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 Of Hearts and Heroes

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Ephyse
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 8:52

Ron reprit le dessus sur la Hermione de son fantasme et la souleva contre le mur alors qu’il déchirait sa chemise. Sa peau le brûlait.

- Cette intensité qu’elle utilise pour être préfète ou avoir de bonne note, ça c’est de la passion.

Il l’imagina l’étudiant comme l’un de ses livres. Elle retirerait chaque vêtement doucement, l’examinant, parcourant son corps avec révérence.

- C’est aussi le genre de fille qui sais penser par elle même. Elle ne respecte scrupuleusement que les règles qu’elle croit juste, envoyant aux pâquerettes tout le reste.

La scène changea, Ron et Hermione était dans la classe de métamorphose, elle portait seulement une petite culotte, assise sur un bureau, l’embrassant, s’agrippant à lui vigoureusement. Oh mon dieu.

- Vous avez vraiment besoin d’apprendre à voir plus loin que les apparences.

Dans son fantasme, Ron s’imaginait retirer la culotte d’Hermione avec ses dents mais fut interrompu par un mouvement précipité de la foule autour de lui. Il leva la tête pour voir Hermione descendre les escaliers assez suspicieuse. Six garçons la détaillèrent d’un œil nouveau, seul Harry avait la délicatesse de ne pas baver. La main de Ron vola jusqu’à son visage. Bavait-il ?

- C’est ton sac Ron, non ?

Il se tournant doucement, réalisant qu’Adrianna s’adressait à lui. Ron la fixa confus alors qu’elle plaçait la sac qu’il avait ramener de l’infirmerie sur ses genoux. Elle détourna ensuite son attention de lui comme si de rien n’était.

Il rougit encore plus quand il comprit enfin. Elle savait, elle avait lu ses pensées… Ron serra le sac contre lui pour cacher la preuve de son excitation au reste de la pièce. C’était juste à temps car Hermione était accroupie devant lui en le regardant dans les yeux. Oh mon dieu.

- Ron, tu es sur que tout va bien ? Tes yeux sont brillant et fiévreux. Tu es malade ? Elle entoura sa tête de ses deux mains, c’était si bon. Tu es chaud… et mouillé.

Moite ? Une Hermione moite… Il était malade. Un malade et un pervers.

- Ron tu devrais monter et te reposer. Tu as trop d’excitation pour une matinée, lui dit Adrianna d’un voix autoritaire, détournant son attention d’Hermione.

Il acquiesça soulagé et se remit sur ses pied. Ron n’arrivait plus à aligner deux mots, alors il se contenta de grogner à Hermione en passant devant elle pour arriver jusqu’au escalier. Il fit attention de laisser le sac devant lui.

À mis chemin, il regarda en arrière et vit Hermione qu l’observait inquiète. Il eut un flash-back du fantasme de la classe et il se remit à gravir les marches encore plus vite. Ce dont Ron avait besoin c’était une douche… une douche très très froide.

****************

Hermione s’appuya contre le fenêtre de la salle commune. Elle était là depuis le début de la fête, fête qui était censé être donné en son honneur. Mais plutôt que de s’amuser elle écoutait Ginny lui transmettre les informations qu’elle avait recueillit sur Adrianna la veille.

Les yeux d’Hermione se posèrent sans son consentement sur la silhouette de Ron au bout de la pièce, affalé dans un fauteuil confortable, entouré de Griffondors dynamique.

- Il te regarde tu sais.

Elle se tourna à nouveau vers Ginny, sourit coupable et fit non de la tête.

- Non, il ne fait que regarder dans le vide. Elle le regarda à nouveau a peu près sure qu’il ne la voyait pas vraiment. En fait il a l’air un peu sonné, j’espère qu’il va bien. Il a eut les yeux vitreux toute la journée.

- Sonné de désir pour toi, déclara Ginny mélodramatiquement, avant de glousser devant l’inconfort d’Hermione. Non mais sérieusement, il te mate depuis tout à l’heure.

Hermione avait vraiment besoin que Ginny arrête de lui donner de faux espoir. Son cœur se brisait à chaque fois, Ron avait été distant et distrait depuis qu’ils s’étaient réveillé ensemble ce matin. Il avait vivement rougit et bégayé lorsqu’elle s’était réveillé en murmurant des excuses et en se précipitant dans son propre lit avant que Madame Pomfrech n’arrive. Il n’en n’avait plus parler depuis, en fait il n’avait plus dit grand chose depuis. En tout cas pas à elle.

Ce n’était pas bon signe. En le regardant à présent, Hermione s’inquiétait qu’il soit vraiment perturbé par le fait qu’ils avaient dormis ensemble… enfin, dormis dans le même lit en tout cas.

Peut-être qu’il pensait qu’elle avait profité de lui ou peut-être que l’idée d’être si intime avec elle l’avait horrifié. C’était ça ou son état de santé empirait. Hermione ignorait qu’elle possibilité la perturbait le plus, en fait elle le savait et elle n’aimait pas le genre de personne que cela faisait d’elle.

Désespérée de trouver une distraction, Hermione demanda.

- Alors, qu’est ce que c’est que cette histoire avec Rogue ?

- Susceptible ? Ginny leva les yeux au ciel, Hermione se demandait si elle serait si nonchalante si elle se rendait compte à quel point cette situation était déprimante. Je n’ai pas eu l’occasion de le demander à Adrianna, elle est partie pour chercher Harry. Tu pourras lui demander toi même. Elle est parti courir ce matin et elle a promis de ramener Harry avec elle à la fête, en fait elle a dit qu’elle le ramènerais par "la peau du cul" si il le fallait. Ginny finit sa phrase par une excellente imitation de l’accent américain d’Adrianna et éclata de rire.

Hermione esquissa un sourire distrait en observant les alentours. Pour une fois elle parvint à ne pas s’attarder sur l’objet de son affection. La fête durait maintenant depuis un bon bout de temps, Adrianna n’avait pas vraiment fait du bon travail pour l’amener Elle pensa à quel point Ron devait être déçu de l‘absence de son meilleur ami.

- Etait-elle la mieux placé pour faire ça ?

- Hermione, dit Ginny le visage triste mais résolu. Elle est la seule qui peux le trouver ses derniers temps. Sans parler de lui faire faire quoique se soit.

La plus vieille fille fronça les sourcils. C’était la dernière chose qu’elle voulait entendre.

- Ses derniers temps ? Elle n’est là que depuis trois jours.

Toute cette histoire Adrianna devenait incontrôlable, Harry était bien trop vulnérable. D’une façon ou d’une autre, Hermione allait devoir oublié un instant le garçon avec qui elle avait partagé son lit la nuit dernière… Oh, mais il sentait si bon ce matin… bon, il fallait revenir à des problèmes plus important. Si elle ne faisait rien très bientôt… Elle ne voulait pas penser à ce que cette empathe pouvait faire à Harry.

- Ouais je sais. Elle a intérêt à être honnête ou alors je la maudirai personnellement. Ginny sourit insolemment mais Hermione savait que la peur n’était pas bien loin de la surface.

- Oh, merci mon dieu. Hermione posa sa main sur le genoux de Ginny. Ils arrivent. Elle regarda Adrianna guider Harry à travers la pièce jusqu’au canapé où était assis Ron. Harry avait l’air déprimé et pale… mince. Tu l’as pas du tout vu dans la grande salle ?

Ginny haussa les épaules.

- Je l’y ai traîné hier matin, pas qu’il ai mangé beaucoup. Sinon, non. Je ne l’ai vu parlé avec personne à part nous… et Adrianna.

Adrianna s’était perché juste derrière Harry sur le dos du canapé. Cela semblait très détendu et cool, mais Hermione savait que de cette place elle pouvait voir toute la pièce. Elle portait ce qui semblait être un pyjama blanc et ses cheveux étaient remonté en une longue queue de cheval. Elle paraissait revenir d’un court de yoga, mais au yeux d’Hermione elle ressemblait plus à un garde du corps samouraï.

- Allez, on y va. Hermione et son amie se faufilèrent parmi la foule pour atteindre l’endroit où les autres étaient assis. Ginny prit place près d’Harry comme pour le protéger de son garde du corps, si Hermione la connaissait un tant soit peu.

Il y avait pleins de place dans l’énorme fauteuil de Ron. Repoussant au loin ses hésitation, Hermione se glissa à ses côtés. Elle était déterminée à agir normalement. Elle ne devait pas être de mauvaise humeur envers Ron, il n’en serait que plus suspicieux. La dernière chose dont elle avait besoin, c’était qu’il réalise à quel point il lui plaisait et à quel point ça la blessé que ses sentiments n’étaient pas réciproque.

Elle s’assit collé à lui, comme elle l’avait déjà fait une centaine de fois avant. Pourquoi cela paraissait-il si différent ? Hermione avala difficilement sa salive et se força à se concentrer sur Harry.

- Tout va bien, Harry ? demanda t-elle sincèrement.

Harry sembla paniqué et murmura.

- Euh… ça va.

Hermione reconnu immédiatement son erreur. Heureusement, Ginny aussi et elle offrit aussitôt une distraction en demandant.

- Tu veux une bierraubeurre ?

Elle se penchait déjà vers la table pour essayer de trouver une bouteille pleine. Hermione était reconnaissante de la capacité qu’avait les Weasley pour la subtilité et la diplomatie car c’était quelque chose dont elle manquait souvent. Que ferait-elle sans Ron qui l’empêchait de foncer la tête la première dans n’importe quoi ?

- Pas de chance mon vieux. Seamus prit une des bouteilles sur la table. C’est la dernière.

Ginny fronça les sourcils, arrachant la bouteille de sa main et disant avec une gentillesse exagérée.

- C’est si gentil de l’avoir gardé pour nous.

- Hey, rends moi ça. Seamus plongea pour la récupérer alors que Ginny l’éloignait de lui.

- Pas de problème. Adrianna prit la bouteille de la main de Ginny. Entire Bachetta. Elle claqua des doigts et dans son autres mains apparut sa baguette. Le cœur d’Hermione s’accéléra. Venait-elle juste de faire apparaître une baguette ? Sans baguette ?

- Qui êtes vous ? demanda Dean, émerveillée.

C’était la question du jour. Harry fit les présentations alors qu’Hermione observait avec attention Adrianna. La sorcière plaça la bouteille sur la table et fit un signe avec sa baguette, "Duplisis". Son estomac se serra alors qu’elle regardait la bouteille se dédoubler et se dédoubler encore, jusqu’à ce qu’il y ai seize bouteilles sur la table.

- Whoa ! s’exclama Seamus, prenant une bouteille pour la goûter. C’est bon.

- Pareil que l’original, dit Adrianna comme si ils devaient tous le savoir. Comme si c’était la magie la plus facile au monde.

Hermione sentit Ron sursauter et s’éloigner d’elle. Elle avait l’impression qu’on l’avait poignardé. Etait-elle si repoussante ?

- Um, qu’est ce qui se passe ? demanda t-il en regardant autour de lui. Elle fronça les sourcils. Ron était rouge, il ne devait pas se sentir bien.

- Adrianna vient juste… tout va bien, Ron ? Tu as l’air ailleurs ? L’inquiétude surmonta l’auto-préservation et elle plaça une main sur son front. Il avait chaud.

Ron s’éloigna brusquement, faisant regretter à Hermione son impulsion.

- Je vais bien, la coupa t-il.

Il n’allait pas bien. Il n’avait pas intérêt à laisser son malaise que provoquait son attirance pour lui affecter sa santé. Hermione s’apprêta à lui dire quand son attention fut attiré par Seamus qui sortit une bouteille de…

Whisky pur feu. Whisky pur feu. Que croyait-il faire ? Et juste devant elle et Ron. À leur fête. Personne n’avait-il donc de respect pour leur poste de préfets ?

- Hey, tu peux pas dédoubler ça pour moi ? demanda Seamus à Adrianna.

è Et quel age as tu ? ria l’empathe.

Hermione n’allait pas laisser cette femme arranger ce problème. C’était son boulot.

- Seamus Finnigan, qu’est ce que tu crois faire avec ça ? demanda t-elle.

L’arrogant abrutis reprit la bouteille.

- Boire. M’amuser.

Comme si il était le seul à savoir s’amuser, Hermione savait comment s’amuser. Parfois. À sa façon.

- Plus maintenant. Donne moi ça ! Elle tendit la main.

- Pourquoi ? Seamus la leva bien haut pour qu’elle ne puisse pas l’atteindre.

C’était une ruse mesquine utiliser sa taille contre elle. Pensait-il qu’elle allait sauter comme une idiote pour l’atteindre ? Hermione allait lui botter le cul assez fort pour le renvoyer en Irelande si il n’arrêtait pas. Aussi peu amusant que se soit, elle prenait son rôle de préfet très au sérieux.

- Tu vas ma la donner, parce que je suis une préfète et que si tu ne le fais pas, tu passeras tes trois dernières nuits à l’école en retenue.

Seamus claqua rageusement la bouteille dans sa main.

- Tu n’es qu’une foutue prude Hermione.

Prude ! Prude ! Elle n’était pas… Elle… Hermione se détourna la tête haute et partit en direction des escalier avant de perdre son sang froid et de lui jeter un sort. Ça ou avant qu’elle se mette à pleurer. Elle espérait que Ron n’écoutait pas tout ça, de toute façon, il devait probablement être d’accord avec lui. En tout cas, il ne la défendait pas.

- Hey, où tu emmènes ça ? cria Seamus après elle.

Hermione leva les yeux au ciel. Elle montait pour se saouler, que pensait-il qu’elle allait faire ? Il ne pouvait pas être idiot à ce point ?

- La vider dans les toilettes des fille.

Elle bouillonnait alors qu’elle pénétra dans le dortoir des fille. Mais même en essayant de se concentrer sur sa colère, la douleur revenait toujours. C’était ce qu’ils pensaient d’elle, ils pensaient qu’elle était prude, pas très différente d’un professeur, à peine une fille. Incapable de profiter de la vie.

Pourquoi quelqu’un voudrait faire d’elle sa petite amie ? Ils pensaient tous qu’elle ne ferrait rien d’autre que les embêter et les contrôler. Hermione voulait un baiser autant que n’importe qui d'autre, bien qu’à la vitesse où ça allait elle n’allait jamais en avoir un.

Hermione s’arrêta à l’entrée da la salle de bain des fille et regarda la bouteille dans sa main. Ses doigts se serrèrent autour d’elle involontairement. Elle avait l’envie subite et effrayante de boire, c’était absurde. Ce la voudrait dire oublier tout ce qu’être préfet signifiait pour elle juste à cause de quelque chose qu’avait dit Seamus Finnigan. Pensait-elle réellement que Ron l’aimerait plus si elle faisait ça ?

D’un autre côté, se n’était pas parce qu’elle était préfète et qu’il n’était pas permis de boire dans le dortoir que ça voulait dire… que ça n’était jamais permis. Hermione n’était pas une préfère pendant l’été par exemple, elle était aussi curieuse que n’importe qui. Elle voulait s’amuser, elle pouvait même être aventureuse quand elle le voulait. Parfois.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 8:53

Se sentant libérée et assez fière d’elle même, Hermione retourna dans son dortoir, ensorcela la bouteille pour qu’elle ressemble à un carnet de note et la cacha au fond de son coffre. Juste à côté de son planificateur de tâche. Prends ça Seamus Finnigan ! Pas qu’il saurait un jour qu’elle était là, peu importe, elle se sentait mieux.

Sa confiance en soi s’ébranla quand elle descendit les marches qui menait à la salle commune et sentit tout les regards se poser sur elle. Enfin pas tous… seulement le groupe réunit autour de Ron et d’Harry. Ils avaient clairement parlé d’elle. Hermione grinça des dents en imaginant les choses qu’ils avaient pu raconter.

Elle prit une profonde inspiration déterminée à ne laisser voir à personne son émotion. Le menton levé, Hermione continua son chemin jusqu’au pieds de l’escalier, prude ou non, au moins elle avait sa dignité. Les garçons se dispersèrent essayant futilement de faire croire qu’ils n’étaient pas en train de papoter comme de vieilles commères en train de se moquer d’elle.

Hermione put mieux voir Ron, il était absolument affreux. Maintenant, elle était vraiment inquiète. C’était certainement une réaction aux cerveaux, Madame Pomfresh n’aurait pas du lui permettre de sortir de l’infirmerie.

Ron ne paraissait même pas la voir quand elle s’approcha de lui. C’était plus qu’un peu d’embarras, elle s’accroupit face à lui, pour le regarder dans les yeux. Ses prunelles habituellement d’un bleu brillant paraissaient assombries.

- Ron, tu es sur que tout va bien? Tes yeux sont brillant et fiévreux. Tu es malade ?

Hermione entoura son visage de ses mains, ça n’allait pas.

- Tu es chaud… et moite. Elle devait le ramener à l’infirmerie, les cerveaux pouvaient avoir déréglé son métabolisme ou ils…

Adrianna se mit à parler avant qu’elle ne puisse placer un mot.

- Ron, tu devrais monter et te reposer. Tu as eu trop d’excitation pour une matinée.

Hermione se tendit de fureur. Comment osait-elle ! Cette… cette… enquiquineuse ! Contrôler Harry était une chose, mais Ron. Ron était à elle. Avant qu’Hermione puisse dire à Adrianna exactement ce qu’elle pouvait faire avec son inquiétude inappropriée, Ron acquiesçait et la repoussaient en marmonnant quelque chose d’incompréhensible.

Elle le regarda la bouche ouverte monter les escaliers. Mon dieu, Hermione détestait l’empathe. C’était ses affaires, Ron pouvait être sérieusement, mortellement malade.

- Je devrais monter pour voir si il va bien, dit-elle en se levant.

Et elle eut l’audace de dire.

- Il a juste besoin de se reposer. Adrianna n’était pas du tout inquiète.

Et bien, Hermione elle l’était.

- Il faut…

- Ce n’est pas une bonne idée, dit la sorcière qui ne savait pas garder son nez hors des affaires de autres. Mais Hermione se rendit compte qu’elle avait du lire les émotions de Ron, elle savait qu’il était dégoûté par elle et qu’il avait besoin de s’éloigner.

- Ce n’est pas ça du tout, déclara Adrianna calmement.

Maintenant elle répondait aux pensées d’Hermione ce qui acheva de l’énerver. Un feu nouveau brillait dans les yeux de l’adolescente qu’elle fixa sur Adrianna.

- Qui pensez vous…

- Mince alors, l’interrompit Harry, surpris. Tu as raison.

Adrianna eut l’impertinence de sourire.

- Bien sur que j’ai raison.

Hermione entendit Ginny qui essayait de couvrir un gloussement, elle se tourna vers elle,

- Quoi ? demanda t-elle.

Ginny ne cilla pas.

- Oh, rien. Ce n’est rien. Elle mentait, Hermione en était certaine. Elle n’essayait même pas de le cacher avec ce petit sourire en coin narquois.

- Vous parliez de moi, la coupa Hermione. Elle ne faisait que citer un fait. Elle posa son regard brûlant sur Harry qui gigota et secoua la tête rapidement. Adrianna se contente d’hausser les épaules. Tout ceux qui restait dans leur voisinage s’éloignèrent.

Hermione prit une profonde inspiration. Avec précaution elle réunit la douleur, l’inquiétude et le désespoir pour les transformer en une magnifique colère. Elle regarda tout à tour ses deux amis essayant de décider comment elle allait commencé sa tirade.

Un bruit strident détourna l’attention de tous vers le poignet d’Adrianna. La jeune femme remonta sa manche pour révéler un bracelet décorée de lourds médaillons. L’un de ses médaillons tourbillonnait follement, cognant les autres talismans. L’empathe était très sérieuse quand elle attrapa ce médaillon pour l’examiner de plus près, finalement elle le frotta pour qu’il arrête de bouger.

Adrianna leva la tête vers Harry.

- C’est le MIA. Il faut que je m’occupe de ça. Elle plaça une main sur son épaule en passant devant lui. Harry paraissait paniqué à l’idée de son départ alors elle s’arrêta. Vous devriez prendre l’air tout les trois. C’est affreusement… bondé ici. Elle posa son regard sur Hermione. Je suis sure que Ron apprécierait une visite après qu’il se soit reposé.

Cette femme ne connaissait aucune limite, si elle pensait qu’elle pouvait ordonner à Hermione de…

Mais remarquant l’expression soulagée d’Harry, Ginny avait déjà accepté.

- Bien sur, c’est super, n’est ce pas Harry ? Il hocha la tête pleins de gratitude.

- Bien, acquiesça sa cousine, en se dirigeant vers le portrait de la grosse dame.

Hermione la regarda partir, une nausée montant en elle. Elle n’aimait vraiment, vraiment pas cette femme. Peu importe, le nombre de livres qu’elle possédait.

*************

Ron était assis sur le sol froid et dur, serrant contre lui le corps sans vie d’Hermione. Il se força à ouvrir la bouche pour hurler, à la place il prit une profonde inspiration. Ses yeux s’ouvrirent, à la place des couloirs ténébreux du département des mystères, Ron vit le velours pourpre des draps qui entourait son lit. Cela aurait du le réconforter.

Mais même si ce n’était pas la première fois que Ron se réveillait avec l’image du cadavre d’Hermione en tête, c’était la première qu’il ne pouvait pas se retourner et la toucher. Cette fois-ci, il n’y avait que ses draps froids, la lumière argentée de la lune et les silhouettes immobile de ses camarades de chambre juste derrière les rideaux.

Ron s’assit, ayant besoin de mettre de la distance entre lui et le sommeil qui lui avait amener le cauchemar. Il se frotta le visage de ses mains, il avait besoin d’elle, il avait besoin de la toucher, il devait savoir si elle allait bien. Il en avait besoin maintenant. Putain !

Pourtant quand Hermione était avec lui, Ron ne pouvait pas le supporter, il ne pouvait se concentrer, penser. En moins de deux jours il était passé de moyennement préoccupé à complètement obsédé. Elle remplissait la moindre de ses pensées la journée… enfin, pas juste la journée.

Il n’était même plus raisonnable à présent. On pourrait l’enfermer à la fin de l’été, il serait devenu fou à force de ne plus la voir.

Ron se demanda si il y avait un moyen de la faire venir jusqu’à son dortoir. Peut-être qu’il pourrait courir jusqu’à la volière et envoyer un message qui lui dirait de le rejoindre dans la salle commune…

Urg ! Il perdait la tête. La rencontrer en bas ? Il ne pouvait même plus être seul avec elle. Si il rencontrait en bas alors elle portrait une fine chemise de nuit et ses cheveux seraient tout décoiffés parce qu’elle serait juste sortie du lit… Et Ron ferait quelque chose de stupide. Il serait obligé de la toucher et il ne serait pas capable de s’arrêter et puis… Et puis, il ruinerait tout.

Tout comme il avait presque tout ruiné aujourd’hui… hier. Quelle heure était-il exactement ?

Après qu’il ai quitté la salle commune, Ron avait prit une douche froide, mais le froid n’avait pas suffit à le détendre. En fin de compte, il avait abandonné et il s’était offert un petit plaisir solitaire.

Enfin pas juste une petit plaisir. Imaginer sa meilleure amie nue et mouillée, appuyée contre le mur de la douche, Ron n’avait jamais eu un orgasme aussi fort. Il était officiellement un pervers.

