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Ephyse
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Ephyse


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MessageSujet: Script VF 102   Script VF 102 EmptySam 15 Juil - 12:33

(Meredith entre dans le vestiaire des internes et accroche une affiche disant qu’elle recherche des colocataires. Elle se recule et penche la tête.)

Meredith Voix Off (MVO): Il est toujours question de lignes. La ligne d’arrivée à la fin de l’internat.

(Une personne avec un blouson de cuir sur une moto traverse le pont.)

MVO: Attendre en ligne d’être appelé à la table d’opération.

(George arrive dans sa voiture sur le parking de l’hôpital.)

MVO: Et la ligne la plus importante de toute.

(Dans le hall de l’hôpital, Izzie attend pour prendre un ascenseur. Les portes s’ouvrent et l’ascenseur est rempli de docteur et d’internes hommes.)

MVO: La ligne entre vous et ceux avec lesquels vous travaillez.

(George, après être sorti de sa voiture, y retourne chercher son stéthoscope qu’il avait oublié. Il le prend et commence à marcher vers l’hôpital. La personne sur la moto le renverse preque.)

MVO: Ca n’a pas d’importance d’être trop intime.

(Le motard retire son casque. C’est Cristina. Elle court sur la parking vers l’entrée de l’hôpital.)

MVO: De devenir ami. Il faut mettre des limites entre vous et le reste du monde.

(Alex regarde Izzie dans les vestiaires alors qu’elle se prépare pour travailler.)

MVO: Les autres sont bien trop compliqués.

(Meredith finit de se changer dans les vestiaires. Elle range sa veste et ses chaussures dans son casier.)

MVO: Il est toujours question de ligne. Tracer des lignes dans le sable... et prier très fort que personne ne les franchisse.


(Meredith est assise avec une jeune femme blonde, interne également, dans la petite salle d’attente de l’hôpital à côté des escaliers.)

MEREDITH: Ecoute, je suis sûre que tu es une fille sympa mais je suis très exigeante à propos de ceux qui vivent chez moi. Et tu ne conviens pas.

INTERN #1: Pourquoi ? … Je t’assure, t’as pas à t’inquiéter. J’écoute pas de musique. Je fais pas de fête.

MEREDITH: Oû étais-tu quand Challenger à exploser ?

INTERN #1: Quand quoi ?

MEREDITH: La navette spatiale. Challenger.

INTERN #1: J’étais en maternelle je crois.

MEREDITH: C’est ce que je disais. Non.


(Meredith, George et Izzie parlent dans le hall de k’hôpital. Meredith tient un gobelet de café.)

IZZIE: Pourquoi mettre une annonce pour des colocataires si t’en veux pas ?

MEREDITH: Je veux des colocataires. Mais on se voit une centaine d’heures par semaine. Tu veux qu’on vive ensemble en plus ?

(Cristina marche vers eux et voit le café.)

CRISTINA (à Meredith): Oh, tu files des pots de vin maintenant ?

GEORGE: J’ai besoin d’un endroit pour vivre. Ma mère repasse tous mes pyjamas. Il faut que je parte en vitesse.

MEREDITH (à Cristina): C’est pas un pot de vin. (à George) Et c’est pas une excellente idée.

GEORGE: Je peux payer le moins en court, le suivant et…

CRISTINA (l’interrompant): Un pot de vin, c’est bien le mot.

IZZIE: Je fais la cuisine. Et je suis une obsédée du ménage.

GEORGE: Oui et moi…

MEREDITH: Non. Je veux deux inconnus avec qui je ne suis pas obligée d’être chaleureuse. Et ça n’a rien d’un pot de vin, c’est un moka au lait.

(Meredith marche vers le bureau des infirmières oû se trouve le Dr. Bailey. Les autres la suivent.)

DR. BAILEY: George, tu diriges l’équipe de réa. Meredith, prends le bipe de trauma. Cristina, rends les labos du week-end aux patients. Izzie, tu es en suture.

(Bailey commence à monter les escaliers, Meredith la suit avec son moka.)

MEREDITH: Dr. Bailey, j’avais espéré pouvoir vous assistez au bloc aujourd’hui. (Bailey s’arrête et se retourne.) Peut-être faire une intervention mineure ? Je crois que je suis prête. (Elle tend le moka.) Moka au lait ?

(Bailey est sur le point de parler lorsqu’elle est interrompue par les autres internes qui ont tout entendu.)

CRISTINA: Si elle en fait une, je veux en faire une aussi.

IZZIE: Oui moi aussi.

GEORGE: Tout le monde à cette chance, et bine je veux en faire une aussi.

DR. BAILEY: Ne dites plus rien. Chaque interne veut faire sa première intervention, ce n’est pas du tout votre travail. Vous savey quel est votre travail ? C’est faire que votre résident se sente bien. Est-ce que j’ai l’air d’être bien ? Non. Pourquoi ? Parce que mes internes se plaignent. Vous savez ce qui pourrait vraiment me faire plaisir ? Avoir une équipe de réa complète, un bipe de réa qui répond, avoir tous les résultats du week-end rendus, avoir une personne à la mine à suturer !

(Elle regarde le moka et le prend avant de continuer à monter les escaliers.)

DR. BAILEY: Personne ne tiendra un bistouri tant que je ne serais pas aussi heureuse que Mary Poppins.

CRISTINA (à Meredith): Le moka au lait, c’est pas efficace.

DR. BAILEY (hurlant des escaliers): Bah pourquoi vous restez là ? Bougez vous !

(Ils se dispersent tous dans des directions différentes.)


(Le Dr. Shepherd attend seul devant l’ascenseur en utilisant son téléphone. Meredith arrive en tenant une pile de dossier et se place devant lui pour ne pas être forcée de lui parler. Mais il lui parle quand même. Meredith ne se retourne pas.)

DR. SHEPHERD: Seattle a des Ferry boats.

MEREDITH (souriant): Oui.

DR. SHEPHERD: Je le savais pas. J’habite ici depuis six semaines et je savais pas que y’avait des Ferry boats.

MEREDITH: Seattle est bordée par de l’eau sur trois côtés.

DR. SHEPHERD: D’oû les Ferry boats (L’ascenseur ouvre ses portes, il range son téléphone.) Il faut que j’aime cette ville. J’avais pas prévu de me plaire. Je suis de New York. Je suis génétiquement conçu pour détester tous les endroits… à part Manhattan. (Tout le monde sort de l’ascenseur alors qu’ils rentrent tous les deux.) J’ai un faible pour les Ferry Boats.

(Les portes de l’ascenseur se referment. Le Dr. Shepherd se tient devant Meredith, regardant devant lui.)

MEREDITH: Je vais pas sortir avec toi.

DR. SHEPHERD: Je t’ai demandé de sortir avec moi ?

(Il se tourne pour la regarder. Elle ne dis rien. Il se retourne.)

DR. SHEPHERD (souriant): Tu veux sortir avec moi ?

MEREDITH: Je vais pas sortir avec toi. Et je te préviens je recoucherais pas avec toi, Derek. Tu es mon patron.

DR. SHEPHERD: Je suis la patron de ton patron.

MEREDITH: T’es mon enseignant, et même l’enseignant de mon enseignant et… t’es mon enseignant.

DR. SHEPHERD: Toi t’es ceci et moi je suis cela.

MEREDITH: Tu m’harcèles sexuellement.

DR. SHEPHERD: Je prend un ascenseur.

MEREDITH: Ecoute, on prend nos distances. J’ai traçé une ligne. C’est une immense... ligne.

DR. SHEPHERD: Et cette ligne ? Elle est imaginaire ou est-ce qu’il faut que je te prête un marqueur ?

