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 Of Hearts and Heroes

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Ephyse
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Ephyse


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptyLun 20 Nov - 10:20

Peut-être que si il essayait avec un sujet moins controversé.

- Puis on a quitté les Japon fin juillet et Adrianna m’a conduit chez sa mère au Etats-Unis. Tante Kathy était fantastique. Elle se sentait vraiment coupable de m’avoir laissé vivre avec les Dursley toute ses années. ‘Drana lui a parlé des restes que j’avais de Dudley et elle m’a acheté une toute nouvelle garde-robe. Puis elle a insisté pour me conduire dans un parc d’attraction pour mon anniversaire…

Harry savait qu’il divaguait. L’anxiété produite par les foncements de sourcils autour de lui n’aidait pas. Apparemment se n’était pas un sujet moins controversés.

- Qu’est ce que c’est qu’un parc d’attraction ? demanda Ron.

- C’est un endroit où les moldus vont en vacance, Ron, l’informa froidement Hermione, sa voix augmentant petit à petit de volume. C’est l’endroit où a été Harry pour s’amuser pendant qu’on était à moitié mort de peur parce qu’il ne voulait parler à personne le jour de son anniversaire, parce qu’il refusait de quitter les Dursley, parce qu’il n’avait même pas ouvert ses cadeaux. Il s’amusait.

Harry avait l’impression qu’on venait de le gifler. Soudain, il souhaitait ne pas être revenu. Il aurait voulu toujours être aux Etats-Unis où personne n’attendait quoique se soit de lui. Où il ne blessait personne.

Hermione prit une profonde inspiration, elle ne semblait pas avoir finit.

- Harry, je n’arrive pas à croire que tu ai pu faire ça ? Pourquoi lui fait tu plus confiance à elle, qu’à nous ? Elle aurait pu te tuer et personne ne l’aurait su.

Quelque chose au plus profond d’Harry s’éveilla. Ça allait bien plus loin que ce qu’il méritait. Adrianna l’avait sauvé ! Emplis de fureur il cria :

- Quand vas tu me faire confiance ? Je connais Adrianna. Tu devrais me croire quand je te dit qu’elle veux ce qu’il y a de mieux pour moi, elle veux vraiment ce qu’il y de mieux pour moi. Plus que toi apparemment.

Merde, il avait été trop loin. Il n’avait pas voulu dire ça.

- Hermione, je…

Mais avant que Harry ne puisse s’excuser, Hermione devint écarlate et siffla.

- Comment oses tu ?

Ron se redressa précipitamment et agrippa son bras.

- Hermione, il faut que je te parle.

Sans cérémonie, il la remit sur ses pieds et l’entraîna vers les escaliers.

- Ron ! protesta t-elle d’un ton outrée, en se débattant. Quand elle reposa son regard sur Harry, toute colère s’était évanouit, il n’y avait plus que de la douleur. Harry se sentit affreusement mal, il espérait qu’elle puisse voir ça.

Ron continuait à l’attirer et quand il se tourna pour la confronter, la colère était revenue sur le visage d’Hermione et cette fois dirigé contre Ron. Bon sang, ça allait être la pire de toutes leur disputes. Et c’était entièrement la faute d’Harry. Peut-être qu’ils auraient préféré qu’il reste en Amérique après tout.

Au pied des marches Ron et Hermione se fixèrent l’un l’autre. Il y eut un long moment de silence têtu, jusqu’à ce que finalement Hermione dit hargneusement.

- Très bien. Puis dans un tourbillon, elle fit volte face et monta les escaliers d’un pas lourd.

- On reviens tout de suite, dit Ron froidement.

Harry en doutait.

- Apparemment Hermione est contente que je sois rentré, marmonna t-il amèrement alors qu’il les regardait disparaître en haut des escaliers.

- Elle est ravie que tu sois à la maison, Harry, dit fermement Ginny, faisant rougir Harry qui se tourna pour la regarder. On l’est tous. Hermione a juste été vraiment effrayé quand on s’est rendu compte que la personne à qui on avait écrit tout l’été n’était pas toi. Même avant ça nous… elle était inquiète. Tu paraissais si distant.

La voix de Ginny était douce, ses yeux tristes et en trente secondes elle fut capable de le remplir de plus de culpabilité que n’importe quelle tirade de Hermione. Il déglutit nerveusement.

- Je sais, je suis vraiment désolé, Gin. Je ne sais pas quoi dire d’autre.

Il espérait vraiment le contraire. Harry ne voulait pas se battre avec ses amis. Pas quand cela faisait des mois qu’il ne les avait pas vu. Jamais vraiment, il détestait ça.

- Tu dois comprendre, continua Ginny doucement. Quand tu agissais bizarrement, quand tu as été distant tout l’été. Hermione a en quelque sorte blâmer Adrianna. On l’a tous un peu fait. On a passé beaucoup de temps à la détester.

Elle baissa timidement les yeux avant de le regarder à nouveau entre ses cils. Il y avait quelque chose dans ce regard qui le bouleversé. Il avait l’impression qu’il devrait faire… faire quoi exactement ?

- Mais Ginny, ce n’est pas sa faute. J’ai décidé d’y aller. Soit en colère contre moi.

Il voulait qu’elle comprenne. Il voulait qu’elle accepte sa cousine. Il ne savait pas trop pour quoi mais ça signifiait beaucoup pour lui.

Ginny soupira d’un air abattu.

- Comment peut on être en colère contre toi ?

Harry se mit presque à rire. Hermione n’avait certainement aucun mal à être en colère contre lui. Mais l’expression de Ginny était si sincère…

- Ecoute, je suis vraiment désolée d’avoir fait peur à tout le monde, mais je ne peux pas être désolé d’être parti. J’en avais besoin Ginny. Adrianna m’a aidé à supporter la mort de Sirius, à comprendre que ce n’était pas de ma faute. Et m’a fait apprendre l’occlumentie et maintenant… maintenant, je ne vous met plus en danger. Je peux vraiment être avec mes amis sans me dire que je vais causer votre mort à tous. Il prit une profonde inspiration. J’ai besoin que tu fasses confiance à Adrianna.

C’était probablement ce qu’il aurait du dire à Ron et à Hermione. Bien sur maintenant il était capable de trouver ses mots. Peut être était ce Ginny qui faisait toute la différence. Elle avait cet incroyable regard doux et souple, inquiet et attentionné. Elle était vraiment jolie. Harry n’avait jamais remarqué à quel point elle était jolie, c’était étrange.

- Ca va être difficile Harry, dit-elle candide. Je veux dire, je le veux Harry mais tu dois… Harry, le terrier a été attaqué deux jours avant.

Une pierre sembla atterrir dans son estomac.

- Quoi ! Il se mit à genoux, ses poings se serrant automatiquement. Harry n’avait pas… merde ! Qu’est ce qui s’est passé !

Ginny mâchouilla sa lèvre.

- Il y avait des mangemorts. J’ai été stupéfixé, si Fred n’était pas venu cette nuit là… peu importe, le truc c’est qu’Hermione et moi avions des notes, des recherches qu’on avait faite sur l’empathie et ils ont tout prit. Avec un livre à la maison d’Hermione.

- La maison d’Hermione ? Harry secoua la tête incrédule, essayant de tout digérer. Il serra sa mâchoire alors que la colère l’envahissait. Attends, tu as été stupéfié. Tu vas bien ?

- Je vais bien… Elle s’arrêta avec un sourire et regarda au loin. C’était une drôle de réaction.

- Quoi ? demanda t-il.

Ginny secoua la tête.

- C’est juste bon d’avoir l’ancien Harry de retour. Harry sentit son visage se réchauffer et il eut soudainement beaucoup de mal à la regarder. Elle s’éclaircit la gorge en disant : Mais, oui, ils ont aussi attaqué la maison d’Hermione. Quand on s’est rendu compte de ce qu’il manqué, Hermione était sure que c’était l’œuvre d’Adrianna.

Harry railla.

- Adrianna était avec moi, elle n’aurait pas…

- Mais on ne savait pas ça Harry. Qu’était-on supposer penser d’autre ?

- Pourquoi pas que Voldemort veuille des informations sur Adrianna ? argumenta Harry. C’est aussi une cible à présent.

C’était aussi une cible. Par sa faute. Il repoussa cette pensée. Adrianna pouvait prendre soin d’elle. Elle pouvait prendre soin d’elle.

- Ouais, ça a du sens, dit Ginny doucement, bien que Harry fut incapable de dire si elle le pensait vraiment.

Maintenant que Harry y réfléchissait, ça avait peut être un peu de sens que Hermione blâme Adrianna après la façon dont sa cousine avait quitté Poudlard. Et si Hermione avait été attaqué, alors… oh merlin.

Harry demanda paniqué :

- Hermione ou ses parents étaient chez eux quand les mangemorts… ?

- Non, non, le rassura Ginny. Puis un sourire malicieux éclaira son visage. Cela paraissait étrangement inapproprié.

Harry la regarda curieusement. Que lui cachait-elle ?

- Ginny ?

Ses yeux brillaient d’amusement.

- Bien, commença t-elle, en s’approchant de lui, et en chuchotant comme une conspiratrice, après qu’ils m’aient trouvé, maman est allé dans la chambre de Ron et il n’était pas là. On a donc tous cru qu’il avait été prit.

Ginny secoua la tête devant ce qui devait être l’expression horrifié d’Harry.

- Non, c’est rien. Enfin, si tu veux le frapper encore pour nous avoir foutu la trouille, il a pas de problème mais… Elle se mit à rire. Il se trouve que nous l’avons trouvé le lendemain dans le cottage de vacance d’Hermione. Essayant de rentrer à la maison. Il y avait passé la nuit, dans sa chambre.

Harry en resta bouche bée. Dans sa chambre. Ron s’était faufilé chez Hermione et avait dormit dans sa foutue chambre. Qu’avait-il manqué ? Et merde, il pensait qu’il était prêt qu’ils se dirigent dans cette direction, mais putain, ils avaient partagés un lit. Enfin une chambre… mais quand même.

Prenant une profonde inspiration, Harry parvint à demander avec hésitation :

- Alors… ils sont ensemble maintenant ?

Ginny leva les yeux au ciel et secoua la tête.

- Je ne pense pas. Ils sont bien trop aveugle pour ça. En tout cas Ron l’est… oh, je suis désolé, HQarry. Ça t’ennuie ?

Il sourit, son inquiétude était agréable.

- Non, je suis juste surpris. Pas qu’ils… tu sais. Non que ça se passe si vite. Je veux dire ils ont été si lent pendant si longtemps. J’avais déjà accepté ça comme inévitable pourtant.

Ginny haussa les épaules, lui dédiant un sourire ironique.

- Bien, je ne pense pas que Ron en soit arrivé aux mêmes conclusions alors je doute que ça aille beaucoup plus vite.

C’était une bonne nouvelle, Harry devait s’y habituer.


Dernière édition par le Mer 22 Nov - 9:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptyLun 20 Nov - 10:21

Il se rendit compte qu’il aimait la façon dont Ginny… parlait. C’était intéressant et intelligent et ça le faisait sourire, le mettait à l’aise. Sinon, il n’aurait pas dit :

- Ils sont différents pourtant, Ron et Hermione.

Elle acquiesça.

- Ils pensent qu’ils sont subtils, mais ils sont un peu…

- … Très absorbé l’un par l’autre…

- … et avant ils n’avaient pas l’habitude de …

- … se toucher…

- … ou de se regarder trop longtemps…

- … ils devenaient tout gênés et commerçaient une dispute…

- … et maintenant on dirait qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher, finit Ginny, laissant échapper des gloussements enchantés

Harry lui sourit. C’était incroyable a quel point il se sentait mieux. Peut-être que Ron et Hermione sortant ensemble ne serait pas si mal si il avait Ginny avec lui pour se moquer d’eux.

Pour la première fois, c’était vraiment bien d’être revenu à la maison. Ils se sourirent stupidement pendant un long moment avant que Ginny ne regarde timidement au loin.

Harry étendit ses jambes et les croisa au niveau des chevilles.

- Alors, à part me détester moi et Adrianna et se faire attaquer par des mangemorts, comment se sont passé tes vacances ?

Ginny se mit à rire, se déplaçant pour s’asseoir à côté de lui, appuyée elle aussi contre la porte. Elle commença à lui raconter ses histoires et Harry se détendit de plus en plus. Non, ça n’allait pas mal du tout.

* * * * *

Hermione monta les escaliers devant Ron, sa colère augmentant à chaque pas. Furieuse contre Adrianna qui s’immiscer dans leur vie pour en prendre les rênes. Furieuse contre Harry pour en être si parfaitement heureux. Et maintenant furieuse contre Ron pour prendre leur défense. Ne pouvait-il pas être de son côté ? Juste cette fois ?

Leur meilleur ami leur mentait, les piégeait, les abandonnait pour parcourir le monde avec une femme qu’il connaît depuis moins d’une semaine, une femme qui pour ce qu’il en savait pouvait très bien comploter leur mort.

Et Harry revenait à la maison et se mettait en colère contre elle parce qu’elle ne faisait pas confiance automatiquement à cette affreuse Adrianna. Après qu’il les ai laissé seul pendant plus d’un mois, présumant le pire, mort de peur lorsqu’ils découvrirent un imposteur chez lui alors qu’il était dans un parc d’attraction ! Un parc d’attraction ! Passant le meilleur moment de toute sa vie. Et bien sur Ron était de leur côté. Naturellement.

Hermione s’arrêta au premier étage, prévoyant d’entrée dans le salon de dessin, mais elle sentit Ron la pousser dans le dos.

- Continue à avancer, dit-il près de son oreille. Je ne veux pas qu’on soit interrompu.

Un frisson, suivit d’une vague de chaleur parcourut le corps d’Hermione qui devint immédiatement hypersensible à son environnement. Ses mots provoquèrent des pensées d’une nature bien différente, des pensées qu’il n’avait pas du vouloir provoqué.

Elle avait décidé la nuit dernière (était ce vraiment la nuit dernière ? Les jours commençaient à devenir flou. Il était trois, quatre heure du matin à présent. Bizarre, elle n’était pas du tout fatigué.) de… bien, de séduire Ron en quelque sorte.

Son plan était d’encourager l’aspect physique de leur relation de tout les moyens possibles et avec l’aide de leur fort lien d’amitié, Ron ne serait pas capable de s’empêcher de tomber amoureux d’elle. Avec un peu de chance. Ça en valait la peine, se rappela t-elle, alors qu’elle commençait à être embarrassée et un peu excité.

Ils allaient quelque part où ils ne pouvaient pas être interrompu. Ce serait bien. Oui, l’intimité c’était bien. Ron conduisit Hermione au quatrième étage dans une petite chambre non utilisé. Personne n’allait les chercher ici. Son cœur se mit à battre dans ses oreilles, son dos la brûlait là où Ron la touchait. Comment allait-elle faire pour le séduire, déjà ?

Elle… euh, elle devait trouver un moyen pour qu’il l’embrasse à nouveau. Eveillé cette fois. Ça ne marcherait pas si c’était Hermione qui faisait le premier pas. Ça devait être Ron. Il était le stéréotype même du male et en plus il manquait de confiance en sa virilité. Il devait dirigé ça. Enfin, il devait pensé qu’il dirigeait. Donc, tout ce qu’elle avait à faire c’était lui donner la permission et son désir prendrait en charge la suite. Il avait seize ans après tout.

La permission de la toucher sans attente d’une relation. Mon dieu, c’était fou. Non, non, ça allait. Leur relation viendrait plus tard. Quand il serait plus… prêt. Hermione devait garder foi. Merlin.

Quand il ferma la porte de la chambre, Hermione ne pensait pas pouvoir respirer à nouveau, puis il se retourna et la fixa les bras croisé, la mâchoire serré, ses yeux bleu lui lançant des flammes. Oh c’est vrai , ils étaient là pour se disputer, pas s’embrasser.

Hermione essaya de se souvenir toutes les raisons de sa colère. Adrianna. La trahison d’Harry. Ron de leur côté. Elle aurait du être honteuse que ses pensées se soient égarés pendant un instant lorsqu’il il y avait des problème si important à résoudre. Ça ne lui ressemblait pas du tout.

Mais tout ça paraissait si lointain quand Ron était si prêt, debout dans une position qui marquait sa domination masculine, ses genoux étaient un peu faible. Quand il croisait les bras ainsi ses biceps se contractaient un peu, de cette façon si charmante que le faisaient les muscles fins d’un adolescent.

Quelques jours auparavant elle s’était endormie sur ce biceps. Et il était si doux sous sa joue et si fort sous sa main. Hier, Ron avait plaqué Dobby contre le mur… et ce n’était pas bien, mais ça avait surtout été très sexy. Elle n’était supposé penser à ça.

- Tu vas me dire ce qui te passe par la tête ou tu vas juste m’ignorer ? demanda Ron énervé.

Pendant une minute Hermione ne comprit pas. Tout ce qu’elle pouvait voir c’était ses lèvres pleines et pourtant masculine… elle n’aurait jamais cru qu’elles lui feraient autant de bien.

- Très bien, lâcha Ron. Si tu veux que se soit moi qui commence… à quoi tu pensais exactement en bas à hurler après Harry comme ça ?

Hermione sentit la colère monter en elle alors que Ron criait sur elle. Pourquoi l’attaquait-il quand elle… ? C’était sa faute si elle était distraite de toute façon, stupide crétin. Il en avait du toupet.

Tout d’abord il prenait la défense d’Harry contre elle, puis il jouait l’idiot dominateur en l’éloignait pour la réprimander en plus. Et maintenant il avait l’audace de la distraire avec son corps et sa foutue attirance. Ce n’était vraiment pas juste et ça la mettait hors d’elle. Vraiment.
Hermione se laissa aveuglé par la passion de sa fureur, heureuse de la confiance que ça lui apportait.

- Ce qui me prend ! Tu n’as pas remarqué que j’étais la seule à faire preuve de bon sens en bas.

- Hermione, raisonna Ron irrité, Adrianna n’est pas ce que tu pensais. Elle a vraiment aidé Harry, tu ne le vois pas,

Il était si naïf.

- Non, je ne le vois pas parce qu’on ne sait pas si c’est vrai ! Il n’y a aucune preuve !

- Harry est la preuve, Hermione. On ne la pas vu aussi heureux et en bonne santé depuis des années, je me demande même si on l’a déjà vu aussi heureux.

Hermione ne voulait pas entendre ça. Il y avait quelque chose de suspect à propos d’Adrianna, elle le savait. Elle leur avait volé Harry.

- Elle l’a ensorcelé.

Ron se frotta le visage frustré.

- Hermione, tu ne réfléchit pas…

Ses yeux lancèrent des éclairs.

- N’importe quoi. Je réfléchit parfaitement bien. C’est toi que cette femme à embobiné.

- Tu es juste jalouse !»

C’était la pire chose qu’il aurait pu lui dire. Hermione se sentit rougir. Pourquoi avait-il dit ça ? Etait-il attiré par Adrianna ? Pensait-il qu’elle était plus excitante que Hermione ? Etait ce une menace ? Son estomac se contracta. Adrianna allait-elle aussi lui voler Ron ?

Soudainement, des larmes envahirent les yeux d’Hermione qui eut le besoin irrépressible de blesser Ron autant qu’il l’avait blessé.

- C’est donc ça le problème ? Tu penses avec ton… tes partie masculines.

Ron devint écarlate et se mit à bégayer.

- Mes quoi ?

- C’est ça n’est ce pas ? Tu prends sa défense parce que tu la trouve attirante ! Hermione savait qu’elle devenait hystérique. La déception lui enlevait toute raison.

- Hermione, je ne comprends rien à ce que tu dis.