Pourtant quant il retourna dans on dortoir et qu’il s’allongea sur son lit, Ron se sentait à nouveau cohérent. Ces pensées étaient claires, Il s’était jeté sur son lit et avait sortit cet excellent livre sur les massacres. Il avait été si soulagé de sortir de sa tête toute pensée concernant Hermione grâce aux histoires sanglantes.

Cela marchait parfaitement jusqu’à ce qu’elle monte pour être sure qu’il aille bien. Pourquoi fallait-il qu’elle s’inquiète autant ? Ne savait-elle pas qu’elle le rendait fou ?

Hermione s’était assise sur le bord de son lit, son foutu lit. Foyer de tout ses fantasmes, ses fantasmes cochons… Elle paraissait si innocente, si inquiète et si foutument belle que Ron n’avait pas pu le supporter. Il savait qu’il devait la toucher. Il savait qu’il allait l’attirer dans son lit, la plaqué contre le matelas comme un animal et écraser ses lèvres avec les siennes et…

Il avait sauté du lit comme si il était en feu. Ron vit qu’elle était confuse et blessée, il essaya de se couvrir en prétendant qu’il avait besoin d’un peu d’air frais, il lui avait même demandé de venir avec lui à l’extérieur. Tout cela n’avait aucune importance, la douleur dans ses yeux chocolatées n’avait pas diminué.

Mais qu’aurait-il pu faire d’autre ? Ron n’avait pas le choix. Il devait la faire sortir d’ici, l’amener loin de l’endroit où il dormait, rêvait, se branlait ! Ils avaient besoin de compagnie pour l’amour de dieu. Si elle ne voulait pas être ravagée, ils avaient besoin d’une barrière.

Si elle ne voulait pas… c’était là le problème. Cette souffrance sur son visage. Ça voudrait dire qu’elle voulait de lui. Peut être pas qu’il la ravage, mais peut-être qu’il l’embrasse. Bon sang. Et si elle voulait qu’il l’embrasse ? Est ce que ça voulait dire qu’il le devrait ? Et même si elle voulait de lui maintenant, combien de temps cela durerait-il ? Où cela mènerait-il ?

Sans arrêt les questions flottaient dans sa tête, une pensée en entraînant une autre. La confusion était la seule chose qu’il ressentait et qui avait le moindre sens. En fin de compte, tout ce qu’il sentait était la peur, la peur d’être seul et misérable, séparé d’Hermione pour toujours.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 8:53

Alors il était impossible d’essayer de voir Hermione, Ron était coincé dans son lit oppressant, ses pensées courrant dans son esprit, sachant qu’une fois qu’il retomberait endormi, les cauchemars reviendraient. Il ne pensait pas pouvoir le supporter, Ron suffoquait dans sa prison de velours.

Avec plus d’énergie que quiconque puisse avoir si tôt le matin, il grimpa hors de son lit, prévoyant de reprendre une douche. Cela l’avait calmé dans l’après-midi. Ron se demandait ce que croirait sa mère quant il rentrerait à la maison et commencerait à prendre une douche toutes les heures. Elle exploserait avant la fin de l ‘été.

Il émergea de derrière ses rideaux, s’attendant à trouver une pièce vide et calme, ses compagnons de chambres endormis tranquillement, n’était pas témoin de la honte de Ron. Il se figea et ses yeux se posèrent sur Harry assit au bord de la fenêtre, ses genoux replié sous lui, son front contre la vitre.

Harry se raidit à sa vue et pendant un moment ils se contentèrent de se fixer, chacun se sentant vulnérable au cœur de la nuit. Il n’y avait aucune honte à avoir pourtant ils l’étaient tout les deux.

Finalement Harry soupira, brisant leur contact visuel. Il reposa son regard sur le parc à l’extérieur. Quand il parla se fut de la voix calme de quelqu’un trop fatigué pour être longtemps embarrassé.

- Pourquoi tu es debout ?

Oh, Ron allait au toilette pour se branler en pensant à son amie. Mais pas d’inquiétude, ce n’était pas Harry. Non, c’était son autre ami. Ça ne l’ennuierait pas, si ?

Ron déglutit bruyamment.

- Je n’arrivais pas à dormir. Toi ?

Harry sourit amèrement.

- Pareil.

Ron se sentit attiré par la fenêtre et il s’assit le dos contre la vitre, observant le calme de la pièce. L’humiliation s’évanouissait alors qu’il commençait à se sentir réconforté par la présence d’Harry. Cela faisait longtemps qu’ils n’étaient pas resté uniquement à deux.

Après un long silence, Ron demanda.

- Des cauchemars ?

Harry rit doucement.

- Je n’ai même pas pu aller aussi loin.

Ron fit écho à son rire vide de vie, il baissa les yeux.

- Tu as de la chance.

Un moment de silence suivit.

- Tu rêves de quoi ?

Ron prit une profonde inspiration. Voulait-il vraiment le dire ?

- Hermione.

- Cette histoire de vomis ? demanda Harry, d’un ton bien plus léger.

Il releva la tête et vit un petit sourire sur le visage d’Harry. Ron rougit et sourit en retour mais cela ne dura qu’un instant.

- Non, cette histoire d’Avada Kedavra.

Un court sifflement s’échappa de la gorge d’Harry suivit par le plus long de leur silence. Ron tourna la tête et étudia son ami. La tristesse peignait chaque traits du visages d’Harry. Son meilleurs ami le vit regarder, il rencontra son regard avec une intensité étrange.

- Je peux toujours le voir, dit Harry. Sa voix ayant une dureté surprenante. Ses lèvres bougeant sans laisser échapper aucun son, puis cet éclair bleu et elle s’est effondrée. Elle est juste tombée sur le sol. J’étais sure qu’elle était morte, l’un des pires moments de ma vie, Harry chuchota à la fin de sa confession avant de reposer ses yeux sur le parc. Et je n’ai pas eu une vie géniale pourtant.

Ron dut fermer les yeux contre l’image qu’Harry venait de créer. Ils se remplirent de larmes, il les refoula se réfugiant plutôt dans la colère.

- Pourquoi a t-elle utilisé un foutu silencio ?

- Elle… Harry soupira doucement en secouant la tête. Il essayait d’appeler les autres mange mort. C’est pour ça qu’elle l’a rendu muet, elle n’essayait pas de bloquer le sort, c’était juste une coïncidence.

Ron grinça des dents, digérant cette nouvelle information. Il secoua la tête violemment.

- Elle aurait du le stupéfixer ?

Harry se remit à rire, l’amertume était encore plus forte.

- Elle aurait du le stupéfixer. J’aurai du le stupéfixer. On aurait même pas du être là. Il s’arrêta essayant de regagner un certain contrôle, il ferma hermétiquement les yeux. Quand il les ouvrit il rencontra le regard de Ron. Si ça doit être la faute de quelqu’un alors c’est la mienne.

Ron secoua rapidement la tête, la culpabilité le dévorant. Ils ne devraient pas parler de ça. Bien sur qu’Harry se blâmait pour ce qui était arrivé, Ron n’avait pas voulu empirer les choses.

- Ce n’est pas ta…

Harry le coupa durement.

- Alors c’est la faute de qui ?

- Les mangemorts, celui qui a lancé le sort, dit Ron rapidement, réalisant à quel point s’était vrai uniquement après avoir prononcé ses mots.

Le regard d’Harry se baissa à nouveau. Ron vit sa mâchoire se serrer, vit la honte et la culpabilité devenir rage. Harry acquiesça.

- Dolohov.

Ron en eut le souffle coupé.

- C’était lui ?

- Je peux toujours voir son horrible visage déformé.

La colère consuma Ron, sa présence l’apaisant presque.

- Si jamais je mets mes mains sur… Il s’arrêta alors que la tête d’Harry se tourna vers lui et que leur regard se croisèrent avec une colère intense. En cet instant, leur amitié n’avait jamais été aussi forte.

Harry acquiesça d’un mouvement bref de la tête. Si Ron ne les connaissait pas mieux, il aurait pu juré que les deux amis venaient de faire la promesse de tuer le mangemort à la première occasion.

*************

Après deux heures à regarder le plafond, Hermione s’était déplacée pour s’asseoir près de la fenêtre et regarder le parc de Poudlard. Elle était sidérée de constater qu’après seulement une semaine elle ne pouvait pas dormir sans Ron à ses côtés.

La scène à ses pieds était immobile et ennuyante, laissant son esprit libre de s’attarder sur certaines choses qui feraient mieux d’être laissé de côté. Mais le corps d’Hermione ne la laissait pas oublier, il était inépuisable, il paraissait réclamer le contact de Ron, juste sa main entourant légèrement son poignée pour sentir les battements de son cœur.

Mais la chose qui empêchait réellement Hermione de dormir était la pensé qu’à cet instant même Ron pouvait l’appeler et elle n’était pas là. Elle grimaça en se rappelant l’horreur contenue dans sa voix la nuit dernière. Puis elle rougit en se souvenant de la façon dont il l’avait serré contre lui pour le reste de la nuit. Il était horrible qu’Hermione retire autant de plaisir de cette étreinte alors qu’elle s’avait qu’elle était provoqué par la douleur de Ron.

Pourtant Hermione ne pouvait s’empêcher de vouloir ses instants de réconfort mutuel. C’était les seuls instants où Ron la laissait s’approcher de lui, pendant la journée, il ne supportait pas d’être seul avec elle, il fuyait son contact. Mais la nuit, la nuit Ron était à elle.

Hermione envisageait sérieusement de se faufiler dans on dortoir et puis quoi ? Grimper dans son lit ? Passer la nuit là ? Ça semblait merveilleux.

Bien sur ils ne seraient pas vraiment seul dans la pièce, Hermione imaginait l’expression sur le visage de Seamus. Oh, oui, ses colocataires adoreraient ça. Ron ne serait pas capable de supporter leur taquinerie, et il arrêterait de lui parler. Ou il se ferait renvoyer pour s’être battu. Ou les deux. Probablement les deux.

Non, se faufiler dans son dortoir, aussi tentant que ça puisse paraître, n’était pas une option. En plus, ils seraient chez eux dans moins de trois jours. Pourquoi continuer à nourrir une addiction quand il faudrait apprendre à vivre sans.

Ils seraient séparés pendant des semaines, des mois mêmes. Il n’y aura plus de rendez-vous de minuit… non, pas des rendez-vous, c’était bien trop suggestifs. Pas d’opportunité de réconfort nocturne. Ouais, c’était bien mieux, songea t-elle sarcastique.

L’été. Hermione savait que se serait l’un des plus dur de sa vie. Ils n’avaient même pas parlé de se rendre visite avec tout ce qui s’était passé. Peut-être que Ron voulait du temps loin d’elle, elle pourrait passer plus de deux mois sans le voir.

Elle laissa échapper un profond soupir. Même si une part d’elle même était pressé d’être libéré de l’impulsion constante qu’elle avait de s’approcher de Ron, l’idée d’être séparée de lui lui brisait le cœur. Elle était si pathétique.

Hermione soupira, regardant le vide du parc de Poudlard une dernière fois. Il ne servait à rien de s’attarder là dessus plus longtemps. Il n’y avait rien qu’Hermione puisse faire cette nuit. Autant qu’elle fasse quelque chose d’utile.

Elle descendit du bord de la fenêtre et s’approcha de son lit. Hermione ferma les plus lourd rideaux, ceux qui empêchait toutes lumières de passer. Elle sortit sa baguette et le journal de l’empathe de sa cachette et grimpa dans son lit. Hermione plaça sa baguette allumée au dessus du livre, au pied du lit et se mit sur son ventre pour lire jusqu’à ce qu’elle s’endorme.

La dernière chose dont elle se souvenait avant de s’endormir s’était de lire la naissance du premier enfant d’Adrianna Brookfield. Quand elle se réveilla, les rayons du soleil se faufilaient rentre les rideaux. Sa baguette était toujours allumée.

Et le journal avait disparu.
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 9:29

Chapitre 9

Ginny fut réveillée de son agréable sommeil par une voix aigu qui criait son nom. Elle grogna et recouvrit sa tête de son oreiller. Elle sentit des mains secouer ses épaules, elle fit tout son possible pour les ignorer.

- Laisse moi tranquille, maman, marmonna t-elle.

- Ginevra Weasley, réveille toi tout de suite. Les mots étaient ceux de sa mère mais la voix... Hermione ? Merde.

La jeune fille roula sur elle même et leva les yeux pour voir son amie en pyjama.

- Hermione ? Qu’est ce qui se passe ? Il ne faisait même pas encore vraiment clair. Si c’était encore à propos de son idiot de frère, elle allait le tuer.

- Le journal est parti, chuchota Hermione avec urgence.

- Le journal ? Ginny clignait des yeux à moitié endormie. De quoi parlait-elle ?

- Le journal de l’empathe. Tu sais celui qui appartient à ce dictateur fou qu’Harry appelle sa cousine. Celui auquel elle tient. Celui pour lequel elle me tuerait facilement. Hermione paraissait au bord de la panique. Elle avait des poches sous les yeux et ses cheveux allaient dans toutes les directions.

Ginny se redressa, faisant son possible pour s’éclaircir les idées.

- Tu es sure ? murmura t-elle.

- Oui ! Je me suis endormie dessus pour l’amour de dieu. Et il n’était plus là quand je me suis réveillé. J’ai regardé partout. Contes et légende des empathes a aussi disparut. Tu as toujours l’art perdu de l’empathie ? Hermione parlait rapidement et à voix basse.

Il était dure de croire qu’elle n’exagérait pas. Qui aurait pu vouloir voler les livres d’Adrianna ?

- Ouais, il est dans mon coffre. Contrairement à Hermione, Ginny ne dormait pas avec ses livres.

Hermione s’était déjà éloigné du lit et fouillait dans le coffre de la jeune fille, chacun de ses mouvements paraissaient paniqués. Alors que Ginny glissait hors de son lit, elle essaya de se souvenir si il y avait quelque chose dans ses affaires qu’elle ne voulait pas que son amie découvre, il y avait en tout cas certaines chose qu’elle devait cacher à Ron…

- Il n’est pas là. Hermione fixa le coffre horrifié. Ginny sentit l’anxiété monter en elle. Elle était sure qu’elle l’avait… Elle sauta hors du lit, les vestiges de son sommeil oublié à présent et s’agenouilla près de son coffre pour en fouiller le contenu.

- Il doit être là. Je sais que je l’ai mis juste là. Harry allait la détester si elle avait perdu le livre d’Adrianna. Il avait une histoire commune avec Hermione, il lui pardonnerait à elle.

Elle fixa ses affaires éparpillées dans son coffre, interdite. Pourquoi n’était-il pas là ? Ginny se leva et commença à ouvrir ses tiroirs, même si elle savait, elle savait vraiment, qu’elle ne l’avait pas mit là. Hermione fouilla la pièce, sous le lit, sur l’appui de fenêtre, sur les bureaux. Après plusieurs minutes interminables de recherches inutiles, Ginny secoua la tête.

- Ca ne sert à rien, il n’est pas ici. Maintenant elle commençait à paniquer.

Les yeux d’Hermione se promenait autour de la pièce.

- Il reste encore un livre. Elle courut hors de la chambre sans prévenir, laissant Ginny figé par le choc.

Attrapant son peignoir et ses pantoufles, Ginny ne s’arrêta pas pour les mettre et courut après la touffe de cheveux sauvage devant elle. Elle sauta les dernières marches tout en enfilant ses pantoufles pour se protéger des pierres froides du sol.

- Hermione ! Attends ! Ginny grimaça. Pourquoi était-elle toujours en train de pourchasser quelqu’un ?

Hermione était déjà loin de l’escalier des filles et commençait à grimper les marches qui menait au dortoir des garçons. Merde, pensa Ginny en réalisant où elles allaient : la chambre d’Harry et de Dean. Probablement le dernier endroit au monde où elle devrait être. Bon sang.

Ginny atteint le dortoir des cinquième année après Hermione, se demandant pourquoi elle n’avait pas le bon sens de retourner dans sa chambre. Elle se battit avec son peignoir, infiniment heureuse d’avoir eu la présence d’esprit de le prendre. Elle ne voulait surtout pas être dans cette pièce particulière sans lui. Ginny entra dans la chambre avec précaution, son estomac dans les talons, Une vague d’excitation l’envahit.

Hermione avait déjà repoussé les draps qui entourait le lit de son frère. Le lit était trop haut pour qu’elle puisse atteindre Ron en restant sur le sol alors elle grimpa sur le matelas et s’agenouilla sur le bord. Elle le secoua gentiment en appelant son nom.

Alors qu’Hermione se penchait vers lui, Ron tendit le bras et l’approcha de lui dans son sommeil. La prenant par surprise, elle finit affalée sur lui. Il marmonna pâteusement.

- Hermione.

Ginny dut presser sa main contre sa bouche pour empêcher son rire de s’échapper. Il ne croyait certainement pas qu’elle était leur mère.

- Humm, Ron, chuchota Hermione pour essayer de le réveiller.

Ron ne parut pas remarquer le ton d’Hermione. Il enroula ses deux bras autour d’elle, et la pressa encore plus fort contre lui.

- Mmm, Hermione, gémit-il.

Ginny mordit si fort sa main qu’elle se fit mal. Ouais, il trouvait Hermione repoussante. Sa pauvre amie était écarlate et se débattait pour se libérer, en regardant autour d’elle nerveusement.

- Ron ! Réveille toi ! dit-elle avec plus d’insistance.

- Veux pas, murmura t-il, frottant son nez contre le cou de sa captive. Mione...

Mione, hein ? Ginny avait maintenant assez de matériel pour torturer son frère pendant les longs jours d’été ennuyeux qui s’étendait devant eux.

- Ginny ! appela Hermione désespérée. Un peu d’aide ne serait pas superflu.

Mais la rouquine se contenta de secouer la tête, ses yeux brillant de malice.

- D’où je suis, on dirait que tu t’en sort parfaitement. En plus, Ginny appréciait grandement le spectacle.

Hermione grogna et essaya de pousser Ron plus fort. Apparemment il avait gagner de la force au cour de cette année, il ne bougeait pas d’un pouce. Mais Hermione voulait-il vraiment qu’il bouge ?

- Bon sang, Qu’est ce qui se passe ici ? cria une voix au lourd accent irlandais.

Ginny se figea, son rire s’apaisa en voyant trois tête apparaître derrière les rideaux de trois lit, seuls ceux d’Harry restèrent clos.

- Ow ! cria Ron, relâchent Hermione immédiatement en frottant son épaule. Ginny se demandait ce qu’elle avait fait exactement pour se débarrasser de lui. Apparemment le chaton avait des griffes… ou des dents. Ginny étouffa un autre gloussement alors qu’Hermione s’éloignait rapidement de son frère.

- Apparemment, nous avons des visiteurs, déclara Dean, d’une voix grave. Le cœur de Ginny se mit à s’accélérer immédiatement et son attention se détourna de la scène amusante pour une plus… Oh, mon dieu, il la fixait avec des yeux si noir et chaleureux. Elle rougit en détournant le regard.

Ginny resserra son peignoir autour d’elle, en priant que Ron ne remarquerait pas leur échange. Et que Harry reste bien sagement derrière ses rideaux. Mon dieu, que ferait-elle si Harry apparaissait maintenant ?

Ron regardait Hermione paniqué. Une panique qui n’avait rien à voir avec un livre perdu. Peut-être que la lueur dans les yeux d’un certains irlandais qui observait la scène avec intérêt en était la cause. Que les taquineries commencent ! Seamus se pencha hors de son lit, en parlant bien fort.

- Et bien, qu’est ce que c’est que ça ? On m’a l’air bien installé là bas.

Normalement, Ginny se serait attendu à ce que Seamus face un commentaire sur la pudibonderie d’Hermione ou son amour pour les livres… ou sur son comportement actuel assez bizarre pour elle.

Toute fois le discours d’Adrianna avait apparemment eut son effet sur le blond, il observait Hermione avec ce qui ne pouvait être décrit que comme de l’admiration, peut-être même de l’émerveillement. Comme si la trouver dans le lit d’un garçon était la preuve de son côté caché plus sauvage. Si Ginny ne se trompait pas, il y avait même une touche d’envie sur son visage lorsqu’il regardait Ron.

- Rien ! Il ne se passe rien ! La voix d’Hermione était aiguë et inhabituellement hésitante alors qu’elle rampait hors du lit de Ron, lançant un regard qui aurait pu avoir le pouvoir de tuer à Seamus.

Seamus sourit encore plus largement, ses yeux pesant sur Hermione.

- Ca ne m’a pas l’air être rien. Dean, ça à l’air d’être rien pour toi ? Dean sourit joueur à Ginny et se tourna vers leur victime rousse.

- Non, Seamus, ça n’y ressemble pas. Qu’est ce que tu en penses Neville ?

Neville rougit aussi vivement que Ron. Il bégaya.

- Je n’ai rien vu, je le jure.

Bon vieux Neville. Ginny soupira, apparemment il était temps qu’elle redevienne une bonne amie et une bonne sœur. Ron et Hermione semblait complètement incapable de se sortir de ce genre de situation. Comment Ron avait-il survécu aux jumeaux ? Ah oui, c’est vrai, il l’avait.

Ginny leva les yeux au ciel et grogna presque d’incrédulité.

- Oh, allez. Que pouvait-il bien faire alors que je suis juste là ?

Hermione lui envoya un regard plein de reconnaissance alors qu’elle regagnait l’usage de la parole.

- On cherchait juste un livre. Elle se tourna et regarda Ron.

- Tu te souviens le livre que tu m’as emprunté. Celui que tu lisais hier.

Ron paraissait confus mais il comprit que c’était important et grimpa hors du lit. Il ouvrit le tiroir de sa table de chevet.

- Il est juste… Une expression choqué apparut sur son visage. Il se tourna abruptement vers Hermione et plongea son regard dans le sien, une conversation silencieuse paraissait se dérouler entre eux. Ginny trouva cela tout aussi amusant qu’ennuyant.

- Il y a t-il un autre endroit où tu aurais pu le mettre ?

- Je sais que je l’ai mis là, insista Ron, mais il commençait déjà à fouiller le reste de ses affaires.

- Alors de quels types de bouquins parlons nous ? demanda Seamus en riant, soulevant ses sourcils de façons suggestive.

- Seamus Finnigan ! La frustration d’Hermione se transforma en colère envers son compagnon de classe. Elle le réprimanda. Retourne dans ton lit et mêle toi de tes affaires.

L'irlandais se contenta de sourire encore plus et échangea un regard avec Dean. Il était évident qu‘il prenait ceci pour un autre exemple du feu d‘Hermione. Si jamais elle découvrait ce qu‘Adrianna avait dit sur elle, il y allait avoir du sport.

Ron inconscient de ce qui se passait autour de lui, fit courir une main dans ses cheveux et regarda autour de lui.

- Il doit être ici. Il se dirigea vers le lit d’Harry et ouvrit les rideaux. Eh, mon vieux, tu as vu…

Harry n’était pas là. Ginny ressentit une peur atroce avant de se souvenir qu’Harry était rarement là où il était supposé être ses derniers temps. Ron partagea un regard angoissé avec Hermione qui poussa Ginny pour courir à nouveau en bas des escaliers. Apparemment elle était légèrement inquiète.