(Il se tourne pour lui faire face. Meredith le regarde, laisse tomber ses dossiers, pousse Derek contre le mur de l’ascenseur et l’embrasse. Ils continuent à s’embrasser alors que les étages défilent. L’ascenseur arrive à l’étage et ils se séparent.)

(Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, on voit que plusieurs médecins attendent. Meredith ramasse ses dossiers sur le sol alors que Derek se tient debout à côté d’elle. Elle sort en courant de l’ascenseur. Les autres médecins entrent dans l’ascenseur. Derek est légèrement frustré par la situation.)

DR. SHEPHERD (l’appelant): A tout à l’heure ?

(Les portes de l’ascenseur se ferment.)


(Meredith marche dans le couloir vers une chambre de trauma. Une infirmière se tient hors de la chambre, elle l’attend.)

INFIRMIERE: Vous êtes chirurgien ?

MEREDITH: Oui.

INFIRMIERE: On a une victime de viol, vous pouvez y aller ?

(Meredith entre dans la chambre. Une femme ensanglantée est allongée sur un brancard.)

DOCTEUR: Femme de 25 ans. Trouvée K.O dans le parc. Etat : post traumatique avec un glasgow à 6 à l’arrivée. T. A 8-6.

(Meredith, encore sous le choc, regarde la fille étendue.)

DOCTEUR: L’examen confirme le trauma cranien. Asymétrie pulmonaire, vidriase à droite, elle prête pour laradio. Vous l’emmenez ?

(Meredith ne répond pas alors que son regard est fixé les chaussures de la victime. Elle porte des chaussures léopard comme Meredith aujourd’hui.)

DOCTEUR: Hey !

MEREDITH (reprenant ses esprits): ouais.

(Elle examine les pupilles de la victime.)

MEREDITH: Appelez pour qu’ils libèrent le scan. Je monte immédiatement. Prenez le scop portable. Appelez la réa pour une respirateur. Je prendrais les radios quand je serais en bas.

INTERNE: J’appelle la réa.


(Au bloc, le Dr. Burke et le Dr. Shepherd sont en train d’opérer la victime de viol. Plusieurs autres médecins et internes, dont Meredith les observent.)

DR. SHEPHERD: Elle va passer du temps en convalescence et en rééducation.

DR. BURKE: Si elle survie.

DR. SHEPHERD: Elle fait quoi ? Dans les 1m60, 50kg. Et elle respire encore après ce que ce type lui a fait ? S’ils l’attrapent, faudra le castrer.

DR. BURKE: Vous avez vu ses mains. Elle a essayé de se défendre.

DR. SHEPHERD: Essayer ? Le kit de viol est négatif. Elle lui a mit une raclée

DR. BURKE: Oh, alors on a affaire à une guerrière.

(Tout le monde rie excepté Meredith.)

MEREDITH: Allison.

(Le Dr. Burke et le Dr. Shepherd se tourne et regarde Meredith)

MEREDITH: Elle s’appelle Allison.

DR. SHEPHERD: Allison.

DR. BURKE: Je crois que j’ai peut-être trouvé la cause de notre rupture. Pince hémostatique.

(Il retire un petit morceau d’une substance inconnue et le tient bien en vue pour que tout le monde le voie.)

DR. BURKE: Qu’est-ce que c’est ? Quelqu’un sait ce que c’est ?

(Meredith le regarde d’un air choqué.)

MEREDITH: Oh mon Dieu.

DR. BURKE: Quoi ? Parle, Grey.

MEREDITH: Elle l’a coupé avec les dents.

DR. BURKE: Coupé quoi ?

MEREDITH: C’est… c’est son… penis.

(Tous les médecins hommes gémissent.)

MEREDITH: Elle lui a coupé le penis avec les dents.

DR. BURKE: Oh.

(Burke pose rapidement le ‘penis’ dans un bac chirurgical.)


(Le Dr. Shepherd et le Dr. Burke se nettoient après l’opération. Ils ont du mal à croire ce qu’ils viennent de trouver.)

DR. BURKE: La vache, si elle peut combattre l’infection, ça pourra aller.

DR. SHEPHERD: Tout va dépendre de si elle se réveille ou pas dans les prochaines 72 heures.

DR. BURKE: Si on allait prende un verre ce soir ? Vous me raconterez ce qui a poussé un brillant docteur à quitter Manhattan pour Seattle.

DR. SHEPHERD: Oh, c’est assez banal à vrai dire. Votre chef de service m’a fait une offre que j’ai pas pu refuser.

(Shepherd commence à se diriger vers la porte.)

DR. BURKE (confus): C’est Richard qui vous a fait venir ?

DR. SHEPHERD: Ouais. Pourquoi ?

DR. BURKE (haussant les épaule): Pour rien.

DR. SHEPHERD: A plus tard.

(Il quitte Burke, toujours perplexe.)


(George et Cristina attendent au bureau des infirmières. Cristina classe ses résultats de labo pendant que George essaye de se vanter.)

GEORGE: Tu sais ce que l’équipe de réa fait ? Elle sauve des vies. Je choque un cœur et une personne vis encore quelque temps. Ca c’est le pied. Ca me rend… très optimiste.

CRISTINA: Bambi, alors ça on en reparler après que le chasseur est tué ta mère.

GEORGE: Je t’aime pas du tout.

CRISTINA: Je suis diplômée en lettre de Smith, diplômée en philo de Berkeley et aussi en médecine de Stanford. Ca va me prendre la journée à les classer.

(Bailey et l’interne arrogant Alex s’approchent du hall. Bailey entend par hasard la dernière phrase de Cristina.)

DR. BAILEY: Alors qu’est-ce que tu attends ?

CRISTINA: Oh, ça va très bien. Je ne me plains pas…

DR. BAILEY (l’interrompant): Il a été réaffecté. Il est à moi maintenant. Tu le prends avec toi aujourd’hui et tu lui montres comment je veux les choses.

(Bailey s’en va)

ALEX (tends sa main): Alex Karev, c’est un plaisir.

CRISTINA (serre sa main): Le petit con qui rabaisse les autres ? Ouais, je te déteste par principe.

(Elle commence à marcher vers le couloir. Alex la suit, laissant George tout seul.)

ALEX: Et toi, t’es la lèche botte arrogante et agressive. Je te déteste aussi.

CRISTINA: Je sens qu’on va bien s’amuser.

(Le biper de George sonne.)
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MessageSujet: Re: Script VF 102   Script VF 102 EmptySam 15 Juil - 12:33

(George court dans le couloir, suivi par l’équipe de réa. Ils se précipitent dans la chambre. George prend le dossier du patient.)

GEORGE: Je suis le Dr. O’Malley. Je supervise les choses, qu’est-ce qu’on a ?

DOCTEUR #1 (faisant la réanimation manuelle): Homme de 57 ans en asystolie.

(L’équipe de réa est prête.)

GEORGE: Chargez à 200.

(Docteur 2 acquiesce.)

DOCTEUR #2: Chargez.

DOCTEUR #1: On dégage.


(Dans la salle d’attente, une vieille femme asiatique qui s’appelle Mme Lu est assise sur un lit et attends. Izzie tire les rideaux pour le protéger.)

IZZIE: Mme Lu, je suis le Dr. Stevens. Je vais recoudre votre plaie. (Elle prend le bras de Mme Lu qui a une coupure profonde.) Il va falloir, oh oui, au moins 6 points de sutures. Etes vous allergique à un médicament ?

(Mme Lu lui répond désespérément en chinois.)

IZZIE: Oh, je suis désolé, je ne… est-ce que vous parlé notre langue ?

(Mme Lu continue à parler en chinois.)

IZZIE: Hum, je reviens… (Elle demande aux personnes se trouvant dans la salle.) Quelqu’un parle chinois ?

