pas ses affaires ! Et on n’a pas de longues conversations oû on se congratule pour les réussites de nos vies. (Elle prend la bière sur la table et la tend à George) Et prend un dessous de verre !

GEORGE: J’ai commandé chinois pour dîner.

(Elle commence à monter les escaliers.)

MEREDITH (hurlant): Je déteste la cuisine chinoise !

(Izzie et George essayent de ne pas rire mais ils n’y arrivent pas.)


(Cristina et Meredith marchent devant les bâtiments de l’hôpital, un gobelet de café à la main.)

MEREDITH: Ils sont partout. Tout le temps. Izzie est toute guillerette, et George fait tout pour se rendre utile et se faire apprécié. Ils partagent la bouffe, ils disent des trucs, déplacent des trucs et ils respirent. Oh, ils on l’air heureux.

CRISTINA: Mets les à la porte.

MEREDITH: Non, ça je peux pas. Ils viennent de s’installer. Et c’est moi qui leur ais proposé de venir.

CRISTINA: Alors quoi, tu vas garder tout ces sentiments enfouis au plus profond de toi jusqu’au jour oû tu vas craquer et les tuer ?

MEREDITH: Oui.

CRISTINA: C’est pour ça qu’on est amie.

(Alex arrive derrière elles et ils entrent dans l’hôpital.)

ALEX: Pourquoi le tyran nous envoie à la mine deux jours d’affiler ?

MEREDITH: Pour les restes.

ALEX: Les restes ?

MEREDITH: On va voir les cyclistes qu’étaient trop saouls, trop stupides ou trop terrorisés pour se pointer à l’hôpital dès hier.

ALEX: Et pendant ce temps elle (montrant Crisina) va prélever les organes d’un type.

(Meredith rie.)

CRISTINA: Ca te fait de la peine, hein ?

ALEX: Quoi ?

CRISTINA: Que deux femmes fassent les prélèvements.

(Ils s’arrêtent devant l’ascenseur.)

ALEX: Non, ça me fait râler que n’importe qui d’autre que moi le fasse. Les nibards n’ont rien à voir dans l’histoire. Sauf si vous voulez me montrer les vôtres.

(Meredith et Cristina se regardent.)

MEREDITH: Je pense devenir lesbienne.

CRISTINA: Moi aussi.

(Alex sourit. Elles prennent les escaliers alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Alex entre à l’intérieur.)


(Cristina est assise à une table et parle avec Shelly et sa fille dans une salle de conférence. Bailey se tient debout et les regarde. Shelly semble vraiment bouleversée.)

CRISTINA: Mme Davidson, ce formulaire indique simplement que vous consentez à donner les organes majeurs de votre mari. Le coeur, les poumons, le foie et les reins. (Elle tend à Shelly plusieurs dossiers qu’elle signe avant de lui rendre.) Mais je dois vous posez quelques questions. Consentiriez-vous à donner ses cornées ?

SHELLY (choquée): Vous voulez ses yeux ?

CRISTINA: Um, la transplantation de cornées peut rendre la vue à des patients.

(Shelly prend la main de sa fille pour la rassurer.)

SHELLY: Je pense que oui.

(Cristina lui tend un autre dossier à signer. Shelly signe et lui rend. Bailey les regarde, un peu triste.)

CRISTINA: Et sa peau, c’est d’accord ?

SHELLY: Quoi ?

(Elle la regarde comme si elle allait être malade et se retient de ne pas pleurer.)

CRISTINA: On s’en sert pour aider les brûlés.

SHELLY: Vous voulez lui enlever aussi sa peau ? Et pour l’enterrement ? A l’enterrement des gens voudront le voir pour lui rendre un dernier hommage. Vous voulez que sa fille voit son père qui n’aura plus de peau ? (sa voix se brise) Cest sa peau. Elle est à lui !

(Elle commence à pleurer. Sa fille la prend dans ses bras pour la réconforter. Crisitna qui la pièce brusquement. Bailey quitte également la pièce et la rattrape rapidement dans le couloir.)

DR. BAILEY: Qu’est-ce que tu fais ?

CRISTINA: Je ne suis pas douée pour les rapports humains.

DR. BAILEY: Non, tu crois ?

CRISTINA: Vous savez, c’est trop dur de parler aux familles des patients.

DR. BAILEY: Quel est son nom ?

CRISTINA: A qui ?

DR. BAILEY: Au patient. Dis moi comment il s’appelle ?