Ginny la suivit, la poursuivant encore une fois. C’était se qu’elle faisait, suivre. Elle avait fait ça toute sa vie, il semblait qu’importe où ils allaient, elle refusait d’être laissé en arrière. C’était si triste.

Elle entendit les pieds nus de son frère sur la pierre derrière elle et Ginny cria.

- Attends ! Harry est probablement près du lac. Tu ne peux pas sortir comme ça.

Hermione fit comme si elle n’avait rien entendu. Ron dépassa Ginny, ses longs pas la rattrapant facilement. Il réussit à atteindre son amie dans la salle commune et il agrippa son bras pour la tourner vers lui. Quand elle leva les yeux vers lui, il y avait de la peur sur son visage. Ron ne cilla pas. Il dit calmement.

- Il faut que tu t’habilles. On cherchera Harry ensemble.

Elle semblait réfléchir à sa proposition quand ils entendirent une voix douce s’élever du côté des canapés.

- Je suis là.

Ils trouvèrent Harry assit sur le sol, les genoux serrés contre sa poitrine. Son dos était soutenu par un fauteuil et il fixait aveuglément les flammes qui crépitaient dans la cheminée.

- Harry. Hermione se précipita vers lui. Elle ne l’avait jamais vu comme ça, il s’était toujours efforcé de se ressaisir avant de leur rendre visite à l’infirmerie. Malheureusement Ginny avait déjà bien trop vu cet Harry là ces derniers jours.

Hermione commença à s’agenouiller, mais s’arrêta et regarda Ron. Il se tenait derrière elle en hochant la tête pour la rassurer. Avec précaution, comme pour s’excuser, Hermione confessa.

- Harry, on ne trouve plus les livres d’Adrianna. Ils ont disparu.

Sa seule réaction fit un mouvement de tête. C’était étrange, Ginny s’était attendu à obtenir une réaction pour ça. Elle voulait dire quelque chose mais elle ne se sentait pas à sa place. Hermione et Ron était de retour, ils étaient redevenu un trio, on avait plus besoin d’elle.

Hermione se mit à bouger, tombant définitivement à genoux devant lui, scrutant son visage à la recherche d’un explication.

- Tu sais ce qu’ils sont devenu ? demanda t-elle avec précaution.

Harry haussa les épaules, son regard toujours vide.

- J’imagine qu’Adrianna les a pris avec elle.

- Oh. C’était tout ce qu’Hermione trouvait à dire. Un silence suivit alors qu’elle partageait un long regard avec Ron puis avec Ginny. Finalement elle plaça une main sur le genoux d’Harry, en demandant. Il s’est passé quelque chose ?

Il haussa à nouveau des épaules.

Ron commença à poser une question.

- Mais pourquoi…

- Elle est partie, interrompit Harry d’une voix plus forte.

- Partie ? chuchota Ginny, elle s’approcha en contournant le fauteuil pour rejoindre les autres.

- Adrianna est partie. J’imagine qu’elle a pris les livres avec elle, répéta Harry comme si de rien n’était.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 9:30

L’esprit de Ginny marchait à cent à l’heure, essayant de se souvenir de toute les conversations qu’elle avait eu avec Adrianna. Ginny secoua la tête incrédule.

- Elle a dit qu’elle ne partirait pas. Que personne ne pouvait…

- Et bien, elle est partie, dit Harry sans trace d’une émotion quelconque.

- Q’est ce que c’était que ces conneries à propos de son aide, du destin qui l’avait envoyé ici ?

La voix de Ginny tremblait de colère, elle avait envie d’étrangler cette garce.

Harry aussi pour la énième fois les épaules. Après un long moment, il répondit enfin.

- Elle a dit que je la reverrais bientôt.

- Bientôt ? s’étrangla Ginny. Bientôt, mais bien sur. Ses poings se serrèrent de rage. Elle sentit la main de son frère se poser sur son épaule pour l’immobiliser.

- A t-elle dit quand ? demanda doucement Hermione. Harry ne répondit pas.

- A t-elle dit pourquoi ? demanda Ron d’un ton encourageant.

- Elle a juste dit que c’était très important.

Ginny se souvint du médaillon qui tourbillonnait la veille. Que pouvait-il y avoir de plus important qu’Harry ? Elle ne marchait pas. Pas une seconde.

- Oh, Harry, murmura Hermione, jetant ses bras autour de ses épaules, sa joue contre la sienne.

Il ne bougea pas pour lui rendre son étreinte.

*************

Pour Harry les deux derniers jours d’école passèrent doucement, tranquillement. Il avait l’impression de se réveiller d’un rêve étrange dont il avait du mal à se défaire. Le fait que la réalité ne lui offrait que des opportunités à souffrir n’aidait pas vraiment.

Quand Adrianna lui avait dit au revoir, Harry espérait qu’elle lui reviendrait mais ce sentiment avait disparu avec elle, le laissant avec l’impression d’être libéré d’un enchantement. Il avait du mal à croire qu’elle ait un jour été là.

Il n’y avait aucune preuve physique de son existence. Ses livres s’étaient évaporés, sa chambre était redevenu identique à ce qu’elle était avant son arrivée, même l’album photos avait disparu. Les amis d’Harry refusait même de prononcer son nom et il n’allait certainement pas lancer la conversation sur ce sujet. Le matin de son dernier jour à Poudlard, Dean Thomas lui demanda des nouvelles de sa cousine, il lui avait presque demandé de quoi il parlait.

Harry remplissait ses journée par de longues marches et des parties d’échecs. Il passait du temps avec ses amis - avec eux et pourtant détaché. C’était comme si il y avait un mur invisible à travers lequel Harry pouvait garder ses distances.

Ron avait développé le besoin obsessif d’être avec Hermione à chaque instant, tout en évitent tout contact physique comme si cela pouvait provoquer sa propre mort. La tension qui en résultait était palpable, ses amis était nerveux et frustré, rien de tout cela n’était nouveau pour Harry.

Pourtant cette fois ci il y avait quelque chose de différent, et ça le rendait perdu et anxieux.

Il se serait certainement résigné à éviter complètement ses deux meilleurs amis sans la présence de Ginny. Elle était toujours là, calmant Ron et Hermione, permettant à Harry de ne pas répondre aux questions indiscrètes, faisant des commentaires sarcastiques avec juste ce qu’il fallait d’humour et d’amertume pour qu’il puisse supporter la situation.

Harry se demandait pourquoi elle s’était désignée comme leur nourrice. Il n’était pas assez crédule pour y voir autre chose, c’était clairement un travail pour Ginny. Elle paraissait toujours au bord de l’épuisement ce qui venait sans aucun doute de tout les efforts qu’elle faisait pour maintenir la paix. Il espérait qu’elle savait à quel point il en était reconnaissant.

La nuit du festin de fin d’année avait été la pire, ses amis semblait croire qu’il n’éviterait pas la grande salle ce soir là. Bien sur ils avaient tord. Alors il les avait abandonné et à la place c’était laissé emporté par l’espoir fou qu’il pouvait faire revenir Sirius. Pas juste une seule fois, mais deux, d’abord avec le miroir, puis sous la forme d’un fantôme. En fin de compte, il avait passé le reste du festin à la fenêtre de son dortoir. Il était toujours assit là, craignant le matin qui le ramènerait chez les Dursley.

Bien sur au court de la matinée, Harry eut l’horrible réalisation qu’il aurait suffit d’utiliser le miroir de Sirius et toutes les catastrophes du département des mystères n’auraient pas eu lieu. Il avait encore une fois laissé tombé Sirius. Pas étonnant qu’il ne veuille pas rester sur terre sous forme de fantôme. Pas étonnant qu’il préfère avancer plutôt que de rester avec son inutile filleul.

- Allez, Harry. On doit partir.

Il força ses yeux à se poser sur Ron, son ami était debout devant la porte avec leur deux coffres. Le reste du dortoir avait été vidé depuis bien longtemps.

- Ils ne vont pas te permettre de rester juste parce que tu refuses de bouger mon vieux, dit Ron d’une voix douce et inquiète.

Depuis quand Ron était devenu sensible ? Il devait avoir raison, alors Harry descendit du rebord de la fenêtre, attrapa sa baguette et la pointa sur son coffre.

- Mobiliarbus, dit Harry fatigué. C’était le premier mot qu’il prononçait de la journée.

Lui et son coffre descendirent les escaliers en spirale derrière Ron, Harry se rappela que trois jours auparavant il rêvait de ne pas retourner chez les Dursley. Il s’était vraiment permis de croire qu’Adrianna allait le sauver.

C’était exactement comme ses quelques heures magiques après avoir rencontré Sirius, quand il avait cru pouvoir vivre avec lui. C’était exactement comme ça… trop beau pour être vrai.

Ginny traînait près de l’entrée du château, regardant ses amis et camarades de classe déposer leur coffre les uns sur les autres pour qu’ils soient conduit jusqu’au train alors qu’ils se dirigeaient vers les calèches. De qui ce moquait-elle ? Traîner ? Elle se cacher dans les buissons, attendant Harry.

Ses deux derniers jours, Ginny était complètement retombé dans ses mauvaises habitudes, son obsession pour Harry Potter, devenant son garde du corps attitré. Après la disparition mystérieuse d’Adrianna, elle et Hermione s’était mise d’accord pour garder constamment un œil sur Harry et éviter ainsi qu’il craque à cause de cette femme ou qu’il face quelque chose de stupide.

Pourtant Hermione n’avait pas été d’une grande aide et ça, comme toujours c’était la faute de son stupide frère. Ginny devait non seulement distraire Harry elle même mais aussi jouer la médiatrice dans le fiasco que devenait Ron et Hermione. Elle essayait principalement de protéger Harry de la folie qui menaçait d’emporter tout ceux qui avait le malheur d’être sur le passage du non-couple.

Après l’accident sur le lit de Ron, il avait apparemment décidé qu’il ne pouvait se permettre un autre faux pas, il avait donc décidé de ne jamais se retrouver seul avec Hermione. Mais il n’y avait pas seulement ça, il insistait pour maintenir une distance minimum de sécurité entre eux, pour être qu’il n’y ai plus aucun contact. Ce qui rendait la pauvre Hermione distraite et misérable.

Ce qui était parfaitement évident pour Ginny c’était qu’ils avaient juste besoin d’un long moment en tête à tête dans un placard à balais, mais comme apparemment elle était la seule à trouver ça évident… Elle s’était retrouvé à la demande de son frère bouclier contre Hermione et ses charmes.

Maintenant l’imbécile voulait bien qu’elle reste avec eux.

Mais ce n’était pas son plus gros problème. Ginny aurait certainement pu se débrouiller si seulement son cinglé de frère qui ne supportait pas d’être seul avec Hermione, pouvait supporter de ne pas la voir. Ginny devait les suivre à tout moment.

Hier, Ron avait complètement pété les plombs quand Hermione s’était éclipsé au toilette sans lui dire. On aurait dit qu’ils s’étaient fait attaqué par une horde de mange mort en l’écoutant… peut-être même une araignée géante.

Ginny se mit à rire. Au moins elle arrivait toujours à se distraire. Elle passa au crible le parc. Où étaient-ils ? Elle n’aurait jamais du faire confiance à Ron pour quelque chose d’aussi important que d’amener Harry jusqu’aux voitures. Elle ferma hermétiquement les yeux. Super, maintenant elle était sa gardienne. Génial pour la fierté, bon boulot.

L’ironie de toute cette situation c’était que Ginny avait maintenant la position qu’elle convoitait depuis sa première année, le quatrième membre du fabuleux trio. De qui se moquait-elle ? Première année ? Elle rêvait d’être accepté dans ce groupe très intime avant même d’arriver à Poudlard, depuis que son frère, qui avait jusqu'à présent été son meilleur ami, l’avait laissé seule avec seulement quelques hiboux qui racontait ces escapades extraordinaire avec ses amis fantastiques.

Ginny avait bêtement cru que dès qu’elle arriverait à Poudlard, elle se joindrait à eux et à leur aventures. Bien, elle avait prit part à l’aventure, de pire façon qu’il soit. Tout ce qui avait suffit à Ron pour se souvenir qu’elle existait était un homme fou.

Et elle était là maintenant, une étrangère, une partie rajoutée. Pas parce qu’ils voulaient d’elle mais parce qu’ils étaient désespérés, ils s’effondraient et ils avaient besoin d’elle pour recoller les morceaux.

C’était très triste et elle avait dépassé le stade du pathétique, mais elle était quand même là caché dans les buissons, attendant Harry Potter et son frère, l’aventurier. Et Ginny ne parvenait pas à faire bouger ses pieds et aller ailleurs.

Alors qu’elle continuait à fixer la foule, Ginny remarqua soudain une silhouette qui s’approchait d’elle. Oh merde. Dean Thomas.

Ginny avait réussit à éviter de se retrouver seule avec Dean depuis leur baiser. Pas nécessairement parce qu’elle ne voulait pas être seule avec lui mais parce que ne pas laisser Ron, Hermione et Harry seul, ne lui laissait pas beaucoup de moment solitaire.

Elle arbora un sourire charmant alors que Dean s’approchait d’elle, se souvenant que flirter avec lui avait été la seule chose saine qu’elle avait fait de toute la semaine.

- Hey, Ginny. Il avait un adorable sourire en coin, la regardant d’un façon qui la faisait se sentir belle, désirée. Qu’est ce que tu fais là ?

Ouais. Comment répondre à ça ? Quand on doute, se taire.

- Pas grand chose, dit-elle d’un sourire charmeur. Elle avait peut être battu juste un peu des cils.

- Vraiment, parce qu’on dirait que tu te caches dans les buissons ? dit Dean joyeusement, s’approchant un peu plus d’elle.

- Pourquoi ferais je ça ? Elle fit un pas en arrière pour le taquiner.

- Qui sais ? Qui sais ce que Ginevra Weasley fait de ses journée ? Tu es un complet mystère.

- Mmm, un mystère. J’aime plutôt ça. Ginny commençait à ressentir ce petit étourdissement que provoquait toujours les attentions d’un male attirant.

- Une vrai énigme.

- …nigme, hein ?

- Ouais, il mordait ses lèvres, la regardant presque timidement. Il avait cette façon incroyable d’être audacieux et timide tout à la fois. C’était comme si elle le rendait nerveux mais qu’il trouvait qu’elle valait assez le coup pour continuer. C’était très valorisant.

- Comment un garçon est-il sensé comprendre ce qui se passe ? Une fille se faufile dans sa chambre au milieu de la nuit, l’embrasse, un sacré baiser en plus, puis l’évite le reste de la semaine. As tu la moindre idée de comment ce mec devrait interpréter ça ?


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 9:31

Ginny rougit violemment. Ça avait été un sacré baiser. Avec beaucoup d’effort elle lui dédia un regard innocent.

- Peut-être que cette fille ne cherchait pas après ce garçon. Peut-être qu’elle ne faisait que chercher quelque chose pour son frère.

- Et le baiser ?

- Un accident ? lui offrit-elle, provoquant un petit rire de sa part. Dean tendit la main et caressa son visage du bout des doigts. Ginny frissonna et s’approcha de lui, luttant pour garder les yeux ouvert. Tu m’as embrassé, lâcha t-elle dans un souffle, perdant toute envie de jouer.

- Tu m’as rendu mon baiser. Sa voix était devenue rauque. Les yeux de Dean étaient intenses et vulnérables.

- J’étais juste polie. Tout en disant cela elle s’approcha encore plus, posant une main sur son torse. Ginny reçut un sourire éblouissant pour ses effort, une vague de chaleur la parcourut.

- Polie, hein ? Tu n’as pas l’air d’être le genre de fille à faire quelque chose qu’elle n’a pas envie de faire. Dean pencha la tête. Allait-il se mettre à l’embrasser ? Ils n’avaient pas toute la journée.

Ginny haussa les épaules. Elle adorait ça. Flirter. Être avec Dean était si simple. Une conversation agréable, quelques baisers. Pas de motivations cachées, de questions de vie ou de mort.

- D’accord, alors si c’est vrai pourquoi tu m’as évité ? souffla Dean près de ses lèvres.

- Eviter ? chuchota Ginny, pour s’empêcher avec succès de se lécher les lèvres d’anticipation. Elle posa une main sur son épaule. Je te vois toute la journée.

Il sourit.

- Avec ton frère qui est toujours là. Jamais seule.

- Seule? dit-elle faussement indignée. Ca ne m’a pas l’air très approprié. Ginny adorait la façon qu’il avait de fixer ses lèvres comme si elles étaient faite du chocolat le plus délicieux au monde. Mon frère n’est pas là maintenant.

Dean sourit, de son énorme sourire si sexy.

- Non, il n’est pas là.

Avec une montée de courage, elle entraîna Dean deux pas en arrière de telle manière à ce qu’ils soient complètement hors de vue. Dean rit doucement en réponse et prit ses actions pour une permission. Il saisit son menton et posa ses lèvres sur les siennes.

Ginny soupira lorsque leur bouches se rencontrèrent, s’abandonnant complètement. Elle aimait ça, la douceur, la normalité, elle se sentait enfin féminine. Une fille ordinaire, une fille désirée par un garçon.

Leur lèvres glissèrent l’une contre l’autre. Ginny adorait cette lèvres inférieurs si pleines et cette main qui reposait au creux de ses reins. Elle se laissa aller sous cette bouche expérimentée, oubliant le stress et les rejets qu’elle subissait dans la vie quotidienne. Il sépara audacieusement ses lèvres et elle sentit sa langue glisser timidement à l’intérieur pour la goûter.

Un éclair de plaisir la parcouru. Malheureusement il fut suivit par une impatience nerveuse, soudainement la réalité refaisait surface, et elle se souvint où elle était et pourquoi elle était là. Harry, bon sang, il ne pouvait pas la laisser seule même quand elle embrassait un autre garçon ?

Ginny s’arracha à Dean en le repoussant gentiment.

- Les calèches sont en train de partir.

Il sourit et acquiesça, ses yeux enflammés.

- Est ce que je peux t’écrire cet été ?

Ginny rougit, des papillons s’ébattant dans son ventre. Cela devenait plus qu’un simple flirt.

- Je ne vois pas comment je pourrais t’en empêcher.

- Est ce que tu me répondra ? demanda Dean montrant sa vulnérabilité.

- Mmm, probablement. Tu sais, juste pour être polie. Elle lui dédia un dernier sourire charmeur avant de sortir des buissons. Elle devait vraiment trouver Harry… et Ron et Hermione, bien sur.

- Tu viendrais avec moi au chemin de traverse ? cria t-il après elle.

Le cœur de Ginny s’arrêta un instant. Elle fit demi-tour, c’était incroyablement attirant un garçon qui n’avait pas peur de demander.

- Tu veux dire comme un rendez-vous ?

- Ouais comme un rendez-vous.

- Tu es au courant que j’ai six grands frères dont deux qui travaillent au chemin de traverse, le taquina t-elle.

- Je peux gérer.

Oui, elle était sure qu’il le pouvait. Elle se mordit les lèvres, fit un rapide signe de tête affirmatif et cri.

- Passe de bonne vacance Dean.

Ginny fit demi-tour et se dirigea vers les calèches, son cœur battait follement. Elle regarda autour d’elle anxieuse. Quelle garde du corps elle faisait certaines voitures commençait déjà à partir. Merde.

- Ginny ! Elle fit volte face pour découvrir Hermione qui se penchait hors d’une des calèches, lui faisant de grands signes. Viens, tu es en retard.

Elle laissa échapper un petit rire amère à l’ironie des mots d’Hermione et se dépêcha de monter dans la voiture. Ginny se laissa tomber rapidement dans le siège libre à côté d’Hermione, trouvant Ron et Harry en face d’elle.

Harry la regarda curieusement et demanda.

- Tu as couru jusqu’ici ?

Oh, mon dieu, il savait.

- Non, pourquoi ?

- Tu es toutes rouges. Harry fronça les sourcils.

Ginny lui dédia son regard le plus innocent, pas très sure de ce qu’elle devait dire. Elle aurait pu admettre qu’elle avait couru.

- Où étais tu ? demanda Ron en colère.

Elle lui répondit avec tout le sarcasme dont une sœur était capable.

- Je disais au revoir à des amis. Comme si c'était ses affaires de toutes façons.

Ron commença aussi à se chamailler, mais Harry l’interrompit avec un petit sourire.

- Bien, on est content que tu sois là maintenant.

Ginny ne put s’empêcher de sourire alors que son cœur se mit à battre la chamade… simplement à cause d’un regard. Comment se sentirait-elle si c’était Harry qui venait de l’embrasser ? Mon dieu, elle était vraiment une sale garce.

- Celui ci est vide, cria Ron par dessus son épaule en entrant dans l’un des compartiment du Poudlard express, portant la cage de Coqcigrue et son plateau d’échec. Harry et Hermione le suivirent avec leur animal respectif.

Ginny jeta son sac à dos sur son siège.

- Il faut que je parle à Luna. J’en ai pour un instant, je reviens tout de suite, dit-elle. L’anxiété de Ron grimpa d’un cran alors qu’elle se faufilait hors du compartiment. Tout allait bien, Harry était toujours là…

- Eh, où vas tu ? Ron hurla presque en attrapant Harry qui était à mis chemin de la sortie.

Harry le regarda comme si il venait de gagner une tête supplémentaire.

- Au toilette mon vieux. C’est un problème ?

Oui, évidemment que c’était un problème. Ron ne put que grogner alors que son meilleur ami quittait la pièce. Parfois ça pourrait aider qu’Harry soit juste un peu clairvoyant. Ron était en train de mourir là.

Et il fut seul avec Hermione. Il commença à ressentir toutes ses sensations devenue habituelle chaque fois qu’il était seul avec elle. Il commença à transpirer.

Ron trébucha même sur ses propre pied lorsqu’il se tourna pour prendre un siège. Il trébucha et frôla le dos d’Hermione qui était sur la pointe des pieds pour ajuster la cage de Pattenrond. C’est un minuscule contact mais il avait l’impression de s’être brûlé. Ron se recula violemment et se jeta dans le siège le plus éloigné du sien.

Il leva la tête pour la voir le fixer avec un regard si pleins de douleurs et d’accusation qu’il en attrapa mal à la tête… et peut-être à son cœur aussi. Merde, putain. Ses lèvres étaient boudeuses et on aurait dit qu’elle allait se mettre à pleurer. Non, non, il ne fallait pas qu’elle pleure.

Une nausée s’empara de Ron, il l’avait encore fait. Quand allait-il apprendre quelque chose ? Il ouvrit la bouche et la refermait comme un poisson hors de l’eau alors qu’il cherchait en vain des paroles réconfortantes. Mais la seule chose qui traversait son esprit était qu’il était le plus gros crétin de l’univers.

Elle ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Il allait en prendre pour son grade. Ron accueillait presque avec soulagement sa colère, il la méritait. Hermione croisa les bras et s’immobilisa aussi raide que de la pierre. Putain de merde.

- Ron, commença t-elle. Le ton hésitant qu’elle utilisait montrait à Ron à quel point la situation était grâce. Je sais… Elle s’arrêta et lécha ses lèvres. Il regarda le bout de sa langue comme transfiguré, pendant un moment il oublia qu’il était dans le pétrin.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 9:32

Hermione se remit à parler précipitamment.