(Tous le monde la fixe.)


(Meredith tient une glacière rouge et blanche en marchant vers le bureau de Richard. Elle entre oû son assistante Patricia travaille.)

MEREDITH: Bonjour, le chef est là ?

PATRICIA (acquiesce): Il va arriver. (Elle regarde de manière significative la glacière.) C’est ça ?

MEREDITH: Oui.

PATRICIA: Je peux jeter un coup d’œil ?

(Meredith semble incertaine.)

PATRICIA (change d’avis): Non, allez, oubliez ce que j’ai dit.

(Richard entre dans son bureau et marche vers son bureau.)

RICHARD: Meredith, content de te voir. J’ai appris que ta mère avait quitté la clinique Mao. Alors, elle se repose avec les Nations Unis ?

MEREDITH: Elle a juste décidé de faire une pause.

RICHARD: Pour écrire un autre bouquin ?

(Meredith acquiesce doucement.)

MEREDITH: Ecoutez, on m’a dit de vous apporter ça, alors…

RICHARD: Oui, c’est pour la police, oui.

MEREDITH: Exact.

(Meredith pose la glacière sur la table la plus proche.)

RICHARD: À quelle heure doivent-ils arriver ?

PATRICIA: Ils sont jamais pressés alors elle ferait mieux de la garder avec elle.

MEREDITH: Quoi ?

PATRICIA: Vous allez devoir le garder.

RICHARD: C’est la procédure habituelle. Toute substance prélevée sur la victime d’un viol doit rester avec celui qui l’a collecté jusqu’à ce qu’elle soit remise aux autorités.

PATRICIA: Vous avez collecté ce spécimen, alors, vous en avez la garde.

(Patricia s’en va.)

MEREDITH: J’ai la garde d’un penis ?

RICHARD: Oui. Jusqu’à l’arrivée de la police.

MEREDITH: Très bine. Et je suis sensée faire quoi avec un penis ?

(Richard ne sait pas quoi répondre.)


(Cristina et Alex donnent à un patient et à sa famille les résultats de ses analyses.)

CRISTINA: Vous avez un angiohistiocitome à cellule multinuclée, c’est le nom complet. (Un membre de la famille marche vers eux.) Ce n’est ni un cancer ni un sarcom. C’est très rare mais bénin. Vous sortirez aujourd’hui.

(La famille regarde avec soulagement.)

PATIENT #1: Euh, je vais pas être opéré ?

CRISTINA: Non.

PATIENT #1: Je vais pas mourir ? Je vais bien, alors.

CRISTINA: Vous pétez le feu, en d’autres termes.

(La famille s’étreint en criant de joie. L’une des femmes s’approche de Cristina et la prend dans ses bras. Cristina lance un regard de dégoût à Alex alors qu’il sourit car on ne l’a pas pris dans ses bras.)


(Meredith porte sa glacière rouge et blanche au bureau des infirmières oû George est assis. Elle la pose sur le bureau.)

GEORGE: C’est quoi, ça ?

MEREDITH: Je crois qu’il vaut mieux que tu l’ignores.

GEORGE: Allez dis-le. Je veux le savoir. Vraiment.

MEREDITH: T’as vraiment envie de savoir ?

(George acquiesce en souriant.)

MEREDITH: C’est un bout de penis.

(George semble légèrement malade.)

GEORGE: D’accord. En réalité, je voulais pas savoir.

(Cristina et Alex marche vers le bureau des infirmières.)

CRISTINA: Pourquoi c’est moi qu’ils embrassent ?

ALEX: Parce que t’es la soeur ovarienne, ici.

CRISTINA: Tu viens de me traiter d’ovarienne, c’est ça ? (Alex acquiesce et s’en va) Depuis quand avoir des ovaires est subitement une insulte ?

GEORGE: Meredith trimballe un penis dans une boite.

CRISTINA: Oh, du viol de tout à l’heure ?

(Cristina s’approche de la glacière et jette un coup d’oeil.)

MEREDITH: Oui, et c’est pas une boite. C’est une glacière.

CRISTINA: Là, j’imagine qu’il s’en mord les doigts.

(Cristina s’en va. George se lève et s’adosse à la porte du bureau.)

GEORGE: Ca va ?

MEREDITH: Ouais, c’était ses chaussures…

GEORGE: Quoi ?

MEREDITH: La fille violée. Je pense à ses chaussures. J’ai les même moi aussi, dans mon casier, et d’habitude je les met pas parce qu’elle sont pas confortables. Mais aujourd’hui je l’ais fait. J’ai vu qu’elle portait les chaussures, et c’est juste… stupide et je suis épuisée. Et oublie ça.

GEORGE: Tu sais ce qu’il te faudrait ?

(George la regarde de manière suggestive.)

MEREDITH: Non. (George la regarde encore.) C’est vraiment malsain. On a dit la dernière fois qu’on arrêtait, tu le sais bien.

(George détourne son regard.)

MEREDITH: Tu l’as fait sans moi ?

GEORGE: Ils nous mentent, tu sais. Ca sert à rien de dire non. Allez, suis moi.

MEREDITH: Tu sais ce qui pourrait arriver si quelqu’un était au courant ?

GEORGE: Je vais le faire. Tu peux venir avec moi, ou alors... rester ici à te morfondre.

(Meredith rie alors que George fait rouler sa chose vers la sortie.)


(Dans l’aile pédiatrique, plusieurs bébés sont couchés dans leur berceau. George et Meredith les regardent à travers une vitre. George est en train de parler aux bébés, Meredith se moque de lui.)

MEREDITH: T’es un sacré bout de femme.

(George s’arrête instantanément mais alors qu’il s’apprête à dire quelque chose, son biper sonne.)

GEORGE: C’est un arrêt. (Il la regarde comme s’il voulait dire quelque chose mais son biper sonne encore.) Je dois y’aller.

(George s’en va. Meredith reste à regarder les bébés.)

MEREDITH: Vous êtes vraiment trognons.

(Le visage d’un de bébés devient tout d’un coup bleu puis redevient normal. Meredith le remarque et voit que personne d’autre ne l’a vu.)

(Meredith ausculte le bébé qui est devenu bleu puis regarde son dossier. Une interne en pédiatrique fait des rondes dans le service. Elle voit Meredith.)

INTERNE: Qu’est-ce que tu fais ici ?

MEREDITH: Le... y’a eu aucun examen de prescrit et ce bébé a un souffle.

INTERNE: Je suis au courant.

MEREDITH: Il est devenu bleu.

INTERNE (ennuyé): T’es en chirurgie. Alors ta place n’est pas ici. Tu sais que ça peut vraiment te coûter cher de faire ça ?

MEREDITH: T’as l’intention de faire des analyses ?

INTERNE (en colère): Je sais très bien ce qu’il a. C’est un souffle systolique banal, ça disparaîtra avec l’âge.

MEREDITH: Alors tu feras aucune analyse ?

INTERNE: C’est pas ton patient. Il n’est même pas dans ton service..

MEREDITH: Est-ce que tu es sûre que c’est bénin ?

INTERNE (tient la porte ouverte pour Meredith): Moi aussi je suis médecin. Je te conseille de t’en aller.

(Meredith prend sa galcière et s’en va.)

(Izzie est assise sur un tabouret à quelques mètres de Mme Lu qui est assise sur un lit d’hôpital en tenant son bras qui n’a pas été recousu. Cristina entre dans la salle.)

CRISTINA: T’as un cas intéressant ?

IZZIE: Non, rien qu’elle. (Elle montre Mme Lu) Elle veut pas me laisser la recoudre.

(Mme Lu parle chinois.)

IZZIE: Excuses-moi de t’avoir dérangé, mais j’arrive pas à joindre le traducteur. Tu peux lui demander ce qui va pas ?