CRISTINA: Kevin Davidson. DR. BAILEY: Rappelle toi une chose. Ce n’est ni l’inconnu, ni le décérébré, c’est Kevin Davidson. C’est le mari de quelqu’un. Le fils de quelqu’un. Et pas une collection d’organes que tu dois prélever, c’est une personne. Mais personne a dit c’était facile.

(Elle regarde Cristina d’un air sévère. Cristina bouge et entre à nouveau dans la salle et commence à parler avec Shelly.)
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MessageSujet: Re: Script VF 103   Script VF 103 EmptySam 24 Mar - 11:10

(Dans la chambre de Lloyd Mackie, George est en train de l’ausculter.)

LLOYD: Je vous dois une fière chandelle.

GEORGE: Oh non, vous ne me devez rien. Je suis ravi de vous avoir trouvé un foie.

(Il finit de l’examiner et Mackie se rallonge.)

LLOYD: Alors quand je sortirais d’ici, je pense mon nouveau foie et moi, on pourrait vous inviter à une virée en ville. Qu’est-ce que vous en dites ?

(George s’assoit sur le lit.)

GEORGE: Mr Mackie, ne le prenez surtout pas mal. Vous êtes une bel homme mais je... vous n’êtes pas, comment dire… vous n’êtes pas… mon type… parce que… vous êtes un homme et…

(Lloyd rie.)

LLOYD: George, je n’ai jamais cru que vous étiez gay.

GEORGE: C’est vrai ?

LLOYD: Oh je vous en prie. Vous ? Gay ? Je suis malade George, pas aveugle.

GEORGE: Alors pourquoi est-ce que vous…

LLOYD: Parce que mourir, c’est avoir tous les atouts. A cet instant, on peut se permettre toutes les folies, il n’y a personne qui n’y trouve à redire. Alors je flirte. Vous n’avez jamais été attiré par quelqu’un que vous ne pouviez pas avoir ?

GEORGE (gêné): Et bien … en fait … non.

LLOYD: Comment s’appelle-t-elle ?

GEORGE: Non, je suis pas… (il secoue la tête) Vous savez. Tout ça est très… non… Meredith.

LLOYD: Meredith. Quel bonheur d’être jeune et amoureux.

(Il tend sa main vers George pour qu’il la prenne mais il ne le fait pas. Mackie soupire et pose sa main sur le lit.)

LLOYD: Si on allait chercher ce foie ?

GEORGE (tendant sa main): Je suis désolé. Je suis…

(Lloyd lève la main pour le faire taire.)


(Dans la chambre de Kevin Davidson, Cristina, Izzie et Burke prépare Kevin pour l’intervention.)

DR. BURKE: J’ai jamais aimé faire ça.

CRISTINA: Quoi ?

DR. BURKE: Comme je le dis toujours, je suis chirurgien. Je sauve des vies. Ca c’est la fin d’une vie.

IZZIE (murmurant à Kevin): Je sais que vous avez essayé. Alors sans rancune, d’accord ?

(Cristina la regarde.)

IZZIE: Je voulais juste…

DR. BURKE: Lui dire au revoir.


(Meredith et Alex sont à la mine. Viper est assis sur un canapé dans un couloir, le regard vide. Meredith remarque qu’il est là.)

MEREDITH: Qu’est-ce que Viper fait ici ?

ALEX: Il a du se planter à vélo, encore.

MEREDITH: Il attend depuis quand ?

ALEX: J’en sais rien. Je bossais sur de vrais cas. Il est tout à toi.

(Meredith marche vers Viper.)

MEREDITH: Viper ? Viper ?

(Viper se tient le bas ventre et ne la regarde pas.)

MEREDITH: Est-ce que ça va ?

(Il essaye de se lever et de partir mais s’écroule. Il est inconscient et du sang coule de sa bouche. Meredith s’occupe de lui.)

MEREDITH: Viper !

(Elle soulève son T-shirt. Sa plaie s’est rouverte et commence à saigner. Meredith le regarde paniquée.)

(Viper est sur une civière, Meredith est assise sur lui, tenant à deux mains sa plaie en essayant de la refermer. Elle appelle une infirmière, Alex reste immobile, choqué.)

MEREDITH: Appeler le bloc. Dites leur qu’on arrive. Et biper le Dr Bailey.

INFIRMIERE TRAUMA: Tout de suite.

(L’infirmière s’en va.)

MEREDITH: Alex, on y va. (il ne bouge pas) Alex ! Pousse ce putain de chariot !