- Je comprends que tu ne veuilles pas rester seul avec moi, mais je ne vais pas… Je sais que je ne suis pas jolie ou attirante. En fait je suis même carrément banale, c’est pas grave. Mais tu devrais savoir que je n’attends rien de toi. Je veux je ne… Elle essuya une des larmes qui coulaient sur sa joue.

Oh merlin. Ron ne pouvait que cligner des yeux alors que la panique envahissait son esprit. Il essaya de comprendre ce qu’elle venait de dire. Hermione ne pouvait pas vraiment penser ça ?

Pourquoi penserait-elle ça. Ses larmes le désespérait.

Ron secoua la tête rapidement et tendit le bras vers elle. Il devait dire quelque chose, nier. Merde.

- Hermione, je…

Elle s’éloigna abruptement de lui l’interrompant rudement.

- Ne t’oblige pas à me toucher. Je peux voir à quel point ça te dégoûte quand tu le fait. Je vais garder mes distance et peut-être que tout redeviendra comme avant. Hermione prit ses vêtements moldus alors que Ron restait figé par son incompétence et sa peur aveuglante. Sa voix se brisa un peu lorsqu’elle murmura. Je vais me changer. Elle se précipita hors de la pièce.

- Hermione, attends ! cria Ron, retrouvant soudainement sa voix. Il courut après elle dans le couloir, mais elle se perdait déjà dans la foule. Merde. Merde. Merde. Maintenant c’était lui qui allait se mettre à pleurer. Il devait réparer tout ça. Mais comment ?

Un énorme bruit éclata à l’autre bout du couloir, puis une ensemble de voix familière jetèrent un sort. Cela attira l’attention de Ron qui poussa les gens sur son passage pour atteindre l’origine de toute cette agitation. Quoique se soit se serait plus facile à gérer qu’Hermione.

Quand il arriva il découvrit ses compagnons de l’AD qui avaient transformer Malfoy, Grabbe et Goyle en un trio de limasses géantes. Harry se tenait au centre la pièce, il était évident que les Serpentars avaient voulu lui tendre un piège. Il sentit une vague de fureur l’envahir contre ses trois là. Limasses ou non, quand allaient-ils arrêter ?

- Je dois dire, déclara Ernie Macmillion, que j’attends avec impatience de voir le visage de la mère de Malfoy quand il descendra du train.

Ron essaya de sourire face au comique de la situation.

- La mère de Goyle sera contente par contre. Il est bien plus séduisant maintenant. Il fit un signe en direction d’Harry, dont l’expression fière laissait place à un regard fatigué et peiné. Viens Harry, le chariot de bonbon viens de s’arrêter alors si tu veux quelque chose.

Harry acquiesça et remercia les autres. Il s’arrêta devant le chariot à bonbon alors que Ron entrait dans leur compartiment. Voyant qu’Hermione était déjà de retour, il prit une profonde inspiration silencieuse pour se calmer. Elle paraissait très sure d’elle même alors qu’elle lisait la gazette du sorcier. Ron s’assit délibérément à côté d’elle, remarquant que le corps d’Hermione se figea comme de la pierre.

Elle regarda vers l’entrée, où Harry payait pour leur friandises.

- Tu n’as pas à faire ça, chuchota t-elle. Elle se déplaça rapidement sur le siège opposé au sien et le plus éloigné près de la fenêtre. Elle continua à lire comme si rien ne s’était passé.

Ron sentit l’effroi monter en lui, il devait réparer tout ça. Il n’avait plus beaucoup de temps. Il glissa le long de la banquette jusqu’à ce qu’il se retrouve face à elle, il se pencha en avant, et chuchota en suppliant.

- Hermione, tu ne comprends pas.

Elle releva la tête et hocha la tête affirmativement.

- Je comprends, Ron. Tout va bien. Hermione lui dédia un faux sourire serein et retourna à son journal. Ron voulait la secouer, l’obliger à écouter. Ecouter quoi ? Il n’en avait aucune idée.

Harry entra dans le compartiment, s’assit près de lui et lui tendit Chaudrons au chocolat et des pastilles au potirons. Neville et Ginny arrivèrent quelques instant plus tard. Avant même que Ron s’en rendit compte, ils parlaient tout tranquillement de chose et d’autre, il essaya de cacher le fait qu’il fixait Hermione.

Maintenant que pouvait-il bien faire ? Ron ne serait pas capable d’arranger les choses alors que tout le monde était là. Il imaginait d’ici la conversation. ‘Hey, Hermione pense qu’elle est repoussante parce que je ne supporte pas d’être seul avec elle ou de la toucher. Ce qu’elle ne comprends pas c’est que si je fais une de ces choses là, je risque de lui arracher ses vêtements.’

Merde, il était foutu maintenant. Ron s’enfonça dans son siège et ferma les yeux. Bien, il avait cinq heures de trains pour trouver ce qu’il allait lui dire à la gare. Il devait juste trouver un moyen de lui dire sans la perdre pour toujours.

*************

Hermione regarda Harry s’éloigner du quai avec les Dursley. Ça n’allait pas être un été agréable pour lui, malgré les remontrance de l’ordre. Même si les Durley ne le maltraitait pas, ils n’allaient certainement pas le réconforter.

Trop de chose s’était passé cette année, Harry était condamné à passer l’été à se convaincre que la mort de Sirius était entièrement de sa faute et qu’il ne les méritait pas comme ami. C’était inévitable, vraiment. Si seulement cette horrible Adrianna n’était pas venu rendant les choses encore plus dure. Elle n’était qu’une perte supplémentaire que devait supporté Harry. Seul. Ça lui brisait le cœur.

Hermione avait juste à trouver un moyen de surveiller Harry cet été. Elle prit une profonde inspiration avant de se retourner. Il était temps de dire au revoir à Ron et elle ne savait pas comment elle allait faire.

Il était devenu évident ses derniers jours que son contact le dégoûtait. Hermione avait du laisser percevoir trop de chose, Ron avait du deviner ses sentiments et maintenant il avait peur d’être seul avec elle.

Hermione s’approcha pour dire ses au revoir. Elle croisa ses mains derrière son dos pour se rappeler de ne pas le toucher. Ron était penché sur son coffre. Elle se faufila derrière lui et dit.

- Au revoir. Elle parvint à sourire légèrement.

Ron fit demi-tour et se figea, elle vit la panique dans ses yeux. Pensait-il vraiment qu’elle allait se jeter sur lui ? Elle se demandait comment elle était parvenu à ruiner leur relation si rapidement. Et si ils ne pouvaient plus jamais être amis ?

- Hermione, grogna t-il d’une voix peinée, ses yeux se posant nerveusement sur sa famille et ses amis. Il devait avoir peur qu’elle fasse une scène. Il n’avait pas besoin, il lui restait quand même un peu de dignité.

Hermione se prépara pour de froid et distant adieux, mais soudainement Ron lui agrippa le bras, la forçant à décroiser les bras. Il chercha sa main et la serre fermement. Il l’entraînait loin du quai avant même qu’elle se rende compte de ce qui se passait.

Hermione avait son cœur au bord des lèvres alors qu’elle courrait pour suivre ses longs pas. Elle devait se concentrer pour ne pas tomber.

- Ron, qu’est ce que… ? Où vas tu ?

Il ignora ses questions, s’arrêtant seulement lorsque leur famille fut hors de vue. Quand il se tourna vers elle, il était d’un rouge brillant et respirait très fort. Il tremblait presque, Ron emmêla ses cheveux déjà désordonné en y passant sa main nerveusement.

- Hermione, bégaya t-il. Ecoute, tu m’as mal compris.

Pas encore ça. L’avait-il amené jusque ici pour la rejeter en privé ? Hermione ne le supporterait pas, elle ne pourrait supporter de fausses excuses.

- Je comprends.

- Non ! cria Ron, la faisant sursauté face à sa férocité. Tu n’as jamais eu autant tord. Pourrait tu arrêter de m’interrompre et m’écouter.

Hermione était si abasourdie qu’elle en resta muette. Ron ouvrit la bouche, elle attendit mais aucun son n’en sortit. Puis brutalement il agrippa ses épaules, elle se figea. Ses magnifiques yeux bleu cobalt fixait son visage. Quand Ron se mit enfin à parler, ses paroles n’eurent pas beaucoup de sens.

- Tu penses que je ne veux pas te toucher… Tu penses… bon sang.

Ron la lâcha et se détourna d’elle, il baissa la tête et l’enfouit entre ses mains. Il se comportait vraiment comme un fou, c’était assez déconcertant. Il fit volte face à nouveau, il paraissait vouloir encore parler.

À la place, Ron fondit sur elle, ses bras encerclant sa taille, l’écrasant contre lui. Hermione fut forcé d’enrouler ses bras autour de son cou pour ne pas tomber alors qu’il la soulevait du sol pour qu’elle soit à son niveau. C’était si bon d’être de nouveau dans ses bras que des larmes obscurcirent sa vision.

Les lèvres de Ron étaient contre son épaule, elle pouvait sentir le frôlement de ses cils dans son cou. Quand il parla, les mots vibrèrent sur sa peau, envoyant des frissons dans tout son corps.

- Hermione, il faut que tu comprennes… que tu comprennes à quel point tu es belle. Sa voix se brisa.

- Ron… l’implora t-elle, essayant de l’arrêter, ses paroles provoquant des sentiments qu’elle ne pouvait pas contrôler.

- Non, tu ne comprends pas. Je sais que j’agit comme un malade ses temps si, mais ce n’est pas… Je pouvais pas te laisser partir sans que tu saches à quel point tu es magnifique… trop magnifique.

Hermione était sans voix. Elle voulait le regarder dans les yeux et voir si il le pensait vraiment mais sa tête refusait de bouger.

Après de longs moments, il chuchota, sa voix lourde d’émotion.

- Tu vas me manquer. Il pressa rudement ses lèvres sur sa joue. Elles s’attardèrent. C’était la première fois qu’il l’embrassait, elle resta aussi immobile qu’elle le pu, craignant de briser le sort qu’on leur avait jeté.

- Au revoir, coassa Ron. Il la reposa et couru rapidement rejoindre sa famille.

Hermione le regarda s’éloigner, sa main touchant doucement la joue qu’il venait d’embrasser, sachant qu’il n’y avait pas plus cliché et s’en fichant complètement. Elle goûta le sel de ses larmes, un millions d’émotions bouillonnant en elle. Elle essayait d’ignorer celle qui menaçait de la submerger.

Un sourire se dessina sur son visage. C’était l’espoir
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 10:31

Chapitre 10

Ginevra Weasley était perché sur le dos du canapé au terrier, ne regardant rien de particulier à travers la fenêtre. C’était une magnifique matinée d’été, pas trop chaude, pas trop humide, sans un nuage dans le ciel. Ginny était assise là son front contre la vitre depuis le petit-déjeuner.

- Ma chérie, pourquoi ne vas tu pas voir si ton frère veux aller voler ? cria sa mère de la cuisine, d’une voix inquiète.

Ginny savait qu’il faudrait peu de temps pour que cela se transforme en ordre. Cela avait été ainsi tout l’été, Mme Weasley gardant enfermé au terrier ses plus jeunes enfants avant de leur demander gentiment d’aller jouer. Sa fille ne le permettait pas, tant qu’elle serrait coincé dans sa petite prison confortable elle faisait grève. Quand à son frère…

Son regard se posa sur Ron qui était debout devant le marais jetant des pierres, il devait certainement passer ses nerfs sur les pauvres grenouilles qui y vivaient. Il avait été maussade et taciturne tout l’été, ne faisant que grogner en réponse aux questions qu’on lui posait et s’énervant bien trop facilement. Leur mère pensait qu’il la punissait de sa surprotection, elle s’en plaignait assez.

Ginny se demandait si sa mère connaissait un tant soit peu son fils. Ron ne boudait pas quand il était en colère. Non, il criait, hurlait, argumentait. Même ses silences irradiaient de fureur. Quand Ron était échauffé tout le monde le savait, il n’était pas du tout subtil.

Non, le Ron près du marais n’était pas en colère. Il était confus, inquiet, effrayé… peut-être, se languissant d’un fille… définitivement, en manque de ses meilleurs amis… complètement. Mais il était surtout un garçon qui n’avait pas passé une bonne nuit de sommeil depuis plus d’un mois. Alors, pourquoi Ginny était-elle la seule à le remarquer ?

- Ginevra Weasley, l’appela sa mère de la porte. Vas tu arrêter ses enfantillages et faire quelque chose ? Elle claqua sur la table son torchon pour donner plus de poids à sa phrase et posa ses mains sur ses hanches.

- Et que suggères tu, très chère mère ? demanda Ginny sans détourner son regard de l’extérieur.

- Si tu écoutais, je viens de te dire d’aller voler avec ton frère. Il y avait de la colère dans la voix de Molly maintenant.

- Ron ne veux pas voler avec moi, dit la plus jeune Weasley doucement. Il voulait Harry et Hermione.

- Comment peux tu le savoir si tu ne lui demandes pas ? interrogea madame Weasley d’une voix de plus en plus forte.

- Je le sais.

- Et bien fais autre chose. Lève ton postérieur de ce maudit fauteuil.

Quand Molly Weasley utilisait ce ton, ses enfants s’exécutaient. Habituellement. Ginny roula sa tête contre la vitre pour regarder dans les yeux flamboyant de sa mère. Elle combattit l’habitude engrainé en elle à obéir et réunit sa propre rage.

Commencer une dispute était facile. Elle n’avait qu’à choisir un sujet et il y en avait des tas. Être retenu prisonnier laissait de nombreuses opportunités pour nourrir sa rancune. Ginny choisit de commencer par le plus facile ou tout du moins le plus justifié et celui qui la laisserait facilement en larmes.

- Très bien, répliqua l’adolescente avec défiance. Je vais envoyer un hiboux à mes amis et leur dire que je les rejoins au chemin de traverse.

Sa mère s’exclama.

- Tes amis ! Dean Thomas plutôt !

- Et alors ? demanda Ginny. C’était devenue une dispute maintenant familière dans la maisonnée. Elle l’utilisait à chaque fois qu’elle voulait éviter les vrais problèmes.

Pas que ce ne soit pas un vrai problème. Ginny avait le droit à un peu de bonheur et d’amusement dans sa vie parfois pour la distraire de toutes les horreurs qui se passaient autour d’elle. En ce moment Dean était la seule chose normale de sa vie d’adolescente et elle lui retirait.

- Ginevra, tu as quatorze ans. Tu n’iras pas à un rendez-vous au chemin de traverse !

- Je vais avoir quinze ans dans neuf jours, argumenta Ginny.

Molly secoua la tête, se détournant de sa fille et de leur désaccord.

- Quinze ans, c’est toujours trop jeune pour rendre visite à un garçon au chemin de traverse. Elle s’éloigna en direction de la cuisine.

Ginny leva les yeux au ciel se maudissant pour avoir mis au courant Ron pour Dean. Elle ne l’aurait jamais fait si ce n’était pour sa stupide fierté. Cette même fierté qui l’avait fait mentir sur qui avait rompu avec qui dans son histoire avec Michael. Elle s’était venté de Dean Thomas, simplement pour paraître plus désirable devant son frère et cet idiot d’Harry Potter.

Si elle ne l’avait pas dit à Ron, Dean serait son petit ami à présent. Toutes ses lettres laissaient entendre ce qu’il allait lui demander la prochaine fois qu’ils seraient face à face. C’était très clair, Dean n’était pas très subtil. En fait ses lettres étaient réconfortantes et adorables, le seul point positif de cet horrible été. Bien différente des lettres qu’elle recevait d’un certain autre jeune homme.

Foutu Ron et ses stupides autres frères. Non seulement Ron avait annoncé joyeusement que Dean était plus qu’un ami à ses parents mais en plus il avait fait ça devant les jumeaux. Les jumeaux qui bien sur avaient volé une des lettres de Dean pour la lire à haute voix à table ce qui avait causé la bannissement de Ginny du chemin de traverse.

Ron avait été très satisfait de lui même. Marmonnant à quel point Dean n’était pas assez bien pour elle, l’imbécile. Pour qui se prenait-il ? Comment Hermione pouvait-elle le supporter ? Ginny ne le saurait jamais. Avec sa sœur, Ron était juste protecteur, avec Hermione il était franchement possessif. La pauvre fille.

Ginny allait vraiment lui faire payer, le problème était qu’il paraissait déjà si misérable qu’elle n’avait pas le cœur à ça. Elle s’était vengé de Fred pourtant et très bien. Elle s’était assuré de dire à sa mère ce qu’il faisait avec Angelina, seul dans sa chambre, pendant qu’elle partait en mission pour l’ordre.

Enervée par sa rêverie, elle se leva et suivit sa mère. Se disputer était l’une des seules choses à faire ses derniers temps. Molly nettoyait la cuisine mais elle faisait plus de bruit que de récurage.

- Très bien, dit Ginny reprenant la conversation là où elle s’était arrêté alors qu’elle croisait obstinément les bras à l’entrée de la cuisine. Je veux voir Harry. Je suis assez vieille pour le voir, lui.

Elle retint son souffle en attendant la réponse, démarrer le sujet de dispute préféré des Weasley numéros deux était toujours un risque. Les larmes et l’humiliation n’étaient jamais très loin.

Mme Weasley se tourna et rencontra le regard de sa fille. Elle paraissait fatiguée.

- Ginny, on en a déjà parlé.

Sans rire. Elles s’étaient déjà disputée à ce sujet et elles continueraient tant qu’Harry ne serait pas en sécurité au terrier.

- Maman, il y a quelque chose qui ne vas pas. Je le sais. Il y a vraiment quelque chose. Sa voix se brisa. Foutue voix.

Molly s’approcha et guida sa fille jusqu’à une chaise, parlant d’une voix douce faite pour calmer.

- Tout va bien. Quelqu’un lui rends visite presque tout les jours. Ton père l’a vu il y a deux jours à peine. Ginny souffla en colère, sa voix s’élevant à chaque phrase.

- Ouais et Harry n’a même pas laissé entré papa. Il n’a même pas voulu lui parler. C’était son seizième anniversaire, maman, et rien ne l’intéressait, pas les visites, pas les cadeaux. Je te parie qu’il ne les a même pas encore ouvert. Il n’a même pas envoyé une lettre pour nous remercier. Ça ne lui ressemble pas, maman.

Molly paraissait déprimée alors qu’elle prit une chaise près de sa fille.

- Ton père a dit qu’il allait bien, les Dursley s’en occupent bien cette année.

Ginny secoua la tête.

- Il est furieux. Il nous punit de l’avoir abandonné. Elle fut déçue d’entendre la supplication dans sa voix. Elle n’avait pas besoin que sa mère sache à quel point elle se souciait d’Harry, mais c’était ce qu’elle risquait en amenant ce sujet. Un jour elle serait capable d’en parler sans pleurer.

Molly l’entoura de ses bras et la serra contre elle, lui prodiguant sa chaleur maternelle. Même si Ginny se sentit mieux, elle s’en voulait d’en avoir eu besoin.

- Il n’est pas en colère contre nous.

- Comment le sais tu ? demanda Ginny. Tu as vu ses lettres. Une, deux lignes tout au plus. ‘Je vais bien, on se revoit à l’école‘. Même quand tu lui a écrit pour lui dire qu’il pouvait venir au terrier ’ Non, ce n’est pas une bonne idée. Je suis plus en sécurité ici. À bientôt.’ Ce n’est pas Harry, maman. Quelque chose ne va pas. A la fin elle criait réellement.

Molly lui lissa les cheveux et embrassa son front.

- Il est en deuil ma chérie. Tout le monde à une façon différente de dire au revoir à un être cher. Il a juste besoin de temps.

- Il se perd dans le temps. Il a besoin de ses amis.

- Je vais te dire, ma chérie ? J’irai le voir avec ton père demain. Ginny secoua la tête, essayant de ne pas cligner des yeux pour éviter aux larmes de couler.

- Il a besoin de… Il a besoin de moi. Ron et Hermione. Les autres ne suffisent pas.

- Foutaise Ginny, dit sa mère, étonnée. Ne te rabaisse jamais comme ça ! Elle en avait trop dit. Elle avait été trop transparente. Avec précaution, Ginny revêtit le masque de la confiance en soi et fixa intensément sa mère.

- Laisse moi venir avec toi demain, peut-être que je peux…

Mme Weasley secouait la tête mettant une distance entre elle.

- Je ne recommencerais pas à me disputer, Ginevra, dit-elle sobrement en retournant à ses corvées.

- Mais, maman...

- Je suis aussi inquiète pour lui. On trouvera un moyen pour le faire venir ici, d’accord ?

Non, elle n’était pas d’accord. Rien n’allait bien mais Ginny n’avait pas vraiment d’autre choix. Elle acquiesça en s’enfonçant dans sa chaise.

- Oh, regarde, Hedwige est là, dit Molly, obligeant Ginny à relever la tête. Des lettres d’Harry. Elle détacha les parchemins de la patte du hiboux. Et d’Hermione aussi. Hedwige a du aller la voir avant de venir ici. C’est pour ça que tu n’as pas eu de remerciement hier, ma puce. Molly caressa Hedwige et lui donna un biscuit, avant de tendre à sa fille deux lettres.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 10:31

Ginny cacha la façon dont sa main tremblait en ouvrant la lettre d’Harry aussi vite qu’elle le pouvait.

Chère Ginny,

Merci beaucoup pour ton gentil cadeau. J’espère que tu passes de bonne vacance.

Harry.


Ginny jeta la lettre avec dégoût.

- Foutu conneries ! lâcha t-elle car les mots qu’elle voulait vraiment utiliser lui aurait valu une semaine de Silencio.

Molly ramassa anxieusement la lettre et la lu. Elle fronça les sourcils et dit.

- Tu vois, il aimé ton cadeau. Il va bien.

Sa fille lui jeta un regard septique.

- Maman, il n’a même pas ouvert ses cadeaux.

- Bien sur que si. Regarde ce qui est écrit, elle pointa la lettre.

- Ca ne veux rien dire. Rien dire du tout.

Molly soupira et regarda au loin.

- Il va bien, dit-elle. Ginny suspectait qu’elle essayait plus de se convaincre elle même qu’autre chose.

Elle agrippa la lettre bien plus substantielle d’Hermione et la parcourut rapidement. Hermione avait finalement obtenue sa propre copie de contes et légendes des empathes grâce à Dean. Malheureusement la seule copie qu’il avait réussit à se procurer était en allemand, il lui fallait une éternité pour le traduire. Ça valait le coup pourtant, d’être capable de lire une version qui n’avait pas était corrompu par cette garce.

Six foutue semaines qu’Harry était coincé dans cette prison sans une nouvelle d’Adrianna. C’était sa faute si il se comportait comme un zombie. Elle l’avait remit sur pied avant de l’abandonner, le précipitant dans un gouffre de désespoir. Merlin, Ginny la haïssait.

Elle allait découvrir ce qu’Adrianna attendait d’eux même si c’était la dernière chose au monde qu’elle ferait.

Ron se tenait devant le marais, essayant de faire des ricochets et échouant misérablement. Ses pierres coulaient dans l’eau, effrayant les grenouilles. Sans aucun doute, si Ginny était là, elle l’accuserait d’essayer de tuer ses pauvres créatures.