Il y avait un aspect désespéré dans sa voix qu’elle prit pour de la culpabilité. Ses yeux la brûlaient.

- Tu la trouves plus attirante que moi ! lâcha t-elle regrettant immédiatement ses mots. Quand était-elle devenu une telle fille ? C’était pitoyable.

- C’est absurde ! cria Ron, sa voix cassé. Je t’ai dit que je te trouvais belle. Il fixait ses pieds.

Il ment, pensa Hermione. C’était pour ça qu’il ne pouvait pas la regarder dans les yeux. Alors que ses derniers espoirs s’effondraient, elle perdait ce qui lui restait de contrôle sur sa bouche.

- Si c’était vrai, tu serais capable de m’embrasser pendant qu’on est réveillé !

Hermione n’eut pas le temps de réfléchir à ses paroles. La seule chose dont elle se rendit compte était que Ron l’avait poussé contre le mur et qu’elle pouvait sentir tout son corps pressé contre le sien. Elle s’exclama, levant la tête pour le regarder dans les yeux. Il avait encore se regard vitreux, sauf que cette fois-ci il y avait quelque chose de plus, quelque chose de prédateur….

Hermione eut moins de quelques secondes pour contempler ce regard. Il écrasa sa bouche contre la sienne et il n’y avait aucun moyen pour qu’elle parvienne à garder les yeux ouvert. Ron la dévorait. Ce qui lui manquait de finesse il le rattrapait par sa passion. Elle eut une dernière pensée cohérente avant de répondre à son baiser de tout son être….

Merci mon dieu.
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 27 Jan - 11:15

Chapitre 15

- Alors, il y a maman, debout dans la chambre des jumeaux, avec une culotte en dentelle violette dans sa main et Fred lui dit… mortellement sérieux : ‘mais maman, on la garde juste pour Percy… il les collectionne, tu ne le savais pas ?'

Harry se mit à rire d’une façon presque incontrôlable, rendant difficile pour Ginny le fait de finir l’histoire sans glousser. Prenant de profondes inspirations, elle finit :

- … ils étaient hors de la maison dans leur propre appartement deux jours après ça. Maman n’arrive toujours pas à regarder Angelina dans les yeux.

L’hilarité d’Harry redoubla, alors qu’il se pliait en deux. Le sourire de Ginny s’effaça lorsqu’elle le regarda. Elle ne l’avait jamais vu aussi détendu… aussi heureux… tout du moins pas avec elle.
Il leva la tête vers elle avec un sourire qui fit vibrer son cœur.

- Ginny, tu es un magnifique conteur.

Elle lui sourit avec fierté et lui dédia un clin d’œil malicieux.

- Meilleur que Ron ?

Il rit à nouveau.

- Meilleur que Ron. Mais si tu lui répètes ça, je le nierai jusqu’au jour de ma mort.

- C’est trop tard Mr Potter, je connais votre secret maintenant. Si je veux que ça se sache, tout le monde le saura. J’ai plus d’un tour dans mon sac.

- J’en suis sur. Il lui dédia un petit sourire en coin et un intense regard vert. Elle était excité et avait un peu la tête qui tournait.

Elle se demandait si elle pouvait vraiment survivre à une vrai amitié avec Harry Potter. Ginny sentit les portes doubles s’ouvrir derrière elle. Il était temps ; ils étaient là dedans depuis des heures… le soleil se levait déjà.

Mais seul Adrianna se faufila hors de la pièce, fermant la porte derrière elle. Ginny sentit le sort de protection être levé à nouveau.

- Je vois que vous n’avez pas été bien loin ? remarqua Adrianna.

Harry haussa les épaules et leva la tête vers sa cousine, le visage inquiet.

- Comment ça s’est passé ?

Elle glissa sur le sol en face d’eux ; s’asseyant les jambes croisé, les coudes sur le sol, ses mains soutenant sa tête.

- L’inquisition est finie… maintenant ils discutent en privé. C’est un peu une perte de temps de leur part, vu que je peux toujours les entendre qu’il y ai un sort ou non. Elle leva les yeux au ciel. Bien que je sois contente d’être sortie de là.

- C’était affreux ? demanda Harry inquiet. Ils ne vont pas essayer de te faire partir ?

Elle secoua la tête.

- Nan, j’ai au moins réussit à les convaincre sur ce point.

- Tu as menacé de les ensorceler ou tu as juste utilisé le chantage ? demanda Harry avec ce même petit sourire en coin.

- Ni l’un, ni l’autre… j’ai utilisé ce petit truc qu’on appelle vérité.

- Juste de la manipulation alors, se moqua t-il.

- Harry, mon grand. Elle s’étira, Combien de fois devrais je te le dire… pouvoirs de persuasion. La manipulation est un mot si horrible.

Ginny ressentit la solitude maintenant habituelle qui s’emparait d’elle lorsqu’elle était isolé d’un groupe. C’était effrayant à quel point Harry et sa cousine étaient devenu proche. Tant de chose avait changé pour lui, Ginny aurait-elle une meilleure place dans sa vie à présent ou serait ce pire ? Elle remarqua qu’Adrianna lui souriait gentiment et elle essaya de ravaler son inconfort. Cette femme pouvait-elle partager ses pensée avec Harry ? Si l’empathe allait rester avec eux pendant un moment comment pouvaient-ils garder le moindre secret ?

- Où sont Ron et Hermione ? demanda Adrianna.

Harry haussa les épaules.

- Ils sont monté il y a un moment maintenant.

Adrianna fronça les sourcils et ferma les yeux. Elle semblait se concentrer.

- Où sont t-ils ? demanda Harry.

- Toujours en haut, dit sa cousine avec une expression malicieuse. Pas de problème.

Remarquant la lueur dans ses yeux, la curiosité gagna Ginny.

- Qu’est ce qu’ils font ?

Adrianna secoua la tête.

- Ca ne sert à rien, dit Harry. Elle ne le dira pas. Vie privé… bla… bla… bla…

- Tu ne voudrais pas que je dise tes secrets, non ? La réponse était pour Harry mais ses yeux se posaient sur Ginny.

- Je suppose que non. Alors, on s’assoit ici, tu écoutes leur conversation et tu nous répète… demanda Harry avidement.

- Mon dieu, non, j’en ai plus qu’assez de leur pensé, merci beaucoup. Ils sont épuisant.

Pour la première fois Ginny se sentit elle aussi fatigué.

- On devrait probablement se coucher.

Harry secoua la tête.

- Je suis trop agité pour dormir. Il regarda sa cousine. En plus, j’aimerai faire ce truc.

Elle acquiesça sombrement.

- Et on doit envoyer ses lettres au ministère et je vais retransformer Dobby… il me fout les jetons comme ça.

Ginny se demandait si elle allait encore une fois être exclue. L’excitation qui était monté en elle par l’attention exclusive d’Harry commençait à disparaître.

- On peux commencer en bas, alors, dit Harry. Dobby est là et il y a des perchoirs pour les hiboux.

- Okay, Adrianna se tourna vers Ginny et la fixa sombrement.

C’était le moment du ‘éloigne toi et va jouer, Ginny’, pensa t-elle amèrement. Elle en était vraiment malade. Que se passerait-il si elle refusait de s’en aller ?

- Ginny tu te sens prête à parler de Sirius ? demanda la cousine d’Harry.

Ginny avait l’impression que du plomb avait remplacé son estomac, elle ne s’attendait as à ça. La peur, l’anxiété et la tristesse l’envahit. Ils avaient évité ce sujet tout l’été. S’inquiéter pour Harry lui avait permis d’éviter de réfléchir sur ce que lui faisait ressentir la mort de Sirius.

- Je pense que tu devrais, dit Adrianna pleine de confiance en soi. Elle tendit la main vers Ginny en se levant. Viens avec nous.

Confuse mais reconnaissante de ne pas avoir été ignoré, Ginny permit à l’empathe de la relever. Elle s’attendait à moitié à ressentir à nouveau cet étrange sentiment de calme qu’elle avait ressentit la première fois qu’elle avait rencontré Adrianna… mais rien ne se passa.

Ginny suivit Harry en descendant les escaliers. Il se précipita pour accueillir son animal, en la caressant et en la nourrissant des encas que Dobby lui procura rapidement. Adrianna félicita Hedwige pour le travail qu’elle avait fait avec les fausses lettres et Ginny se sentit brièvement amère en se souvenant de leur déception.

Dobby insista pour leur servir l’énorme petit-déjeuner qu’il avait fait. Ginny s’assit à côté de Harry, qui s’occupait toujours de Hedwige.

- Tu m’as vraiment manqué, ma belle. Hedwige, on a de très importante lettres pour le ministère. Je ne fais confiance à personne d’autre pour les envoyer. Hedwige hulula fièrement alors que Harry attachait à sa patte le paquet de lettre que lui tendit Adrianna.

Après que Hedwige se soit envolé, Adrianna sortit son coffre miniature de potion de son sac. Elle le posa sur le sol de la cuisine et l’agrandit. Alors qu’elle cherchait après l’antidote pour Dobby, Ginny eut finalement le courage de demander.

- Harry, que va t-on faire exactement ?

- Oh… on va… euh… on va en quelque sorte décontaminer chaque pièce des souvenirs douloureux.

Devant son expression confuse, il se mordit l’intérieur de la joue et continua timidement.

- Cet été on a beaucoup parlé de Sirius. Au début, je n’étais pas vraiment enchanté… c’était trop douloureux et puis ça a fait du bien, tu sais. C’est comme si on l’honorait, mais en même temps ça enlève tout pouvoir aux souvenirs douloureux. Tout ces trucs irrationnels… la culpabilité… le blâme, on se rend compte que c’est infondé, finit Harry et il se tourna vers Adrianna.

Ginny ne s’était pas rendu compte qu’elle était assise en face d’eux à la table de la cuisine. Elle sourit avec approbation et Harry laissa échapper un soupir de soulagement.

- Très bien dit, Harry.

Ginny restait figé. Elle ne pouvait pas croire que Harry venait de tout dire… à elle en plus.

Un Dobby nouvellement reformé sautillait dans toute la pièce en plaçant les assiettes du petit déjeuner devant eux. Ginny observa Harry du coin de l’œil alors qu’il mangeait… mangeait comme elle ne l’avait pas vu faire depuis des mois. Elle était honteuse de dire qu’elle avait surveillé son alimentation. De nouveau, elle observa son profil séduisant… le maladif et déprimé Harry s’effaçait déjà de son esprit.

Ginny picora dans son assiette, avant de s’en rendre compte les deux autres avaient nettoyer leur assiette et Adrianna demandait.

- Prêt ?

Ginny se sentit paniquer… prête pour quoi ?

- Oh, on a oublié de finir d’expliquer… désolé, le décalage horaire et tout, s’excusa Adrianna, troublant encore plus Ginny. Ginny tu sais parfois quand tu entres dans une pièce, et un souvenir te frappe si fort que c’est comme un coup de poing dans le ventre ?

Ginny acquiesça, essayant de se rappeler de tout les endroits qui provoquait de tels souvenirs en elle. Elle ne pouvait toujours pas passer devant le toilette de Mimi geignarde, parfois elle faisait un détour de vingt minute juste pour l’éviter.

- On va enlever le pouvoir qu’à la pièce de faire ça, finit Adrianna.

Ginny s’en décrocha la mâchoire.

- Tu peux faire ça ? Avec un sort ?

Adrianna gloussa contrite.

- Non… ne jamais mélanger la magie avec les émotions… jamais. C’est désastreux, fais moi confiance. On va utiliser la psychologie.

- C’est simple Gin, on va juste dans chaque pièce et on raconte chaque souvenir qui nous vient à l’esprit… bon ou mauvais… comme ça la pièce ne peux plus rien de lancer au visage.

- Tu n’as pas à parler Ginny, dit sa cousine doucement. Mais tu devrais vraiment au moins écouter. »

Ginny ne se sentait pas très à l’aise, comme si elle s‘imposait, ce qui était étrange, car généralement elle aimait vraiment ça.

- Tu es sur que tu veux que j’écoute, demanda t-elle à Harry.

Il acquiesça.

Ginny déglutit bruyamment alors que les chroniques commencèrent. C’était étrange de connaître le monde de Harry Potter, après tout ce temps. L’histoire la plus banale semblait intime. Elle se sentait voyeuse… et fascinée, avant de se perdre dans la narration.

Tout était si triste.

Harry commença assez doucement, avec la première fois qu’il avait passé du temps dans la cuisine avec Sirius. Ils sourirent tous quand il parla de la façon dont les jumeaux avait fait voler le ragoût dans toute la pièce. Harry parla avec gratitude de la fois où Sirius s’était dressé contre Mme Weasley et où il avait insisté qu’on lui parle de Voldemort.

Ginny s’en souvenait… elle avait été la seule bannit ce soir là. Puis une douzaines d’anecdotes suivirent. Sirius se moquant de Mondingus, Sirius taquinant Rémus, Sirius grognant après Rogue, et Sirius se plaignant de ne pas pouvoir quitter la maison et se joindre vraiment à la bataille…

Il avait vraiment rejoint la bataille en fin de compte. À cette pensée Ginny combattit avec succès ses larmes.

Le plat favoris de Sirius le gigot d’agneau et son désert préféré le chausson au mure. Ginny ne savait pas ça mais elle connaissait son faible pour le lourd vin rouge.

La dernière histoire de Harry n’incluait pas du tout Sirius, mais cela lui brisa encore plus le cœur.

Il parla de la fois où il avait utilisé la poudre de cheminette pour parler à Sirius et où il avait trouvé Kreatur à la place, ses mensonges trompeur les envoyant tout droit au département des mystères et les conduisant à la mort de Sirius.

Ça avait été l’idée de Ginny de contacter Sirius. Quel conseil génial c’était, pas étonnant que personne ne voulait d’elle.

Alors que Harry finissait son récit sa mâchoire se contractait et ses yeux se remplissaient de larmes. Ginny avait encore l’impression de s’imposer. Le silence s’imposa dans la pièce quand Harry se tut et Ginny se rendit compte qu’il y avait toujours de la nourriture en face d’elle. Cela lui retourna l’estomac. Elle repoussa son assiette.

- Tu veux dire quelque chose Ginny ? demanda Adrianna. Ginny secoua la tête un peu trop vigoureusement.

L’empathe l’accepta facilement et se tourna pour demander à Harry si il était près à continuer. Il hocha la tête distraitement et pendant un instant il redevint le Harry d’avant, le Harry d’après le département des mystères. Adrianna s’approcha de lui et posa sa main sur son bras. Ensemble ils montèrent les escaliers, Ginny les suivant de loin.

Ils passèrent le rez-de-chaussée et les yeux de Ginny s’attardèrent sur les portes fermés de la salle à manger alors qu’elle grimpait les marches. Ils passèrent quelques minutes dans la chambre de Hermione et de Ginny mais bien que Harry avait passé beaucoup de temps là, c’était sans Sirius alors ils continuèrent rapidement.

De l’autre côté du couloir, ils entrèrent dans le grand salon et Ginny ressentit l’assaut des souvenirs décrit plus tôt. Elle sentit un énorme poids l’étouffer et elle du se concentrer pour respirer correctement.

Elle n’était pas sure de vouloir jouer plus longtemps à ce jeu.

Pour une raison quelconque, Harry commença avec noël et à quel point Sirius avait été heureux, joyeux. Noël rappelait à Ginny l’attaque de son père, à quel point elle avait été effrayé et à quel point il avait été dur de le cacher.

Une nuit, elle s’était faufilé hors de sa chambre pour venir dans un coin de cette pièce et pleurer. Sirius l’avait trouvé là. Il s’était juste assit à côté d’elle jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de larmes… puis ils n’en avaient jamais plus reparler. C’était exactement la chose à faire, vraiment. Elle…

Un instant auparavant elle maintenait un contrôle délicat sur elle même, mais maintenant elle sanglotait si fort qu’elle ne pouvait le supporter. Elle sentit un bras s’enrouler autour d’elle, la supportant, la guidant jusqu’à ce qu’elle soit assise sur le canapé. Il lui fallut un moment pour se rendre compte que c’était Adrianna et elle n’avait pas la force de la repousser. Elle s’assit près de Ginny, son bras autour d’elle, lui murmurant des paroles consolantes.

Ginny voulait être en colère… envahit de colère… Qui pensait-elle être cette femme ?

Elle releva la tête pour voir Harry face à elle et elle essuya ses larmes, furieuses contre elle même pour s’être donné en spectacle.

- Je suis désolée, grogna t-elle, amèrement.

Harry tomba à ses genoux et prit ses mains entre les siennes.

- Ne le soit pas… Sa gorge semblait trop serrée pour qu’il continue. Ginny vit des larmes couler le long de ses joues.

- C’est important de pleurer. Il faut de la force pour pleurer, pour ressentir toutes ses émotions, chuchota Adrianna comme si elle le disait au monde et non pas à Ginny.

Néanmoins ses mots détruisirent les dernières résistance qui persistait dans le corps de Ginny. Tout air quitta ses poumons en un instant et les larmes suivirent comme un véritable déluge. Elle pleurait à chaudes larmes. Le temps n’eut plus d’importance… au bout d’un moment Ginny laissa tomber sa tête sur l’épaule d’Adrianna.

Puis Harry enfouit son visage dans leur main jointe et les baigna de ses propres larmes.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 27 Jan - 11:16

Ron se noyait.

De son plein gré, totalement heureux de couler et il n’y avait rien qu’il pouvait faire pour stopper ça. Il avait trouvé assez de force pour embrasser Hermione, mais il ne pourrait jamais trouver la force d’arrêter.

Il ne pouvait même pas contrôler ce qu’il faisait. Il avait peur de la blesser ; il l’embrasser si durement. Sa bouche suçait, mordait, la dévorait comme si elle était la seule nourriture qu’il avait eu depuis des mois. Il savait qu’il n’y avait aucun talent dans son baiser, mais il ne pouvait se retenir. Son esprit était engourdit par toutes ses sensations, son corps était en feu.

Les derniers lambeau de volonté qu’il restait à Ron lui servait à maintenir une de ses mains plaqué fermement contre le mur derrière eux pour les aider à garder un certain équilibre, mais surtout ça empêchait ainsi sa main de devenir… irrespectueuse. Il ne voulait pas qu’elle ne se sente pas précieuse… elle était trop importante. Elle méritait mieux que ça… mieux que lui. Ce paquet d’hormone adolescent qui ne pouvait pas se contrôler en sa présence.

Mais ses lèvres bougeaient sous les siennes d’une ferveur égale et cela l’étourdissait. Ses mains serraient ses épaules. Il savait qu’elle était sur la pointe des pieds pour l’atteindre même si son cou et son dos étaient plié en deux pour la rejoindre. Il commençait à avoir mal.

Plus que tout il voulait utiliser ses mains pour agripper son derrière délicieux et la soulever contre lui, mais il se força à ne pas le faire. Sa main enfouit dans ses cheveux se contracta face à l’effort qu’il du déployer pour se retenir.

Il pencha sa tête sur le côté, améliorant son angle d’attaque. Il avait l’envie indéniable de la goûter… vraiment la goûter. Pendant un long moment il combattit cette impulsion mais le besoin était trop grand et il était bien trop faible.

Il avait envisagé de faire ça avec précaution pour être sure qu’elle le voulait bien elle aussi, mais ne sachant pas trop comment il aligna juste ses lèvres aux siennes et les força à s’ouvrir. Il fut émerveillé par la facilité à laquelle elles s’étaient entrouvertes.

Puis elle gémit et il se sentit faible sur ses jambes. Ce petit bruit l’encouragea à agir. Il étouffa ses soupirs et glissa sa langue dans sa bouche… c’était la chose la plus incroyable… son goût était unique… entièrement Hermione. Ce fut instantanément son goût préféré au monde.