(Alex prend la civière et la pousse vers l’ascenseur. Une autre infirmière vient l’aider.)

INFIRMIERE TRAUMA #2: Dégagez la passage ! Laissez passer !

ALEX: Appelez l’ascenseur !

(Ils entrent dans l’ascenseur.)

MEREDITH: Vite. Je sais pas combien de temps je pourrais garder cette plaie fermée.

(Les portes de l’ascenseur se referment et ils regardent les étages défilés lentement.)

MEREDITH: Plus vite, allez plus vite !

(Les portes s’ouvrent. La civière entre dans un bloc oû les attendent une équipe prête de médecin, incluant Bailey. Meredith reste sur Viper.)

DR. BAILEY: C’est un nouveau ? Que quelqu’un installe mon patient. (Meredith descend de la civière.) Oh, Meredith, va te brosser et t’habiller. Alex, redescends tout de suite.

ALEX: Ouais, mais j’ai aidé.

DR. BAILEY: Aidé ? On m’a dit qu’à la mine tu ne voulais que les cas intéressants. Dans chaque groupe d’internes, y’a toujours un imbécile qui cherche à tout prix à épater les autres. Et bien cette fois, Alex, l’imbécile c’est toi. Allez, fous le camp. (Alex s’en va.) Ou on me donne un truc pour monter dessus ou on baisse la table.

INFIRMIERE: Je la descends tout de suite.

BAILEY : Alors c’est la montagne qui vient à moi.


(Richard et George sont dans la salle d’opération oû Lloyd est en train de se faire opérer.)

ANESTHESISTE: Comptez à l’envers depuis dix.

LLOYD: Richard, tu es un bon ami. Le meilleur.

RICHARD: Tais toi et commence à compter, Mack.

LLOYD: dix… neuf… huit… sept…


(Izzie et Cristina sont en train de se préparer pour aller en salle d’opération.)

IZZIE: Je ne vais pas rester.

CRISTINA: C’est ton travail. Tu dois rester.

IZZIE: Tu es meilleure que moi pour ça. Je ne veux pas le voir se faire dépecer. Regarde les vautours. Ils ne pensent qu’à le vider.

CRISTINA: Ils sont là pour représenter quelqu’un quelque part qui va vire grâce à Kevin. (elle lui tend un masque.) Tiens. Mets ça.

(Richard et Burke entrent dans la salle.)

RICHARD: D’accord, je vais attendre à côté que vous soyez prête.

DR. BURKE: Oui, tout le monde attend. (Richard part) Allons-y, docteurs. Finissons-en au plus vite.

(Burke commence à prélever les organes, Izzie et Cristina regardent. Plusieurs autres médecins attendent pour récupérer les organes. Un part un, ils récupèrent les organes et les placent dans des conteneurs. George récupère le foie de Kevin qu’il met dans une cuvette remplie de glace. Il quitte la salle.)

(Dans l’autre salle d’opération, George apporte la cuvette, Richard y prend le foie qu’il met dans Lloyd.)

(Dans la salle oû se trouve Kevin, le moniteur bipe et s’arrête, Kevin est mort. Burke récupère le cœur qu’il emmène. Izzie a l’air triste. La pièce se vide peu à peu, il ne reste bientôt plus qu’Izzie qui ne bouge pas. Cristina est sur le point de partir mais elle se retourne et décide de rester.)

CRISTINA: Izzie ?

IZZIE: Je vais le recoudre. Pour sa famille.

(Cristina et Izzie recousent Kevin)

(Izzie and Cristina marchent dans le couloir pour parler à Shelly et sa fille. Cristina s’arrête.)

CRISTINA: Tu le fais.

IZZIE: Quoi ?

CRISTINA: Tu le fais.

(Izzie marche vers Shelly et sa fille qui semblent épuisées.)

IZZIE: Mme Davidson ? Il est prêt si vous voulez le voir.

(Shelly la regarde. Elle et sa fille se lèvent et suivent Izzie. Elles passent devant Cristina qui semble pensive.


(Dans la salle d’attente, un groupe d’amis de Viper l’attendent. Tatouages, piercing couvrent leurs corps. Ils plaisantent et rient.)

DR. BAILEY (à Meredith): Ce gentil petit groupe, c’est ses amis ?

DR. BAILEY (au groupe) Vous êtes les amis de… (à Meredith) Comment il s’appelle ?

MEREDITH: Viper.

DR. BAILEY: Viper ?

AMI #1: Ouais, on a fait la course.