Sentant que l’effort qui fallait fournir pour rester debout ne valait plus le coup, il se laissa tomber sur le sol après avoir jeter ses dernières pierres dans un mouvement frustré. Ron se sentait comme un animal mis en cage.

Le terrier avait était calme et serein tout l’été, alors que Ron savait que le monde extérieur était au bord de l’explosion. Tout comme lui. Sur une brèche. Il se sentait changer, se préparer pour quelque chose, et ce n’était pas juste… il poussa un profond soupir. Hermione.

Hermione. Pour être honnête, c’était une grosse partie du changement, le cœur d’un changement qui consistait à passer d’une obsession pour le Quidditch et les cartes à collectionner de grenouille en chocolat à une obsession pour les filles. Pas les filles. Une fille.

Ron aurait voulu avoir quelqu’un à qui en parler. Rien que ça s’était nouveau, Ron Weasley, voulant parler. De ses sentiments. Bizarre. Mais ça ne pouvait pas être normal, penser à sa meilleure amie tout au long de la journée.

Ce qu’il voulait vraiment c’était parler à Harry, vraiment parler à Harry. Pas dans une ses saloperies de lettres impersonnelles qui étaient franchement une insulte à leur amitié.

Ron savait qu’il était égoïste, il savait qu’Harry essayait de se sortir d’une merde phénoménale en ce moment, il savait qu’il aurait du être inquiet pour son meilleur ami, merlin savait que le reste de sa famille s’inquiétait. Ginny s’en plaignait jour et nuit. ’Pauvre Harry bla bla bla’

La chose était que parfois Ron s’en foutait complètement. Si Harry voulait bouder et les ignorer, faisant pleurer, Ginny, sa mère et Hermione alors il pouvait aller se faire foutre.

Harry n’était pas le seul à porter un fardeau, il n’était pas le seul dans le département des mystères cette nuit là. Hermione était presque morte pour l’amour de dieu. Hermione était presque morte et chaque nuit elle mourrait dans les cauchemars de Ron. Chaque foutue nuit.

C’était devenu tellement grave que Ron avait faillit demander à sa mère son thé spécial, mais elle aurait voulu savoir pourquoi il le voulait et c’était la dernière chose dont il avait besoin.

Ron s’allongea dans l’herbe et ferma les yeux. Peut-être qu’il essayerait de faire la sieste. Le sommeil qu’il parvenait à avoir pendant la journée était toujours plus reposant que celui de la nuit. Peut-être était ce parce que ses rêves d’Hermione en plein jour étaient d’un nature très différente, bien plus agréables.

D’une nature perverse, c’était vrai, mais agréable quand même. Il sourit, s’abandonnant à son passe temps favoris. Ron imagina Hermione marchant vers lui ne portant qu’une petite robe d’été…

Non, il se souvenait que son dernier hiboux venait de la plage où elle était en vacance. Mmmm, Hermione en bikini. Il l’imagina étendue sur le sable, allongée sur le ventre. Elle lirait bien sur, si attentivement qu’elle ne l’entendrait pas arriver. Elle aurait ses cheveux relevé dans un chignon, mais il ne serait pas stricte, des boucles luisantes s’en échapperaient.

Hermione ne le remarquerait pas jusqu’à ce qu’il se penche en avant et qu’il presse ses lèvres sur son dos moite et bronzé. Elle pousserait un petit cri et se retournerait. Elle respirerait si fort que ses seins se soulèveraient, sortant de son maillot de bain. Ron ne serait pas capable de le supporter, il devrait les toucher. Il ferait courir ses doigts sur sa peau lisse et douce et elle le laisserait faire. Encouragé, il prendrait ses seins dans ses mains, elle gémirait et…

Merde. Quel idée de faire ça ici ? Maintenant, il était douloureusement excité et il ne pouvait rien y faire. Ron ouvrit les yeux, clignant des paupières sous les forts rayons du soleil. Il fit son possible pour se calmer assez pour regagner sa chambre et finir son fantasme proprement.

Alors qu’il s’asseyait, il entrevit Hedwige, volant en direction de la cuisine. Il grogna, se demandant si il voulait une autre lettre déprimante d’Harry. Il se força à se lever, il ne servait à rien de retarder ça. Peut-être que si la lettre était assez mauvaise il aurait une bonne excuse pour aller dans sa chambre sans que sa mère ne l’ennuie.

Il traversa le jardin et entra dans la maison, Ginny était assise à la table de la cuisine, lisant une longue lettre. Elle ne pouvait pas être d’Harry ?

Ginny secoua la tête en réponse à sa question informulée.

- Celle ci viens d’Hermione. Ça c’est d’Harry. Elle lui lança une lettre.

Ron ramassa le simple morceau de parchemin et lu les quelques lignes. Il la rejeta à terre dégoûté et ramassa les deux lettres fermés qui reposaient sur la table. Il ouvrit en la déchirant celle d’Harry en premier. C’était presque exactement la même que celle de Ginny, son poing se serra autour du parchemin avant d’en faire une boule et de le lancer à l’autre bout de la pièce.

Sa mère lui lança un regard noir et elle ouvrit la bouche pour le réprimander, mais lorsqu’elle l’observa plus attentivement, elle soupira et reprit son travail. Ron se laissa tomber sur une chaise et ouvrit la lettre d’Hermione.

Cher Ron,

Je viens de recevoir un lettre d’Harry aujourd’hui. Il ne mentionne même pas les cadeau et autres confiseries que je lui ai envoyé pour son anniversaire. C’est très discourtois de sa part et ça ne lui ressemble pas du tout. Nous devons trouver un moyen de le sortir de là. Il est clairement horriblement déprimé…


Ron se demandait bien comme elle pouvait voir si il était déprimé. Personne n’arriverait à une conclusion avec ses satanées lettres.

Dès que je reviendrais de vacances, j’essayerais de convaincre mes parents de me laisser venir au terrier.

Le cœur de Ron s’accéléra. Il était temps.

Une fois que nous serons ensemble, je suis sure qu’on trouvera quelque chose. Mes parents sont inquiet pourtant, ils commencent à se plaindre que je ne sois jamais à la maison, ce qui est s’en doute vrai, je pense.

Il grogna.

Torquay est magnifique et le temps est parfais, bien que je trouve la plage assez ennuyeuse…

Les images d’Hermione en bikini lui revinrent à l’esprit, ainsi que plusieurs façons de vaincre son ennui.

Le cottage dans lequel nous vivons appartenait il y deux cent ans à une sorcière du nom de Bess Butterflower. J’adore étudier l’histoire de cet endroit. Mes parents ne m’ont pas laissé prendre avec moi Contes et légendes des empathes. Ils disent que je ne devrait pas traduire en vacance, mais je ne trouve vraiment rien d’autre à faire. Ce serait tellement plus drôle si tu étais là, ainsi qu’Harry et Ginny, bien sur.

Ron ne voulait rien de plus. Bien qu’il aurait pu se passer d’Harry et Ginny. Ça gâcherait un peu son fantasme…

Si on pouvais juste se retrouver tous ensemble. Je sais que tout s’arrangerait.

Tu me manques.
Avec tout mon amour,

Hermione.


Tu me manques, avec tout mon amour, Hermione.

Ses mots se répétaient encore et encore dans la tête de Ron, son cœur battant frénétiquement. Ça ne voulait rien dire, si ? Elle avait probablement écrit ça à tout le monde. Il se tourna vers Ginny pour jeter un coup d’œil à sa lettre et voir comment Hermione l’avait signé. Les yeux ne Ron se froncèrent alors qu’il la regardait lire page après page sa lettre

- Heu, pourquoi ta lettre est plus longue que la mienne ? demanda Ron d’un ton accusateur, essayant de repousser la déception et la douleur qu’il ressentait.

Ginny leva les yeux au ciel.

- Probablement parce qu’Hermione savait que tu ne supporterais pas quatre pages détaillant la fascinante cabane où elle vit et la vie d’une certaine Bess Butterflower. Je ne sais pas pourquoi elle pense que ça m’intéresse moi ? Ginny scanna les pages. Oh, écoute, on peut y venir avec la poudre de cheminette.

- Quoi ! rugit Ron, lui retirant la lettre des mains. Elle vit dans une maison avec une cheminée magique depuis une semaine et elle ne me l’a pas dit ! Il cherchait frénétiquement sur la page, ne voyant réellement rien. Hermione pourrait être là demain, même si c’est juste pour l’après midi. Pas vrai maman ?

- Mmm ? Oh, oui. Bien sur mon chéri. Bien sur.

- Hedwige est toujours là ? demanda Ron, qui agrippa une plume et un parchemin. Ginny le regardait comme si il était devenu fou. Ron commença à gribouiller.

Hermione,

Je n’en reviens pas que tu ne m’aies pas dit qu’on pouvait te joindre avec la poudre de cheminette. Il faut que tu viennes demain. Dit à tes parents que j’ai… qu’on a besoin de toi. Tu pourrais être de retour avant le dîner, si ils insistent.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 10:32

Ron s’arrêta, se demandant comment signer sa lettre. ‘Avec tout mon amour’ était pas vraiment son style mais quoi alors… Il perdait du temps. Il gribouilla un simple Ron et plia la lettre pour écrire l’adresse. Mais il réfléchit et réouvrit la lettre, écrivant en bas du parchemin.

PS : tu me manques aussi.

Il fourra la lettre dans l’enveloppe.

- Hedwige, viens ici. Il fit tenir tranquille l’oiseau en lui donnant un biscuit pendant qu’il attachait le papier. Apporte ça directement à Hermione.

- Ron ! le réprimanda Ginny. Tu as ton propre hiboux. Tu ne peux pas renvoyer Hedwige sans une lettre pour Harry.

Ouais, comme si Ron allait faire confiance à Coq pour ça. Il avait besoin que sa lettre arrive aujourd’hui. Très bien, il prit un autre morceau de parchemin.

Harry,

Tu ne vas pas bien ! Arrête d’être un foutu crétin et ramène ton cul au terrier.

Ron


- Heureuse ? demanda t-il à sa sœur.

Ginny jeta un coup d’œil à la lettre avant de s’exclamer,

- Ron. Elle lui frappa le bras. Tu es impossible. Mais elle riait et Ron savait qu’une partie d’elle voulait faire la même chose.

Il attacha la seconde lettre à la patte d’Hedwige.

- Maintenant rappelle toi, d’abord Hermione.

************

Hermione s’assit sur une chaise de plage, près de ses parents, sur les côtes sablonneuses de Torquay. Elle étendit ses jambes pour que le bas de son corps sorte de l’ombre de leur parasol immense et qu’il soit réchauffé par le soleil.

Elle pencha sa tête en arrière les yeux fermés, mais entrouvrit l’œil gauche pour regarder sa mère qui comme prévu jetait un regard noir à ses jambes nues. Hermione attendit pour voir si elle allait faire un commentaire, mais sa mère se contenta de claquer la langue avec désapprobation et secoua la tête alors qu’elle revint à son livre.

Hermione se mordit la lèvre pour s’empêcher de sourire. Elle avait entendu les longues tirades sur les dangers du soleil bien avant qu’elle ne sache parler. Elle avait endurer des quantités de crèmes solaires et de chapeaux affreux. Alors la raison pour laquelle ses parents l’avaient entraîner deux semaines à la plage lui échappait.

Les choix parentaux des docteurs Granger avaient été assez curieux cet été. Ils avaient décidé d’oublier leur habituelle vacance en famille sur un site culturel historique en famille pour l’ensoleillé Torquay pour qu’Hermione ‘se détende’ et ‘fasse comme une vrai adolescente‘.

Après une vie entière à l’encourager à éviter toutes activités frivoles en faveur de l’enrichissement ses parents attendaient d’elle qu’elle s’allonge sur la plage et flirte avec d’étrange garçon ? Tout en restant complètement à l’écart du soleil bien entendu. Peut-être était-elle supposer flirter avec les garçons d’une façons enrichissant et pas du tout frivole.

Enfin, Hermione mourrait d’ennui. Merci mon dieu pour le CD de langue allemand qui se trouvait dans son walkman, ce n’était pas parce que ses parents ne la laissait pas traduire qu’elle ne pouvait pas s’y préparer.

Pourtant Hermione se sentait un peu coupable d’écouter le CD, elle savait que ses parents pensait que c’était de la musique classique. Elle était peut-être un peu trop dure envers sa mère et son père, rien de tout ça n’était leur faute, ils essayaient juste de se rapprocher d’elle du mieux qu’ils pouvaient.

Les Granger étaient des personnes très calmes et timides. Ils appréciaient les livres, la culture et la solitude. Ils avaient quelques amis qui leur ressemblait mais à part ça ils restaient très retiré et en était pleinement heureux. Ils n’étaient pas très doués quand il fallait se rapprocher des gens en générale, sans parler de leur fille qui possédait des pouvoirs magique et qui grandissait rapidement dans un endroit qu’ils ne pourraient jamais visiter.

Ses parents ignoraient à quel point Hermione avait été proche de la mort six semaines auparavant. Ils pensaient qu’elle se détendait après ses examens et non pas qu’elle soit embarquée dans une bataille aux côtés des personnes qui comptait le plus pour elle. Ils ne savaient pas qu’un de leur allié avait été assassiné cette nuit là. Ils ne savaient pas que son meilleur ami s’imposait un exil forcé, se repliant sur lui même, punissant probablement ses amis pour l’été dernier où il s’était sentit si abandonné.

Ses parents ne pouvait pas comprendre qu’il ne servait à rien qu’elle flirte avec les garçons sur la plage, alors qu’Hermione était déjà folle amoureuse de son autre meilleur ami.

Comment pouvaient-il ne pas savoir ? Elle avait passé un temps absurdement long à essayer de les protéger de tout ça. Ce n’était pas étonnant qu’Hermione se sentait isolé avec ses parents, sa maison n’en était plus vraiment une. Elle aurait voulu être à Poudlard, ou au square Grimmault ou au terrier…

Hermione prit une profonde inspiration et sortit un monceau de lettre de son sac de plage. En feuilletant les lettres froides d’Harry, elle ressentit une rage familière. Elle avait depuis longtemps dirigé toute sa frustration et sa colère envers les agissement d’Harry sur sa traîtresse de cousine. Ça lui permettait ainsi d’avoir un objet contre lequel rager mais aussi un moyen de focaliser son énergie.

Elle relit les lettres de Ginny, détaillant tout ce dont elles se souvenaient sur Adrianna et les livres d’empathes et leur théories sur pourquoi cette femme était-elle entré dans la vie d’Harry en premier lieu et quel sorte de danger pouvait t-elle apporter dans le futur.

Pour l’instant elles n’avaient pas grand chose. Pourtant Hermione avait l’espoir qu’elle découvrirait tout en fin de compte.

- Chérie, chuchota Mme Granger. Hermione surprise, releva la tête en enlevant ses écouteurs. Elle venait de réaliser qu’elle n’écoutait pas le disque, elle appuya sur le bouton stop.

- Chérie, ce n’est pas ton hiboux ? demanda sa mère avec un embarras évident. Aussi encourageant qu’essayait d’être ses parents, les démonstrations de la différence d’Hermione les gênaient. Les Granger n’aimaient pas attirer l’attention et la différence l’avait toujours attiré.

Hermione observa Hedwige se poser sur le bras de sa chaise. Elle fronça les sourcils en caressa le magnifique oiseau. Mal à l’aise elle retira les lettres de la patte qu’Hedwige lui tendait. C’était étrange, elle avait déjà reçu une lettre d’Harry ce matin.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 10:32

Elle reconnut l’écriture brouillée de Ron et son cœur s’accéléra. Remarquant qu’une des lettres était pour Harry elle la rendit à Hedwige qui s’envola avant qu’Hermione ait une chance de la remercier, apparemment anxieuse de retourner à son maître. Au moins Hedwige avait accès à Harry.

Hermione tourna et retourna la lettre de Ron entre ses mains, en regardant anxieusement ses parents.

- Je vais me promener, dit-elle distraitement en se levant.

- Oh, um, d’accord, bégaya sa mère alors qu’Hermione se dirigeait vers l’eau. Hermione chérie !

La jeune fille leva la tête pour voir sa mère portant le large chapeau d’Hermione et le paréo qui devait recouvrir son maillot de bain. Elle réprima l’envie de résister avant de revenir sur ses pas, d’enfoncer sur sa tête l’horrible chapeau et enrouler autour de sa taille son paréo. Visiblement son modeste une pièce n’était pas assez modeste.
Hermione marcha un peu le long de l’eau avant qu’elle ne trouve une formation de rocher vide et calme où elle pourrait lire sa lettre sans faire attention à ses réactions.

Elle ouvrit la lettre avec précaution et lit rapidement le gribouillage que formait ses mots. Un rire presque hystérique s’échappa d’elle, la lettre était presque aussi courte qu’une d’Harry mais elle était tout sauf froide.

Merlin, Ron la déstabilisait tellement. Elle avait essayait de comprendre où ils en étaient depuis qu’il lui avait dit qu’elle était belle à la gare. Ce n’était pas facile quand elle n’avait que des lettres, ce n’était pas comme si il était du genre à confier ses sentiments.

Mais il y avait des lettres comme celle-ci, des lettres réclamant sa présence, lui montrant à quel point elle lui manquait un millier de fois mieux que de simple mot. Mais tout ceci pouvait menait à de dangereuse espérance, après tout Hermione ne pouvait y voir que ce qu’elle voulait, Ron n’était jamais parfaitement explicite sur quoi que se soit. Elle pouvait tout aussi sûrement se préparer à avoir le cœur brisé.

Mais ça n’avait pas d’importance, pas vraiment. La décision qu’elle avait prise la dernière nuit à l’infirmerie tenait toujours. Quoique Ron ai besoin d’elle, elle le lui donnerait et tout ce qu’il était prêt à lui donner, elle le prendrait. Elle l’aimait. Hermione aurait très bien plus ne plus jamais ressentir ce genre de chose pour quelqu’un d’autre alors elle n’allait certainement pas gâcher cette opportunité. Elle devait juste commencer à emmagasiner des souvenirs.

Hermione baissa la tête vers la lettre de Ron. Elle voulait allait au terrier si fort que s’en était douloureux mais il n’y avait pas que ses parents à convaincre. Elle était dans un village moldu côtier, cheminée ou pas. Elle n’avait pas de poudre de cheminette et sans ça la connexion aux autres cheminées sorcières était inutile. Elle n’avait aucune idée de comment s’en procurer, elle ne savait même pas où trouver un hiboux pour envoyer une lettre à Ron.

Elle était totalement coupé du monde sorcier; Hermione ne pouvait que attendre que quelqu’un d’autre lui écrive à nouveau. En imaginant la réaction de Ron quand elle ne se montrerait pas le lendemain sans réponse à sa lettre, elle se sentait inutile et agitée.

Merde, elle détestait être dans le monde moldu. Elle détestait ça. Elle détestait ça. Hermione ne faisait pas partie de ce monde. Peut-être que comme elle ne se montrait pas, Ron viendrait ici juste pour l’engueuler. Ron avec elle, sur la plage…

Hermione se dirigea vers l’eau, ses pieds baignant dans l’océan qui se retirait par vague. Elle enroula ses bras autour d’elle, imaginant que ce soit ses bras à lui, la tenant fermement contre lui, son souffle contre sa joue, comme à la gare. Ses lèvres sur sa joue, son cou, sa…

Peut-être qu’alors la plage ne serait pas si mal que ça.

*************

La baguette de Dolohov était pointé sur Hermione. Ron cria après elle, mais elle ne bougea pas, elle ne leva pas sa baguette. Il entendit le mange mort prononcer les mots clairement, doucement, distinctement.

- Avada Kedavra.

Ron ne pouvait plus bouger. Il cria.

- Hermione, non ! Il se débattit pour courir vers elle, mais des douzaines de mains le retenait, l’empêchant de la rejoindre. Il criait et criait mais sans résultat. Ron la regarda tomber sur le sol comme au ralentit. Pendant tout ce temps Dolohov riait.

Il se tourna vers ses ravisseurs, en sanglotant, les suppliant de le laisser la rejoindre. Ron découvrit ses cinq frères le retenant, avec une expression vide sur le visage. Il se retourna vers Hermione mais la scène avait changé. Ils étaient à un enterrement et uncercueil se trouvait là où Hermione était tombé.

- Non ! Non, elle n’est pas morte ! Lâchez moi ! il repoussa ses frères mais les bras restreignant ne bougèrent pas.

Harry et Ginny étaient près du cercueil et il les appela à l’aide mais ils ne répondirent pas. Ils regardaient le cercueil comme ennuyé. Harry bailla et chuchota quelque chose à l’oreille de Ginny. Elle haussa les épaules et lui prit le bras. Elle se mit sur la pointe des pieds et lui embrassa la joue. Harry se tourna et la plaqua contre le cercueil, écrasant ses lèvres sur les siennes dans un dégoûtant roulage de pelle que la sœur de Ron lui rendit avec enthousiasme.

Il tira aussi fort qu’il le pouvait sur les bras de ses frères, jetant toutes les obscénités qu’il connaissait à Harry, hurlant le nom d’Hermione. Finalement Ron se libéra et commença à courir, courir, courir…

Puis il courrait à travers un cimetière, un brillant jour d’été. Il vit plusieurs têtes rousses au loin là où le cercueil était mis en terre. Ron était à bout de souffle, ses poumons le brûlait, mais il ne s’arrêta pas de courir, de crier.

- Ce n’est pas vrai. Elle n’est pas morte. Ne faite pas ça...

Quand il arriva finalement, sa famille s’éloignait et la tombe était recouverte de terre. Harry se tourna vers lui et haussa les épaules avec insouciance.

- Trop tard, mon vieux. Elle est partie pour de bon. Il vit volte face et s’éloigna.

Ron tomba à genoux sanglotant, creusant le sol à main nue. Il savait qu’Hermione était là dessous, piégée….

Quand il réussit finalement à se libérer de son cauchemar il sauta hors de son lit, ayant besoin de s’éloigner le plus possible de son rêve. Essuyant son visage de sa main, il le découvrit recouvert de larmes. Merde ! Il détestait pleurer. Faible, voilà ce qu’il était.

Ron fit les cent pas dans sa chambre se sentant piégé et désespéré. Il pouvait entendre son propre cœur battre dans ses oreilles et il se tirait les cheveux à s’en faire mal. Il avait besoin de voir Hermione. Il avait besoin de la voir maintenant.

Il voulait même utiliser la magie, tant pis pour les conséquences mais comment ? Ron ne savait pas transplaner, il se démembrerait à coup sur… et il se souvint. Hermione avait une cheminée en connexion au réseau, il pouvait utiliser la poudre de cheminette pour aller au cottage, s’assurer qu’elle aille bien et être de retour avant que quiconque s’en rende compte.

Ron agrippa un t-shirt et se dirigea vers la porte.

***************

Ginny n’était pas sure de savoir exactement ce qui l’avait réveillé, mais à en juger par les rayons lunaires qui pénétraient par sa fenêtre ce n’était pas à cause des bruits matinaux habituels de la maison qui s'éveillait. Elle se tourna et s’enfonça dans ses coussins, déterminée à se rendormir.