Il était accro. À partir de cet instant elle pouvait faire ce qu’elle voulait de lui… l’utiliser aussi longtemps que ça lui plairait pour le laisser tomber quand elle en aurait finit… ça n’avait pas d’importance. Il ferait n’importe quoi pour continuer à l’embrasser.

Elle s’écroula contre lui et il grogna lorsque ses lèvres se détacha des siennes. Sa tête reposa sur son torse, il pouvait l’entendre reprendre son souffle… ou peut-être était-ce lui. Il serra tendrement sa tête contre lui, la suppliant de ne pas le haïr alors que son propre front se posa sur le mur derrière eux. Il ferma hermétiquement ses yeux, attendant que son corps reprenne un fonctionnement normal.

Ce fut à ce moment qu’il réalisa que la totalité de son corps était pressé contre elle. Plus particulièrement, la partie de lui qui trahissait le plus ce que son pathétique corps pervers voulait vraiment d’elle. Il était si dur et vibrant de sensation qu’il parvenait à sentir la douceur de son ventre malgré le jeans qui le compressait.

Il imagina son expression horrifié lorsqu’elle réaliserait ce qui se passait. Elle l’appellerait un porc et… il trouva la force de faire un pas en arrière et de briser leur étreinte.

Son mouvement la fit lever la tête pour rencontrer ses yeux. Le croisement de leur regard était électrisant et il sentait son estomac se serrait d’une manière pas si déplaisante.

Ses lèvres étaient rouge et gonflés et il se maudit silencieusement. Il avait été trop dur. Ses joues prenaient la plus fantastiques nuance de rose qu’il avait jamais vu… ses chaleureux yeux chocolat… et il se noyait à nouveau… il se sentit irrésistiblement attiré par elle… tiré par une force invisible.

- Ron, chuchota t-elle, c’étaient les premiers mots prononcés depuis une éternité. Ils le ramenèrent froidement à la réalité.

Sa main abandonna ses cheveux et il déglutit nerveusement, faisant un autre pas en arrière. Elle serra sa chemise, l’empêchant d’aller trop loin. Il la dévisagea.

- Je suis désolé. Les mots sortirent sans crier gare de sa bouche.

Elle s’assombrit mais sa voix restait roque quand elle demanda.

- Pour m’avoir embrasser ?

Merde, comment pouvait-il être désolé de ça ? Ça avait était le meilleur moment de… Il parvint à secouer la tête en bégayant.

- … pour avoir été rude… de t’avoir fait mal… Sa voix se brisa.

Elle tendit sa main et caressa sa joue.

- Ne sois pas désolé… je… puis d’une voix minuscule, elle admit, j’ai aimé ça.

Il venait de mourir. Il était mort et montait au paradis parce qu’il était impossible que tout ça se passe réellement.

Les mots lui manquait alors qu’elle observait son visage avec son expression habituelle de patience. Puis elle prit sa main.

- Viens ici, lui ordonna t-elle gentiment avec un sourire encourageant. Elle le conduit vers le vieux lit rongé par les mites et s’assit à ses côtés.

Il fixa son regard droit devant, suppliant son corps de se calmer. Il était reconnaissant envers son jean qui le confinait en le serrant douloureusement… l’inconfort n’était rien si ça l’empêchait de s’humilier devant Hermione.

Ne comprenait-elle pas à quel point il était dangereux d’être sur un lit avec lui en ce moment.

- Ron ?

Oh merde, elle voulait parler.

- Mmmm, répondit-il avec une anxiété grandissante.

Elle prit un moment pour réunir tout son courage.

- Tu te souviens de l’autre nuit… je sais que c’était une situation inhabituelle… mais c’était mon premier baiser, tu sais.

Sa mains se contracta involontairement dans la sienne. Il se détestait. Il acquiesça en déglutissant nerveusement pour apaiser sa gorge serrée. Il dit la seule chose qu’il pensait un peu réconfortante.

- Pour moi aussi.

Il pouvait sentir son regard sur son visage, mais il savait que si il la regardait il était foutu. Il aurait voulu avoir la force de lâcher sa main.

- Um… tu as aimé ça ? demanda t-elle avec hésitation.

Son rire involontaire avait des nuances d’hystérie.

- Ouais… ouais, j’ai aimé ça. C’était le moins qu’on puisse dire.

- Alors je me demandais si tu… euh… peut-être que tu aimerais… continue ?

Ron se sentit s’étouffer alors que son regard se posa précipitamment sur elle. Elle ne venait pas juste de dire ce qu’il pensait ? Les yeux écarquillés, il bégaya pendant plusieurs secondes avant de parvenir à laisser échapper quelques mots, enfin, un seul mot en fait.

- Quoi ?

Sa confiance en soi sembla s’amenuiser et elle se mordit les lèvres, ce qui était réellement une stratégie brillante.

Elle garda bravement ses yeux plongés dans les siens.

- Je me demandais si tu aimerais t’entraîner avec moi ?

- M’entraîner ? Ce n’était pas très masculin de défaillir, non ?

- Mmmhmm, vu qu’aucun de nous deux n’a vraiment d’expérience… on aurait besoin d’un peu d’entraînement. Um… la plupart des gens à l’école en ont déjà bien plus que moi et je… je euh.. On se fait confiance et on est à l’aise ensemble… alors je me disais que c’était le seul choix logique… je veux dire c’est important de s’entraîner.

Etait-elle devenue folle ? Etait ce vraiment Hermione Granger ?
Mais enfin qui d’autre aurait pu dire ‘ c’est le seul choix logique’ Putain, suggérait-elle vraiment qu’ils étudient le baiser.

Elle était foutument fantastique.

Comme il ne répondit pas immédiatement Hermione continua.

- Enfin, si tu n’es pas attiré par moi, je comprends… Elle prit son rire incrédule comme un encouragement. Mais on a l’air de… travailler bien ensemble.

Depuis quand.

Pourquoi faisait-elle ça ? Ne voulait-elle pas plus? Ne voulait-elle pas s’entraîner avec quelqu’un avec qui elle sortirait ? C’était ce qu’elle méritait.

Peut-être comprenait-elle l’horrible vérité, il n’était pas assez bien pour sortir avec elle… mais il n’y avait personne d’autre de disponible cet été.

Repoussant au loin cette pensée des plus douloureuses, Ron se réprimanda. ‘Dit oui idiot’ C’était la chance de sa vie… il avait la permission d’embrasser la fille qu’il adorait, sans attache. Sans toutes ces histoires de petit ami qu’il finirait par foutre en l’air, tôt ou tard.

- Um, d’accord, parvint-il à dire.

Ses yeux se mirent à briller.

- D’accord ? répéta t-elle pleine d’espoir.

Il acquiesça en lui souriant.

- Ouais, je… j’aimerais vraiment m’entraîner avec toi.

Elle lui souriait étincelante et il savait qu’il devait avoir une tête ridicule en lui rendant son sourire. Après de longues minutes Hermione dit nerveusement.

- Bien alors je suppose qu’on devrait retourner voir Harry…

Harry… Harry qui ? Harry ! Putain de merde, il avait complètement oublié Harry. Quel ami il était.

Elle commença à se lever mais il accentua sa prise sur sa main. Bien que Ron ne veuille pas briser l’enchantement qui leur avait été jeté… ils ne pouvaient pas redescendre sans avoir régler certaines choses. La regardant prudemment il dit :

- Um Hermione… à propos d’Harry et de… Adrianna.

- Oh… c’est vrai. Elle retomba sur le matelas et regarda droit devant elle. Bien um… j’imagine qu’on peux faire un compromis.

- Compromis ? demanda t-il de façon idiote. Il se demandait si il n’était pas devenu attardé car il ne semblait capable que de répéter ses paroles.

Elle hocha la tête.

- Bien et si je promet d’essayer de garder l’esprit ouvert sur mon jugement envers Adrianna, si tu accepte le fait qu’il y a certainement plus chez elle que ce que l’on voit au premier abord… Elle lui jeta un coup d’œil nerveux.

Elle l’époustouflait. Il ne méritait pas d’être dans la même salle qu’elle. Quand il retrouva sa voix, il lui dit :

- Tu es la personne la plus incroyable que je connaisse, tu le sais n’est ce pas ?

Elle rougit et lui dédia un sourire tremblant.

- Oh Ron.

Elle était dans ses bras à nouveau et il la serra fermement contre lui, savourant l’instant.

L’étreinte dura bien trop longtemps pour être qualifié d’amical… mais malheureusement elle s’éloigna avant qu’ils puissent commencer l’entraînement.

Elle se leva.

- Je pense qu’on devrait… tu sais, rejoindre les autres.

Ron sentit son érection protester contre le tissus épais de son jean.

- Um, va en avant. Donne moi quelques minutes, je te rejoindrais.

Elle acquiesça anxieusement. Alors qu’elle se dirigeait vers la porte ses yeux parcoururent sa silhouette, ses courbes devenaient plus délicieuses de jour en jour. Il adorait la façon sauvage qu’avait ses cheveux de boucler après leurs baisers.

- Hermione, l’appela t-il d’une voix étouffée, alors qu’elle ouvrait la porte. Elle se retourna pour le regarder assez mal à l’aise.

- Tu penses qu’on pourrait… um… commencer à s’entraîner bientôt ?

Son sourire l’aveugla. D’une voix timide mais séduisante elle dit :

- Je pense que ça peux s’arranger. Elle se glissa hors de la pièce.

Ron se laissa tomber sur le lit.

Sacré, putain de merde ! Rêvait-il ?

Il se repassa tout les événements dans sa tête, souriant largement, jusqu’à ce que la douleur dans son pantalon devint insupportable, lui rappelant pourquoi il était resté en arrière en premier lieu.

Prenant une profonde inspiration, Ron essaya de créer les images les plus horrifiantes qu’il pouvait imaginer mais ça ne servait à rien. Aucune image ne parvenait à rester dans son esprit plus d’une seconde. La seule chose à laquelle il pouvait penser c’était elle… des cours de potions au araignées ; rien ne l’aida dans sa situation actuelle.

Il soupira, alla verrouiller la porte avant de se rallonger dans le lit. Il déboutonna son jean, et laissa les images d’Hermione envahir son esprit. Cette fois-ci il n’eut pas besoin de fantasmes élaborés, cette fois-ci seul le souvenir de sa voix timide disant, 'je me demandais si tu voudrais t’entraîner avec moi ?’ suffit.

************

Harry posa sa joue contre le genoux de Ginny, se sentant bercé par le ton chantant de sa voix. Une fois que Ginny avait commencé à parler, c’était comme si elle en pouvait plus s’arrêter. Elle était une conteuse née. Même le récit le plus triste était délivré avec une pointe d’humour noir qui le faisait rire à travers ses larmes.

Il leva la tête pour la regarder assise sa tête contre l’épaule d’Adrianna et il sentit son cœur s’agrandir. Ginny ne pouvait pas comprendre ce que cela représentait pour lui de la voir baisser sa garde devant sa cousine. Quelque chose en lui trouva sa place.

- Au nom de tout ce qu’il y a de magique que se passe t-il ici ? la demande vint de l’entrée où se tenait Mme Weasley, les mains sur les hanches, ses yeux lançant des éclairs glacé à l’appuis de sa fille. La vie de sa fille unique, en pleur et faible, sympathisant avec l’envahisseur, était plus qu’elle pouvait en supporter.

Harry sentit une vague de peur, mélangé à un fort sentiment protecteur l’envahir. Il ne lui permettrait pas de ruiner ça.

- On parlait juste de Sirius, dit-il calmement, fier du ton régulier de sa voix. Il avait apprit à se contrôler au Japon.

Mme Weasley plissa les yeux alors qu’elle regardait accusatrice sa cousine.

- Bien, la plus vieille femme semblait en proie à une intense bataille intérieure. Je pense que ça suffit. Je ne voudrais pas que ses enfants se chagrinent plus ?

Adrianna secoua la tête doucement.

- Ils sont déjà triste. L’ignorer ce n’est pas les protéger. Ils ont besoin de parler.

Mme Weasley lâcha :

- Quand vous êtes sous mon toit…

- J’obéirais à vos règles, mais nous ne sommes pas sous votre toit.

Harry savait que la sérénité avec laquelle s’exprimer sa cousine était du à des années d’entraînement… c’était juste un bouclier. La rage qui se trouvait en dessous devait être quelque chose d’effrayant. Il regarda la confrontation entre Adrianna et Mme Weasley de plus en plus mal à l’aise.

Ginny leva la tête avec défiance, un geste gâché par les reniflements qu’elle ne pouvait arrêter.

- Je veux en parler. On le veux tout les deux. Elle fit un geste en direction de Harry. Ca fait du bien.

- Alors il me semble qu’on devrait en parler… n’est ce pas , Molly ? Mr Weasley entra dans la pièce derrière sa femme. Il lui prit gentiment le bras et la conduit jusqu’au fauteuil en face d’eux.

Mme Weasley s’assit très raide, mais resta silencieuse, probablement déterminé à contrôler un processus qu’elle ne pouvait pas arrêter.

Harry releva la tête vers le visage aux traits parfaitement contrôlés de sa cousine. Elle demanda poliment à Mr Weasley.

- Avez vous une histoire à partager sur Sirius, Mr Weasley ?

Il lui rendit son sourire gentiment.

- En effet, j’en ai.

************

Alors que Hermione ferma la porte de la chambre du quatrième étage, elle s’arrêta sa main figée sur la poignée. Tout air quitta son corps et ses jambes n’étaient plus que de la bouillie. Elle s’appuya contre la porte fermée.

Elle n’était pas sure de savoir pourquoi Ron avait choisit de rester en arrière, mais elle lui en était reconnaissante, elle… avait besoin d’une minute.

Mon dieu ! D’où s’était sortit ? S’entraîner ? Vraiment ! C’était soit un coup de génie ou de folie… probablement les deux.

Ça avait marché parfaitement… juste ce qu’elle cherchait. Bien sur, ça la faisait un peu passer pour une salope.

Et si elle avait ruiné toutes ses chances d’avoir une relation avec lui parce qu’il ne la respectait plus ?

Stop. C’était ridicule. Elle paniquait. Ralentit, ils étaient juste en train de parler de quelque baisers d’entraînement. Il n’y avait rien de sale ou de cochon dans des baisers.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 27 Jan - 11:17

Pourtant cela y ressemblait… les baisers qu’ils avaient partagés. Cela avait été bien plus que ce à quoi elle s’était attendu. Elle avait cru que embrasser serait doux, tendre… un peu maladroit… affectueux peut-être. Elle ne s’attendait pas à la chaleur, la passion, ses sensations liquides bizarre qui avait envahit son corps.

C’était donc pour ça que tout le monde en faisait tout un plat. Elle avait toujours pensait qu’ils étaient un peu stupide. Peut-être qu’il y avait plus à savoir qu’elle ne l’avait cru…

Dans quoi s’était-elle fourrée ?

Hermione avait cru qu’elle savait largement assez sur la sexualité humaine… enfin pas beaucoup… mais assez. Elle avait lu des livres de biologie à ce sujet. Trou A, Prise B et tout ça… Ca paraissait assez inconfortable en fait. Pourtant ça avait parut assez agréable pour l’homme… et elle avait entendu de vague référence à un plaisir féminin. Hermione n’arrivait tout simplement pas à imaginer comment.

Oui, elle avait fait ses recherche et elle avait été assez satisfaite. Quand sa mère lui avait demandé si elle avait des questions elle avait pu honnêtement répondre 'non'. Elle n’avait jamais vraiment eu de conversation sur le sexe, les garçons ou les baisers…

Bien sur elle et Ginny avaient parlé de garçon et de baisers… mais rien qui n’ait pu la préparer à ça. Et à qui d’autre pouvait-elle parler, Harry ? Ron ? S’il vous plait. Et honnêtement pourquoi s’ennuyer à en parler ? Il y avait tellement de chose plus importante qu’on pouvait parler, lire ou apprendre.

Et ce n’était pas comme si un garçon allait vouloir faire ça avec elle dans un futur proche. Bien, peut-être Viktor… mais beurk… vraiment. Ce n’était même pas un problème. Elle soupirait d’une façon ou d’une autre après Ron depuis si longtemps… et les choses avançaient si lentement, elle n’avait pas besoin de… elle allait très bien avec ce qu’elle savait.

Tout ce dont elle avait rêvé était de mains qui se tiennent… de tendres baisers… un déclarations devant toute l’école de son amour éternel pour elle… peut-être un mignon petit cottage, avec une multitude de bébés roux… dans le futur bien sur, un futur très très lointain… de toute façon il y avait très peu de contact physique dans ses rêverie sur Ron.

Bien que ses derniers temps, les choses avaient changés, comme si son corps savait quelque chose que son esprit ignorait. Il réagissait instinctivement à Ron, même dans ses rêves et c’était tout simplement terrifiant.

Elle était pleine de désillusion ! Rien de plus à savoir ! Ce n’était pas important ! Il y avait tellement plus… et maintenant elle y allait à l’aveugle. Elle avait naïvement encouragé une relation physique avec Ron, sans savoir ce que cela impliqué. Pensait-elle réellement qu’elle pourrait tout contrôler ? Savait-elle seulement ce que cela voulait dire ? Elle n’avait aucune idée de ce qu’embrasser…

Bien, c’est à ça que sert l’entraînement idiote !

Elle gloussa presque hystériquement, recouvrant sa bouche de ses deux mains. Elle se força à commencer à marcher vers le rez-de-chaussée pour ne pas alerter Ron sur le fait qu’elle était resté coincer derrière sa porte.

Alors qu’elle glissait en bas des marches, Hermione tendit nerveusement sa main pour lisser ses cheveux et se figea. Nom de dieu c’était un vrai nid de rat.

Elle se dépêcha de descendre les dernières marches et elle s’enferma dans les toilettes du troisième étage. Elle s’exclama d’horreur en voyant son image dans le miroir. Elle avait l’air d’une vrai salope. Tout le monde allait savoir juste en la voyant qu’elle et Ron s’étaient entraîné.

Ses cheveux déjà incontrôlable étaient deux fois plus volumineux que d’habitude, pointant de partout à cause des doigts de Ron qui les avaient parcouru rudement. Hermione essaya de les discipliner avec ses doigts et fut horrifié d’y trouver un énorme nœud… mais au moins ses cheveux pouvaient être brossé. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait faire à ses lèvres qui avaient doublé de volume. Elle plaça doucement le bout de ses doigts sur elles, et elle découvrit qu’elles étaient aussi plus sensible au toucher.

Fixant les preuves physiques évidentes de son indiscrétion, Hermione se sentit trembler. Toute cette histoire de séduction était bien plus que ce qu’elle avait anticipé. Elle ferma les yeux se souvenant du goût intoxiquant de ses baisers. Oh oui, bien plus. Mon dieu… elle avait été si naïve… pouvait-elle reculer maintenant ? Ça ruinerait tout… au moment même où tout marchait si bien. Ron était tombé dans le piège avec tant… bien, tant d’enthousiasme.

Elle gloussa à nouveau et se dit qu’elle était vraiment devenu aussi folle que Ron l’accusait d’être depuis toute ses années.

C’était affreusement plaisant pourtant, mais intense…vraiment, vraiment intense. Elle avait eu l’impression de perdre le contrôle. C’était terrifiant mais la chose étrange était à quel point ce sentiment de perte était incroyable, sachant que Ron perdait lui aussi le contrôle, qu’il n’y avait que eux deux dans la tempête. Il était tout ce qui se tenait entre elle et l’abîme.

Hermione récolta de l’eau froide dans ses mains et la porta à ses lèvres, priant le gonflement de diminuer, puis elle but avidement, surprise de voir à quel point elle était déshydraté. Elle maudit son incapacité à utiliser la magie. Elle connaissait un très bon sort anti-gonflement.