(Cristina semble un peu abasourdie. Elle regarde Mme Lu puis Izzie.)

CRISTINA: Non.

IZZIE: Pourquoi ?

CRISTINA: Parce que j’ai grandi à Beverly Hills et que le seul chinois que je connaisse vien du menu de Mr Chow. En plus je suis coréenne.

(Elle sort de la salle et Mme Lu soupire.)

(Burke marche dans un couloir. Richard arrive du côté opposé. Burke le voit et se tourne pour marcher dans sa direction.)

DR. BURKE: Chef ! Alors vous avez demandé à Shepherd de venir à Grace ?

RICHARD: C’était un demes étudiants.

DR. BURKE (sarcastique): Il quitte une clinique privée de New York parce que vous lui avez demandé ?

RICHARD (s’arrête de marcher): C’est exact.

DR. BURKE: C’est la seule raison ? Juste un service pour un ancien professeur ?

RICHARD: J’ai pas encore prévu de prendre ma retraite.

DR. BURKE: Le service de chirurgie est à moi. Le service de chirurgie est à moi.

RICHARD: Il était à vous. Maintenant j’en suis plus très sûr.

DR. BURKE (en colère): Je suis le meilleur chirurgien de Grace. Avec le taux de mortalité le plus faible. Vous ne pouvez pas faire venir un type…

RICHARD (l’interrompt): Vous voulez savoir pourquoi je suis plus aussi sûr à propos de vous ? (Il y a un silence) Demandez moi pourquoi ?

(Burke s’en va et Richard part dans l’autre direction.)

(Cristina et Alex, assis sur un lit au milieu d’un couloir, regardent déprimés l’hôpital vide.)

CRISTINA: Y’a plus personne qui tombe malade ?

ALEX: C’est vrai, comment on peut faire nos heures en salle d’op. si tout le monde se contente de vivre ?

CRISTINA (donnant la moitié des dossiers à Alex): Ecoute, j’en garde 10, je t’en passe 10. Tu entres, tu sors. Ni sourire, ni larmes pendant des heures. Sois rapide et efficace.

(Elle commence à partir mais Alex la suit.)

ALEX: C’est toi qui es lente.

CRISTINA: Je ne suis pas lente. Toi tu l’es, c’est sûr.

ALEX: Tu veux qu’on pari ?

CRISTINA: Ouais c’est sûr.

(Ils partent tous les deux dans des directions différentes.)

(Alex rend des résultats de labo en parallèle avec Cristina.)

ALEX: Un bilan complet…

CRISTINA: … n’a révélé aucune…

ALEX: … anomalie vasculaire …

CRISTINA: … votre doplaire est négatif. Il n’y a pas de dropose veineuse…

ALEX: … donc il n’y a pas besoin de anticoagulant…

CRISTINA: … ou de filtre cave.

ALEX: Votre biopsie était cependant positive…

CRISTINA: … à plusieurs bactéries…

ALEX: … du groupe non A de type streptococcie.

CRISTINA: Votre urée et votre créatinine sont assez inquiétant…

ALEX: témoigne d’une glomérulonéphrites rapidement progressive, ce qui peut révéler…

CRISTINA: une maladie auto-immune, en fait…

(Une patiente noire regarde Cristina avec confusion.)

PATIENT #2: Qu’est-ce que ça veut dire ?

CRISTINA: On ne va pas amputer votre jambe.

(Un patient un peu âgé regarde Alex avec confusion.)

PATIENT #3: Quoi ?

ALEX: Vous allez garder vos deux reins.

(Retour à Cristina)

CRISTINA: Félicitations.

(Un membre de la famille du patient prend Cristina dans ses bras.)

(Cristina parle à un autre patient et quelqu’un d’autre al prend dans ses bras.)

CRISTINA: Vous quittez l’hôpital.

(Retour à Alex)

ALEX: Oui. Félicitations. Vraiment.

(Il s’en va. Alex esquive un homme qui allait le prendre dans ses bras puis il esquive deux autres personnes.)

(Cristina donne les résultats à un autre patient.)

CRISTINA: Félicitations. Il n’y a rien qui cloche chez vous, tout va bien. Félicitation.

(Elle quitte la chambre. Alex quitte la chambre d’un patient. George court dans le couloir pour répondre à un arrêt, l’équipe de réa derrière lui. Meredith parle avec un groupe de stagiaire dans l’air de repos.)

MEREDITH: Et vous préférez quel groupe ?

INTERNE #1: ‘Queen’.

MEREDITH: Non.

INTERNE #2: Twisted Sister.

MEREDITH: Oh !

(Elle se lève et commence à marcher.)

INTERNE #2: En réalité y’a pas de bonne réponse à cette question.

MEREDITH (à elle-même): Si, ‘les GoGos’, ‘Duran Duran’, ‘Eurthymics’…

(Alex sort de la chambre d’un patient. Il espionne Cristina et se dépêche d’aller voir un autre patient. Cristina cours dans la chambre de son patient. Alex rend les analyses à un autre patient.)

ALEX: Très bonne journée.

(Cristina donne les résultats d’analyse à quelqu’un d’autre.)

CRISTINA: Vous sortez ce matin.

(George court dans le couloir avec l’équipe de réa. Il se tient dans la chambre d’un patient à côté d’un moniteur. Il semble déprimé et regarde sa montre.)

GEORGE: Heure du décès, 15:45.

(Il quitte la chambre.)

(Meredith est debout à l’extérieur de la chambre d’Allison, elle la regarde par la vitre. Allison a la tête bandée et est toujours dans le coma. Derek s’approche d’elle.)

DR. SHEPHERD: Meredith ? J’ai appelé tous les hôpitaux de la ville. (Il entre dans la chambre pour ausculter Allison) Tu sais, tôt ou tard, celui qui a fait ça va avoir besoin de soins médicaux. A ce moment là, ce penis que tu gardes le fera coffrer.

MEREDITH: Oû est sa famille ?

DR. SHEPHERD: Elle en a pas.

MEREDITH: Quoi ? Elle a personne ?

DR. SHEPHERD: Non. Ses deux parents sont morts. (Il sort de la chambre pour mettre à jour le dossier d’Allison.) Elle a emménagé à Seattle il y a 3 semaines. Bienvenue en ville.

(Meredith continue à fixer Allison. Derek le remarque.)

DR. SHEPHERD: Meredith, ça va ?

MEREDITH (distraite): Ouais, très bien. J’ai juste... un truc à faire. Il faut que j’y aille.

DR. SHEPHERD: Je vais rester avec elle.

(Meredith s’en va)

(Meredith poursuit le Dr Burke jusqu’en bas des escaliers. Elle le rattrape, portant toujours sa glacière.)

MEREDITH: Dr Burke ?

DR. BURKE: Mmm ?

MEREDITH: Y’a un bébé en pédiatrie. Je l’ai vu et je pense qu’il a une tétralogie. Il a un souffle.

DR. BURKE: Des pédiatres nous ont demandé un avis ?

MEREDITH: A vrai dire, non. Ils ne veulent pas faire ça.

DR. BURKE: Alors tu veux que je fasse quoi ?

MEREDITH: Si vous pouviez juste monter l’examiner…

DR. BURKE (l’interrompant): Pas s’ils demandent pas d’avis. Je suis un homme très occupé, Grey. Je t’assure. Et y’a des règles, je suis pas chef, tu comprends ?

(Il s’en va.)

(Izzie s’occupe d’un autre patient dans la salle. Un homme d’environ 40 ans qui se fait soigner son poignet. Mme Lu regarde, debout, à quelques mètres.)

PATIENT #4: Vous êtes sexy.

IZZIE: Vous êtes sou. Restez tranquille.