AMI #2: Alors est-ce ça va ?

AMI #3: Ouais ?

DR. BAILEY: Est-ce que ça va ? Non. Non, il sort de chirurgie. Alors non. Il a décidé de balancer son corps sur une montagne de béton à pleine vitesse et sans raison. (Ses amis restent silencieux.) Oui, oui, oui, je sais. Vous aimez vous faire des piercing et fumer des joints, et vous traitez votre corps comme si vos petits culs crasseux ne risquaient absolument rien. C’est votre problème si vous avez envie de vous tuer en dévalant les rues à tombeau ouvert. Allez-y. Mais il y a d’autres personnes qui marchent, d’autres personnes qui conduisent, d’autres personnes qui essayent de vivre leurs vies sur cette montagne de béton. (Meredith essaye de l’interrompre) Et une de ces personnes a eu le cerveau en compote parce que un de vos crétins de copain…

MEREDITH (l’interrompant): Docteur Bailey

DR. BAILEY: Quoi ? Oui, alors, en ce qui concerne votre ami Viper, il ne va pas bien.

(Elle s’en va, laissant le groupe abasourdi.)

MEREDITH: Elle est... très fatiguée. Mais… Viper va… va s’en tirer. Il va vivre. GROUP: C’est génial. Merci beaucoup.


(Dans les vestiaires, Meredith range ses affaires dans son casier et se prépare à rentrée chez elle. Derek entre et referme la porte derrière lui. Meredith le regarde.)

DR. SHEPHERD: Ce n’est pas une chasse.

MEREDITH: Quoi ?

DR. SHEPHERD: Toi et moi. Ce n’est pas l’attrait de la chasse. Ce n’est pas un jeu. C’est... (il marche vers elle) c’est ts petits poings inefficaces. Tes cheveux.

MEREDITH (souriant) Mes cheveux ?

DR. SHEPHERD (acquiesçant): Ils sentent bon. Et tu es une femme autoritaire. Ca me fait filer droit.

(Ils se regardent un moment.)

MEREDITH (souriant): J’ai toujours pas l’intention de sortir avec toi.

DR. SHEPHERD (hochant doucement la tête et souriant): Tu dis ça pour l’instant.

(Il quitte la pièce, laissant Meredith tout sourire.)


(Dans la chambre de Lloyd, Richard est à son chevet après l’opération. George se tient derrière Richard.)

LLOYD: Ca a été ?

RICHARD: C’était parfait.

LLOYD: Tant pis. Je vais devoir m’arrêter de fumer alors…

(Richard sourit, sert la main de Lloyd puis part. George s’assoit sur le lit de Lloyd et lui prends la main.)

LLOYD: Les briseurs de coeurs veulent toujours se faire pardonner.

MVO: Il y a une autre manière de survivre à la compétition. Une manière dont personne ne nous parle.

(Meredith quitte les vestaires pour rentrer chez elle. Elle passe devant la chambre de Viper oû ses amis sont autour de lui et rigolent. Il lui sourit et elle fait de même.)

MVO: Et que vous devez découvrir par vous même. Numéro 5. Ca ne concerne pas la course, du tout. Il n’y a ni vainqueurs ni perdants. Les victoires se comptent en nombre de vies sauvées.


(Meredith ouvre la porte de chez elle et entre. Elle entend des voies et voit Cristina, Izzie et George assis dans la salon, en train de manger de la pizza et de regarder les vidéos des opérations de sa mère.)

IZZIE: Attend, ça c’est le top du top. Regarde. Elle retourne le lambeau de peau sur le visage.

(Ils remarquent que Meredith est là. George s’assoit rapidement.)

GEORGE: On était…

(Il cherche ses mots.)

MEREDITH: Salut.

(Il fait pause à la vidéo et met sa bière sue un dessous de verre.)

GEORGE: … on était seulement en train de… Cristina nous a forcé.

(Cristina le regarde d’un air méchant, il a l’air tout penaud.)

MVO: Et une fois, de temps en temps, si vous êtes malin, la vie que vous sauvez peut-être la votre.

MEREDITH (souriant): Qu’est-ce qu’on regarde ? Ah oui. (Elle s’assoit entre George et Izzie et prend la télécommande pour remettre la vidéo.) C’est celle oû ma mère a…

IZZIE (l’interrompant): littéralement enlevé le visage de ce gars !

MEREDITH: Ouais.

(Elle prend des popcorn.)

GEORGE: Allez !

IZZIE: Ah !
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