Avec ses mains mouillées elle brossa difficilement et douloureusement ses boucles. Ça lui prit une éternité et ne donna comme résultat que des cheveux plus crépus et volumineux qu’avant. Elle utilisa une quantité d’eau considérable pour les lisser.

Super, maintenant elle ressemblait à un chat qu’on aurait voulu noyer!

Frustrée, Hermione tira ses cheveux en arrière et les noua en un chignon serré au sommet de sa tête. Immédiatement des mèches s’en échappèrent. Elle était toute décoiffée. Elle détestait vraiment ses cheveux. Elle ne s’était jamais vraiment soucié de son apparence jusqu’à maintenant… au moins ce n’était pas l’un de ses miroir qui répondait.

Bien, il n’y avait rien de plus qu’elle puisse faire. Elle ne pouvait pas se cacher là haut pour toujours… ils avaient déjà laissé Harry assez…

Mon dieu… combien de temps cela faisait… il devait être furieux contre eux… et il avait raison… Hermione avait été si affreusement égoïste.

Elle se dépêcha à sortir de la pièce et à descendre les escaliers. Hermione se dirigeait vers le vestibule quand elle entendit des voix venant du salon…. Elle ne pouvait pas croire ce qu’elle y vit. Bien, elle n’avait pas eu besoin de s’inquiéter d’avoir laissé Harry tout seul.

La pièce était emplie de gens. Presque tout le monde était là sauf Ron et Dumbledore. Harry était assis sur le sol s’appuyant contre les genoux d’Adrianna et Ginny était assise à côté… sa tête sur l’épaule de la cousine de Harry… traîtresse ! Que faisaient-ils tous assis si confortablement ?
Puis elle écouta la conversation et réalisa que confortable n’était pas le mot pour décrire ce qui se passait entre eux.

Remus parlait d’une voix calme et sérieuse et tout le monde écouté attentivement. Au mon dieu, il parlait de Sirius… racontant une histoire de leur enfance.

Hermione se sentit soudainement faible et froide. Elle fit le tour de la pièce à nouveau et cette fois-ci elle remarqua que Tonks et Mme Weasley sanglotaient ouvertement. Le visage de Harry était mouillé mais serein. Ginny continuait à tourner sa tête pour frotter ses larmes contre l’épaule offerte comme pour cacher les preuves de son chagrin.

Par Merlin, ils étaient en train de donner des funérailles impromptues pour Sirius.

Elle écouta pendant un long moment. Ce ne fut pas avant de sentir l’humidité sur ses propres joues qu’elle se rendit compte qu’elle pleurait elle aussi. Harry leva la tête et rencontra son regard. Il lui dédia un chaud sourire et lui fit signe d’entrer dans la pièce. Elle essaya de lui rendre son sourire, tout en faisant à contre cœur un pas en avant dans la pièce. Trouvant l’espace lire sur le mur le plus proche, elle se laissa glisser jusqu’au sol.

Remus finit son histoire et Tonks commença avec l’une des siennes.
Hermione sut l’exacte moment où Ron arriva sur le pas de la porte. Ses yeux furent instantanément attiré par son visage confus. Il parcouru des yeux la pièce et leur regards se rencontrèrent. Elle lui tendit la main et il vient s’asseoir à côté d’elle.

- Que… chuchota t-il.

- Chut, écoute.

Et ils s’assirent comme ça pendant des heures, à écouter histoire après histoire et Hermione se retrouva à essuyer ses larmes sur l’épaule de Ron.

************

Harry se réveilla de sa sieste par une cognement à sa porte. Il s’étira et se força à sortir du lit en se traînant jusqu’à la porte.

- J’arrive, j’arrive, marmonna t-il. Il entrouvrit la porte et jeta un coup d’œil à l’extérieur, en voyant George il le regarda en clignant bêtement des yeux.

- Hey, grand aventurier, maman exige ta présence et celle du petit Ronnie au dîner… et bouge ton cul, on est affamé.

Harry se frotta les yeux.

- Dîner ? Il est quel heure ?

George se mit à rire.

- Presque sept heure… tu as dormis toute la journée… tu dois toujours être à l’heure américaine, ou japonaise… ou marocaine…

- Je crois que le Maroc est sur le même fuseau horaire…

- Peu importe, ramène ton cul dans la cuisine ou on lui foutra le feu.

Harry leva les yeux au ciel et ferma la porte derrière lui. Qu’il plaisante ou non, George avait raison, le décalage horaire l’avait achevé. Il alluma difficilement quelques bougies, brûlant ses doigts en le faisant… maudissant les lois contre l’usage de la magie pour les mineurs. Il aurait souhaité au moins avoir l’électricité…

Il se dirigea vers le lit de Ron ; où il était allongé pas dérangé par les tambourinement de son frère à leur porte. Au moins certaines choses ne changeaient pas.

- Hey, Ron réveille toi mon vieux.

Ron se contenta de gémir en réponse. Harry fronça les sourcils et s’approcha de lui. Son ami transpirait et s’agitait sans cesse, Harry pensa l’avoir entendu murmurer 'Hermione'.

Ses yeux s’écarquillèrent. Nom de dieu.

- Ron, réveilles toi. Puis il essaya le mot magique, Dîner !

Rien, ce qui était inquiétant.

Ron secoua juste sa tête.

- Non, non, non, non… Hermione.

Quoique Hermione lui faisait ça avait l’air intense. Harry ne put retenir un gloussement. Apparemment il ferait bien d’être ok avec Ron et Hermione assez vite parce qu’ils ne l’attendraient pas.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 27 Jan - 11:18

Harry s’approcha encore et le secoua.

- Ron. Réveilles toi ! Il le secoua plus fort.

Ron sursauta et cligna des yeux, le souffle court. Il parut confus pendant un moment.

- Harry ? Il avait aussi l’air déçu.

- Tu espérais que se soit quelqu’un d’autre ? demanda Harry avec un petit rictus.

- Hmm ? marmonna Ron, il avait vraiment l’air à côté de la plaque.

- Tu vas bien ? demanda Harry, inquiet.

- Mmmhmm. Son ami se frotta le visage en s’asseyant.

Probablement juste malade d’amour, pensa Harry.

- Tu appelais après Hermione, tu sais.

Ron se contenta de froncer des sourcils sombrement, il ne rougit pas à la surprise de Harry.

- Ouais et bien. Tu ferais mieux de t‘y habituer.

- M‘y habituer, hein ? Harry ricana. Allait-il finalement avoir droit à une confession ? Oh mon dieu, allait-il finalement avoir une confession ?

- Ouais comme je fais des cauchemars sur elle toutes les nuits…d’habitudes les siestes ça va, mais apparemment non.

- Des cauchemars ? Qu’est ce qu’elle fait, elle te poursuit avec son emplois du temps pour tes devoirs ? le taquina Harry.

Les yeux de Ron se fermèrent, son visage froid comme du marbre.

- Non, répondit-il avec passion. Elle meurs. Toutes les foutues nuits, elle meurs.

Harry sentit son estomac se contracter douloureusement, il prit une profonde inspiration.

- Merde… Ron… désolé… je…

- Ne t’en fait pas pour ça, l’interrompit Ron, refusant de rencontrer son regard.

Harry sentit à nouveau le poids du remords. Il n’avait jamais été là pour aider ses amis à surmonter l’après département des mystères, même avant qu’il s’enfuit avec Adrianna. Il chercha quelque chose à dire. En fin de compte il se contenta de dire avec hésitation.

- Qu’est ce que je peux faire ?

- Faire…

- Tu sais pour t’aider avec les cauchemars ? C’était vraiment une chose stupide à demander. Etant quelqu’un hanté par les cauchemars, il savait que rien ne pouvait les diminuer.

Ron secouait sa tête.

- Il n’y a rien qui aide. J’ai juste besoin de… Il s’arrêta en fermant les yeux.

Hermione. Harry finit la phrase de Ron dans sa tête. Les tripes de Harry étaient retournées par la jalousie et la perte… Ron n’avait pas besoin de lui… Il avait besoin de Hermione. Etait ce parce que Harry n’avait pas été disponible ou était ce juste quelque chose qui faisait inévitablement partie du fait qu’ils grandissent ? La copine d’un garçon était juste plus importante que son meilleur ami… et Hermione était les deux pour Ron.

Comment Harry pouvait-il se battre contre ça ?

- C’est pour ça que tu étais à la maison de Hermione le soir de l’attaque ?

Ron le regarda sans comprendre et Harry réalisa qu’il essayait de suivre la logique de la conversation. Harry avait prit l’habitude que ses pensées soient entendu ses derniers mois.

Mais Ron compris bien vite.

- Ouais, c’est pour ça que j’étais là.

- Alors ce n’était pas pour de gros roulage de pelle alors ? plaisanta Harry en espérant de ramener la covenantaire sur un terrain plus familier.

Mais quand Ron tourna rouge tomate Harry ressentit un étonnement naïf.

- Il y a eu roulage de pelle ?

Ron s’étrangla avant de répondre finalement.

- Bien, je n’appellerai pas ça vraiment comme ça… confessa t-il avec précaution.

Harry se laissa tombé assis sur son lit, faisant face à Ron. Il était honteux de dire qu’il ressemblait à une petite fille de six ans quand il demanda :

- Tu l’as embrassé ? Sa voix était emplis d’un émerveillement tout féminin.

- Pas exactement… elle… ça n’a pas d’importance. Hier je l’ai embrassé… enfin plutôt ce matin. Ron paraissait anxieux mais avide de continuer, comme si il avait besoin d’une bonne confession depuis un long moment.

Harry n’était pas sur de savoir ce qu’il ressentait en tant que confident. Pas sur ce sujet particulier en tout cas.

- Wow, c’est… wow… vous êtes ensemble maintenant alors ?

Il n’aurait pas cru que Ron puisse rougir plus mais il le fit.

- Non… on… um… on ne fait que s’entraîner…

Quoi ? Harry était stupéfait… et outragé. Hermione était aussi sa meilleure amie. Il ne pouvait pas laisser quelqu’un tirer avantage d’elle, même si c’était Ron.

- Quoi !

- C’était son idée mon vieux, je te jure… Elle a pas parlé d’une relation. Elle réalise probablement que je suis pas assez bien pour elle…

Harry le fixa alarmé.

- Ron, tu n’es pas…

- On sait tout les deux que je ne le suis pas… c’est juste… je ne veux pas en parler. Promet que tu ne diras rien à personne, en particulier à Hermione ? Ron paraissant triste et stressé.

Harry eut pitié de Ron… et de lui même… c’était bien en dehors de l’expertise de Harry.

- Euh… bien sur mon vieux… alors, le dîner est servit.

Ron avait l’air soulagé.

- Oh bien, super !

Les garçons rampèrent hors de leur lit et sortirent de la pièce. Harry remarqua que la porte de sa cousine était entrouverte à l’autre bout du couloir et il partit dans cette direction. Debout sur le pas de la porte, il la découvrit fixant distraitement le miroir de son armoire. Il remarqua qu’elle n’avait pas perdu du temps à transfigurer sa chambre comme elle l’aurait voulu.

- Hey, tu es prête pour le dîner ? demanda t-il.

Elle se tourna vers lui et lui offrit un sourire préoccupé.

- Vas y, je descendrai bientôt. Elle jouait avec un des anneau qu’elle portait à ses doigts.

Harry fronça les sourcils. Elle avait l’air chagrinée, elle s’était douché et changé. Elle portait une jupe maintenant… ce qui était un peu étrange.

- Tout va bien ?

- MmmHmm. Elle retira l’anneau et le laissa tombé dans un des tiroirs. Elle prit sa brosse et commença à brosser ses longs cheveux. Bien.

Ron arriva derrière lui.

- Alors, on y va ? demanda t-il.

Harry acquiesça, fronçant toujours les sourcils en direction d’Adrianna, qui brosser maintenant ses cheveux au ralentit.

- Ils t-ont dit quelque chose dans la salle à manger ? Peut-être qu’elle ne voulait pas faire face à Mme Weasley à nouveau, pensa Harry.

Elle secoua la tête.

- Je vais bien, honnêtement. J’arrive dans une minute. Elle lui dédia un sourire un peu plus convainquant.

Harry acquiesça à contre cœur et descendit le couloir avec Ron. Une fois qu’ils étaient à distance raisonnable, son ami demanda :

- Adrianna est toujours si…

Distraite ? Ailleurs ? Bizarre ?

- Non, non pas d’habitude.

***********

Ginny se sentait reposée et étrangement contente après les événements de la matinée et une longue sieste. Elle se mentirait à elle même si elle se disait qu’une grande partie de cette toute nouvelle paix intérieure n’avait aucun rapport avec le fait que Harry soit sain et sauf sous le même toit qu’elle.

Mais elle n’allait pas trop tergiversé sur ce sujet.

De plus sa bonne humeur lui donnait la parfaite opportunité pour s’amuser complètement de Hermione, qui arrangeait et réarrangeait nerveusement les couverts sur la table tout en prenant grand soin d’éviter le regard de Mme Weasley.

La raison de ce comportement était évident pour n’importe qui qui s’était déjà fait embrasser vigoureusement. Ginny réprima ses gloussements.

Elle attrapa le bras d’Hermione alors qu’elle passait devant elle et poussa la jeune fille embarrassée sur une chaise. Elle tendit à Hermione un verre d’eau avec des glaçon.

- Tiens, chuchota t-elle sans cacher son excitation. Suce un peu de glace. Ça va diminuer un peu le gonflement.

Hermione s’étrangla et porta sa main à ses lèvres endolories. Cette fois ci Ginny ne put s’empêcher de rire.

- Vous avez trouver autre chose à faire que vous disputer, non ? demanda t-elle avec malice.

- Chut ! dit Hermione en colère. Baisse la voix… ta mère.

Les yeux de Ginny se portèrent un instant à l’endroit où sa mère s’agitait inutilement dans la cuisine. Elle cogna un saladier que Dobby avait enchanté pour qu’il se mélange seul, renversant ainsi tout le contenu.

- Tu as de la chance ce soir. Maman est trop occupé à haïr Adrianna pour remarquez tes indiscrétions.

- Tu crois ? demanda Hermione avec espoir, en buvant de l’eau et en prenant l’un des glaçon dans sa bouche.

- Oh oui, dit Ginny avec un petit sourire en coin. Je focaliserais toutes mes inquiétudes sur les jumeaux.

Le regard d’Hermione vola en direction de la porte où Fred et George traînaient, plaisantant entre eux. Elle baissa rapidement la tête, aspirant ses lèvres dans sa bouche.

Ginny éclata de rire, provoquant des regards interrogateurs des jumeaux qui s’asseyaient en bout de table.

Oh, que faire ? Continuer de torturer Hermione et plus tard son frère… permettre au jumeaux de participer à la plaisanterie ? Ou se retenir et garder toutes ses informations pour elle ?

Les deux solutions ouvraient tant de possibilités.

Crack.

Ginny fut distraite par l’apparition de son frère préféré dans la cuisine. Bon d’accord, elle avait beaucoup de favoris… à part Percy.

- Charlie ! s’écria t-elle en se levant et en l’enlaçant avec joie. Qu’est ce que tu fais ici ?

Mais Charlie était tendu et distrait, il cria même lorsqu’il lui rendit son étreinte.

- Maman, C’est quoi ce borde ? Qu’est ce qui se passe ?

- Surveille tes parole, mon cheri, le réprimanda Molly en souriant, alors qu’elle s’essuyait les mains sur son tablier en s’approchant de lui.

Charlie ignora la remontrance.

- Je reviens de mission pour trouver une pile de lettre… Ron kidnappé, Ginny stupefixée… retrouvé Ron… Harry kidnappé… Mangemort au terrier… déménagement au quartier général…

Molly lui prit sa tête entre ses deux mains et embrassa ses joues, ignorant sa tirade comme si il ne parlait pas.

- Qu’est ce… oh, bien, voilà Ron et Harry… en pleine forme je dois dire… pas du tout kidnappés. Il lança un regard noir à sa mère.

- Bien le kidnappeur, l’a ramené ce matin, répondit t-elle légèrement.

- Je n’ai pas été kidnappé ! répliqua Harry énervé. J’ai choisi de partir avec elle cet été…

- Assis toi mon grand… tout va bien, le cajola Molly.

- Partir avec qui, Harry ? demanda Charlie en secouant la tête.

- Avec moi… Adrianna apparut dans l’entrée. Bonjour Charlie. Ça fais longtemps qu’on ne s’est pas vu.
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptyMar 27 Fév - 7:41

Chapitre 16

Ginny regarda le visage épouvanté de son frère alors qu’il se tournait doucement en direction du pas de la porte.

- Adrianna ?

Il paraissait étrangement à bout de souffle. Charlie n’était jamais à bout de souffle.

Adrianna lui sourit doucement. Elle était au pire pleine d’assurance. Elle portait son arrogance autour d’elle, mais cette fois-ci Ginny avait plus l’impression que c’était un bouclier. En tout cas elle pensa voir un malaise caché sous la certitude.

- Que...

Charlie l’atteignit en deux long pas, l’agrippa, causant un cri de surprise et la fit virevolter dans l’air.

Ginny ne pensait pas pouvoir être plus stupéfaite, à moins bien sur, qu’elle soit à la place de sa mère, qui semblait être au bord de l’évanouissement. Ginny se tourna vers Harry pour murmurer.

- Tu savais qu’ils se connaissaient ?

- Non, répondit-il avec passion, les fixant lugubrement.

- Bien, en tout cas, ils ont vraiment l’air de se connaître, dit Fred impudemment. Il reçu un coup de la part de son père qui regardait prudemment tout à tour, l’un de ses plus vieux fils et sa femme.

L’air semblait s’être figé dans la pièce alors que la famille Weasley et leur enfants par procuration restaient bouche bée devant le couple. Même Remus, le seul autre membre de l’ordre résident à la maison et le dernier à arriver au dîner, s’arrêta silencieusement sur le pas de la porte… comme respectueux du silence étonné de la famille.

- Charlie, arrête ! Repose-moi ! dit Adrianna fermement, mais il y avait une petite touche d’amusement et d’autre chose dans sa voix que Ginny n’arrivait pas à définir.

Ginny était effaré par l’étrangeté de la scène. Charlie était le plus truculent des frères Weasley. Il avait une peau brûlé par le soleil qui était devenu cuivré, il avait des cals et des cicatrices, et il avait les muscles les plus forts et développés, pourtant il était loin d’être le plus beau. Cette distinction revenait à Bill avec ses traits plus classique. Et bien qu’elle ne l’admettrait jamais à voix haute, Ron commençait à développer un certain potentiel.

Même en se tenant là, coincé contre Charlie, levé légèrement du sol, Adrianna n’avait jamais eu l’air plus policé ou arrogante. Bizarrement, ce fait rendit Ginny nerveuse pour son frère.

- Ca fait… lui dit-il.

- Trois ans, dit-elle sérieusement, cherchant son équilibre contre lui, sans se reculer ni s’approcher.

- Deux ans, dix mois et treize jours, répondit-il lorsque leur regard se rencontrèrent. Il y eu un moment de silence, ils ne paraissaient pas ce rendre compte qu’ils avaient un auditoire.

- Tu étais au Japon pendant un an.

- Oui, dit-elle difficilement.

- Tu n’es pas revenu.

- Tu t’attendais à ce que je le fasse ? demanda t-elle avec un air de défi.