PATIENT #4 (fixe Izzie): Mais vous êtes… vous savez, cette fille blonde des… magazines avec le bikini rouge ?

IZZIE: Oui, c’était moi. J’ai terminé. Allez voir l’infirmière en sortant.

(Ils se lèvent tous les deux alors que Mme Lu s’approche d’eux en parlant chinois.)

PATIENT #4 (chuchotant à Izzie): Elle est dérangée. Vous croyez pas ?

IZZIE: No. (Elle le pousse pour qu’il sorte.) Non, non je ne crois pas. Au revoir.

(Il s’en va.)

IZZIE (à Mme Lu): Bon allez, maintenant asseyez vous et laissez moi vous soigner. Je vous en prie, voilà.

(Mme Lu s’assoit sur un lit, laissant Izzie s’occuper de son bras. Izzie commence par le nettoyer. Mme Lu parle encore chinois. Izzie ne répond pas mais continue à soigner le bras de Mme Lu.)
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MessageSujet: Re: Script VF 102   Script VF 102 EmptySam 15 Juil - 12:34

(Meredith assise sur un siège dans la salle d’attente, au rez-de-chaussée. Elle se trouve dos à la fenêtre, oû se trouve le parking et l’entrée de l’hôpital. Cristina entre dans l’hôpital par les portes coulissantes. Elle voit Meredith et se dirige vers elle.)

CRISTINA: Qu’est-ce que tu fais là ?

MEREDITH: J’attends là, avec mon penis. Et toi ?

CRISTINA: J’essaye d’éviter Alex.

MEREDITH: J’ai embrassé Derek.

CRISTINA: T’es sérieuse ?

MEREDITH: Oui, dans l’ascenseur.

CRISTINA: Tu l’as embrassé dans l’ascenseur ?

MEREDITH: J’avais passé une mauvaise journée. (elle s’arrête) Je suis en train de passer une mauvaise journée.

CRISTINA: C’est ce que tu fais les mauvaises journées ? Tu te pends au cou du charmant docteur ?

(Meredith se lève et se positionne à côté de Cristina)

MEREDITH: Bah, tu sais, ça et garder avec soi un penis, c’est justement ce qui fait que le reste semble gay et sympa.

CRISTINA: George a dit que tu avais les mêmes chaussures qu’Allison.

(Cristina mange quelques chips.)

MEREDITH: Ouais. C’est bizarre, pas vrai ?

CRISTINA: C’est bizarre que tu t’en soucis.

MEREDITH: Je trouve ça bizarre.

(Une voiture arrive en trombe sur le parking de l’hôpital. Cristina regarde et court soudain vers l’extérieur. Meredith regarde aussi et court derrière elle. Sur le parking, un homme sort de sa voiture, le pantalon et la chemise couverte de sang – à l’entrejambe plus particulièrement. Il s’effondre sur le sol. Un groupe de médecins l’entourent alors qu’il est maintenant sur une civière. Meredith et Cristina sont parmi eux.)

(Meredith décroche un téléphone se trouvant dans le couloir.)

MEREDITH: La sécurité s’il vous plaît ?

(Meredith, avec Cristina et plusieurs autres médecins, poussent l’homme du parking vers un ascenseur. Le Dr Bailey les rencontre à un changement de couloir.)

DR. BAILEY: Alors, qu’est-ce qu’on a ?

MEREDITH: Jeter un oeil.

DR. BAILEY: Oû ça ?

(Elle regarde en bas, soulève les draps couvrant l’homme. Elle regarde Meredith.)

DR. BAILEY: Allez-y. Montez le au bloc. Meredith, tu appelles le chef et tu lui dis qu’on a un violeur.

(Meredith prend sa galcière alors que les autres s’en vont. Elle court dans une autre direction.)

(Dans la salle d’opération, le violeur est en train de se faire opérer par le Dr Bailey et d’autres médecins. Meredith et Cristina sont là aussi et regardent l’intervention.)

MEREDITH (chuchotant à Cristina): J’ai vu Allison. Elle était vraiment dans un sale état. Maintenant, voir ça…

CRISTINA: Comme on dit souvent, tu devrais voir la tête de l’autre.

DR. BAILEY (parlant fort): Pourquoi on n’essaie pas de recoudre le penis sectionné ?

CRISTINA: Les dents ne coupent pas, elles déchirent. On ne peut recoudre que ce qui est coupé net. Si seulement elle l’avait coupé avec un couteau…

MEREDITH: En plus, les sucs digestifs n’ont pas vraiment laissé beaucoup de chaire sur laquelle travailler.

DR. BAILEY: Exact. Alors qu’est-ce qu’on fait ?

CRISTINA: On le recoud sans une partie de ses bijoux de famille.

DR. BAILEY: Ses perspectives d’avenir ?

MEREDITH: Il va uriner dans une poche pendant très, très, très longtemps.

CRISTINA: Et il n’aura plus jamais de relation sexuelle.

MEREDITH: Quel dommage.

CRISTINA: C’est triste.

DR. BAILEY: Arrêtons un moment pour pleurer. (à l’infirmière) Clamp.

(Richard sort d’une salle après une opération. Burke marche dans le couloir et l’appelle.)

DR. BURKE: Richard.

(Richard se retourne et laisse Burke le rattrapper.)

RICHARD: Oh, le violeur a été capturé. Il est arrivé tout droit jusqu’à l’hôpital.

(Il s’arrête devant un lavabo et commence à se laver les mains.)

DR. BURKE: Ouais, je suis au courant.

RICHARD: Ecoutez, Burke...

DR. BURKE: Pourquoi ?

RICHARD: Vous voulez vraiment le savoir ?

DR. BURKE: Dîtes moi à quel moment j’ai perdu la place de numéro un. (il y a un silence) Richard, je fais plus dans cet hôpital que n’importe quel autre chirurgien…

RICHARD (l’interrompant): Vous faîtes toujours et depuis des années, seulement le strict nécessaire. Vous ne faîtes aucune heure sup., vous ne prenez pas les choses en mains. Vous êtes content de vous, et arrogant, et ça ne m’impressionne pas. Vous voulez le poste de chef ? Gagnez-le.

(Il s’en va. Burke reste immobile. IL voit que Meredith sort de la salle d’opération avec le violeur et d’autres médecins. Il part dans une autre direction.)

(Derek surveille Allison dans sa chambre. Elle toujours inconsciente. Il soupire et s’assoit.)

(Izzie se lève avec Mme Lu. Qui recommence à lui parler chinois.)

IZZIE (s’excusant): Je suis vraiment désolé. J’ai des patients qui attendent là-bas. J’ai pas le temps. Croyez moi, je regrette. Je comprends rien du tout, je... je suis désolé.

(Mme Lu lui parle encore chinois.)

(Izzie sourit et acquiece sans comprendre. Mme Lu s’éloigne dans le couloir.)

(Cristina et Alex sont assis sur un lit, dans un quoi désert de l’hôpital.)

ALEX (gémissant): J’ai un mal de tête.

CRISTINA: C’est peut-être une tumeur.

ALEX: Ouais, ça te plairait que j’ai une tumeur.

CRISTINA: Si quelqu’un doit t’ouvrir pour regarder, je veux bien.

(Izzie arrive avec de la nourriture, un dossier et une tasse de café.)

IZZIE: J’ai fait des points de sutures toute la journée. Mes mains sont en compotes.

(Elle s’assoit à côté de Cristina. George parle du couloir adjacent, devant le distributeur.)

GEORGE: Au moins, tu aides plus de monde.

ALEX: En tout cas, tu pratiques vraiment la médecine.

(Cristina baîlle.)

IZZIE: J’ai flanqué ma chinoise à la porte. Elle avait l’air de vouloir camper sur place.