Elle entendit un léger bruit au dessus d’elle puis des pas. Son cœur s’accéléra et elle s’assit pour écouter attentivement. Les jumeaux avaient la chambre juste au dessus de la sienne, mais ils avaient déménagé dans leur propre appartement un mois auparavant après toute cette histoire sur la culotte d’Angelina. Ron était deux étages au dessus et ses parents deux étages en dessous et ils étaient les seules personnes supposées présentes dans la maison.

Le bois craqua dans les escaliers et Ginny sortit de son lit, cherchant après sa baguette. Si c’était l’idée que se faisait Ron d’une plaisanterie elle allait le détruire. Elle plaça son oreille contre la porte. N’entendant rien, elle l’ouvrit doucement.

Elle allait se faufiler au rez-de-chaussée et réveiller ses parents. Si c’était juste Ron, il méritait la rage de sa mère pour l’avoir effrayé comme ça.
Alors que Ginny glissait à l’extérieure de sa chambre, un bruit attira son regard sur les escaliers menant au quatrième étage. Une silhouette vêtu d’une cape noire leva sa baguette et la pointa vers elle. Ce fut la dernière chose dont elle se souvint.
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 11:03

Chapitre 11

Ron épousseta les cendres de son pyjamas en sortant de la cheminée pour arriver dans la cuisine du cottage de Butterflower. Il survola la chaleureuse et rustique pièce, pareille à ce qu’elle devait être deux cent ans auparavant, à part pour quelques appareils moldus. Ils paraissaient ridiculement incongrus.

Hermione prenait son petit déjeuner dans cette pièce. Elle utilisait tous ses trucs foldingue de moldu, peut-être même avait-elle écrit ses lettres à Ron sur cette table. Et elle dormait quelque part dans cette maison.

Il allait la voir dans quelques minutes. Tout air quitta ses poumons alors que l’anxiété serra son ventre. Ses mains tremblait lorsqu’il sortit la lettre qu’Hermione avait adressé à Ginny de la poche de son pyjama, celle que sa sœur avait si pratiquement laissé sur la table de la cuisine.

Il ne comprenait pas pourquoi il était si nerveux. C’était juste Hermione pour l’amour de dieu. Sa meilleure amie, celle qu’il voyait presque quotidiennement depuis cinq ans. C’était juste Hermione.

Il loucha sur son écriture nette et précise. Cette fille cinglée avait décrit entièrement le foutu cottage, elle aurait aussi bien pu dessiner une carte. Il sourit. Que ferait-il sans elle ?

D’après sa lettre, Hermione dormait à l’étage et les escaliers donnaient… dans la cuisine. C’était pratique. Ron se força à prendre une profonde inspiration alors qu’il traversait la pièce sombre et montait les escaliers.

Au sommet, il n’y avait qu’une seule porte. Ron retint son souffle et tendit la main vers la poignée. Pendant un moment il hésita, sa main flottant à mis-chemin. Que pensait-il faire bon sang ? Il était sur le point de se glisser dans la chambre d’Hermione au milieu de la nuit. Elle allait le crucifier vivant.

Mort ou vif, il devait au moins la voir. Prenant avantage de la poussée désespéré de courage qui l’envahit, Ron tourna rapidement la poignée, glissa dans l’entrebâillement de la porte qu’il refermait derrière lui. Quand il se retourna et la vit il se mit presque à pleurer comme un imbécile.

Ron savait qu’elle lui manquait, mais… merlin, à quel point elle lui manquait. Il ferma les yeux et les rouvrit immédiatement pour s’assurer qu’elle ne disparaisse pas. Cela avait était un été sacrément long été.

Hermione était allongé sur le dos sur son lit en bois, un halo de boucles encadrant ses traits paisibles. C’était une chaude nuit d’été et elle avait repoussé ses couvertures, Ron pouvait voir ses pieds et ses jambes nues. Elle portait un pyjamas short d’un bleu léger qui n’était probablement pas supposé être sexy.

Avait-elle toujours été si belle ? Probablement que non, comment aurait-il pu accomplir quoique se soit ses cinq dernières années ? Il ne serait plus capable de laisser Hermione seule avec un autre mec, Ron allait devoir surveiller attentivement tout ses foutu bâtard cette années.

Il s’approcha d’elle, observant sa respiration régulière qui se révélait dans chacun de ses mouvements. Elle paraissait si vivante. Ron aurait du se satisfaire de ça et partir mais ses jambes continuait à se mouvoir dans la direction opposé à la porte.

- Ron, murmura t-elle.

Il se figea. Bon sang, il l’avait réveillé. Il aurait du partir, il n’aurait pas du venir. Qu’allait-il faire maintenant ? Merde, merde, merde.

Mais les minutes s’écoulèrent et elle n’ouvrit pas les yeux.

- Je ne pouvait pas… chuchota t-elle, les yeux clos. Ron laissa échapper un soupir de soulagement. Elle ne faisait que rêver.

- Ron, gémit-elle, accélérant son cœur à un rythme effrayant. Je voulais venir…

Rêvait-elle de lui ? Mon dieu, Hermione rêvait de lui. C’était un bon rêve ? S’il vous plait faite que ce soit un bon rêve.

- Ron, grogna t-elle, d’un voix basse et rauque.

Ses yeux s’écarquillèrent. Putain de merde ! Cette intonation… était ce un rêve cochon ? Sur lui ? Pas possible ! Maintenant, il devait vraiment partir. Il devrait courir hors de cette pièce et retourner au terrier aussi rapidement que la magie le lui permettait.

Ouais, bien sur. Il n’y avait aucune chance pour que Ron s’en aille sans découvrir de quoi Hermione rêvait. Avec précaution il s’assit au bord du lit. Il ne voulait pas la réveiller, il devait juste réunir certains indices. Hermione était rouge.

- Ron, s’il te plait, dit-elle à nouveau.

La façon dont elle le dit le rendit immédiatement dur. Pouvait-elle réellement faire un rêve érotique sur lui ? La simple idée qu’Hermione fasse un rêve à caractère sexuel était excitant mais si c’était avec lui. C’était juste… Wow.

Hermione bougea sa tête frénétiquement sur son oreiller, faisant tomber une des ses boucles sur son visage. Pourquoi eut-il l’envie de la remettre en place ? C’était une idée stupide. Il savait ce qu’il se passait quand il la touchait, il perdait tout contrôle. Mais apparemment Ron avait déjà perdu tout contrôle, parce que sa main caressait sa joue, replaçant derrière son oreille une des ses mèches indisciplinées.

La cascades d’événement attendus vinrent rapidement. Il agissait à l’instinct. Il n’avait plus aucun contrôle sur son corps. Ses lèvres bougeaient alors il s’approcha pour mieux l’écouter, bien qu’il se disait de ne pas le faire. Il ne pouvait s’arrêtait de penser à sa peau si douce. Était ce naturel ? Ron devait la sentir à nouveau.

Alors qu’il posait sa main sur sa joue, ses paupières frémirent et Ron se figea. À cet instant, il voulait qu’elle se réveille. Qu’elle se réveille et qu’elle lui parle, peut-être même qu’elle lui crie dessus, il avait juste besoin d’entendre sa voix. Elle lui manquait tellement.

Les yeux d’Hermione s’ouvrirent et rencontrèrent les siens, Ron ne s’était pas rendu à quel point il s’était penché vers elle. Elle sourit rêveusement et il réalisa qu’elle n’était pas complètement éveillée. Puis elle tendit ses petites mains et les posa de chaque côté de son visage.

Ron ne savait absolument pas ce qui se passait. Il eut un bref moment de panique quand il la sentit baisser sa tête vers la sienne. Ça ne pouvait pas vraiment se passer, Hermione n’allait pas vraiment l’embrasser ?

Mais leur bouches se rencontrèrent et ses lèvres étaient si douce, si pleines. Wow. Qui aurait pu dire que deux paires de lèvres, collées l’une à l’autre sans mouvement, sans finesse, puisse être aussi bon ? Wow. Ça se passait vraiment.

Sortant de son choc initial, Ron réalisa qu’Hermione ne reculait pas. Bouge, idiot ! Terrifié il suivit son propre conseil et pressa ses lèvres contre les siennes. Une seule fois, juste pour voir. S’il vous plait, faite que ce soit bien.

Elle fit un doux petit bruit de contentement qui remplit Ron de fierté. Enfin, il fut emplit de bien d’autre chose quand elle commença à lui répondre. Bientôt leurs lèvres étaient collées l’une à l’autres prisent dans une danse qui n’avait merveilleusement aucun rythme. Hermione suça doucement sa bouche. Putain, cette femme était un sacré génie.

Très bien. Ils s’embrassaient pour de vrai. Ron devait s’assurer de ne pas tout foutre en l’air. Il pencha sa tête sur le côté pour trouver un meilleur angle d’attaque, mêlant ses doigts à ses boucles. Il essaya de se souvenir de chaque personnes qu’il avait vu s’embrasser, chaque image mouvante dans les romans à l’eau de rose de sa mère, toutes les photos cochonnes qu’il avait volé à ses frères aînés… Il devait être capable de trouver quoi faire. Ron s’était imaginé en train d’embrasser Hermione assez souvent maintenant.

Pourtant, en fin de compte, il se perdit dans la sensation merveilleuse que provoquait sa réponse. Il permit à ses instincts de prendre le dessus, pressant ses lèvres plus fermement contre les siennes et leur mouvement se synchronisèrent merveilleusement. La tête d’Hermione retomba sur son oreille et il la suivit, le baiser sembla continuer pendant des heures et il ne put s’empêcher de gémir.

Trop tôt Hermione se détacha de lui et poussa son torse. Il ne l’écouta pas, ne voulant pas s’arrêter, voulant que le baiser dure toujours.

- Hermione, dit Ron juste pour se rappeler que c’était vraiment elle, que tout ça se passait réellement. Ses paupières s’ouvrirent doucement et il se noya dans son regard incroyablement intelligent. Ses joues étaient rouges, ses lèvres gonflées. Il n’ avait jamais vu quelqu’un d’aussi éblouissant.

- Ron, qu’est ce que tu fait ici ?

Eh merde !

Hermione était assise sur la plage, ses pieds caressaient par le mouvements des vagues. Un vent chaud plaqué sa robe d’été sur ses genoux et poussé ses cheveux touffus sur son visage. Le soleil s’était couché depuis longtemps, elle était seule. Le monde semblait baigner dans un flou irréel ce qui l’amena à penser qu’elle rêvait.

Elle le sentit avant même qu’il ne la touche, elle l’avait entendu s’approcher.

- Ron, chuchota Hermione sans se retourner. C’était un rêve charmant, elle allait y rester un certain temps.

- Tu n’es pas venu, dit Ron doucement, son souffle proche de son oreille.

- Je ne pouvait pas… essaya d’expliquer Hermione en se tournant vers lui.

- Chut, murmura t-il en stoppant son mouvement alors qu’elle sentit son corps s’asseoir derrière elle. Ses bras entouraient sa taille, ses jambes glissèrent de chaque côtés de ses cuisses. Sa joue était pressé fermement sur sa tempes, l’obligeant à continuer à regarder l’océan devant elle.

- Ron, gémit-elle, alors qu’elle sentait ses lèvres effleurer sa tempe, sa joue, son cou.

- Je t’ai attendu au terrier, souffla t-il contre sa peau.

Elle se tourna pour plonger dans ses magnifique yeux.

- Je voulais venir...

Ron l’interrompit en capturant sa bouche. Il faisait ça souvent dans ses rêves, c’était adorable Hermione gémit et ferma ses paupières alors que le baiser devenait de plus en plus intense. Il l’allongea sur le sable.

Hermione grogna quand il détacha ses lèvres de sa bouche.

- Ron. Elle essaya d’ouvrir les yeux mais ils étaient hermétiquement fermé. Elle essaya de tendre les bras pour l’atteindre mais ses membres semblait peser une tonne. Tout ce qu’elle parvint à faire ce fut de murmurer. Ron, s’il te plait...

Elle le sentit dégager une mèche de son visage et ce simple contact était bien plus intense que tout ce qui avait précédé. Plus réel, Ron caressa sa joue. C’était… incroyable mais pourquoi ne l’embrassait-il plus ?

Elle voulait le voir. Elle avait besoin de le voir. Concentrant tout ses efforts, Hermione parvint à entrouvrir les yeux. Tout était flou et indistinct, elle cligna des yeux pour éclaircir sa vision et se trouvait plongé dans les incroyables yeux cobalt de Ron. Des yeux emplis d’intensité et de chaleur.

La félicité l’envahit à sa vue, elle savait qu’elle devait sourire comme une idiote. Pourtant, elle ne comprenait toujours pas pourquoi il ne l’embrassait pas. Et bien, elle en avait assez de l’attendre. Cette fois ci quand Hermione tendit les bras, ils obéirent sans difficulté. Elle encadra son visage de ses mains et approcha ses lèvres des siennes.

Le contact fut électrique, l’expérience bien plus puissante qu’auparavant, bien qu’il soit plus chaste en comparaison. Jusqu’à présent quand Ron l’embrassait, il paraissait sur de lui, expérimenté. Il savait exactement comment bouger ses lèvres, il en demandait plus avec une confidence confirmée.

Mais maintenant, ses lèvres… Elles étaient gênées et timides, ne pressant que très légèrement. Ron s’arrêta comme pour savourer la sensation alors qu’il entremêlait ses doigts à ses cheveux. Ça… ça c’était un premier baiser. Mais ça ne faisait aucun sens, ils venaient juste de s’embrasser, Hermione était confuse. Que se passait-il ?

Ron bougea ses lèvres et elle oublia de réfléchir. Le baiser était presque respectueux, avec juste de doux effleurement. Satisfaite de la sensation, elle gémit et écarta doucement les lèvres. C’était étrange même ses lèvres semblait ne plus être aussi assurée qu’avant.

Hermione couvrit sa lèvre inférieure entre les siennes alors elle la suça instinctivement. Cela parut encourager Ron parce qu’il grogna en penchant sa tête. Sa bouche commençait à bouger avec plus d’assurance, chaque effleurement plus osé que le précédent, ses lèvres plus entrouverte, le bout de sa langue caressait l’entrée de sa bouche.

Elle essaya de garder la cadence en imitant ses mouvements, permettant à ses intuitions de prendre le dessus. La chaleur irradiait dans tout le corps d’Hermione, une sensation étrange et peu familière se développait entre ses jambes. Une pensée vint subitement à son esprit… c’était un sacré premier baiser.

Premier baiser. C’était son premier baiser. Avec Ron. La réalité de la situation la frappa tout à coup, ce n’était pas un rêve, ça ne l’était plus.

Ses yeux s’ouvrirent précipitamment. Hermione était dans son cottage de Torquay, dans sa chambre… et Ron était vraiment là. Il l’embrasser vraiment. Oh mon dieu.

Hermione s’éloigna de ses lèvres mais Ron la suivit. Elle abandonna et se permit de profiter un peu plus de son goût. C’était son premier vrai baiser après tout.

Elle entendit Ron gémir et cela provoqua en elle une sensation si particulière qui rejoignit immédiatement cet endroit encore inconnu caché entre ses cuisses. Cette intensité l’effraya, donnant à Hermione la force d’arracher ses lèvres aux siennes et de pousser sur ses épaules.

Il résista pas, ne voulant pas aller bien loin, mais il recula assez pour qu’elle puisse regarder son visage. Ron était tout rouge et à bout de souffle, lorsque ses paupières s’ouvrirent, il soupira.

- Hermione...


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 11:04

Son cœur cessa de battre un instant, ce regard brillant et intense, elle l’avait déjà vu avant, mais elle n’avait pas su ce que cela signifiait.

- Ron, chuchota t-elle confuse. Qu’est ce que tu fais ici ?

La panique envahit le visage de Ron. Ses yeux s’éclaircirent et il se redressa, s’éloignant d’elle, obligeant ses mains à retomber sur le lit loin de ses cheveux. Elle n’aurait du rien dire, elle aurait du continuer à l’embrasser.

Ron frotta son visage avec ses mains avant de les passer dans ses cheveux, ses yeux regardant nerveusement autour de lui. Hermione ramena ses genoux près de son corps dans un geste de protection.

- Mon dieu, Hermione, je… sa voix était cassée lorsqu’il s’arrêta.

- Ron, tu est dans ma chambre au milieu de la nuit à Torquay. Pourquoi ? Hermione se félicita de paraître si rationnelle. Pourtant elle avait laissé de côté la plus importante questions. Pourquoi était-il en train de l’embrasser. Il rencontra son regard.

- Je suis désolé de…

S’il te plait, s’il te plait ne sois pas désolé pour le baiser.

- … t’avoir réveillé.

Hermione du rire. Elle lui sourit affectueusement, sa respiration reprenant un rythme normal.

- Ron, quelque chose ne va pas ? Qu’est ce que tu fais ici ?

Il détourna son regard d’elle, puis se leva et commença à faire les cent pas. Le plafond du grenier était bas et la tête de Ron effleurait presque le plafond chaque fois qu’il passait sous une poutre. Il se remit à frotter son visage nerveusement.

Hermione commençait à se sentir mal à l’aise pour autre chose que le baiser. Elle se déplaça au bord de son lit. Que pouvait-il bien être arrivé de si mauvais pour qu’il soit là au milieu de la nuit ?

- Dis moi ce qui s’est passé, insista t-elle. Quand il ne répondit pas elle cria. Ron !

Il s’arrêta surpris par le cri soudain d’Hermione. En la regardant il secoua la tête frénétiquement.

- Rien. Il ne s’est rien passé…

Elle se mit à rire incrédule.

- C’est juste… j’ai de nouveau fait un cauchemar, c’est tout. J’avais besoin de te voir. Ron n’arrivait pas à rencontre son regard.

Un cauchemar serait-il suffisant pour l’amener ici ? Et le baiser alors ?

Hermione remarqua son apparence fatigué et agitée et elle se souvint à quoi ressemblait ses cauchemar à Poudlard. Si ils s’étaient empirés, Ron aurait pu être assez désespéré pour faire quelque chose de stupide. Par exemple, s’enfuir à Torquay au milieu de la nuit.

- Ron, elle lui tendit sa main. Viens ici, commanda t-elle doucement.

Ron la fixa, sa lèvre inférieur se mettant à trembler. Plutôt que de s’approcher pour s’asseoir à côté d’elle comme elle l’avait prévu, il trébucha jusqu’à elle et tomba sur ses genoux. Il refusa de lever la tête, la cachant entre ses mains, il laissa échapper un sanglot qui témoignait d’un atroce douleur.

Son cœur se brisa. Les larmes montant à ses propres yeux alors qu’une profonde horreur se diffusait en elle. Hermione ne pouvait pas se souvenir de la dernière fois où elle avait vu Ron pleurer. Dans ses rêves, oui mais pas éveillé. L’avait-elle jamais vu pleurer ? Oui ? Sûrement.

- S’il te plait, Ron, demanda Hermione, sa gorge serrée. Elle retira ses mains de son visage et il rencontra son visage inquiet. La douleur dans ses yeux était presque insupportable, il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais en fin de compte il ne fit que secouer la tête.

Hermione ne sachant pas quoi dire essuya ses larmes avec la paumes de sa main. Elle ne su pas dire si c’était la bonne chose à faire parce qu’il s’étrangla dans un sanglot et plongea sa tête dans ses genoux. Pleurant à chaudes larmes à présent, il serrait ses cuisse tout en s’essuyant sur ses jambes.

Hermione regarda la plafond, combattant se propres sanglots. Elle savait qu’elle n’avait jamais vu Ron pleurer comme ça. Après de long moment de bataille intérieure, elle fut capable de reprendre le contrôle de ses émotions, elle glissa ses doigts dans ses mèches rousses.

- Chut, murmura t-elle, essayant de la réconforter tout en sachant que sa propre voix était bien trop inquiète pour y parvenir.

- Je n’arrivais pas à t’atteindre, murmura t-il contre ses jambes, obligeant les larmes qui baignait jusqu’à présent ses yeux à s’échapper pour tomber sur ses cheveux. J’ai essayé de toute mes forces. Ils ont dit que tu étais morte et je ne les ai pas cru…

- Chut, je suis là maintenant. Tu es venu me chercher. Je sais que tu viendras toujours me chercher… Sa voix se brisa avant de mourir. Elle se blottit contre lui, elle enfouit ses lèvres dans ses cheveux désordonnées et embrassa sa nuque. Elle découvrit qu’elle n’avait plus la force de se redresser alors elle resta ainsi penché au dessus de lui.

Après un bout de temps Hermione n’était même plus sure de savoir pourquoi elle pleurait, à part qu’elle ne supportait pas de voir Ron comme ça. Peut-être avait-elle juste besoin d’un bonne séance de larmes. Elle se redressa et lissa ses cheveux, émerveillé par leur douceur. Ses sanglots s’apaisèrent et il bougea la tête pour reposer sa joue sur ses jambes, ses mains quittèrent ses cuisses pour encercler doucement sa taille.

Ron soupira et pendant un instant il parut aussi paisible et innocent qu’un enfant. Il n’y avait aucun signe d’embarras face à ses larmes. Hermione dessina doucement le contour de son visage, ses sourcils, la ligne de ses cheveux. Le regardant plus attentivement, elle remarqua les cernes sous ses yeux.

- Depuis combien de temps tu n’as pas dormit ?

Ron sourit amèrement.

- Depuis combien de temps on est partit de l’infirmerie ?

Elle laissa échapper un long soupir.

- Oh, Ron pourquoi n’as tu rien dit ? On s’est écrit des douzaines de fois.

Tout ce qu’elle reçut comme réponse fut un haussement d’épaule. Elle se serrait frapper, elle aurait du savoir, elle aurait du demander, insister auprès de ses parents pour qu’ils la laissent aller au terrier.

- Tu peux me raconter tes cauchemars ?

Il haussa à nouveau des épaules, frottant son visage contre le coton de son short, comme pattenrond quand il voulait qu’on lui prête attention. Pendant un moment, Ron était redevenu le petit garçon du train.

- C’est toujours sur moi ? demanda Hermione d’un petite voix. Ron ferma hermétiquement les yeux et acquiesça. Elle avala difficilement avant de demander sous une impulsion. Tu veux rester cette nuit ?

Ron leva finalement la tête et rencontra vraiment son regard. Mon dieu, elle aimait ses yeux, elle aurait pu s’y plonger pour l’éternité.

- Vraiment ? demanda t-il d’une petite voix pleine d’espoir. Hermione sourit timidement et acquiesça.

- Et pour ma mère alors ?

Elle prit une profonde inspiration.

- Personne ne sais que tu es ici alors ? C’était imprudent de sa part de venir seul.

Ron secoua la tête, Hermione l’observa avec précaution.

- Ron, quand tu es arrivé…. Elle se mordit la lèvre, se sentant lâche. Comment es tu venu ?

- Poudre de cheminette.

- Qu’allait tu faire exactement ?

- Je prévoyais de me glisser ici, de voir si tu allais bien et puis je serais retourner à la maison, personne ne l’aurait jamais su. Il sourit de ce sourire en coin qui avait le pouvoir d’arrêter tout les cœur, celui qu’il dédiait lorsqu’il savait qu’il avait fait un bêtise.

- Même pas moi ?

Son sourire devint coupable.

- C’était le plan original.

Mais à la place il y avait eu un baiser. Ron l’avait-il embrassé ou était-ce elle ? À quel moment le rêve c’était-il réellement finit et où la réalité commençait ? Hermione l’avait-elle juste prit par surprise ? Avait-il réellement voulu l’embrasser ? Allaient-ils continué à ce comportait comme si quelque chose d’aussi monumental dans leur amitié ne venait pas de se produire ?