- Après t’avoir vu presque tout les jours pendant quatre ans…

Charlie avait l’air anxieux, ça paraissait bizarre au yeux de Ginny. Anxieux n’était pas un mot qu’elle associait à son frère. Il avait toujours l’air gai, décontracté, assuré mais Ginny voyait ses grands frères avec des yeux de petite fille. Elle n’avait pas vraiment vécu avec Charlie depuis qu’elle avait cinq ans.

Il soupira et sourit, montrant ses fossettes, ressemblant plus à l’image qu’elle avait de lui.

- Tu es là maintenant, dit-il avec satisfaction.

Elle secoua la tête tristement et essaya de se détacher de lui. Ses bras étaient énormes contre elle et il paraissait impossible qu’elle puisse s’échapper. À moins bien sur qu’elle soit une sorcière super puissante, pensa Ginny avec ironie. Que se passait-il donc ici ?

- Je suis là pour mon cousin. Tu n’as pas fait attention ? Elle semblait frustrées et un peu méchante.

Charlie se figea confus. Puis il reprit son souffle avec un sifflement.

- Potter… je n’avais jamais fait la connexion…

- Bien, ce n’est pas le nom le plus inhabituel au monde et ce n’est pas comme si je l’utilisais souvent. S’il te plait lâche moi, demanda t-elle doucement. Elle paraissait presque rougir, presque.

- Mais, je savais…

- Charlie ! Si tu ne me lâche pas ta mère va m’écorcher vive et je t’assure qu’elle n’attendais qu’une excuse pour faire ça !

La moitié de la pièce se tourna vers Mme Weasley, qui en effet avait des envie de meurtres. Les yeux de Charlie pourtant ne quittèrent pas Adrianna.

- Ne soit pas ridicule, dit-il avec un doux rire. Ma mère ne ferait…

- Tu ne sais pas ce qui se passe, le coupa t-elle.

- Anna… chuchota t-il.

Son visage devint rouge.

- Avarska, cracha t-elle et ses bras tombèrent loin d’elle dans un éclair de lumière bleu. Elle s’éloigna vite de lui comme si elle s’était brûlé.

Il y eu un grognement à l’autre bout de la pièce. Mr Weasley marcha rapidement jusque là-bas pour calmer sa femme.

“Niciodata reputatie ma ala, Charlie, niciodata iarasi !” cria Adrianna surprenant tout le monde.

Mais Charlie lui répondit avec cette même étrange langue aux consonance slovaque et Ginny ne put continuer à suivre la conversation à cause de cet étrange discours. Elle balaya du regard la pièce. Personne ne semblait comprendre ce qui se disait. Elle arrêta son regard sur Hermione.

- Tu sais quelle langue…

Hermione secoua la tête, perplexe.

- Aucune idée, ça ressemble au russe, mais je ne pense pas que c’est ça…

Elle jeta un coup d’œil anxieux en direction de Harry et Ginny suivit son regard.

Ses poings étaient serrés et il avait une expression douloureuse sur le visage.

Puis elle entendit Fred glousser à l’oreille de George.

- On dirait que notre vieux Charlie s’est finalement trouver une demoiselle qui lui fait bouillonner le sang.

- Ouais et maman aussi… Je le vois d’ici, ‘Maman, j’aimerai te présenter ta nouvelle fille’… Aie ! gémit George alors que Ron le frappa dans les côtes.

- Vous ne savez vraiment pas quand vous devez la fermer idiot ? marmonna Ron.

- Woohoo. Regardez qui est le dur dans la famille maintenant… protesta Fred, prêt à se battre.

- Fermez la, les interrompit Hermione.

George se tourna vers Fred avec un air de conspirateur.

- Tu viens à la rescousse de ton petit ami. Je vois beaucoup d’année heureuse avec notre petite Hermione venant à la rescousse…

- Putain mais fermez la ! siffla Ginny, provoquant un silence choqué chez tout le monde, alors qu’elle s’approchait de Harry en toussant son bras et en lui murmurant. Tout va bien Harry ?

Elle perçut à peine son hochement de tête.

Charlie et Adrianna s’étaient considérablement calmé et ils parlaient maintenant tranquillement dans la même langue rapide qu’auparavant. Ginny détecta même quelques rires assez court et à un moment donné elle aurait juré avoir entendu Adrianna dire « Charlie » avec une profonde affection.

De l’autre côté de la pièce Mme Weasley ne put finalement plus en supporter plus.

- Assez ! Charles Weasley, tu vas immédiatement me dire le sens de tout ceci ! demanda t-elle de sa voix la plus forte. En anglais !

Charlie s’arrêta, regarda Adrianna comme pour lui demander ce qu’il devait répondre. Le regard qu’il reçut en retour indiqué clairement qu’il était seul sur ce coup là.

- Le sens de quoi, maman ? demanda t-il gentiment.

S’il te plait, pensa Ginny, ce crétin ne savait-il pas que cela ne marchait que pour Ron de jouer à l’imbécile avec maman ?

La confrontation tendu entre la mère et son fils continua pendant ce qui semblait être une éternité avant que finalement Adrianna soupira bruyamment et dit :

- Charlie et moi, on se connaît depuis longtemps… nous sommes de bons amis… on ne s’est juste pas vu depuis un bout de temps. C’est tout.

- C’est tout ? cria Molly incrédule, ses yeux s’attardant sur son second plus vieux fils.

Charlie haussa les épaules et lui dédia un sourire charmant et lumineux.

- C’est tout.

Ginny leva les yeux au ciel, c’était le Charlie qu’elle connaissait et aimait.

- Vraiment ? Et où étais tu exactement il y a si longtemps avec cette personne dont aucun de nous n’a jamais entendu parler ? demanda sa mère.

- Roumanie, répondit-il simplement, ses yeux toujours fixés sur Adrianna.
Adrianna brisa leur contact visuel et s’assit à la table, indiquant qu’elle en avait finit avec la conversation.

Harry s’assit immédiatement à côté d’elle et chuchota furieusement.

- Qu’est ce qui se passe ?

Elle ouvrit sa bouche pour parler, mais Charlie les rejoignit rapidement, prit le siège à sa gauche et murmurant en avertissement « Dranna. »

Elle secoua la tête avec colère et regarda autour d’elle, jetant un coup d’œil à Mr et Mme Weasley qui se disputaient dans le coin. Ginny remarqua également que Remus avait entraîné les jumeaux plus loin dans un conversation qu’ils essayaient d’éviter pour se joindre aux réjouissances.

- Charlie… Je ne peux pas ne pas lui dire…

Adrianna secouait toujours sa tête et Ginny s’assit en face d’eux, se penchant en avant pour s’approcher. Hermione s’assit à côté d’elle et Ron se tint au bout de la table entre Hermione et Charlie.

- Dranna, tu ne peux pas… Tu trec Sipovesti.

Super, plus de baragouinage ! Ginny leva les yeux au ciel devant la rapide langue étrangère.

Elle regarda Harry qui était frustré et blessé. Pauvre petite chose… Il ne voulait pas partager et il n’y avait rien de mieux qu’une langue étrangère pour se faire sentir rejeté. Ginny avait l’habitude d’être ignoré, mais rien de si évident n’avait été utilisé.

Harry craqua finalement avec un chuchotement furieux.

- Tu ne travaillais pas comme agent de la MIA il y a trois ans ?

La dispute s’arrêta alors qu’Adrianna dit dans un rictus de colère.

- Voilà pourquoi, Charlie, voilà pourquoi… d’accord, vous quatre, approchez vous. Je vais aller vite…

- Dranna ! Si tu leur dis je…

- Non, tu n’auras pas à le faire. Je m’en occupe. Elle se tourna vers eux et ils se penchèrent en avant presque désespéramment, sachant tous que cette chance était très fugace. J’ai travaillé comme auror international avec un groupe basé en Roumanie pendant quatre ans. Charlie travaillait avec nous…

- Merde ! Adrianna ! Charlie secoua la tête.

- Il ne veux pas que votre mère sache à quel point son travail était dangereux.

- Plus dangereux que les dragons ? demanda Ginny incrédule. Elle avait toujours trouvé que son frère était l’un des homme les plus courageux qu’elle connaisse, il semblait absurde que sa vie soit encore plus périlleuse qu’elle ne s’était imaginé.

Adrianna se railla de la question.

- Ouais un peu et il a vraiment travaillé avec des dragons… il a juste fait d’autre chose aussi. Des choses très, très secrète qu’aucun d’entre vous ne devrait savoir. Alors vous n’en soufflerez un mot à personne. Est ce que c’est clair ?


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptyMar 27 Fév - 7:42

Ils acquiescèrent rapidement, un peu apeurée par elle. Adrianna s’appuya contre le dossier de sa chaise comme si ils venaient de discuter du thé de l’après-midi et but calmement un peu d’eau. Tout le monde suivit son exemple… sauf Charlie qui continuait à la fixer avec colère, ce qu’elle ignora avec finesse.

Dobby annonça le dîner et les assiettes apparurent en face d’eux. Les autres prirent place et Ron s’assit près de Ginny.

Ginny regarda Charlie qui lui dédia un sourire innocent. Innocent mon cul. Qu’avait-il fait toutes ses années si ce n’était pas… jouer avec des dragons ? Ginny eut une horrible sensation qui s’installa dans son ventre, réalisant que le Charlie qu’elle pensait si bien connaître… n’était qu’un étranger. Elle n’avait jamais été en Roumanie, un pays dans lequel il avait passé ses dix dernières années.

Une fois que tout le monde mangeait Harry demanda à Adrianna.

- Tu ne m’as jamais dit que tu connaissais Charlie ?

Bien, il essayait de paraître normal. Il n’y arrivait pas du tout.

- Je ne me suis pas rendu compte que c’était la même famille avant qu’on soit au Japon… Elle regardait la nourriture et non lui lorsqu’elle parlait. Puis ça n’a plus été si important.

Harry lui jeta un regard noir.

- Harry, dit-elle frustrée. Je connais beaucoup de gens et la plupart du temps je ne suis pas censé en parler.

- Sérieusement Harry, dit Charlie dans un murmure presque inaudible. Ce ne sont pas juste nos secrets.

Harry n’avait pas l’air du tout convaincu quand il picorait dans son assiette. Adrianna secoua à nouveau la tête.

- Si c’était important je l’aurai mentionné. Ça ne l’était pas. Fin de la conversation.

Le reste du dîner fut tendu, pourtant personne ne mentionna à nouveau la Roumanie.

Ginny jeta un coup d’œil à sa droite pour voir ce que Hermione pensait de tout ça, mais la plus vieille fille baissait la tête, jouant avec sa glace. Ginny aperçu un regard échangé avec Ron avant quelle ne rebaisse la tête en rougissant.

Putain de merde. Ginny avait complètement oublié ces deux là.

Elle se rendit compte, alors qu’elle finissait son poulet grillé, à quel point Ron et Hermione avait été chanceux ses derniers jours. Ron disparaissait au milieu de la nuit les effrayant tous à mort. Tout les deux retrouvé dans une position compromettante, pas une fois mais deux, ayant passer la nuit ensemble. Puis ils disparaissaient pendant une crise pour une petite séance de roulage de pelle… et ils s’en sortaient sans une égratignure.

Chaque fois quelque chose s’était passé qui avait complètement détourner l’attention d’eux. Ils avaient réussit à passer sous le radar du Scrutoscope.

Ce n’était pas vraiment juste. Ginny allait devoir faire quelque chose à ce sujet… juste après qu’elle aura découvert le secret de Charlie.

**************

Harry était allongé éveillé dans son lit une place se demandant pourquoi il était réveillé. Peut-être qu’il n’était plus habitué au lit ? Peut-être que ça lui rappelait les Dursley… il devrait demander à Adrianna de le métamorphoser le lendemain matin. Peut-être qu’il avait trop dormit cette après-midi et que tout son cycle de sommeil était foutu.

Ou peut-être avait-il juste un peu peur de savoir ce que sa cousine ne lui disait pas sur Charlie Weasley. Le poids du secret flottait au dessus de sa tête… il détestait les secrets. Il y avait toujours quelque chose que quelqu’un de ne lui disait pas.

Et ça lui déplaisait vraiment que cette fois-ci c’était Adrianna.
Il aimait pensé qu’elle lui disait tout, même si il savait que c’était absurde. En tant qu’empathe elle savait plus de secret que quiconque, mais c’était différent… c’était son secret. Il y avait quelque chose de personnel qu’elle ne lui disait pas.

Pourtant peut-être était ce la nature personnelle de tout ça qui l’ennuyait vraiment, pensa t-il avec honte. Peut-être qu’il ne pouvait pas supporter qu’elle ait une relation où il n’avait aucune place.

Pendant trois mois et demi Harry avait eu le privilège de la complète attention d’Adrianna, quelque chose qu’il n’avait jamais eu de la part de personne. Il avait aimé ça. Il s’était sentit spécial. Il s’était sentit voulu. Il n’était pas prêt à abandonner ça. Avec une pointe de reproche, il réalisa que les suspicions de ses amis contre elle avait aidé sa cause en l’isolant. Il était son allié.

Et il avait aimé ça.

Harry se demanda quand il était devenu si égoïste.

Alors que maintenant que Charlie était arrivé Adrianna avait un allié qui n’avait rien à voir avec Harry. Un allié qui la connaissait bien mieux que lui… et il détestait ça.

- Non ! Un cri d’agonie s’élevait du lit d’à côté. Hermione, s’il te plait.

Harry mit son oreiller au dessus de sa tête, bloquant l’évident rappel d’une autre relation dont il ne faisait pas partie, un autre endroit d’où il était exclu.

Les cris de Ron devinrent plus désespérés.

- Ne meurs pas ! Ne meurs pas !

L’oreiller ne fonctionnait pas et la culpabilité de Harry était si intense qu’il commençait à s’étrangler.

Tout ce qu’il faisait s’était s’apitoyer sur lui même. Il ne pensait jamais à la façon dont les autres étaient affectés par les traumatismes de leur vie. Les traumatismes dont il était d’une certaine façon responsable… super, maintenant toute la culpabilité dont il s’était débarrassé en travaillant si durement était revenue.

Ce n’était pas sa faute, se rappela t-il. Ils avaient choisit de venir au départements des mystères… Hermione avait choisit de venir…

Et elle n’était pas morte… elle n’était pas morte.

- Non, Hermione, s’il te plait. Reviens à moi !

Le dernier cri amena des larmes aux yeux de Harry et l’ému assez pour s’asseoir et regarder Ron. C’était pire que cette après-midi, il était couvert de sueur et se débattait.

Devait-il essayer de le réveiller ?

Ron commença à sangloter dans son sommeil et Harry sut qu’il ne pourrait pas le regarder plus longtemps. Il s’approcha de son ami et l’appela par son prénom. La première fois se ne fut qu’un chuchotement, puis il parla de plus en plus fort, mais Ron ne semblait pas l’entendre. Il était roulé en boulle murmurant le nom de Hermione.

Ron n’avait pas besoin de Harry, il l’avait dit cet après-midi. Il avait besoin de Hermione. Elle était la seule qui pouvait arrêter ses cauchemars, il l’avait dit.

Harry resta là à regarder son meilleur ami, confus, honteux car même devant l’évidence de sa douleur… Il ne voulait pas le partager. Ron était son ami en premier. Ron et Hermione étaient seulement ami à cause de lui. Il était la colle. Il ne voulait pas être la cinquième roue du carrosse.

Il voulait être le centre de leur petit trio.

Harry avait pensé qu’il s’était débarrassé de ce sentiment mais apparemment ce n’était pas le cas. Il y avait quelque chose dans la nuit noir qui faisait ressortir les pires aspects de sa personnalité.
Il se détourna de Ron et ferma les yeux. Si il allait faire ça, il devait le faire avant qu’il ne parviennent à se convaincre de renoncer.

Méthodiquement, il ouvrit la porte et marcha dans la couloir. Il se concentrait sur chaque pas qu’il faisait, ne laissant pas l’impulsion qui lui disait de faire demi-tour gagner. Descendre les marches… une… deux… trois… continuer dans le couloir. Ne pas frappait… ne pas frappait où il n’entrerait jamais. Il ouvrit la porte.

Ne t’arrêta pas ! Fait le !

Il se dirigea vers le lit de Hermione.

- Hermione, réveille toi, chuchota t-il. Ron a besoin de toi.

Ça aurait pu être son imagination, mais il se dit que c’était le nom de Ron qui l’avait éveillé pour se redresser précipitamment, demandant anxieusement :

- Qu’est ce qui ne va pas ? Qu’est ce qui s’est passé ?

Harry prit une profonde inspiration et se força à répondre.

- Ron t’appelle… euh… je pense qu’il a besoin de toi.

- Qu’est ce qui ne va pas ? demanda Hermione d’une voix effrayée.

Il se dit que ce n’était pas une raison acceptable pour être larmoyant. Il n’était pas si pathétique. Il pouvait au moins aidé un ami sans devenir une femmelette.

- Je crois qu’il fait un cauchemar… il ne me répond pas quand je l’appelle…

Elle acquiesça en sortant rapidement de son lit et en se dirigeant vers la porte. Harry la suivit beaucoup plus lentement. Alors qu’il atteignit leur étage il vit Hermione se précipiter dans leur chambre… et de l’autre côté du couloir il vit la porte de sa cousine s’ouvrir.

Et il vit Charlie en sortir avant Adrianna.

L’estomac de Harry se contracta. Il se sentait nauséeux.

Charlie lui dit bonne nuit et légèrement avec hésitation il embrassa la joue. Elle essaya de sourire, mais son regard se posait au loin, et ses bras étaient fermement croisés. Seulement lorsque Charlie fut arrivé au bout du long couloir pour disparaître dans sa propre chambre, Adrianna fit volte-face et croisa le regard de Harry, lui donnant les dernières force pour finir de monter les marches.

Harry pensait qu’elle aurait eu l’air coupable… à cause de ce qu’il venait de voir, mais non. Elle avait juste l’air résolu et un peu triste.

Adrianna lui dédia un doux sourire et lui fit geste d’avancer. Il ferma les yeux lorsqu’elle lui caressa la joue.

- Je suis très fière de toi, pour ce que tu as fait pour Ron et Hermione.

Il acquiesça, les yeux toujours fermés.

- Tu ne vas pas les perdre, tu sais.

- Je sais.

- Tu ne vas pas me perdre.

- Je sais, mais...

Il ne savait pas ce qu’il voulait, mais il savait qu’il en avait marre et qu’il était fatigué de devoir partager et d’avoir des secrets… et que ce passait-il entre elle et Charlie ?

- Rien… rien ne se passe… on est juste de vieux amis.

La sorte d’ami qui vient dans la chambre au milieu de la nuit ?

- Harry, regarde moi. Il ouvrit à contre-cœur les yeux et se força à plonger son regard dans le sien. Il faut que tu me fasses confiance sur ça. Il y a des choses dans mon passé et dans celui de Charlie dont je ne peux pas te parler.

- Pourquoi pas, cria t-il dans son esprit.

- Harry, je… tout ce que je peux te promettre, c’est te dire ce qui se passe maintenant…

- Alors qu’est ce que tu faisais dans ta chambre au milieu de la nuit avec lui ?

Elle soupira.

- On parlait… nous… nous... Les choses n’allaient pas bien lorsqu’on s’est quitté il y a trois ans. On avait besoin de parler pour pouvoir se supporter à nouveau. C’est tout.

Pas bien ? À quel point ?

Elle lui lança un regard qui avait l’air de dire foutument pas bien, mais ça ne répondait pas à sa question muette. Elle paraissait triste.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptyMar 27 Fév - 7:42

Il devait lui faire confiance ; il acquiesça.

- Merci.

Elle l’étreignit et il se sentit un peu mieux qu’avant.

- Va dormir… tout paraîtra plus clair demain matin.

Il acquiesça alors qu’elle reculait pour se glisser dans sa chambre avant de fermer la porte derrière elle.