(Meredith, toujours avec sa glacière, arrive devant George. Elle regarde le paquet de chips de George et lui vole.)

CRISTINA (sarcastique): Oh, la méchante Izzie qui renvoie les patients. Boo hoo.

(Meredith arrive et s’assoit à côté d’Alex)

MEREDITH: Et la police a dit qu’elle ne pouvait pas envoyer le moindre inspecteur ici avant des heures. Alors je vais devoir passer la nuit avec un penis.

(Alex se lève un peu pour parler mais Meredith l’en empêche.)

MEREDITH: Alex, non ne dis rien.

ALEX: Oh, c’est trop facile en fait.

(George se jette un lit à côté d’Izzie)

GEORGE: Qui a l’impression de ne pas savoir ce qu’il fait ?

(George lève une de ses mains. Izzie, Cristina et Meredith lèvent aussi une de leurs mains.)

GEORGE:C’est vrai quoi, on est supposé continuer à apprendre. Parce qu’au final, moi j’apprends rien.

IZZIE: Excepté à pas du tout dormir.

CRISTINA: C’est comme si y’avais un mur et les titulaires et les résidents sont là, au poste de chirurgiens, et nous on est ici à s’occuper des…

MEREDITH: … suture, arrêt cardiaque, résultats de labo, penis en morceau.

ALEX: Je déteste être interne.

(Bailey arrive du couloir et s’arrête devant la porte. Elle les regarde et fait un geste comme pour leur dire qu’il devrait travailler maintenant. Ils s’en vont tous le plus vite possible. Bailey voit le paquet de chips que Meredith a laissé derrière elle. Elle s’assoit et commence à l’ouvrir.)

(Meredith retourne au service pédiatrie. Elle voit les parents du bébé qui est devenu bleu regarder par la vitre leur fils. Elle marche vers eux.)

MEREDITH: Bonjour.

MME. JOHNSON: Bonjour.

MEREDITH: C’est le votre ?

MME. JOHNSON: Oui.

MEREDITH: Il est adorable.

MME. JOHNSON: Merci.

(Dans la nurserie, l’interne regarde si les bébés vont bien. Soudain, elle voit Meredith à l’extérieur en train de parler aux parents Johnson.)

INTERNE: Oh, c’est pas vrai.

(Elle se dirige vers le groupe.)

INTERNE: Cette fois tu dépasses les limites.

(Les parents se retournent pour voir l’interne inquiète et bouleversée.)

MME. JOHNSON: Elle dit que le souffle n’est peut-être pas bénin.

MEREDITH: Je pense qu’on devrait faire une écho pour vérifier.

INTERNE: Tu joues ta carrière.

(Elle retourne dans la nurserie. En arrière plan, on voit le Dr. Burke standing discuter avec une infirmière dans le couloir.)

MEREDITH: Ca va aller, y’a aucune raison d’être alarmer.

(L’interne en pédiatrie revient avec son patron, le Dr. Kerr.)

DR. KERR: Quel est le problème ?

MME. JOHNSON: Si notre bébé est malade, nous voulons qu’il soit traité. Tout de suite.

DR. KERR: Qui a dit que votre bébé était malade ?

INTERNE: L’interne en chirurgie juste là, qui n’a rien à faire dans notre service.

DR. KERR: Qui vous a autorisé à venir ici ?

MEREDITH: J’avais juste quelque chose à…

(Le Dr. Burke arrive soudainement.)

DR. BURKE (l’interrompant): C’est moi. (aux parents) Excusez-nous un instant ?

(Il fait quelques pas avec le médecin en pédiatrie. Meredith l’interne les suivent.)

DR. KERR: Dr. Burke.

DR. BURKE: Vous êtes méchant avec mon interne Dr. Kerr?

DR. KERR: Non docteur.

DR. BURKE: De quoi s’agit-il ?

(Il prend le dossier du Dr. Kerr)

INTERNE: J’ai vérifier, y’a aucun problème.

DR. BURKE: Tu en es sûre ?

INTERNE: Oui.

DR. BURKE: Tu peux garantir qu’il va bien? Tu en es sûre à 100% ?

(L’interne en pédiatrie reste silencieuse.)

DR. KERR: Tu en es sûre oui ou non ?

INTERNE: J’en suis sûre à… 75%.

DR. BURKE: Pas suffisant. C’est mon patient maintenant. C’est d’accord pour vous Dr. K?

DR. KERR: Absolument.

INTERNE (murmure choquée): Mais c’est notre patient !

DR. KERR (résigné): C’est un titulaire.

DR. BURKE (à l’interne): Ce qui veut dire que je peux faire tout ce que je veux.

(Il retourne voir les parents. Meredith le suit.)

DR. BURKE: Mr & Mme Johnson, je suis le Dr. Burke, chef de cardiologie. On va lui faire quelques examens. On vous donnera les résultats dans l’heure. Grey. (aux parents) Excusez-moi.

(Il commence à marcher avec elle dans le couloir.)

MEREDITH: Oui, Dr. Burke?

DR. BURKE: Je veux un ECG, une radio du thorax et une écho. J’ai pas toute la journée.

MEREDITH: Vous êtes un homme très occupé.

DR. BURKE: Je suis un homme très occupé.

(Izzie arrive au bureau des infirmières. Elle marche vers celle qui est là.)

IZZIE: Y’a personne d’autre ?

INFIRMIERE #1: Non, plus personne.

IZZIE: J’ai envie de dormir. (Elle voit quelque chose d’inhabituel.) Mme Lu ?

(Mma Lu marche vers les doubles portes. Elle regarde Izzie qui la suit avant de repartir.)

(Mme Lu court sous la pluie sur le parking de l’hôpital. Izzie, qui la suit toujours, s’arrête à l’entrée de l’hôpital pour éviter la pluie.)

IZZIE (criant): Mme Lu ! Mme Lu ! Attendez ! Mme Lu !

(Mme Lu fait des signes à Izzie pour qu’elle la suive sous la pluie et continue à courir jusque derrière des poubelles.)

IZZIE (criant encore): Mme Lu ! Qu’est-ce qui se passe ?

(Izzie court sous la pluie et arrive derrière les poubelles. Mme Lu se tient à côté d’une jeune fille, la fille de Mme Lu qui tient un sac de glaçons sur son front.)

IZZIE: Bonjour ?

(Mme Lu se déplace et sa fille retire lentement le sac de glace, révélant une profonde coupure sur son front.)

IZZIE: Oh mon dieu.

(Elle s’approche rapidement et examine la coupure.)

IZZIE: Ca va aller. Ca va aller. (à Mme Lu) Je m’en occupe, d’accord.

(Izzie regarde la coupure de la fille de Mme Lu sous un lampadaire, sous la pluie, près des poubelles.)

IZZIE: C’est très profond. Très profond. Il faut que je nettoie. Nettoyer…

MISS LU: Je suis tombée... quand je fais la machine. Tombée

IZZIE: Vous parlez notre langue ? Bn allez, venez à l’intérieur.

MISS LU: Non. Non, oas intérieur. Non, Non. Moi être arrêtée.

IZZIE: Arrêtée ? (Elle montre Mme Lu) Mais cette femme est entrée.

MISS LU: Elle avoir carte. Moi ? Non.

IZZIE: Vous êtes clandestine ? Mais ça ne fait rien. On n’est pas forcé de leur en parler. Allez juste à l’intérieur un petit instant et... et je vous soigne cette plaie.

MISS LU: Non. Pas à l’intérieur.

IZZIE: Je vous en prie. Je vous promets que vous ne serez pas arrêté. Allez venez, il pleut.
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MessageSujet: Re: Script VF 102   Script VF 102 EmptySam 15 Juil - 12:34

(Izzie essaye d’entraîner Miss Lu mais Miss Lu et sa mère s’agitent et s’inquiètent très vite en parlant en chinois pour qu’Izzie ne les emmène pas à l’intérieur.)