Hermione voulait lui parler, pour découvrir ce qui c’était passé… mais en regardant son visage triste et épuisé elle n’en eut pas le courage.

- Reste, tu pourras retourner au terrier demain matin avant que quelqu’un ne se rende compte que tu sois partit. Hermione ne put s’empêcher de caresser son visage.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 11:04

Ron ferma les yeux pour profiter de la caresse avant d’acquiescer. Hermione lui prit la main et l’aida à grimper dans le lit, le guidant gentiment pour que son dos soit contre le mur sous la fenêtre. Elle s’étendit à ses côtés, essayant de ne pas songer à toutes les ramifications que pouvait provoquer une invitation à dormir dans son lit.

- Comment on va faire pour se réveiller ? demanda t-il ensommeillé bien qu’il s’était déjà installé douillettement et qu’il avait les yeux fermé.

- Je vais mettre le réveil. Hermione tendit la main pour le faire mais c’était difficile vu que Ron refusait de lâcher sa main droite.

- C’est quoi un réveil ?

Hermione sourit en ayant finit sa tâche.

- C’est… elle se tourna pour regarder Ron qui était déjà au pays des songes. Elle posa sa tête près de la sienne sur l’oreiller qu’ils partageaient.

L’énormité de la situation frappa Hermione. Le baiser, Ron, un garçon dans son lit. Normalement, tout ceci avait un sens très clair. Romance, relation, un garçon et une fille qui s’aimait. Mais leur vie était loin d’être normale, tout était si compliqué.

Il fallut un long moment à Hermione avant qu’elle puisse s’endormir cette nuit là.

*************

Quand Fred Weasley apparut dans la cuisine de la maison de son enfance il était passé minuit. Il n’avait pas prévu de dormir au terrier cette nuit. Pourtant après l’expérience traumatisante qui consistait à transplaner jusqu’à son appartement après un rendez-vous très agréable, pour trouver son jumeau et sa petite amie allongés nu sur la table de la cuisine… Fred avait besoin de prendre un peu ses distances.

Il y avait quelque chose de particulièrement perturbant de voir son frère jumeau dans une situation sexuelle qui allait plus loin que le dégoût habituel. C’était trop similaire, lorsque l’image de son frère faisant l’amour à sa petite amie apparaissant dans son esprit au fait de fantasmer sur cette même fille.

Fred grimaça en essayant de repousser cette image. Si Angelina ne vivait pas toujours chez ses parents, il aurait bien transplané chez elle pour lui faire l’amour jusqu’à éradiquer cette image de sa mémoire. Cette fille avait vraiment besoin d’avoir son appartement.

Il commença à fouiller les placards de sa mère. C’était l’avantage d’une maison où les placards étaient toujours pleins, il prit une bierraubeurre qu’il refroidit en lui lançant un sort. Il la finit rapidement et jeta la bouteille, trouvant une assiette de biscuit encore chaud, il en prit quelque uns.

Maintenant que George et lui avait quitté la maison, il y avait toujours une assiette de gâteau prête. Petit Ronny et bébé Ginny était bien trop protégé pour leur bien. Ce n’était pas parce qu’ils mourrait presque chaque année au environs des examens de fin d’années qu’ils devaient avoir un traitement spécial. En fait c’était tout l’inverse, on aurait du sévir.

Alors que Fred commençait à monter les escaliers, il se dit qu’une bonne petite farce à son petit frère éclairerait sa nuit et lui changerait les idées. Peut-être quelque chose de simple et de classique, Un petit sort d’embellissement sur son visage et ses ongles ? Le rose bonbon avait toujours été une bonne couleur pour Ronny. L’attaque par les araignée était toujours appréciable également quand il s’agissait de son plus jeune frère. Bien que ses derniers temps le meilleur piège serait de faire intervenir Hermione Granger.

Le petit aparté de Ron et Hermione à la gare n’était pas passé inaperçu par Fred et son jumeau. Ils avaient emmagasinés cette information, c’était le genre de chose qui avait beaucoup de prix et pas seulement pour un bonne farce. Le chantage par exemple était hautement méjugé.

Mais peut être quelque chose de simple pour l’instant. Peut-être un sort qui modifierait sa voix pour qu’elle ressemble à celle d’Hermione, il essayerait de faire parler son petit frère dans son sommeil. Lui donnant ainsi encore plus de munitions. Fred se frotta les mains d’anticipation, la nuit s’améliorait grandement.

Alors qu’il arrivait au troisième étage, Fred remarqua un bruit étrange venant de la chambre de Ginny. Quand il arriva à sa porte, il vit qu’elle était ouverte et qu’il y avait du mouvement à l’intérieur. Mais que faisait-elle donc ? Souriant malicieusement, il sortit sa baguette et poussa silencieusement la porte.

Rien n’aurait pu le préparer à ce qu’il vit. Ginny était inconsciente, flottant dans l’air par ce qui devit être le sort de Mobilis Corpus. Ses affaires étaient dérangées, appuyé contre sa malle, fouillant ses affaires se tenait un silhouette sombre.

Instinctivement Fred leva sa baguette et dit.

- Expelliarmus.

La silhouette fut jeter à travers la pièce dans un lourd craquement. Fred vit le mouvement d’une baguette qu’on sortait et plongea pour éviter le sort stupéfixiant qu’on lui lançait. En se redressant il se prépara à lancer un autre sort, mais il était trop tard le mangemort avait agrippé une liasse de papier et avait disparut.

Des bruits de pas retentirent dans l’escalier et Fred fit volte face, sa baguette pointée vers l’entrée. Il poussa un soupir de soulagement en voyant apparaître ses parents, baguette prête à l’usage.

- Ginny ! Arthur se précipita vers sa fille, et la porta jusqu’à son lit.

- Fred ! dit sa mère de son ton le plus menaçant. Qu’est ce que tu as fait ?

Son fils leva les yeux au ciel en laissant tomber son bras.

- Tu plaisantes, non ? Tu ne vas pas sérieusement m’accuser de ça ? L’expression de sa mère ne changea pas. Il y avait un mangemort, il vient de disparaître !

Une expression de terreur envahit le visage de Molly.

- Fred Weasley si c’est encore une de tes farces…

- Maman ! la coupa t-il en colère. Je ne plaisanterait pas sur ça et je ne stufexierait pas Ginny !

- Molly, calmes toi. On va découvrir ce qui s’est passé, dit leur père alors qu’il allongeait avec précaution son plus jeune enfant sur son lit. Enervate.

Ginny s’exclama surprise en se réveillant. Fred se sentit vide de toute force quand le soulagement l’envahit.

- Où est Ron ? demanda Molly, épeurée.

La peur monta à nouveau, Fred ne put que secouer la tête et hausser les épaules devant l’expression pleine d’espoir de sa mère. Pourquoi le saurait-il de toute façon ? Il ne vivait même plus ici. Elle devrait le remercier, si Fred n’avait pas été là, Ginny…

- Est ce que tu sais où est ton frère ? demanda à nouveau Molly faisant sursauter Fred.

- Non ! cria t-il se sentant inutile alors que sa mère se retourna et courut en direction de la porte. Ils entendirent ses pieds sur l’escalier au dessus d’eux.

- Molly, attends ! l’appela Arthur, en secouant la tête. Parfois, elle ne réfléchit pas. Fred va avec elle. Il peux y en avoir d’autre. Il se tourna vers sa file en lui lissant les cheveux. Ginny, chérie, ça va?

Elle paraissait incohérente et confuse. Elle acquiesça absente. Fred se figea en la fixant. Elle aurait pu être capturé, elle aurait pu être tuée.

- Fred ! Ta mère !

Fred leva la tête mais son corps paraissait toujours endormit. Il hocha la tête doucement et commença à se diriger vers le porte. Il avait du mal à quitter sa sœur des yeux.

Il fallut un cri perçant pour décider Fred à bouger. Merlin, sa mère, Ron ! Il courut le long des escaliers, deux marches à la fois. Son cœur battait frénétiquement, il trébucha dans la pièce au sommet des escaliers.

La chambre de Ron était un vrai désastre bien pire que celle de Ginny. Mme Weasley était à genoux et pleurait. La peur risquait de la submergeait alors qu’il tournait désespéramment sur lui même, essayant de trouver… Il ne savait pas.

Ne sachant pas quoi faire, Fred s’agenouilla près de sa mère et l’enlaça. Il releva la tête pour voir son père entrer en trombe dans la pièce, les yeux grands ouverts. Les yeux du père et du fils se rencontrèrent en silence, la crainte et la compréhension commençant à les frapper.

Les mangemorts avaient capturé Ron.
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 11:39

Chapitre 12

Ginny se sentait noyé, percevant tout les événements à travers une lourde et invisible barrière. Assise sur une chaise dans la cuisine du terrier, ses genoux près de sa poitrine, ses pieds sur la chaise, Ginny se demandait si c’était cela que les gens appelait état de choc. Elle resserra la couverture autour de ses épaules pour qu’elle recouvre sa frêle silhouette. Si elle se blottissait assez fort contre elle parviendrait-elle à disparaître ? Quelqu’un la voyait-il réellement de toute façon ?

Les premiers rayons dorés de l’aube commençaient à filtrer à travers les rideaux. Plusieurs heures s’étaient écoulés depuis que son père l’avait réveillé et que Ginny avait été conduite dans la cuisine où elle pouvait voir différent membres de l’ordre apparaître et disparaître, essayant de trouver ce qu’il s’était passé, essayant de contrôler les dégâts, essayant de trouver Ron.

Ron. Il ne semblait pas possible qu’il ne soit pas là. Il pouvait être avec Voldemort à cet instant même, inconscient, blessé… torturé. Ce n’était pas réel. Ça ne pouvait pas l’être.

Ses yeux étaient attiré par l’horloge de son grand-père pour ce qui devait être la centième fois. Ginny se rassura en voyant que la main de Ron restait tranquillement sur ‘perdu’ et qu’elle n’avait pas progressé vers ‘danger mortel’ Mais rien que ça, c’était déconcertant. Qu’est ce que ça voulait dire ‘perdu ‘ ? Que fallait-il pour être dans ‘danger mortel’ ? Si être kidnappé par des mange morts ne l’était pas alors il fallait quoi ? Que pensait cette foutue horloge ?

Mme Weasley ne cessait de s’activer dans la cuisine à un rythme étourdissant. Chaque minutes elle claquait quelque chose, la cassant parfois. Alicia, la petite amie de George, la suivait à une distance raisonnable, nettoyant silencieusement le désordre. Personne n’avait fait de commentaire quand elle était apparut avec George au milieu de la nuit après que l’ordre ait sonné le rappel des troupes.

George était avec son père, discutant de certaines rumeurs sur la localisation de Voldemort et de certains mangemorts, penché sur une carte que Kingsley avait amené avant de repartir pour le ministère et chercher d’autres indices.

- Ginny ? Tu voudrais boire quelque chose ? demanda Alicia gentiment. Elle secoua la tête, d’une façon étrangement lente sans lever les yeux. Boire lui aurait demander trop d’effort.

Crack. Tonks apparut au milieu de la cuisine arborant des cheveux d’un bleu vert intéressant. Ginny pensa vaguement que ça allait bien à la jeune auror avant de se rendre compte avec effrois à quel point il était facile de transplaner dans le terrier. Ils n’avaient jamais été en sécurité ici. Pourquoi avaient-ils été enfermé ici si ce n’était pas sure ?

Tonks se laissa tomber sur une chaise, faisant presque tomber le pichet de jus de fruit avant qu’Alicia ne l’éloigne rapidement. S’enfonçant dans la chaise elle annonça.

- Et bien Harry est toujours en sécurité chez les Durley. Maugrey le surveille jusqu’à ce que Dumbledore nous dise si on le transporte au quartier général ou pas.

Harry. Avec un effort extraordinaire de la part de Ginny, elle tourna la tête vers Tonks et prononça ses premiers mots depuis des heures.

- Comment va t-il ?

Tonks paraissait confuse.

- Qui ?

Qui d’après elle ? Ce n’était pas le moment de faire l’idiote. Chaque mot que Ginny prononçait lui volait une énergie précieuse.

- Harry, parvint-elle à dire d’une voix plate sans émotion.

- Pareil à lui même, répondit Tonks comme si c’était la première fois qu’elle pensait au bien être mental d’Harry. Oui, et Bien c’était la seule chose à laquelle Ginny pensait.

- Comment a t-il pris les nouvelles pour Ron ? interrogea t-elle, sa voix lui paraissant cassante. C’était sûrement du au heures sans parler. Ginny déglutit avant de lécher ses lèvres déshydratées.

Tonks fronça les sourcils comme si elle réfléchissait à la question de Ginny. Pourquoi était ce si difficile de répondre ? ‘Il était enragé’ ‘Il a hurlé’ ‘Il s’est mis à lancer quelque chose de frustration’ Il n’y avait pas un grand nombre de choix dans les réaction habituelles d’Harry.

- Il, heu… Tonks se gratta la tête et échangea un regard avec Mr Weasley. Il l’a bizarrement bien prit.

Ginny secoua la tête confuse.

- Qu’est ce que ça veux dire bien ? Elle était fière que sa voix soit plus forte à présent.

- En fait, il n’a pas vraiment réagit. Tonks avala sa salive anxieusement, son visage devant tendu. Il a parut un peu anxieux.

Une nouvelle peur commença à apparaître derrière le brouillard de ses pensées. De petites tentacules d’anxiété, accélérant les battements de cœur de Ginny.

- Il n’était pas en colère ? Le Harry qu’elle connaissait aurait détruit la pièce dans laquelle il se trouvait. Il aurait demandé à venir au terrier. Tonks secoua la tête et était sur le point de dire autre chose…

Crack. Crack. Fred et Remus Lupin apparurent, leur expressions horrifiées et déçues attirant l’attention de tous. Sans préambule, émus annonça avec rigidité.

- Hermione et ses parents sont parti.

Ginny ne pouvait plus respirer. Que venait-il de dire ? Hermione ? Elle ne comprenait pas. C’était si difficile de réfléchir mais il y avait quelque chose… Ginny savait quelque chose d’important sur Hermione. Un énorme Boum sortit Ginny de sa torpeur, et ses yeux se posèrent sur le plat en mille morceau aux pieds de sa mère. Personne ne bougea pour nettoyer.

- La maison a été fouillé, dit Fred, pâle et inhabituellement sérieux. Quelque chose d’aussi horrible pour rentre le visage d’un des jumeau si… mais il y avait autre chose. Quelque chose qui n’avait pas de sens. Oh, oui.

- Vous avez été à Torquay ? demanda t-elle d’une petite voix.

Le groupe se tourna vers elle confus. Fred regarda son jumeau, puis il reposa ses yeux sur elle avec un regard qui sous entendait qu’elle avait subit des dommages neurologiques.

- Pourquoi aurait t-on été à Torquay ?

Ginny sentit le soulagement l’envahir avec un rire presque hystérique elle dit.

- Vous avez été chez elle ? Ils acquiescèrent et elle sourit. Hermione allait bien. Ils avaient cherché au mauvais endroit. C’était bien. Ron aurait besoin d’elle quand il reviendra. Il serait devenu fou si… oh mon dieu.

- Ginny, ma belle, peut-être qu’il vaut mieux qu’on te remette au lit, dit son père d’un voix inquiète, en s’approchant d’elle.

Elle entendit Tonks chuchoter à Lupin.

- Elle est en étant de choc, peut-être qu’on devrait…

- Vous ne comprenez pas, dit Ginny avec plus de force, repoussant son père alors qu’il essayait d’entourait ses épaules de ses bras. Hermione est en vacance à Torquay. Elle est là bas depuis une semaine, Elle n’est pas chez elle.

Instantanément, tout le monde changea d’expression. Soudainement, il la regardait sérieusement. Pas comme un bébé à consoler mais quelqu’un qui détenait des informations valables. Remus s’approcha d’elle, en souriant avec soulagement, avant de la fixer de son regard perçant.

- Ginny, est ce que tu sais où à Torquay ?

Ginny l’observa pendant un moment. Elle était toujours un peu lente apparemment. Puis doucement elle acquiesça.

- Oui. Oui, je sais… C’est dans sa lettre. Ses yeux se promenèrent sur la table de la cuisine. Je l’ai laissé… elle était juste là la nuit dernière. Où est ce… ?

Sentant un poussée d’énergie, Ginny se leva et chercha frénétiquement sur la table.

- C’était juste là. Oh mon dieu. Oh mon dieu. Elle savait qu’elle l’avait laissé là.

Peut-être qu’elle l’avait déplacé et qu’elle ne s’en souvenait pas… se rappelant les mouvements de sa mère, Ginny se mit à chercher frénétiquement dans toute la pièce, ouvrant et fermant les tiroir, sa main parcourant les comptoirs. Elle lança un regard noir à sa mère.

- Est ce que tu l’a bougé ? Tu as nettoyé et tu l’as jeté ?

Molly secoua la tête, ses yeux écarquillés et défensifs.

- Je n’aurai pas jeté une de tes lettres. Je…

- Elle était là, cria Ginny. Si elle n’était pas là, quelqu’un devait l’avoir prit mais qui… ?

Merlin.

- Ils ont du la prendre, murmura t-elle pour soi même, sentant des larmes monter à ses yeux. Le soulagement qu’elle avait ressentit en se rendant compte que Remus et Fred avait été au mauvais endroit se transformé peu à peu en peur. Ils ont du la prendre.

Un de ses frères vint derrière elle et la prit dans ses bras juste avant que ses genoux ne cèdent et qu’elle ne puisse se rattraper. Elle serait tombé si George n’avait pas été là. Pas que cela ait beaucoup d’importance quel frère cela avait été. Ce n’était pas Ron. Ginny cacha son visage entre ses mains et un sanglot déchira sa gorge.

- Chut, la calma son frère, en la remettant sur une chaise. Ce n’était pas très réconfortant. Voir George si sérieux et mature accentuait la gravité de la situation. C’était vraiment terrifiant. Ginny ne pouvait pas le supporter, ce n’était pas vraiment sa vie, Ron n’était pas partit. Les mangemorts n’avaient pas trouvé Hermione. Ça ne se passait pas vraiment.

- Ginny... Elle releva les yeux devant cet ordre insistant pour voir Remus agenouillé devant elle. Es tu sure qu’elle étais là ?

- Oui, répondit-elle sèchement. N’écoutaient-ils pas ? Merde.

- Très bien, acquiesça Remus, regardant autour de lui les autres adultes, communiquant silencieusement. Ils pouvaient le dire à voix haute, Ginny savait ce que cela signifiait elle n’était pas stupide. Est ce que tu te rappelle quelque chose sur le cottage ? demanda t-il un fois qu’il reposa son regard sur elle.

Ginny lécha ses lèvres goûtant ses larmes. Elle détestait le goût des larmes.

- Euh…oui.

Elle devait se ressaisir. Ils avaient besoin qu’elle se souvienne. Hermione avait besoin d’elle. Et Ron.

- Elle vit dans le cottage d’un vieille sorcière qui vivait il y a deux cents ans. Elle n’a pas arrêté de parler de son histoire… de l’architecture… Ginny avait l’impression qu’elle allait hyperventillée. La lettre va les conduire jusqu’à elle.

Lupin agrippa ses épaules fermement, presque comme si il pouvait physiquement l’empêchait de s’effondrer. Ça n’allait pas marcher, c’était évident, non ?

- Tu te souviens du nom de la sorcière ?

Le nom ? Oui, elle connaissait le nom. Merde, qu’est ce que c’était ? Quelque chose de très stupide. Ginny acquiesça en mordant sa lèvre.

- Buter-quelque chose… Buttercup… Butterfield…

- Butterflower, dit Tonks sure d’elle, en se levant et en serrant sa baguette. Je sais où c’est. On a passé des dizaines d’été à Torquay. Je peux transplaner là bas.

- Tu ne peux pas y aller seule, lui dit Remus, en se levant. Le geste purement paternel passa inaperçu au yeux de Tonks qui secoua sa tête fluorescente. Tu ne peux pas transplaner si tu n’as jamais été. Ça prendrait trop longtemps pour…

- Angelina et moi, on a passé quelque temps à Torquay cet été. Je peux au moins apparaître sur la plage, offrit Fred, paraissant impatient et tendu, prêt à sauter dans l’action. Il n’était pas très intelligent.

Remus jeta un coup d’œil à Arthur qui prit une profonde inspiration et acquiesça à contre cœur.

- Vas-y, dit Lupin d’une voix réservé.

Crack. Crack. Ils étaient partit, juste comme ça. Merlin, Ginny espérait qu’ils arrivent à temps. Et pas de mangemorts. S’il vous plait, pas de mange morts. La famille n’aurait pu supporter la perte d’un autre frère. où étaient Bill et Charlie ? Maman avait envoyé des hiboux. Pourquoi étaient-ils toujours au loin lorsque les problèmes arrivaient ?

- Remus, appela Molly se bras croisé dans une posture rigide. Il faut qu’on amène Ginny et Harry au quartier général, ils ne sont pas en sécurité.

Ginny se mit presque à rire. Bien sur qu’ils n’étaient pas en sécurité. Personne ne l’était. Qu’avait-elle de si spéciale pour mériter une protection particulière ? Il la traitait comme une poupée en porcelaine. Fragile. Peut-être qu’elle l’était. Elle frotta furieusement ses yeux. Elle ne voulait pas être fragile, elle refusait de l’être.

- Je vais bien, dit-elle en colère.

Elle fut ignoré comme d’habitude. Lupin acquiesça et marcha dans l’être de la cheminée.

- Laissez moi parler à Dumbledore, dit-il alors qu’il pencha sa tête pour entrer complètement dans la cavité.

- Qu’est ce que je peux faire ? demanda George, en la contournant avant d’examiner à nouveau les cartes la frustration apparente sur son visage.

- Tu peux aider ta sœur à faire ses bagages et celle de Ron, dit Molly fermement. Il va avoir besoin… Elle s’arrêta, une main sur sa poitrine. Ses yeux se fermèrent et elle prit plusieurs profondes inspirations. Malgré cela quand elle se remit à parler sa voix était pleines de larmes. Il faut ramener leur malle au square Grimmault. Excusez moi. Je vais faire les bagages. Elle sortit de la pièce avant d’être gagner par des sanglots irrépressible.

Les yeux de Ginny la suivirent, sa propre lèvre tremblant. Le bruit du poing de George qui frappait la table la surprit et la força à reporter son attention sur lui.

- Je veux chercher Ron par rester ici comme un imbécile.

Arthur plaça une main ferme sur l’épaule de son fils.

- On ne sait pas où chercher, mon fils. Quand il se tourna, il avait une expression découragée sur le visage. Je vais aller au ministère pour voir si Kingsley n’a pas de nouvelle.

Mr Weasley disparut à l’instant où Remus émergea de la cheminée, en essuyant les cendres posaient sur ses joues mais ne parvenant qu’à les étaler.

- Dumbledore est d’accord. Ginny, toi et ta mère vous viendrait par la cheminée avec les malles. Les autres peuvent transplaner. Je vais chercher Harry avec Alastor. Il dédia à Ginny un sourire rassurant et dit fermement. Vous serez tout les quatre au square Grimmault avant même que tu t'en rende compte.