Harry se sentait en quelque sorte plus fort et encore plus honteux de ses sentiments égoïstes quand il retourna dans sa chambre, ce qui était bien, parce que quand il entra dans sa chambre il trouva Ron et Hermione enlacé. Sur le lit de Ron.

Ce n’était pas du tout torride. Ils étaient assis et Ron avait sa tête enfouit dans les cheveux de Hermione. Elle caressait sa tête en murmurant.

- Je vais bien, tu vois… je sais que tu viendras toujours me sauver… je le sais.

Ça brisa le cœur de Harry de les voir.

Quelque chose se remit en place en lui et il savait que ce qui se passait entre eux était bien plus important que ses stupides insécurités.

- Tu devrais dormir ici, cette nuit Hermione, se surprit-il à dire.

Ron s’éloigna d’elle et le regarda avec une expression stupéfaite.

- Quoi ?

Hermione déglutit bruyamment, une main toujours sur le dos de Ron.

- Harry, tu n’as pas…

- Non, c’est bon. Vous avez tout les deux besoin de…

... l’un de l’autre…

- de dormir… beaucoup de chose se sont passé et Ron ne sera pas capable de dormir sans toi…

Au moins Ron eut la grâce de rougir.

- Ca ne me dérange pas, vraiment.

Ouais vraiment.

- Ce n’est pas comme si… je veux dire comme je suis là en tant que chaperon, vous ne feriez… si ?

- Non ! nièrent-ils ensemble. Hermione continua en rougissant énormément.

- Non… Harry, je… on ne ferait jamais…

Ron lui lança un regard incrédule qui donna un envie irrépressible de rire à Harry, il se sentait beaucoup mieux.

Le rire de Harry était sincère lorsqu’il dit :

- Très bien, c’est arrangé alors. À demain.

Il se mit au lit et leur tourna intentionnellement le dos. Il ferma les yeux et prétendit de dormir. Il y eut quelques minutes de conversations chuchotaient, puis du mouvement et enfin il n’y eut plus que le silence.

Quand Harry fut sur qu’ils s’étaient installés, il se retourna pour les regarder. Il était trop curieux pour son propre bien apparemment. Pour savoir ce qui était bien pour lui. Ils étaient tout les deux endormis sur leur côté lui faisant face. D’après Harry leur seul contact était à l’endroit où le bras de Ron était posé sur sa taille. Ce n’était pas si mal. Harry pouvait se débrouiller avec ça. Après tout, à quel point pouvaient-ils le laisser en arrière, si ils étaient dans la même pièce ?

*************

Ron se réveilla d’un assez plaisant rêve pour rejoindre la toute aussi plaisante sensation d’une Hermione Granger pressé de tout son long contre son corps. Il ronronna d’un plaisir ensommeillé en la serrant d’encore plus près.

- Ron, tu dois me lâcher ! Il entendit à peine son murmure sévère parce qu’elle gigotait contre lui et c’était encore mieux. Ron, lâche moi, je dois retourner dans ma chambre.

- Non, tu ne dois pas, grogna t-il endormi, la regardant à travers ses paupières au demi close. Elle était parvenue à s’asseoir et ses cheveux étaient partout. Il aimait ses cheveux. Il tendit la main et la força à se rallonger, cette fois-ci face à lui. Il la tint fermement contre lui, profitant ses sensations brumeuses et chaudes qui l’envahissait.

Elle soupira.

- Ron, lèves toi… si tu étais vraiment réveillé…

- Mmmm réveillé, expliqua t-il. Pas de raison de se lever. Harry s’en fout. Il se leva un peu pour regarder par dessus son épaule pour voir Harry étalé sur son lit profondément endormi. Tu vois, il dort toujours. On peut rester encore un peu couché.

Il lui fit son visage irrésistible mi-boudeur, mi-bébé chien voulant jouer avant de sourire paresseusement en la sentant fondre contre lui.

- Ron, ce n’est pas Harry qui m’inquiète. Ta mère va bien finir par se lever… si elle nous trouve… on ne pourra pas refaire ça.

Ses yeux s’ouvrirent immédiatement et son étreinte se relâcha. Hermione ne put s’empêcher de rire en grimpant hors du lit. Elle était fabuleuse dans les premières lueurs du matin. Il aimait ce doux pyjamas bleu.

Ron fut hors du lit en une seconde, agrippant sa main alors qu’elle se posait sur la poignée. Il lui fit faire volte face de manière à ce que son dos soit contre la porte et il posa son avant bras sur la porte au dessus de sa tête. En se penchant vers elle de telle façon à ce que leur visage ne soient séparé que de quelques centimètres, il découvrit qu’elle respirait si rapidement qu’il pouvait sentir son souffle contre ses lèvres. Mmmm.

- Ron, qu’est ce que tu fais ? chuchota t-elle.

Que faisait-il ? La partie qui réfléchissait de son cerveau ne semblait pas être encore éveillé… il agissait par pure instinct.

- Um… je n’ai pas pu te dire bonjour.

Elle laissa échapper un petit rire essoufflé.

- Bonjour, alors. Elle leva la tête, attendant sa réponse. Dit bonjour Ron… je dois y aller…

Il voulait l’embrasser. Il se pencha plus près. Avait-il le droit de faire ça maintenant ?

- Je me disais Hermione Il pouvait presque sentir ses lèvres quand il parlait, vu que je suis si lent à apprendre… je me suis dit qu’on devait commencer à s’entraîner tout de suite.

Il vit ses paupières se fermer et il prit cela pour une permission de presser ces lèvres contre les siennes. Il commençait juste à apprécier la douceur et la pression quand elle le repoussa.

Respirant lourdement, elle dit :

- Ron, on ne peut pas. Pas maintenant.

Il essaya de bouder à nouveau.

Les coins de sa bouche se soulevèrent.

- Plus tard.

- Promis ?

- Promis.

Il s’éclaira et elle lui sourit timidement en retour. Avant qu’elle ne puisse l’arrêter, il avait pressé un autre dur baiser sur ses lèvres, avant de s’éloigner et de lui ouvrir la porte.

Il sourit d’une façon très éprise alors qu’elle passait sous son bras pour sortir.

Ron se jeta sur son lit, avec l’intention de paresser avant de se rendre compte qu’il était parfaitement éveillé. Son cœur battait rapidement… plus tard, avait-elle dit.

Il sortit de son lit et se dirigea vers les toilettes. Il avait prévu une longue et agréable douche, mais après s’être soulagé de sa condition matinale, les gargouillis de son estomac parurent plus important.

Ron se dirigea vers la cuisine en chantonnant joyeusement. Il allait s’entraîner aujourd’hui. Quel jour merveilleux !

Il pouvait entendre des cris depuis le foyer.

- Molly, c’est la fille de Julian pour l’amour de dieu…

- Je m’en ficherai complètement même si elle était la fille de Dumbledore, on ne la connaît pas et je ne lui ferait pas confiance… et tu es un idiot si tu le fais !


- Molly ! grogna Mr Weasley.

La voix de Charlie se joignit à la dispute.

- Pour être un peu plus juste maman, je la connais assez bien et il n’y a aucune raison pour ne pas lui faire confiance… oh, bonjour Ron.

Ron entra dans la cuisine et s’assit face à son frère en souriant.

- Bonjour.

Il ignora la dispute de ses parents comme si c’était la chose la plus habituelle du monde, probablement parce que ça l’était.

- Bonjour, mon chéri, tu es debout bien tôt. Mme Weasley lui embrassa le front et plaça une assiette fumante de petit-déjeuner devant lui. Et à quel point tu connais cette fille dont je n’ai jamais entendu parler, hmmm ? J’exige que tu me dises exactement qu’elles sont tes relations avec elle !

- Je te l’ai dit, répondit Charlie plein d’innocence. Nous sommes amis.

- De Roumanie ? Molly lui jetait un regard noir mais il ne fléchit pas.

- C’est vrai.

- Et qu’est ce qu’elle faisait en Roumanie ?

- Elle travaillait pour le ministère américain. Il mangeait son petit-déjeuner calmement.

- Et vous étiez juste amis.

- Ouais.

- Vous m’avez l’air un peu plus qu’amical. C’était une accusation.

- C’est une très bonne amie. Je ne l’avais pas vu depuis longtemps.

La mère de Ron marmonna entre ses dents plus en colère qu’elle l’avait jamais été. Elle se tourna vers son mari.

- Et tu crois à ses inepties ?

- Je crois qu’on doit prendre en compte tout ce qu’on sait sur Adrianna. C’est la fille de Julian, la cousine de Harry et l’amie de Charlie. De quoi de plus devrions nous avoir besoin ?

- Je vais te dire ce dont j’ai besoin. J’ai besoin que vous commenciez à regagner votre bon sens… elle vous a clairement ensorcelé avec ses pouvoirs d’empathe.

- Ca ne marche pas comme ça, maman, lui dit Charlie.

- Et maintenant j’imagine que tu connais tout sur l’empathie.

Ron pensa l’avoir entendu marmonner « Plus que toi. »

Bien sur elle l’entendit.

- Charlie Weasley tu ferais mieux…

- Qu’est ce que tu en penses, Ron ? évita Charlie. Harry est ton meilleur ami.

Ron prit une seconde pour jeter un regard noir à Charlie avant de hausser les épaules, sa bouche pleine de nourriture.

- Sais pas.

- C’est bien mon chéri, continue juste à manger. Charles, ne mêle pas ton frère à tout ça, j’en ai assez de toutes tes conneries…

Charlie avait toujours été le pacificateur dans la famille. Jovial, facile à vivre, évité les dispute facilement. Il n’était pas un combattant ; il se chargeait de leur mère en la complimentant intelligemment et en évitant les sujets dangereux.

Voilà pourquoi Ron s’étrangla lorsque son frère et son modèle depuis très longtemps se tourna vers leur mère et dit :

- Non, maman, j’en ai assez ! Je n’écouterais un mot de plus contre Adrianna. C’est une personne bien. Tu me fais confiance oui ou non.

Molly Weasley tourna rouge écarlate avant de devenir blanche comme un linge. Elle jeta son torchon sur la table de la cuisine.

- Vous pouvez vous débrouiller avec votre petit-déjeuner alors, cria t-elle avant de sortir de la pièce.

Ça lui semblait être une menace vide alors qu’il enfonçaient un morceau de bacon dans sa bouche. En plus, c’était Dobby qui cuisinait ? Merde… il avait faim.

Arthur vint s’asseoir près de Charlie et posa une main sur son épaule.

- Je suis désolé mon grand. Je ne sais pas ce qui prends à ta mère avec toute cette histoire. Il secoua la tête.

- Mmmm… c’est pareil avec Hermione, dit Ron en avalant son toast.

Son frère et son père se tournèrent vers lui médusé.

- Adrianna est une miss je-sais-tout qui veux tout contrôler… maman et Hermione n’aiment pas ça…

- Qui aimerait ? demanda son père.

- Non… Maman et Hermione sont des miss je-sais-tout qui veuillent tout contrôler… les miss en règne… Adrianna menace leur poste.

Arthur et Charlie le regardèrent les yeux écarquillaient d’étonnement. Ron prit un autre morceau de ses œufs et continua,

- … et elles avaient les premiers rôles féminin dans la vie de Harry… maintenant elles ont été remplacé. Alors, elles ne l’aiment pas.

- Bien, son père s’éclaircit la gorge. Je crois que je vais y aller pour voir si je peux calmer votre mère.

Une fois qu’il eut quitter la pièce, Charlie plissa les yeux en direction de Ron.

- C’est assez perspicace, petit frère. Ça me fais penser que ce truc de ‘ne m’en veux pas maman, je fais des trucs stupides parce que je ne sais rien de la vie’ est une belle mascarade.

Ron haussa les épaules avec de grands yeux innocents.

- Je ne sais pas de quoi tu parles.

- Assez utile en plus… peut-être que ça te permet de t’en sortir lors de je ne sais pas moi, disons… des escapades à la maison de ta petite amie au milieu de la nuit…

Ron s’étrangla à nouveau avec ses œufs.

- Ce n’est pas ma petite amie.

Charlie plissa encore plus les yeux.

- Honnêtement, dit Ron les joues en feu. Décidant qu’il ferait de vite changer de conversation, il demanda, Alors, à quel point tu connais Adrianna ? Charlie redevint sérieux. Il détourna son regard de Ron pendant un moment et quand il reposa ses yeux sur lui, il y avait une dureté dans ses prunelles que Ron n’avait jamais vu avant.

- A quel point tu connais Harry et Hermione ?
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 11 Aoû - 7:03

Chapitre 17

Ginny était assise sur son lit ses genoux pressés contre sa poitrine, attendant le retour de Hermione de son petit rendez-vous nocturne avec son frère, encore. Allait-elle jamais dormir dans son propre lit ?

Ginny essayait de ne pas être amère, mais bon sang c’était difficile. Elle se réveillait au milieu de la nuit pour se rendre compte que Hermione avait disparut. Ce qui n’était pas grave mais elle n’était pas dans le salon, ni dans la cuisine, ou dans la bibliothèque du troisième étage, ou dans la chambre de Buck, alors Ginny était partie réveiller Ron et… C’était la dernière fois qu’elle allait s’inquiéter pour eux au milieu de la nuit.

Elle en avait plus que marre. Ce n’était pas de la trouver avec Ron qui l’avait ennuyé… c’était juste… drôle, vraiment. C’était le fait de trouver Hermione dormant avec Ron, avec Harry dans le lit d’à côté, comme une grande famille heureuse. Le trio réunit.

La laissant seule à nouveau.

Chaque fois qu’elle se permettait de croire que les choses pourraient vraiment être différente, qu’elle était vraiment acceptée… Bien, il était évident qu’elle avait juste besoin d’arrêter d’essayer. Elle avait ses propres amis, petit-amis même. Elle avait sa vie, sans son frère et Harry Potter.

Hermione se faufila sans bruit dans sa chambre, sursautant de plusieurs centimètres lorsqu’elle vit Ginny qui la fixait, son visage exprimait une honte extrême.

… Et Ginny allait continuer sa propre vie dès qu’elle aurait un peu torturé Hermione pour l’avoir abandonné.

- Tu as passé une bonne nuit ? demanda t-elle froidement.

Comme une enfant attrapée avec sa main dans le pot à confiture, Hermione bégaya. Rien que ça c’était suspicieux. Hermione Granger était calme et assurée en temps de crise, elle n’était jamais à court de mot et elle était une championne du mensonge.

Elle était presque, mais pas tout à fait, aussi bonne pour les mensonges que Ginny, mais Ginny était la meilleure.

Alors il y avait quelque chose d’autre… quelque chose d’autre qu’elle cachait… comme un baiser matinal, peut-être ? Ginny plissa ses yeux en direction de sa victime.

- Alors, Où étais tu ?

- Je, um… j’étais au toilette…

- Vraiment parce que je croyais que c’était toi blottit comme un bébé chat contre mon frère dans son lit la nuit dernière. Elle eut l’impression qu’Hermione allait hyper ventiler. Ginny sortit alors le coup qui tue. Alors, quand exactement toi et Ron êtes devenu un couple ?

Hermione soupira, s’asseyant au bord de son propre lit, face à Ginny.

- On ne l’est pas honnêtement.

Ginny fit un reniflement dédaigneux. Elle ne pouvait pas croire ça. À quel point Hermione la croyait crédule ? La déception serra l’estomac de Ginny. Elle avait vraiment pensé que elle et Hermione étaient un peu plus amies que ça.

- Ecoute Hermione, on t’a trouvé endormie avec Ron trois des quatre dernière nuit, et la quatrième nuit personne n’a dormi. Vous vous tenez ‘secrètement’ les mains derrière votre dos, vous disparaissez ensemble, et hier tes lèvres étaient tellement gonflée qu’on aurait dit que tu avais utilisé un sort d’agrandissement, certainement à cause d’une longue séance de roulage de pelle. Alors si notre amitié signifie un tant soit peu pour toi…

- Ginny, s’il te plait, la supplia Hermione, Toutes ses choses sont vrais, mais...

Ginny lui lança un regard hargneux.

Hermione déglutit nerveusement et vint s’asseoir à côté de Ginny.

- Promet moi que tu n’en parlera à personne… pas à Harry… à personne…

Elle utilisait les mots magique… pas juste. Ginny acquiesça.

- … Et tu ne me jugeras pas ?

Ginny écarquilla les yeux… que se passait-il exactement entre ses deux là?

- Oui, ok. Allez dit moi.

Hermione prit une profonde inspiration.

- Alors, on a… um, tu sais ; on s’est embrassé une ou deux fois… mais on est pas ensemble. On ne fait que… s’entraîner. Elle grimaça attendant une réponse.

- S’entraîner… hurla Ginny. S’entraîner à quoi ?

- Um… à s’embrasser et d’autres trucs.

L’étonnement laissa place à la confusion qui laissa place à la rage.

- Tu es en train de me dire que mon frère te pelotes mais ne sors pas avec toi ?

- Non ! protesta Hermione en levant les mains. Bien, je ne sais pas… je…c’étais mon idée.

Ginny tomba presque du lit.

- Non, écoute. Je… Ron n’est pas prête à avoir une vrai relation. C’est évident… Si je le poussais, il ne ferait que s’enfuire.

Ginny acquiesça. Où que tout cela les mène, il valait mieux que se soit bien.

Dans un souffle Hermione lâcha tout.

- Alors je me suis dit que si je lui offrais de s’entraîner et qu’on commence, tu sais, à s’embrasser régulièrement… avec notre amitié… il ne pourrait pas s’empêcher… de tomber amoureux de moi, finit-elle dans un murmure.

Ginny cligna des yeux plusieurs fois.

- Tu plaisantes, non ? Il était évident qu’elle ne plaisantait pas. Elle se frotta le front, elle commençait à avoir une migraine. Laisse moi mettre tout ça au clair. Tu veux sortir avec mon frère mais tu ne veux pas apeller ça comme ça, parce que ça pourrait l’effrayer ?

- Um… en quelque sorte.

- Et tu t’es dit que si tu pouvais continuer tout ça, il se rendrait compte…

- Qu’il ne peut pas vivre sans moi.

- …Et vouloir une vrai relation.

- Ouais, c’est à peu près ça.

Ginny fixa son amie, essayant de tout prendre en compte.

- Bien, en fait… c’est assez brillant vraiment. Tu es assez gonflée. Ça pourrait marcher parfaitement…

- …ou être un désastre complet. Hermione mordillait sa lèvre anxieusement… cherchant à se faire rassurer. Ginny se sentait vraiment désolé pour elle.

- Bien, alors, dit Ginny gaiement, se sentant bien mieux elle même à présent. Allons petit-déjeuner pour voir comment marche ton plan.

- Um… on ne devrait pas se doucher d’abord ?

- Et perdre ce look sexy qu’on a au réveil ? Hors de question.

***********

Quand Hermione et Ginny arrivèrent à la cuisine, Ron et Harry mangeaient déjà et apparemment Ron n’en était pas à sa première assiette. Ce n’était pas bon signe.

- Ginny et Hermione descendent après les garçons ? Le monde devient un peu fou, non George ? Fred sourit largement et Hermione se força à ne pas rougir. Pourquoi rougirait-elle pour quelque minutes en retard au petit-déjeuner ?

- Je me demande Fred, qu’est ce qui fait que notre petite Hermione et Ronald se comportent si bizarrement ?

Elle ne put arrêter le rougissement cette fois-ci, surtout quand Ginny la poussa sur la chaise à côté de Ron, avant de faire le tour de la table pour s’asseoir en face d’elle à côté de Harry.

Vraiment subtil, Ginny.