IZZIE: D’accord, je la soignerais ici. Pas à l’intérieur. Bon, restez là. Je reviens. Bougez pas.

(Izzie cours vers l’hôpital.)

(Meredith marche dans un couloir de l’hôpital avec sa glacière. Le Dr. Burke arrive d’un autre couloir et marche vers elle.)

MEREDITH: Alors ?

DR. BURKE: C’est congénital. Tétralogie de phalo avec atresie pulmonaire. Tu avais raison. Réserve un bloc pour demain.

MEREDITH: Docteur, je vous remercie de m’avoir épaulé là dessus.

DR. BURKE: Non, attends, attends. Tu avais raison, mais si tu recommences un truc dans le genre, aller parler aux parents dans le dos du médecin, essayer de prendre un patient dans un autre service, je ferais de ton internat ici un réel enfer. D’accord ?

(Il s’en va, laissant Meredith sans voix. Le Dr. Burke rencontre les parents anxieux du petit Johnson et leur donne de bonnes nouvelles. Meredith qui sourit, continue à marcher dans le couloir.)

(Dans une chambre de trauma, George est avec un autre patient qui a fait un arrêt. Un autre médecin tient les palettes. George attend à côté.)

DOCTEUR #2: 3,4,5. Respire. Chargez à 200 s’il vous plaît.

(Le moniteur s’arrête et une ligne continue apparaît.)

(Une série de plusieurs moments. Cristina esquive l’étreinte du membre de la famille d’un autre patient. Cristina et Alex marchent avec lassitude dans le couloir. Izzie se glisse dans la salle oû sont rangés les provisions de médicaments. Elle en vole quelques uns. Derek est assis dans un fauteuil dans le couloir en train de remplir le dossier d’Allison. Il se lève pour voir si elle va bien et retourne s’asseoir. Izzie est toujours dans la salle à prendre des médicaments, puis elle sort. George est en salle de trauma. Le patient est mort.)

GEORGE: C’est terminé.

(George, bouleversé, sort de la chambre.)

(De retour à côté des poubelles, il ne pleut plus. Izzie finit de soigner la coupure sur le front de Miss Lu.)

IZZIE: Voilà, j’ai tout recousu.

(Elle pose une large bande blanche sur la plaie.)

IZZIE: Ca peut aller. Ca aurait pu être impeccable si j’avais eu plus de lumière. Vous allez avoir une cicatrice.

MISS LU: Ca ira.

IZZIE: Voilà. Je dois contrôler cette plaie. Il faut revenir. Dans 5 jours ça devrait être bon, je pourrais enlever les fils, d’accord ? (Elle sort sa carte de visite) Il y a mon numéro de biper sur cette carte, là, ici, d’accord ? On se retrouvera ici. Faut revenir, n’oubliez pas. (Elles se lèvent et commencent à marcher.) Mais vous ne devez dire à personne que je vous ai soigné en dehors de l’hôpital ou je perdrais mon travail, moi. Vous comprenez ?

MISS LU (souriant): Oui. Revenir et rien dire.

IZZIE: C’est ça. D’accord, ça y’est, j’ai terminé. Rentrez chez vous. On se voit dans 5 jours.

MISS LU: Oui, d’accord.

(Mme Lu et sa fille s’en vont. Izzie se retourne et ramasse les ustensiles médicaux qu’elle a utilisé. Elle se relève et Mme Lu revient pour remercier Izzie en chinois.)

IZZIE: Merci à vous.

(Mme Lu prend sa fille par les épaules et elles s’en vont. Miss Lu se retourne et sourit à Izzie. Izzie sourit aussi et retourne à l’hôpital.)

(Bailey est accoudée à un balcon, au dessus de la salle d’attente. Burke arrive et se place à côté d’elle.)

DR. BURKE: Vous me trouvez trop sûr de moi ?

DR. BAILEY: Non.

DR. BURKE: Mentez pas.

DR. BAILEY (soupirent): Vous êtes mon patron

DR. BURKE: Très bien, d’accord. Je vous laisse 30 secs pour dire ce que vous voulez. Allez-y, c’est parti.

(Bailey reste silencieuse un moment.)

DR. BAILEY: Vous êtes arrogant, suffisant, autoritaire, agressif et vous avez aussi tendances à vous prendre pour Dieu. (Burke la regarde) Vous ne vous souciez que de votre petite personne.

DR. BURKE (l’interrompant): Mais j’ai…

DR. BAILEY (l’interrompant aussi): Mais quoi ? J’ai encore 22 petites secs, j’ai pas fini.

(Dans le vestiaire des internes, George se lave les dents alors que Cristina est allongée sur un banc, en soutien-gorge.)

CRISTINA: J’ai besoin d’un verre, d’un mec ou d’un massage. Ou de l’ivresse d’un massage par un mec.

(Elle s’assoit et remet le haut de sa tenue de travail. George la fixe à travers le miroir.)

CRISTINA: Qu’est-ce qui t’arrive ?

GEORGE: J’ai perdu 5 patients avec l’équipe de réa. J’ai l’impression d’être l’Ange de la Mort.

CRISTINA: 95% de ce genre de patients ne peuvent pas être réanimé. La majorité est déjà hors circuit avant que tu arrives sur place.

GEORGE: Quoi ? (Il arrête de se laver les dents et se turne vers elle.) Pourquoi tu l’as pas dit quand j’expliquais en long et en large combien cette journée allait être super ?

CRISTINA: Parce que tu es George et moi Cristina.

(Au service pédiatrie, Meredith est assise sur un rocking chair. L’interne en pédiatrie est là aussi et regarde le bébé Johnson.)

INTERNE: Il sera opéré du coeur demain matin. J’étais vraiment certaine d’avoir raison.

MEREDITH: Oui, je sais. On n’a pas souvent raison. On est des internes, on est là seulement pour apprendre. Mais quand on a raison, c’est vraiment un grand choc.

INTERNE: Est-ce que… ? … Et bien, qu’est-ce que ça te fait d’être une interne ?

MEREDITH: Je suis terrifiée. J’angoisse réellement tout le temps. C’est incroyable.

INTERNE (souriant): Bon, alors y’a pas que moi.

MEREDITH (rie un peu): Non.

(L’interne s’en va et Meredith continue à se balancer dans son rocking chair.)

(Meredith tient sa glacière en s’approchant du bureau des infirmières, près de la chambre d’Allison. Derek est assis derrière un ordinateur.)

MEREDITH: Comment va-t-elle ?

DR. SHEPHERD: Y’a rien de changer.

MEREDITH: Et tu as passé toute la nuit ici ?

DR. SHEPHERD: Mmm hmm. Ouais. Tu sais, j’ai 4 soeurs, très féminines, avec des tas de gamins. Si j’étais dans le coma, elles seraient toutes là. Je voudrais qu’elles soient là (Il regarde Allison) Et n’avoir personne, ça j’imagine pas.

MEREDITH: Moi si.

(Elle est maintenant debout devant la chambre d’Allison, la regardant à travers la vitre.)

DR. SHEPHERD: De quoi tu parles ? T’as bien ta mère. Elle donnerait des ordres à tous les chirurgiens d’ici. Elle ferait venir ses cow-boys de Prague pour faire leur surprenante procédure médicale.

MEREDITH: C’est sûr. J’ai encore ma mère.

(Derek marche vers Meredith.)

DR. SHEPHERD: Alors ? On s’embrasse, mais ça s’arrête là ?

MEREDITH: J’étais sûre que ça allait revenir sur le tapis.