Hermione lui lança un regard noir pour lui faire savoir qu’elle n’appréciait pas son aide. Hermione jeta un coup d’œil en direction de Ron et le vit qui l’observait avec une certaine lumière dans les yeux. Elle lui sourit, timidement… oh non…

- Tu as donné ta langue au chat ? l’interpella Fred.

- Non… à Ron, répondit son jumeau.

Hermione recracha un peu du jus de potiron qu’elle venait d’avaler.

- Vos gueule ! siffla Ron.

- Les garçons : ça suffit. Leur mère s’approcha de la table et s’assit, claquant ses ustensiles de cuisines et les bols sur la table. Ses enfants échangèrent des regards prudents. Hermione sentit le genoux de Ron frôler le sien et elle sourit aux œufs que Dobby venait de lui apporter. Elle ne pensait pas que c’était un accident. Ok, peut-être que Ginny avait eu une bonne idée après tout.

- Bonjour, dit Harry à sa cousine alors qu’elle entrait dans la pièce pour s’approcher de lui. Elle était habillée impeccablement et de façon inapproprié, en tout cas pour Hermione, dans sa tenue de travail.

- Bonjour, dit-elle distraitement. Les hiboux sont arrivés ?

- Voilà, miss, Dobby se précipita vers elle et lui tendit un paquet de lettre.

- Merci Dobby. Elle s’assit près de Harry et commença à examiner les lettres alors que Dobby lui amenait une assiette et un bol de café. Elle releva la tête et lui sourit distraitement en signe de remerciement. Tout en lisant, elle prit sa baguette et l’agita au dessus de son café, en murmurant doucement… le café devint doux et mousseux

Elle releva la tête pour en prendre un gorgée et vit les yeux de Charlie la fixant de l’autre côté de la table. Adrianna reposa sa tasse et observa son bol. Elle fronça les sourcil en disant.

- Tu détestes le café.

- Bien sur qu’il aime le café, marmonna Molly, coupant le bacon avec un zèle extrême.

Charlie haussa les épaules.

- Je déteste plus le thé.

- Charlie, tu sais comment réparer ça, lui dit Adrianna avec un peu d’impatience.

Il se mit à bouder.

- Non, ce n’est pas bon quand je le fait.

Elle lui lança un long regard douloureux et agita sa baguette au dessus de son bol, changeant sa couleur et sa consistance. Elle retourna à la lecture de se lettres.

Charlie eut une expression bizarre avant de prendre avec hésitation son bol et en goutter le contenu.

Hermione se demandait si il pensait que c’était empoisonné. Elle l’aurait pensé.

Charlie en prit une gorgée les yeux fermé. Il soupira.

- Sais tu à quel point tu m’as manqué, murmura t-il. Adrianna ne quitta pas des yeux ses lettres mais elle sourit légèrement.

Hermione se renfrognait en fixant son petit-déjeuner. Elle ne parvenait pas à se faire une idée sur Adrianna… et ce n’était seulement la faute de la distraction constante assise à côté de lui, non plus.

Si Adrianna était vraiment ce qu’elle prétendait être alors pourquoi tant de mystère ? Et qu’était sa relation avec Charlie Weasley ? Comment quelqu’un pouvait-il avoir autant de connexion avec leur entourage alors qu’elle n’était entré que depuis six semaines dans leur vie ?

Hermione savait qu’elle avait besoin d’être plus vigilante en sa présence. Surtout depuis que Ginny avait arrêtait d’essayer. Peut-être qu’elle devrait joindre ses forces à celle de Mme Weasley…. si elle… si elle parvenait juste à se concentrer sur autre chose que ce genoux qui envoyait des frissons dans tout son corps.

Adrianna sourit en prenant connaissance du contenu de sa lettre avant de la tendre à Harry.

- Joyeux anniversaire, mon chéri.

Hermione l’observa lire attentivement le parchemin et le vit blanchir, les larmes lui montant aux yeux. Il se leva et enlaça sa cousine qui sourit plus largement.

- Nous avons toujours les papiers à signer à dix heures et demi. Elle ouvrit une autre lettre.

Ginny se tourna vers Harry inquiète.

- Harry, je peux…

Il lui tandis la lettre en souriant à s’en décrocher la mâchoire. Ginny blanchit à son tour et tendit la lettre à Hermione qui ne put retenir un petit cri surpris en en découvrant le contenu. Ron la lut au dessus de son épaule et s’exclama.

- Whoa, c’est super, mon vieux.

- Super, répéta Harry.

- Vous avez réussit à être nommé comme son tuteur légal, l’accusa Hermione, provoquant une exclamation surprise venant du reste de la table.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 11 Aoû - 7:04

Tout le monde se mit à parler en même temps.

- Plus de Dursley… félicitation, mon grand, cria Fred.

- Un homme libre, plaisanta George.

- Félicitation Harry, dit gentiment Mr Weasley.

Charlie se tourna vers Adrianna avec un petit sourire en coin.

- Toi, un parent ?

Mme Weasley calma l’euphorie en tapant fort sur la table.

- Vous ne pouvez pas faire ça… il faut des mois pour…

- En fait, dit Adrianna, en piochant un autre lettre. Elle acquiesça et l’a mit de côté, relevant finalement la tête pour dire, Ca a pris six semaines.

Le corps entier de Molly se contracta, elle commença à débarrasser la table bruyamment. Charlie se pencha vers Adrianna.

- Tu n’essayes même pas qu’elle t’apprécie.

Elle lui jeta un rapide coup d’œil, formant une pile avec ses lettres, avant d’ouvrir la dernière.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

La tête d’Hermione commençait à être douloureuse alors que Adrianna regardait le dernier tas de parchemin et tendit celui du dessus à Harry.

- Oh mon dieu ! s’exclama t-il, ses mains tremblaient. Comment ?

Sa cousine lui sourit avec affection.

- De rien. Elle se pencha en avant et embrassa son front, avant de relire avec attention les autres pages. Harry était toujours bouche bée devant la lettre. Hermione ne pouvait supporter le mystère plus longtemps. Elle se leva de sa chaise et rejoignit Harry. Elle pouvait sentir Ron se placer derrière elle. Sa mâchoire se décrocha.

- Oh mon dieu.

- Putain de… dit Ron

- Quoi ! demandèrent les jumeaux à l’unisson.

Ginny pris la lettre des mains de Harry.

- Oh, lâcha t-elle dans un souffle.

- Ginny, la prévint Fred.

- je te jure qui si tu ne… commença George.

- Elle a réussit à gracier Sirius.

- Donne moi ça, ordonna Arthur en tendant la main. Ginny lui obéit sans broncher.

- Kinsley avait dit que cela prendrait des années, que ça ne valait les suspicions que ça lèverait, protesta Molly, blanche comme un linge.

- J’avais le droit à quelques faveurs, répondit Adrianna tranquillement. Ne vous inquiétez pas, ils ne remonterons pas jusqu’à votre ordre.

- Ca devait être de sacrées faveurs, dit Mr Weasley distraitement, observant le document avec attention.

Hermione leva la tête pour voir la réaction de Charlie. Il ne paraissait pas le moins du monde surpris.

- Allez les gars, on y va, annonça Adrianna. J’ai besoin que vous soyez près et en bas dans moins d’un heure, nous avons un rendez vous à dix heure trente et à une heure quarante cinq au ministère, et j’en ai un à onze heure trente.

Personne ne bougea. Hermione la dévisagea incrédule. Elle ne pensait pas honnêtement que Hermione allait l’accompagner…

Adrianna la fixa pleine de défi.

- Tu ne vas pas laissez Harry seul avec moi, n’est ce pas ?

Hermione serra ses poings. Elle détestait cette femme plus qu’elle n’en avait le droit.

- Vous pouvez faire ce que vous voulez avec Harry mais mes enfants restent ici en sécurité.

- J’espère vraiment que votre ministère est sur, dit tranquillement Adrianna. Ils sont bien évidemment vos enfants… mais j’aurai cru qu’ils auraient voulu savoir ce que Sirius leur avait laissé dans son testament…

Le visage de Ron s’éclaira.

- Il nous a laissé quelque chose, vraiment ?

Adrianna acquiesça.

- C’est écrit là.

- Maman, tu dois me laisser aller, supplia Ron. Papa va au ministère tout les jours. Ça doit être sur.

- Ronald ! lança Mme Weasley en guise d’avertissement.

Ron croisa les bras et serra sa mâchoire. Il était près à entrer sur l’arène de combat.

- Maman, je ne vais pas manquer ça parce que tu es trop têtue pour t’entendre avec Adrianna.

- Fils, l’arrêta Arthur. Molly. Il dédia à sa femme un regard suppliant. Les enfants peuvent prendre de la poudre de cheminette et venir avec moi, dit-il doucement, comme une suggestion. Le combat interne de Mme Weasley était évident… mais elle savait la même chose que Hermione… si elle se battait contre cette décision et perdait… elle perdrait par la même occasion le contrôle de sa famille… mais si elle donnait sa permission… c’était une petit perte mais elle maintenait son autorité.

- Très bien, craqua Molly et tout ses enfants la regardèrent choqués, ne comprenant pas la réalité de la situation. Q’est ce que vous attendez ; vous voulez mettre en retard votre père ?

Harry et Ron disparurent en un éclair. Un « Merci maman, » flottait derrière eux. Hermione commença à les suivre.

- Ginny ? demanda Adrianna à la jeune fille qui frappait ses œufs avec sa fourchette de façon assez violente. Tu ne vas pas te préparer ? Ginny se figea et son regard se posa sur la plus vieille femme. Avant que ta mère ne change d’avis s’il te plait.

Ginny sourit et couru vers les escaliers.

- C’est pas génial ? Ses petits gnomes ont toujours de la chance, marmonna Fred.

- Pas des gars honnête comme nous qui travaillons pour vivre, poursuivit George en fronçant les sourcils en direction des escaliers.

Après un dernier regard en arrière Hermione monta les escaliers. Elle entendit vaguement Adrianna dire alors qu’elle partait.

- Bien, si vous avez du temps aujourd’hui, j’ai quelque chose que vous aimeriez certainement faire…

Hermione leva les yeux au ciel, que mijotait-elle maintenant ?

***************

Ron Weasley s’ennuyait. Le genre d’ennuie qui ne survenait que lors de ses cours d’histoire de la magie.

Il n’arrivait pas à croire qu’il avait tenu tête à sa mère pour ça. Il avait risqué sa mort soudaine et un été entier à récurer les toilettes sans magie, pour ça. Quand il aurait pu laisser passer, rester à la maison et passer tout l’après-midi à s’améliorer… en s’entraînant avec Hermione.
Mais non, son côté avare devait se rendre à la lecture du testament de Sirius. Il ne pouvait pas attendre qu’ils reviennent à la maison pour le découvrir. Ce n’était pas comme si Sirius allait leur laisser le square Grimmauld. Il avait certainement laissé à Ron les têtes d’elfes empaillées de maison ou alors un tas d’araignée pétrifiée. Il avait ce genre de sens de l’humour.

Cette excursion avaient été de toute façon foutu à l’instant où ils étaient entrée à la réception. Pourquoi aucun d’entre n’avait réalisé que la dernière fois qu’ils avaient été ici c’était lors du débâcle du département des mystères ? Harry s’était figé devant une statut dans le hall et tout ce que Ron avait pu pensé était… merde, Harry a combattu Voldemort ici il y a deux mois.

Puis, bien sur, la seule pensée qui avait envahit son esprit fut que neuf étages plus bas Hermione avait failli mourir. Hermione avait été frappé par l’Avada Kedavra et était presque morte… Il ne pensait pas pouvoir faire s’arrêter cette litanie de mot, mais malheureusement il avait tord.

Il aurait du savoir qu’il ne fallait pas sous-estimer Hermione. Parce qu’à l’arrêt suivant il fallut enregistrer leur baguette et au lieu de tendre la sienne Adrianna avait sortie une sorte de carte diplomatique qui disait je peux faire tout ce que je veux et j‘en ai rien à foutre…

Seulement elle n’aurait pas dit ça comme ça parce qu’elle était une foutu américaine… elle aurait dit… Putain, Ron se foutait complètement de ce que les américains disaient. Tout ce qui importait c’était que ça avait mis Hermione en colère… vraiment, vraiment en colère.

Seulement elle était resté assez collet monté après ça, un peu comme pour dire ‘dans le ministère de la magie au moins l’un d’entre nous est respectueux’… ou peut-être qu’elle en était juste arrivé au point où elle avait besoin de laisser Harry et Adrianna seul, parce qu’elle ne leur avait plus adressé la parole.

Hermione était même parvenu à s’empêcher de montrer son expression classique « Je suis si en colère que je pourrais te cracher à la figure », tout en restant sérieuse et sereine pour un observateur extérieur.

À la place elle avait commencé à marmonner dans un souffle des commentaires constants… à Ron. Pourquoi pas Ginny ? Peut-être parce que Ginny semblait s’être complètement remise de sa phase anti-Adrianna, en souriant, en distrayant Harry et sa cousine avec des histoires de leur père au département d’usage non autorisé d’artefacts moldu. Joyeusement, elle posait des questions à Adrianna et semblait apprécier leur petit escapade en enfer. Alors, pendant que ce trio passaient un bon moment, il restait en arrière attentif aux murmures de Hermione.

- Pour qui se prends t-elle avec ses privilèges diplomatiques ? Tu sais, ça aurait été une preuve de bonne foie de laisser vérifier sa baguette. Que cache t-elle de toute façon ? Je parie qu’il y quelque chose avec sa baguette… Elle ne ressemble à aucune baguette que j’ai jamais vu. Tu penses qu’elle a un ingrédients venant d’une magie très noire, comme un cheveux de loup-garou ou une dent de vampire… ou une corne de bébé licorne… je te parie que c’est ça… c’est vraiment puissant… la plus noire des magies.

À sa dernière remarque Ron se figea dans le couloir et lui dédia un regard si incrédule et frustré…

- D’accord, ce n’est pas une tueuse de bébé licorne… mais elle cache quelque chose…

Bon, au moins avec le bavardage incessant de Hermione il était virtuellement impossible de l’imaginer morte ou à l’agonie. À la place il ne pouvait penser qu’à la façon dont il pouvait la faire taire.

Plus précisément, à la méthode exacte par laquelle il voulait la faire taire. Comme lui plonger sa langue dans sa gorge.

Il était un pervers… mais il avait à peine eut le temps de goûter l’intérieur de sa bouche la dernière fois… et ça avait été fabuleux… et l’entraînement inclurait très probablement l’amélioration de cette technique particulière, non ?

Donc, alors qu’il marchaient dans les couloirs du ministère, Ron prétendait d’écouter attentivement Hermione alors qu’il cherchait du coin de l’œil des salles privés que jamais personne n’utilisait vraiment.

Oh… à quel point il voulait la plaquer contre le mur à ce moment même. C’était sa nouvelle occupation préféré mais cette fois-ci il voulait la soulever pour que ses jambes…

- Ron, l’objet de son obsession siffla. Tu m’écoutes ?

- Oui, dit-il comme si c’était évident, bien qu’il n’ai aucune idée de quoi elle parlait. C’est très suspicieux.

Elle acquiesça, satisfaite.

Heureusement le caquetage s’arrêta quand ils furent conduit dans le bureau des affaires familiales du Mangemagot et qu’ils s’assirent pour les cinq heures les plus ennuyeuses de la vie de Ron. D’accord, ça ne faisait que cinquante-trois minutes exactement… mais qu’est ce qui pouvait bien prendre si longtemps ?

Laissez les signer ses foutus papiers, pour l’amour de dieu. Personne d’autre ne voulait la tutelle de ce garçon… Les Dursley allait être ravis et personne ne devraient même s’en soucier, si on demandait son avis. C’était les affaires de Harry et Adrianna et de personne d’autre.
Pourtant, bien sur, il prévoyait de garder cette opinion personnelle. Il y avait des choses très importante en jeu ici… Comme l’entraînement.

Ron découvrit que si il appuyait sa tête sur sa main, avec son bras sur l’accoudoir, il pouvait observer Hermione autant qu’il le voulait tout en paraissant ennuyé à mourir.

Il aimait la façon dont ses pensée se reflétait sur son visage. Pas besoin de faire de l’empathie pour savoir ce qu’elle pensait. Pourtant Ron choisit d’ignorer les roulement d’œil et les froncements de sourcils pour se concentrer sur ses expressions.

Quand elle était particulièrement ennuyée par quelque chose qui avait été dit, ses sourcils se rapprochaient et ses lèvres se serraient, les rendant adorablement délicieuses. Mais sa favorite , c’était quand elle prenait cette expression lointaine, ses traits s’apaisaient et sa lèvre inférieure pointait en avant de la façon la plus sexy qui soit.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 11 Aoû - 7:05

Il voulait la mordre, doucement bien sur, et puis l’aspirer dans sa bouche pour pouvoir la caresser de sa langue… il pouvait faire ça maintenant. Il avait la permission. Ils s’entraînaient.

L’entraînement. C’était son mot préféré à présent.

Ça voulait dire qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait…

Whoa, calme toi mon grand… Ne pas s’emporter. Les choses qu’il voulait vraiment faire avec Hermione ne pouvait pas être qualifié d’entraînement… si ?

Jusqu’à quel point exactement pouvait aller l’entraînement ?

Etait-ce juste s’embrasser, peut-être un bon roulage de pelle ? Ron savait que dans certains cercles un roulage de pelle incluait beaucoup d’autres choses… des mains baladeuses et les siennes voulaient vraiment se balader. Puis après ça… il retint un grognement face à toutes les possibilités.

Ron se força à se rappeler à quel point il se souciait et respectait Hermione. Il ne devrait rien faire avec elle qu’il ne permettrait pas à quelqu’un d’autre de faire… Merde, si quelqu’un d’autre avait fait avec Hermione ce qu’ils avaient déjà fait, il l’aurait déjà fracassé même si c’était son petit ami.

Ce que Ron n’était pas pour Hermione. Pour la première fois, il en fut vraiment déçu.

Non, Ron… Il avait juste besoin de se concentrer sur le présent… ne pas voir plus loin que la prochaine séance d’entraînement. Le futur contenait trop d’horribles possibilités et il ne fallait plus pensé à d’autre garçon avec sa Hermione. Ses pensées ne mèneraient qu’à des choses pas très bien.

Merde, c’était la plus longues réunion de tout les temps…

Puis quand la rencontre fut enfin terminée, Ron aurait espéré que se ne fut pas le cas car Hermione devait sortir toutes les complaintes qu’elle avait emmagasinées et il ne pouvait plus la fixer comme avant.

Il se rendirent au département de l’exécution des lois magiques. Ce couloir sombre serait parfais pour…

Il s’arrêtèrent à l’extérieur du bureau qui indiquait « quartier général des aurores ». Adrianna leur fit signe d’avancer. D’un ton calme et supérieur elle dit.

- J’ai un rendez-vous très important et vous quatre allez devoir rester ici un petit moment. Je ne vais pas passer mon temps à vous expliquer à quel point c’est important alors j’attends de vous que vous vous comportiez bien, ce qui veut dire… Elle se tourna vers Hermione, la litanie de complaintes devra attendre plus tard.

Elle les fixa tour à tour, leur dédiant un chacun un regard d’avertissement.

- …et pas de fouille dans le bureau, et pas de tripotage à d’étranges objets et pas… Elle se tourna vers Ron, de fugue parce qu’on s’ennuie.

Super ! Ce petit voyage venait encore d’empirer.

Ils étaient tous tendus alors qu’ils passaient les rangées de box pour arriver devant un porte en chêne qui paraissant importante avec un panneau qui disait: « Flavian R; Carter, directeur des Aurors. »


Ron se souvenait de son père parlant du directeur… il paraissait être un laquais de Fudge… bien trop jeune pour être directeur… il avait passé trop peu de temps en grande Bretagne…

Adrianna frappa à la porte et un solide homme au cheveux blonds qui se raréfiaient se présenta, portant sa tenue de travail un peu froissée.

- Miss Potter, je vous attendais, s’il vous plait entrez, offrit-il d’un ton assez professionnel.

Ron devint un peu nerveux alors qu’ils entrèrent tout les cinq dans le grand et luxueux bureau. Il y avait un lourd bureau en acajou recouvert de divers objets et entouré par une demi-douzaine de chaise. Sur les murs s’alignaient des armoires ornées de symboles et des étagères bondées d’étranges artefact étrangers. De l’autre côté de la pièce une grande table ovale était recouverte de carte.

Une fois qu’il eut fermé la porte le directeur se tourna vers Adrianna et son visage se transforma grâce à un large sourire qui lui rendait sa jeunesse.

- Drana, ma belle, tu es merveilleuses ! Il l’enlaça avec chaleur.

Adrianna se détendit considérablement à la minute même où la porte s’était fermé, paraissant plus douce et moins sur ses gardes. Ron ne s’était même pas rendu compte qu’elle était sur ses garde avant. Il fronça les sourcils.

- Carter, dit-elle avec affection, comme si elle accueillait un vieil ami, ce qui semblait être le cas. Merci beaucoup. Elle fit un pas en arrière et s’appuya tranquillement sur une chaise.

- Wow, regardes toi, vingt huit an maintenant. Je savais que tu serais celle à pouvoir le faire.

- Oui, bien… Elle détourna le regard et regarda autour d’elle. Regarde tout ça, assez prometteur… ou tout est déjà promit.

Il rit joyeusement, dédiant aux adolescents un sourire.

- Bien si on considère que j’ai eu ce poste parce que chaque Auror en Angleterre avait une trop grande connexion avec Dumbledore ce qui rendait Fudge inconfortable. Ça et je suis bon à la technique du ‘sourit et acquiesce’… pas très menaçant. Prétendre que je suis facilement manipulable… je pense que j’ai appris ça de toi en fait.

Elle grommela.

- Oh Carter, je crois que j’ai oublié ça. J’ai besoin qu’on me rafraîchir la mémoire.

Carter se calma.

- Oui, bien, en parlant de mon fabuleux patron… L’homme se pencha vers son bureau et regarda Harry. Alors, il a eut tord pour tout.

- Je ne suis pas vraiment sur de ce qu’il disait… mais pour la plupart des choses oui. Elle haussa les épaules et fit un geste en direction de Harry. Bien sur tu as entendu parler de mon cousin, Harry. Ce sont ses amis, Hermione Granger et les plus jeunes de Arthur Weasley, Ginny et Ron.

L’homme les accueillit avec des poignées de main très rigoureuses, finissant avec Harry.

- Alors, Harry qu’elle est la vérité.

Harry hésita, regardant autour celui pour avoir le soutient des autres.

- Um… bien l’article du Chicaneur était assez juste.

Le directeur soupira.

- Je vois. Après un moment il se tourna vers Adrianna, …et tu as déjà rencontré Fudge, non ? Elle acquiesça. Qu’as tu vu ?

- Peu sur de lui, menteur, paranoïaque; égoïste, pas très intelligent… tu sais ce qui est évident en gros.

Il fronça les sourcils.

- Et bien c’est charmant, n’est ce pas ? Après un autre long silence pensif il se redressa en se tournant vers l’empathe et dit, Il vaut mieux que je t’emmène à notre réunion. Vous les enfants vous pouvez rester dans mon bureau. Je serai de retour très bientôt.

Alors qu’il accompagnait Adrianna jusqu’à la porte, celle ci fit volte face et dit.

- S’il vous plait, ne faite rien qui donnerait une raison à Mme Weasley de me détester encore plus. Avec un dernier regard suppliant elle partit.

Les quatre dernière personnes restant dans la pièce regardèrent autour d’elle peu à l’aise. Hermione semblait prête à éclater avec tout les commentaires qu’elle avait à faire. Heureusement elle eut la présence d’esprit de les garder pour elle.

- Harry, commença t-elle doucement.

Bon, peut-être n’avait t-elle pas tant de présence d’esprit que ça.

- …est ce que tu es vraiment sur de vouloir un nouveau tuteur ?

Harry écarquilla les yeux.

- Oui et… et c’est fait ! la coupa t-il sèchement, avant d’éviter son regard.

Qu’est ce qu’ils s’amusaient. Ron se jeta dans une des chaises.

Hermione boudaient à nouveau, distrayant Ron avec ses lèvres. Comme il aurait voulu être n’importe où ailleurs qu’ici. Il serait finalement capable de faire quelque chose pour tout ses fantasmes et… Elle mis sa lèvre inférieur entre ses dents et commença à la mordiller… tout comme lui vouait le faire. Quand elle l’aspira dans sa bouche, il était sur le point d’exploser.

Il se redressa précipitamment.

- Je dois aller au toilette. Il agrippa le poignet de Hermione. Tu sais où il y en a un, non ? Il était déjà à mis chemin de la porte.

- Um, d’accord, hésita t-elle.

Ginny et Harry avait l’air stupéfait.

- Ron, Adrianna a dit… les appela Harry.

- Ne soit pas idiot, ça n’a aucun… dit Ginny en même temps, mais Ron était déjà hors de la pièce et avait traversé le couloir. Il ne s’arrêta pas avant d’avoir retrouvé ce couloir obscur qu’il avait remarqué auparavant et y entraîna Hermione.

Il se tourna pour lui faire face et se mit à sourire largement, se sentant absurdement fier de lui. Il l’avait fait. Il était en train de le faire. Il se chargeait lui même de toutes ses… pulsions qu’il avait au fond de lui.

- Oh, c’est bien Ron, on a vraiment besoin de parler de tout ça. Qu’est ce que tu penses de ce type, Carter ? C’est assez…

- Hermione, je ne t’ai pas sortit de là pour qu’on parle d’Adrianna, dit-il avec un petit sourire en coin.

Elle paraissait confuse.

- Pourquoi alors ?

Il se pencha vers elle, la forçant à s’appuyer contre le mur. Il dit d’une voix rauque, sentant un étrange pouvoir l’envahir.

- Je t’ai sortit de là parce que tu me rends fou.

Une expression blessé apparut sur son visage.

- Tu prends encore sa défense, l’accusa t-elle.

- Hermione, je ne défends personne. En fait j’en ai rien à foutre. Mais… Il toucha sa lèvre inférieur avec la paume de sa main, appréciant la texture humide.

- Ron. Elle semblait à bout de souffle. Elle le regardait avec d’irrésistibles yeux chocolats. Qu’est ce que tu fais ?

- Ce que j’ai voulu faire toute la journée… m’entraîner… Il se pencha un peu et embrassa sa lèvre inférieure.

- Ron, nous sommes dans un couloir du ministère de la magie. Il y avait une touche d’hystérie dans sa voix.

Il sourit contre ses lèvre. Et il adorait ça. Il se mit à sucer cette lèvre incroyable, provoquant un gémissement de la part d’Hermione.

Voilà, c’était comme ça qu’il voulait passer son après-midi.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 3 EmptySam 11 Aoû - 7:05

Harry fixa stupéfait la porte par laquelle Ron et Hermione venait de disparaître.

- Je n’en reviens pas, dit-il avec colère, presque à lui même. Les complaintes incessante d’Hermione c’était déjà quelque chose mais que tout les deux puisse risquer… Ne comprenaient-ils pas à quel point c’était important pour lui ?

- Ouais, Ron viens de sortir l’excuse la plus pourrie de tout les temps. Pathétique vraiment. Enfin, les toilettes… il emmène Hermione au toilette. Je suis honteuse de dire qu’on est du même sang, dit Ginny tout en observant curieusement le pièce autour d’elle.

- Il l’a probablement entraîner à l’extérieur pour qu’ils se disputent, se plaignit Harry. Si ils attirent l’attention et qu’il nous mettent dans le pétrin…

Ginny eut un reniflement de dédain.

- S’il te plait.

Harry se tourna vers elle les sourcils froncés.

- Quoi, tu ne penses pas… oh mon dieu… tu ne penses pas qu’ils sont dans le couloir en train de se rouler des pelles, si ?

Elle lui dédia un regard qui voulait dire que c’était précisément ce qu’elle pensait. Puis elle retourna à sa fouille contentieuse du bureau du directeur.

- Merde, marmonna Harry en se frottant les yeux. Comment pouvaient-ils être aussi irresponsable ? Bon, d’accord… Comment Hermione pouvait-elle être aussi irresponsable ?

- Wrock ! Wrock !

- Oops, Ginny reposa rapidement, l’étrange statue en forme d’oiseau qu’elle avait levé du bureau.

- Ginny ! On ne peut pas, dit Harry, horrifié. Tout le monde était il devenu fou ?

- Quoi ? Quand aurons nous l’occasion de nous retrouver dans le bureau du directeur des aurores à nouveau ? Et en plus… avec les deux autres qui font merlin sait quoi, quoiqu’on face… on paraît gentil. Elle lui dédia un regard empli de défi et de malice. Harry commençait à s’apercevoir que ce regard le rendait faible. Je ne toucherais pas, le cajola t-elle. Regarde, mes mains sont derrière mon dos.

Il lui sourit encore assez hésitant, ne voulant pas qu’elle sache à quel point elle avait vite gagner.

- Hey, Harry regarde ça, Ginny pointa du doigt la fenêtre. C’est l’acropole ?

Harry s’approcha et jeta un coup d’œil par la fenêtre derrière le bureau de Carter. La vue était incroyable.

- Nan, c’est le forum… je pense que… c’est Rome… regarde, il y a le Colisé.

Ginny soupira.

- Ca doit être beau, dit-elle avec de l’envie dans sa voix.

- Voyager, c’est extraordinaire. Harry remarqua son regard suppliant et il sentit… Un jour on ira à Rome.

Elle le regarda surprise et se mis à rire.

- Oh vraiment ? On ira ?

Harry haussa les épaules, regardant à nouveau à l’extérieur, un petit sourire éclairant son visage.

- Ce n’est pas si dur, je t’emmènerais.

Il ne savait pas pourquoi il avait dit ça, mais il le pensait. Il ne pouvait imaginer une meilleure compagne de voyage. Il lui jeta un coup d’œil et la vit le regarder bizarrement. Cela le rendit nerveux.

Il se tourna et commença sa propre fouille de la pièce. Il examina les énormes étagères en ébène. Elles étaient ornée d’extraordinaire symbole qui changeaient à chaque fois qu’il les regardait. Pour la première fois de sa vie, il regretta de ne pas avoir pris comme court les runes anciennes comme Hermione.

‘bien sur si Hermione était là et pas dehors en train de faire je ne sais quoi avec Ron…’

Les yeux de Harry furent à nouveau attirée vers Ginny qui fixait, figée, les cartes éparpillées sur la table ovale de l’autre côté de la pièce. Il se plaça derrière elle.

Sur le dessus il y avait une carte détaillé de grande Bretagne, le titre disait « Aurors basée en Angleterre. » Il y avait de petit cercle bleu qui bougeaient légèrement, presque vibrant sur place. De temps en temps l’un disparaissait pour réapparaître dans une autre ville.

- Eh regarda là, Ginny pointa en direction de l’amas de point sur Londres. NT, ça doit être Tonks et là ‘KS’ et ‘AM’, Kinsley et Maugrey… c’est une chance que ce ne soit pas plus détaillé… ils pourraient voir le square Grimmauld.

Harry secoua la tête.

- Nan, ils ne pourraient pas, le sort Fidelus… Ils disparaissent certainement complètement de la carte. Peut-être qu’ils vont là. Il pointa du doigt l’endroit indique comme ‘perdu’

- J’espère que non, ça paraîtrait vraiment bizarre.

Harry remarqua d’autres cartes sous celle-ci. Ça ne ferait de mal à personne d’y jeter un coup d’œil. Il se mit à fouiller.

- Hey, on ne touche pas, le taquina Ginny.

Un sourire coupable traversa son visage avant de la regarder à nouveau… il ne sut jamais pourquoi il avait fait ça mais…

- Toucher, hein… Il commença à la pousser du bout du doigt sur son épaule et ses côtes. Elle gloussa inconfortablement, l’encourageant contre son gré.

- Arrête ! Je suis chatouilleuse ! cria t-elle.

Ses yeux s’éclairèrent.

- Vraiment ?

- Oh, non… Elle se réfugia derrière de l’autre côté de la table. Elle lui dédia un regard amusé qui semblait dire ‘attrape moi si tu peux’ qu’il ne put ignorer et il se mit à sa poursuite.

Après quelques minutes de ce jeu ils étaient tout les deux à bout de souffle et mort de rire. Harry s’appuya sur la table pour reprendre son souffle…

- Hey, Gin, regarde ça. Il sortit de l’amas de carte, une qui avait attiré son regard.

Le titre disait ‘Projet de Coopération internationale d’auror- division Roumaine. » Son cœur se mit à battre à toute vitesse. Il ignorait pourquoi mais il savait qu’il y avait quelque chose d’important sur cette carte… Il dégagea la table des cartes qui cachaient la sienne pour la voir dans son entièreté.

- Harry, qu’est ce que... ? demanda Ginny devant le changement radical qui s’était produit sur son visage, elle s’approcha de lui et se pencha vers la carte. C’était une énorme carte du monde avec de nombreux cercles multicolores éparpillaient sur toute la surface. Le plus grand groupe était situé en Roumanie.

Les yeux de Harry trouvèrent l’Angleterre… un point rouge désignait ‘AP’.

- Adrianna, murmura t-il.

Ginny secoua la tête.

- Ce n’est pas possible, elle n’est pas anglaise.

- Non, regarde, il y a des gens de tout les pays. Ils sont codés par couleur. Regarde rouge pour les américains, bleu pour les Anglais… regarde il y a un point bleu aussi en Angleterre… Il s’arrêta un instant avant de dire.

- … ‘CW’

- Ce n’est pas possible, dit Ginny cette fois ci avec plus de force et peut-être un peu de panique dans la voix.

Harry la fixa.

- Ce serait plus dangereux que d’étudier les dragons.

- Harry, comment mon frère pourrait t-il être auror sans qu’on le sache ? C’est ridicule, argumenta t-elle.

Il se contenta d’hausser les épaules. Il avait déjà vu bien plus étrange que ça.

Ils entendirent la poignée se tourner et ils se dépêchèrent de réarranger toutes les cartes comme elles étaient. Ils se détournèrent de la table alors que Flavian Carter entrait dans son bureau.

Le cœur de Harry résonnait dans ses oreilles. Il redoutait… et puis merde, si ils ne voulaient pas qu’il regarde les cartes alors ils n’auraient pas du les laisser seul dans la pièce. À quoi s’attendaient-ils ?

- Vous êtes là. Désolé d’avoir prit tant de temps, dit Carter avec un sourire de gagnant. Ici, asseyez vous. Il désigna les chaises face à son bureau. Où sont les autres ?

Harry déglutit anxieusement en s’installant, maudissant à nouveau ses amis pour leur fuite au ‘toilette’.

- Ils viennent de partir pour les toilettes, dit Ginny innocemment, aussi gracieusement qu’elle s’assit sur la chaise.

Harry la dévisagea étonné. Trois mois au Japon et ils ne pouvaient pas contrôler ses émotions comme elle le pouvait. Peut-être qu’il devait prendre des leçon avec elle.

Heureusement le directeur de contenta de leur sourire gentiment.

- Alors Harry, j’ai entendu dire que tu as passé l’été au Japon. Chanceux. C’est une opportunité très rare, tu sais.

Harry le fixa.

- Comment connaissez vous Adrianna ? Il se demandait si il aurait une réponse honnête.

L’homme sourit et mit ses pied sur le bureau en ébène, froissant encore plus sa tenue. «

- Ma première mission à l’étranger. Je devais la sauver… Il se mit à rire. Ca ne s’est pas vraiment passé ainsi.

Harry déglutit.

- Pourquoi avait-elle besoin d’être sauvée ? Pourquoi les gens de sa famille avait toujours besoin d’être sauvé ? Apparemment il y avait toujours quelqu’un pour vouloir les voir mort. C’était certainement pour ça.

- Un vieux ex-mange mort après la chute de Voldemort, enfin j’imagine la première chute… décida d’aller dans les colonies pour commencer un nouvel empire. On a eu des informations nous dévoilant qu’il y avait une empathe qu’il voulait pour arriver à ses fins. Je suppose qu’il voulait recréer les jours qui avaient précédé les Grand Massacre…

- Il a capturé Adrianna. Elle avait, oh, dix-sept ans à cette époque, toujours à l’école. Puis il m’a capturé quand j’ai essayé de la sauver… pas vraiment bien joué de ma part, se moqua t-il et Harry résista à l’envie de lever les yeux au ciel. Je m’en souviens très bien, j’étais coincé et il avait un bras autour de la gorge de ta cousine. Il était en train de me railler en me disant à quel point ça avait été facile de la contrôler. Puis tout à coup elle s’est agrippé à la main du sorcier et elle lui à enfoncer sa propre baguette dans un de ses yeux. Très bonne actrice, notre Dranna. Pourtant, je crois qu’elle était assez choqué de l’avoir blessé mortellement…

On tapa à la porte et le directeur Carter se remit bien droit, se rendant présentable. Il durcit son visage en une expression approprié pour le directeur et interpella ses visiteurs, mais il fit un clin d’œil à Harry et Ginny en même temps.

Adrianna franchit la porte avec un sorcière austère au cheveux grisonnant et à la robe stricte grise.

- J’apprécie vraiment Madame Hopkirk et je suis sure… Sa cousine hésita lorsqu’elle observa la pièce et ne vit pas Ron et Hermione.

Sa mâchoire venait de prendre cette forme particulière que Harry avait appris à reconnaître et qui voulait dire qu’elle était mécontente d’elle même, probablement pour ne pas avoir remarquer leur absence plus rapidement.

Adriana se reprit rapidement et dit.

- Je suis sure que ces jeunes gens se montreront à la hauteur. Comme promis… voici mon cousin Harry et Miss Ginevra Weasley. Les autres sont… Elle fixait Harry ostensiblement et leur fit signe de s’approcher.

Maudit soient ils ! Harry ouvrit à nouveau sa bouche mais rien n’en sortit.

- Ils viennent de se rendre aux toilettes, je suis sure qu’il reviendront bientôt, commença Ginny avec une politesse finement calculée, alors qu’elle s’approchait pour accueillir la femme comme il se devait.

Harry reprit ses esprits et serra lui aussi la main tendue. Un petit, mais sincère sourire éclaira le visage de la femme alors qu’elle secouait sa main.

- C’est un grand plaisir de finalement vous rencontrer. Je suis sur que sous la tutelle de votre cousine vous répondrait à toutes nos attentes.
Super. Des attentes. Il adorait ça.

- Merci encore madame. Je ne veux pas accaparer plus de votre temps. Je sais que vous avez des réunions importantes. Adrianna lui sourit de la façon qu’elle réservait au sorcier et magicienne très important… ceux dont elle avait besoin de son côté.

- Oui, en effet. C’est dommage que je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer les autres. Je suis sur que j’aurai le temps à un autre moment. Sur ce dernier échange la femme serra la main d’Adrianna et transplanta dans un endroit inconnu de tous.

Adrianna ferma la porte qui émit un petit clic.

- Où sont Ron et Hermione ? demanda t-elle d’un ton dangereux. Oh, peu importe. Elle ferma les yeux pour se concentrer.

Ses yeux s’ouvrirent précipitamment et elle secoua la tête avec irritation.

- Oh, je vais les tuer.
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