DR. SHEPARD: Atends, moi embrasser j’adore ça. Je serais pour le faire tout le temps. Partout et tout le temps.

MEREDITH: Je sais vraiment pas ce qui m’a pris.

DR. SHEPHERD: Ca va se reproduire ? Parce que si c’est le cas il faut que j’ai un spray à la menthe. (Il baisse la voix) Et un preservatif dans ma poche.

MEREDITH (murmurant): Tais-toi, maintenant.

(Derek rie. Ils se taisent un instant.)

MEREDITH: Y’a ce bébé à la nurserie. Il a à peine quelques heures, il a pas été négligé et n’a subi aucun mauvais traitement. Comment on en arrive finalement à ça ? On a les mêmes chaussures et une espèce de pourriture la tabassé. Et elle n’a plus personne.

(Derek la regarde. Soudain, le moniteur d’Allison se met à sonner. Derek court dans sa chambre. Meredith pousse le bouton pour le code bleu.)

DR. SHEPHERD: Sa pression intracrânienne a doublé. Préparer le bloc.

(L’équipe de réa se précipite dans la chambre. Ils commencent à s’occuper d’elle. Meredith watches from outside the room)

(Meredith attend debout à l’extérieur du bloc, toujours avec sa glacière. Derek sort du bloc et marche vers elle.)

DR. SHEPHERD: J’ai... j’ai du faire une fenêtre dans le crâne le temps que la pression intrecérébrale redescende.

MEREDITH: Mais elle ne va pas s’en sortir ?

DR. SHEPHERD: Tout ira bien pour elle.

MEREDITH: Si elle sort enfin du coma.

DR. SHEPHERD (acquiesce doucement): Si elle sort du coma, oui.

(Dans un couloir de l’hôpital, Derek voit Burke et l’appelle.)

DR. SHEPHERD: Dr. Burke, je finis à 6h. Vous voulez qu’on le prenne ce verre ?

DR. BURKE: Euh, je crois pas, non.

DR. SHEPHERD: Pourquoi pas demain soir ?

DR. BURKE: Shepherd, je dois vous dire que Richard m’a aussi promis le poste de chef. (Derek sourie doucement. Burke soupire.) Mais vous le saviez déjà ?

DR. SHEPHERD: Garder vos amis près de vous, et vos ennemis encore plus.

DR. BURKE (acquiesce et sourit): Vous n’êtes pas l’ennemi. Vous êtes seulement la concurrence.

(Il s’en va. Shepherd part dans une autre direction.)

(Meredith est assise dans le bureau du chef, Patricia au dessus de son épaule lui monte oû signer les papiers prouvant qu’elle avait la garde du penis. La glacière est à côté d’elle sur la table. Richard est debout, à quelques pas du bureau.)

PATRICIA: Ici, vous mettez votre signature. Là en bas, vos initiales.

MEREDITH: D’accord.

RICHARD: Ca dis juste que le… le…

PATRICIA (finit sa phrase): Penis.

RICHARD (en riant): Je suis médecin. C’est vrai, ça devrait pas me gêner de dire ça. C’est juste qu’à une époque, je changeais tes couches.

(Patricia donne les papiers au policier qui se tient à la porte.)

MEREDITH: J’ai saisi.

RICHARD: Ca dis que cette boite t’a jamais quitté.

MEREDITH (tend la glacière à Richard): Tenez, voilà. Un penis.

(Richard la prend et la remet au policier)

RICHARD: Tenez.

(Au bloc opératoir, le Dr. Burke pratique l’opération du coeur sur le bébé Johnson. Meredith se tient à quelques pas pour regarder.)

DR. BURKE: Nous allons faire une voie médiane d’abord pour une réparation trans-ventriculaire autonome droite. (à l’infirmière) Allez, on ouvre. Bistouri de 15, s’il vous plait.

LOKIE: Oui docteur.

DR. BURKE: Grey !

MEREDITH: Oui doc ?

DR. BURKE: Vas t’habiller. Dès qu’on aura ouvert son thorax, je te laisserais tenir le clamp.

MEREDITH (excitée): Sérieusement ?

DR. BURKE (se tourne pour la regarder): N’attends pas que je change d’avis.

MEREDITH: J’y vais.

(Le Dr. Shepherd entre dans la chambre du violeur. Il frappe le lit, réveillant ainsi le violeur.)

DR. SHEPHERD: J’ai une bonne et une mauvais nouvelle. La bonne, c’est que le Dr. Bailey a arrêté votre hémorragie. La mauvaise nouvelle, c’est qu’on a remis votre penis à la police. Profitez bien de la vie

(Le Dr. Shepherd s’en va. Le violeur baisse les yeux et voit une de ses mains accrochée avec de menottes au lit.)

(Cristina et Alex donnent à une patiente et son mari les résultats d’analyses.)

CRISTINA: Les résultats de vos analyses sont bons. La tumeur est bénigne. Vous rentrez chez vous, madame.

(La femme et le mari se serrent dans leurs bras. Le mari se retourne et avance vers Cristina et Alex. Cristina le voit et pousse Alex vers le mari à la dernière seconde. Cristina quitte la chambre du patient.)

(Meredith est avec le Dr. Burke au bloc, elle est à côté de lui et tient le clamp.)

(Meredith retourne à la nurserie et regarde les bébés par la vitre.)

MVO: À un moment, vous devez prendre une décision. Les frontières ne maintiennent pas les autres à distance. Elles vous enferment. La vie est compliquée, c’est comme ça.

(George, Izzie et Cristina regardent eux aussi les bébés.)

MEREDITH: Bon allez, ça va. George et zzie, vous pouvez emmenager à la maison.

(George et Izzie se mettent immédiatement à sauter et rigoler.)

GEORGE: Oui ! Oui !

IZZIE: J’en reviens pas que t’acceptes !

GEORGE: Merci beaucoup.

MEREDITH (à Cristina): J’en reviens pas d’avoir accepté.

CRISTINA: T’approches plus des bébés. Ils t’attendrissent.

(Izzie et George dansent derrière elles. Cristina s’en va.)

MVO: Donc, vous pouvez gâcher votre vie en traçant des lignes.

(Le Dr. Shepherd est au téléphone à l’extérieur de la chambre d’Allison. Il la regarde. Il entre dans la chambre lorsqu’il voit qu’elle est en train de se réveiller.)

MVO: Ou vous pouvez vivre votre vie en les franchissant.

DR. SHEPHERD: Heureux de vous revoir.

(Meredith s’et changée pour rentrer chez elle, elle descend l’escalier avec ses chaussures léopard. Elle se dirige ver l’ascenseur oû se trouve déjà Derek qui utilise son portable. Elle s’arrête quand elle le voit et marche plus lentement. Il lève les yeux brièvement et sourit.)

MVO: Mais y’a certaines lignes…

DR. SHEPHERD: C’est... très intense. Ce que je ressens en fait... pour... les ferry boats, je veux dire.

MVO: … qui sont beaucoup trop dangereuse à franchir.

(Meredith sourit. Derek range son portable alors que Meredith se tourne vers lui.)

MEREDITH: Je vais plutôt prendre les escaliers, cette fois.

(She s’en va.)

DR. SHEPHERD: T’es incapable de te contrôler. C’est triste. Ouais.

(Il monte dans l’ascenseur.)

(Sur le parking de l’hôpital, Meredith passe les portes de sortie. Elle sourit quand elle voit George, Izzie et s’éloigner devant. Elle court pour les rattraper.)

MVO: Je sais déjà une chose. Si vous êtes prêt à courir le risque, la vue de l’autre côté... est spectaculaire.

(Elle s’arrête pour regarder en souriant l’hôpital derrière elle puis se remet à marcher avec les autres.)
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