Crack. Remus disparut et avec lui tout espoir s’évaporèrent. Pourquoi tout ceci se passait-il déjà ?

George se tourna vers Alicia et chuchota.

- Reste ici avec maman et Ginny. Je te rejoindrais au quartier général.

- Où vas tu ? demanda Ginny. Pourquoi était-elle la seule bloquée ici ? Elle voulait chercher elle aussi. Elle voulait aller chercher Harry.

George sourit amèrement.

- Je crois que je vais aller maltraiter mon grand frère, Percy le pompeux pour voir si je n’arrive pas à en tirer quelque chose. Sinon, ça m’aura au moins calmé.

- George, non… s’exclama Alicia. Crack.

Ginny leva les yeux au ciel. Il n’y avait pas grand chose à espérer du ministère. Percy ne pouvait même pas voir sa propre main si elle était en face de son visage, il n’arriverait pas à reconnaître une information utile même si il la détenait. Au moins George avait la chance de se défouler. Ça devait le tuer que Fred soit partit sans lui. Si il y avait l’un des jumeaux laissé en arrière c’était George. Personne ne pensait que ça l’ennuyait, mais Ginny savait bien que c’était faux.

Laissée seule, Alicia caressa les cheveux de Ginny. Pourquoi toute le monde la caressait-elle comme si elle était un nouveau-né ou… un chien ?

- Tu veux que je t’aide à faire tes bagages ? demanda doucement la petite amie de George.

Oui, s’il vous plait, elle n’arriverait pas à plier ses habits seule. Se sentant soudainement suffoquer, Ginny se leva rapidement, disant sèchement.

- Non… mais pourrais tu arranger un peu la cuisine ? Maman ne pourrait jamais partir en la laissant comme ça.

Ginny n’attendit pas de réponse. Elle commença à monter les escalier, désespérée de se libérer de la pièce oppressante et de l’horloge menaçante qui les surveillait.

Elle courut dans les escaliers, s’arrêtant brusquement à son étage, quand l’image d’un magemorts descendant les escaliers l’assaillirent et lui coupèrent le souffle.

Prenant de profonde inspiration, elle serra les dents, et Ginny se força à continuer jusqu’à ce qu’elle arrive à la chambre de Ron.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 11:40

Elle laissa échapper une exclamation en voyant toute cette destruction pour la première fois. Les oreillers étaient déchirés, tout comme le matelas. Les livres, les papiers étaient déchirés et jetés un peu partout. Le contenu de la malle de Ron et de ses tiroirs avaient été vidé au milieu de la pièce. Si ils avaient traité son frère aussi durement…

Elle s’effondra sur le bord du lit. À travers ses larmes, Ginny remarqua un photo retournée sur le chevet de Ron et elle la ramassa. C’était une photo prise à l’insu d’Hermione le printemps dernier à Poudlard. La meilleurea mie de son frère regardait le lac, en dégageant un mèche de son visage. L’un des coin était arraché. Ginny se demandait si c’était l’œuvre d’un mange mort ou celui du manque de précaution de son frère.

Serrant ce qui restait d’un oreiller contre sa bouche pour étouffer un sanglot, Ginny s’allongea sur le lit. Elle espérait juste que où que soit Ron et Hermione, ils soient ensemble.

*************

Ron se réveilla se sentant plus détendu et Heureux qu’il ne l'avait été depuis des mois. Mmm la chaleur, il avait oublié ce que s’était que d’être bien reposé, c’était fantastique, c’était… une douleur lancinante dans son bras droit.

Il ouvrir ses yeux lorsqu’il sentit que son bras risquait de tomber… putain de merde ! Son souffle se bloqua quand il posa les yeux sur le coupable, Hermione Granger, endormie sur son biceps. Whoa !

Ron fut instantanément, complémentement éveillé. Une excitation un peu nerveuse l’envahit. Il était au lit avec Hermione. Merde, que… ? On non, ce n’était pas bien. Les choses allaient… il perdait tout contrôle… Qu’allait-il… ? Wow, elle était jolie.

Ron repoussa au loin ses pensées négatives et dépressive. Il allait en profiter. Combien de fois dans sa vie un garçon pouvait-il avoir une telle opportunité ? Si il gâchait tout, il méritait vraiment le titre d’imbécile dont tout le monde l’affublait. Il y avait une fille magnifique au lit avec lui pour l’amour de dieu.

Hermione était allongé sur son dos, sa tête tournée vers lui. Ron pouvait sentir l’humidité de ses lèvres sur la peau de son bras, chaud et légèrement visqueux. Il trouva ça rigoureusement excitant. Qu’est ce qui n’allait pas chez lui ? Ça devait être à cause de la façon dont elle était blottie contre lui, et le fait qu’il pouvait sentir la courbure de son sein sous son t-short. Il prêtait les plombs

Mais qui s’en souciait vraiment ? Ça valait n’importe quelle pensée perdue. Ron deviendrait volontairement fou pour continuer à faire ça, pour continuer à la regarder. Il était possible qu’il n’en ai plus jamais l’opportunité, ses yeux se promenèrent vers son autre bars qui s’enroulait autour de sa taille, la gardant pressée fermement contre lui. Merde, c’était de la peau qu’il sentait sous ses doigts.

Mon dieu, il touchait la peau nue d’Hermione Granger. Pas sa main ou son visage, mais une peau habituellement caché de la lumière du jour. La peau, de l’endroit précis où sa taille se creusait, où le haut de son pyjamas s’était relevé, juste au dessus de son short. Wow ! C’était vraiment Wow !

Sa condition matinale devenait impossiblement inconfortable. Et si Hermione se réveillait pour découvrir Ron qui la pelotait, se penchant vers elle comme un barracuda, avec une énorme érection qui pointait dans sa direction. Il n’était pas… il ne voulait pas dire qu’il était au dessus de la normal ou quoique se soit. Il n’avait pas à se plaindre, mais…

Merde, Ron essaya de reculer ses hanches pour cacher l’évidence de son manque de contrôle typiquement adolescent, mais c’était très difficile vu qu’il refusait de bouger ses mains ou de perdre tout autre contact. En fin de compte, il se mit légèrement sur le dos et plia un peu son genoux pour que rien ne soit trop évident.

Cela marcha à merveille, pensa t-il sarcastiquement. Il fut si subtile qu’elle commença à bouger immédiatement. Ron, aussi délicat qu’à l’habitude. Hermione bailla et se frotta les yeux comme un petit chaton. Elle était magnifique. Ok, peut-être que c’était une bonne chose qu’elle se réveille.

L’envie de l’embrasser à nouveau était si forte qu’il en avait mal. Bon sang ça faisait mal. Peut-être que si il continuait à l’embrasser pendant qu’elle était à moitié endormie, il pourrait continuer à s’en sortir… si il s’en était sortit. Hermione était trop gentille pour le torturer dans l’état où il était la nuit dernière, ce qui ne voulait pas dire qu’elle n’allait jamais le faire.

Peut-être qu’il ne voulait pas qu’elle se réveille en fin de compte. Merde et si ce baiser avait changé les choses entre eux et qu’ils ne puissent plus faire marche arrière ? Et si ils pouvaient faire marche arrière et que Ron ne l’embrasse plus jamais ? Il devait le faire. Il devait l’embrasser à nouveau ou il en mourrait.

Ron était vraiment un bâtard égoïste. Un bâtard égoïste mélodramatique. Il savait qu’Hermione méritait quelqu’un de mieux que lui, il savait que quoique qu’il décide de faire ça la conduirait finalement à le quitter pour toujours quand quelqu’un de plus méritant arriverait. Mais savoir tout ça comptait de moins en moins à force que les jours ne passent.

Peut-être que Ron serait chanceux et que Voldemort le tuerait avant qu’elle ne le quitte.

- Mmm, elle s’étira et cligna des yeux prenant peu à peu conscience. Ses mouvements avaient plaquait son t-shirt plus fermement contre ses seins, anéantissant toutes les pensées sombres de Ron. Les seins d’Hermione étaient… fantastique.

Ron dut se forcer à lever les yeux sur son visage pour découvrir ses yeux d’un bruns liquide le fixer rêveusement. Pendant un moment la peur s’empara de lui. Etait-elle en colère ? Le pousserait-elle hors du lit ? Se moquerait de lui ?

Un sourire timide éclaira son visage et elle murmura, sa voix encore rauque.

- Bonjour.

Bon, elle n’avait pas l’air fâchée. Ron se surprit à lui rendre son sourire sans réfléchir.

- Bonjour, toi.

Hermione s’étira encore en se déplaçant. Ron ne put s’empêcher de gémir lorsqu’une douleur glacé remonta le long du bras endormis sur lequel elle était allongée.

- Oh, Ron, je me suis endormie sur ton bras ? Ron haussa les épaules incapable de parler parce qu’elle venait de s’emparer de son bras. Ca doit te faire horriblement mal. Puis elle se mit à masser ses muscles
et il y avait en effet une partie de lui qui avait affreusement mal.

- Non, parvint à dire Ron qui avait la gorge serré. Il ne faillait pas qu’elle s’arête. Elle avait des mains talentueuses. Quel serrait leur effet sur… d’autres parties de son corps ? Hermione leva son regard vers lui et il savait qu’il allait l’embrasser, réveillée ou non…

Le bruit sourd de quelqu’un qui frappait à la porte de devant troublant le calme de la matinée qui leur parvenait par la fenêtre ouverte au dessus du lit d’Hermione les firent tout les sursauter. Ron sentit son cœur battre précipitamment d’un façon bien différente, une façon définitivement moins agréable.

Hermione serra son bras douloureusement. Pourquoi étaient-ils si effrayés ? C’était juste la porte de devant. Il agissaient comme si ils étaient coupable d’un pécher. Bon, ils étaient coupable. Ron se tourna et regarda par la fenêtre, là devant la porte d’entrée se tenait… Merde. Merde. Merde.

- Putain !

- Ron ! s’exclama Hermione horrifiée.

Il se tourna vers elle et fronça les sourcils. Les jurons étaient le dernier de leur problèmes.

- Fred et Tonks sont à l’entrée.

Les yeux d’Hermione s’écarquillèrent.

- Merde ! Elle le poussa sur le côté pour regarder par la fenêtre.

Ron rit joueur.

- Hermione ! Qui aurait cru ! Il ne l’avait jamais entendu utiliser ce mot. C’était sexy.

- Ron, ce n’est pas le moment, siffla t-elle, en mordant ses lèvres. Hermione rougissait et respirait profondément, soulevant sa poitrine à chaque inspiration. Comment un garçon était-il censé rester sérieux avec de telles distraction ?

- Qu’est ce qu’on va faire ? chuchota Hermione. Il se renfrogna, misérable. Apparemment il n’avait plus de temps.

- Il faut que je sorte d’ici.

- Oui, c’est évident, le réprimanda Hermione. Elle rampa hors du lit, agrippant son bras en l’entraînant derrière elle. À la porte, elle l’entrouvrit légèrement et jeta un coup d’œil à l’extérieur avant de lui faire signe de la suivre, ce qui était complètement inutile vu la prise qu’elle avait sur son bras.

Elle l’entraîna en bas des escalier jusqu’à la cuisine.

- Dépêches toi, le pria Hermione anxieusement en le poussant dans la cheminée.

Ron obéissant y posa un pied avant de reprendre ses esprits et de s’arrêter pour la regarder. Ça allait trop vite, il partait trop vite.

- Attends, il agrippa l’épaule d’Hermione. Quand est ce que je vais te revoir ? Il avait soudain le mauvais pressentiment que se serait jamais.

- Ron ! le réprimanda t-elle, en poussant sur son torse. On a pas le temps !

- Viens au Terrier cet après-midi, essaya t-il en ignorant ses protestations. C’était important, il avait besoin d’elle.

Cela fit se figer Hermione qui le regarda, elle secoua la tête.

- Je ne peux pas Ron. Pas de poudre de Cheminette.

- Quoi ? Pas de poudre de Cheminette ? Qu’entendait-elle par pas de poudre de cheminette ?

- Hermione, murmura t-il. Comment je vais rentrer à la maison ?

- Tu n’en a pas ? s’exclama t-elle.

- Généralement on ne prends pas de poudre de cheminette avec soi, se défendit Ron, d’une voix incroyablement haute. Merde, comment allait-il entrer chez lui ? Sa mère allait le tuer.

La porte de la cuisine s’ouvrit.

- La chambre d’Hermione est là haut. Je vais y aller et …. Mme Granger fit un pas dans la cuisine et s’arrêta nette, les eux grand ouvert, une main sur sa bouche. Tonks fonça sur elle, les faisait toutes les deux trébucher.

Ron regarda Hermione qui paraissait sur le point de s’étouffer. Quel image ils devaient former, lui un pied dans l’âtre, sans chaussure ni chaussette, ses deux mains sur les épaules d’Hermione. Elle ses mains sur son torse. Ils étaient foutus.

- Qu’est ce qui se passe… ? Fred contourna Tonks qui aidait Mme Granger à se relever, sa baguette en main. Il se figea quand il vit… l’intéressant tableau. Bon sang !

Fred s’approcha de son plus jeune frère en quelques longues enjambées. Ron sauta hors de la cheminée et s’éloigna d’Hermione. Il s’attendait à des blagues et des humiliations pas une attaque ! Qu’est ce qui n’allait pas avec son frère !

Le choc de Ron augmenta encore plus quand à la place de coup de poings, Fred le serra dans ses bras. Ron resta aussi raide qu’un piquette, en regardant Hermione les yeux écarquillés de confusion. Fred était-il devenu fou ? Il ne parvenait pas à se souvenir d’un moment où son frère l’avait enlacé volontairement. Peut-être que c’était un piège. Une farce très élaborée ?

Fred s’éloigna.

- Foutu petit idiot. Il détacha finalement ses bras de lui avant que son poing ne revienne puissamment frapper son épaule.

- Ow, cria Ron, en agrippant son bras blessé. Qu’est ce qui te prends ? Fred avait visiblement perdu l’esprit.

- Va t’en. Qu’est ce que tu lui fait ? Hermione essayait de dégager Fred de Ron en se plaçant entre eux. Qu’est ce qui ne va pas chez toi ?

- Hermione, non ! Ron l’agrippa à sa taille avec son bon bras et la plaça derrière lui. Si Fred était devenu fou, la dernière chose dont il avait besoin c’était qu’il se mette à frapper Hermione. Il n’avait pas envie de commettre un fratricide.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 11:40

Fred se mit à rire hystériquement, en jetant un coup d’œil à Tonks qui avait une expression soulagée et amusée sur son visage. Elle se mit elle aussi à rire, presque deux fois plus fort. Hermione avait l’air de bientôt pouvoir cracher du feu et Ron du utiliser ses deux bras pour l’empêcher de sauter sur son frère. Et on disait que c’était lui qui avait un mauvais tempérament.

- Calme toi ma jolie, je ne vais pas battre ton petit ami, la taquina Fred, l’énervant encore plus. Bien que je ne veuille pas rater ce que maman va lui faire. Ça va être un sacré spectacle. Avez vous la moindre idée de ce qu’elle et Ginny viennent de traverser ? Il devint sérieux à nouveau et décida de donner un autre coup à Ron pour accentuer ses paroles.

- Il n’est pas mon petit ami, protesta Hermione alors même qu’elle essayait de pousser Fred pour avoir frapper son frère. Ron serra encore plus sa prise sur sa taille. Pour la retenir bien sur, il n’en retirait aucun plaisir pervers.

Fred eut un rire de fou.

- Très convainquant Hermione. As tu remarqué qu’il est en se moment même en train de te peloter ? Ron laissa tomber son bras comme si il s’était brûlé, grondant face au visage malicieux de Fred.

- Pendant que vous deux aviez votre petit rendez-vous amoureux, l’ordre tout entier vous chercher.

- Ce n’était pas un rendez-vous amoureux, insista Hermione, la visage tout rouge. Elle tapa du pied pour donner plus de poids à ses paroles. Elle était si sexy quand elle était en colère.

- Ron s’est juste invité pour une petite partie d’échec nocturne alors ? Fred semblait vraiment s’amuser.

- Non, c’était juste…

- Juste quoi, ma chérie ? Tout les regards se portèrent vers Mme Granger, qui retenait debout les mains sur sa poitrine prête à s’évanouir à tout moment. Merde. Elle n’allait jamais laisser Hermione venir au terrier maintenant.

Réfléchit, mon vieux, réfléchit. Dit quelque chose.

- Ecoutez, Mme Granger, j’ai juste… Il déglutit nerveusement. J’ai eu un mauvais pressentiment, j’ai fait un cauchemar et je voulais juste être sur qu’Hermione allait bien. Mais elle n’avait pas de poudre de cheminette alors je me suis retrouver coincé ici.

Fred renifla.

- S’il te plait, tu ne peux rien trouver de mieux, d’un peu plus créatif ? J’ai presque honte de dire qu’on est du même sang.

- C’est vrai. Hermione lança un regard noir à Fred puis se tourna vers sa mère avec regard doux et implorant. Maman, vraiment. Ron voulait juste me protéger. Il a dormit par terre. Honnêtement maman, tu me connais. Est ce que je ferais quelque chose… d’inapproprié ?

Hermione mentait. Elle était très convaincante mais elle mentait. À sa mère. Pour Ron. Ils s’étaient embrassés et il n’y avait rien eu d’approprié sur ça. Ils s’étaient embrassé sur son lit, en pleine nuit et ils avaient dormit ensemble, en se touchant même. Et ça avait été sacrément fantastique.

- Tu me crois maman ? supplia Hermione d’une voix merveilleusement innocente.

Les traits délicats de Mme Granger s’adoucirent.

- Bien sur mon cœur. Je sais qu’on peux te faire confiance. Elle s’approcha et plaça une main rassurante sur l’épaule de Ron. Tu sais à quel point nous apprécions la façon dont Ron et Harry s’occupent de toi.

Ron fit son possible pour imiter le regard innocent d’Hermione, alors même qu’il se demandait à quel point Mme Granger était crédule. Ne comprenait-elle pas à quel point Hermione était sexy ? Passionnée ? Si c’était la mère de Ron qui les avait surprit… merde, il devait toujours se débrouiller avec sa mère.

- Laisse moi juste le temps d’expliquer toute l’histoire à ton père pour qu’il n’y ai pas de malentendu, lui sourit sereinement Mme Granger avant de sortir de la pièce. Elle ne ressemblait pas beaucoup à Hermione, si ?

- Bon sang, elle doit avoir de ses œillères devant les yeux ? Fred secoua la têt de dégoût.

- Bon je vais transplaner jusqu’au terrier pour dire à maman qu’on les a retrouvé, dit à Tonks. Et surveille les bien, ils ont tendance à s’échapper.

- Je crois que je peux gérer, dit Tonks dans un sourire. Une fois que Fred eut disparut elle secoua la tête dans leur direction.

- Vous avez vraiment été loin cette fois-ci.

Ron passa nerveusement sa main dans ses cheveux.

- Hermione n’a rien fait du tout, dit-il d’une petite voix. Lui, d’un autre côté, il avait provoqué un véritable désastre. Tout ça à cause de ses cauchemars et son foutu manque de control.

- Tonks, que se passe t-il ? demanda Hermione les bras fermement croisé et son visage tendu.

- Quelque chose s’est passé, n’est ce pas ? C’est pour ça que tout le monde et si en colère ? Ron n’avait pas pensé à ça. Sa mère envoyant un auror pour les surprendre c’était un peu exagéré. Que venait de dire Fred sur l’ordre ?

Tonks croisa les bras, regagnant son sérieux.

- Peut-être que vous devriez vous asseoir tout les deux. Hermione secoua la tête et fit un pas vers Ron.

- Dit nous, insista t-il, en se raidissant. Il valait mieux en finir.

En soupirant profondément, Tonks finit par dire.

- Il y a eu une attaque au terrier. Hermione poussa un petit cri de surprise et se tourna vers Ron, sa main se refermant sur son t-shirt. Il plongea dans ses yeux, à peine capable de digérer cette information. Sa voix était étrangement détaché quand il demanda.

- Quelqu’un a t-il était… ?

- Non, tout le monde va bien, le rassura Tonks rapidement. Fred a trouvé un mangemorts dans la chambre de sa sœur et Ginny était stupéfixé…

- Quoi ! rugit Ron, commençant à faire un pas en avant, avant de sentir la main d’Hermione le retenir.

- Elle va bien. Pourquoi crois tu que Fred t’a frappé, mon grand ? Attends quand Ginny poseras ses mains sur toi. Ils ont trouvé ta chambre complètement détruite et tu avais disparut…

- Ils ont présumés le pire, finit Hermione doucement. Oh, Ron. Elle se blottit contre lui. Il ne pu que serrer ses poings de rage et de peur quand il se rendit compte de ce que ça voulait dire. Des mangemorts dans sa chambre, dans celle de Ginny, blessée…

- Il y a plus, continua Tonks sombrement.

Il eut un grand fracas derrière eux… merde. Maman.

Molly ne s’arrêta pas pour s’épousseter, elle se contenta d’enlacer son fils et Hermione assez fort pour leur casser quelque chose.

- Stupide, stupide garçon ! Qu’est ce que tu pensais faire ?

- Maman, j’essayais de protéger Hermione, protesta Ron rapidement. Hey, ça avait marché avec la mère d’Hermione.

Sa mère grogna, prenant sa tête entre ses deux mains et le baissant vers pour lui donner un énorme baiser sur la joue, suivit d’un tape sur le crane.

- Inquiet pour Hermione ? Tu n’as pas penser à réveillé ton père ou moi ? Ou peut-être juste laisser un mot ? Qu’allait tu faire de toute façon pour elle, en pyjamas, sans baguette, et pas encore majeur ? Hmm ?

C’étaient toutes d'excellentes questions. Ron haussa les épaules et utilisa son regard le plus idiot et attendrissant. Sa seule chance était que sa mère crois qu’il soit trop idiot pour faire mieux. La vérité l’éloignerait d’Hermione tout l’été.

- Attends, Tonks as dit qu’il y avait plus, dit Hermione anxieusement en se tordant les mains.

Tonks échangea un regard inquiet avec Molly, elle continu néanmoins ce qu’elle allait dire.

- Nous avons été chez toi, Hermione. Dès qu’on a su qu’il y avait eu une attaque. Tout a été saccagé, en particulier ta chambre.

Ron avait l’impression que quelqu’un venait de lui arracher le cœur. Si Hermione n’avait pas été en vacance… tout à coup, son histoire de protection n’était pas si farfelue.

Hermione devint toute pâle et se laissa aller contre Ron. Il mit un bras autour d’elle pour l’aider à rester debout.

- Harry ? demanda Hermione.

- Il va bien, la rassura Molly, les mains sur ses hanches. On a vérifié ce matin. Exactement là où il était supposé être. Contrairement à vous deux. Elle les fixa sévèrement. Remus viens juste de partir pour le conduire au square Grimmault. Ce qui est exactement l’endroit où vous allez. Alors, jeune fille, grimpe là haut et fais tes bagages.

Hermione acquiesça faiblement et remonta les escaliers. Ron se tourna pour la suivre.

- Où tu crois aller ? s’exclama Molly, faisant sursauter son fils. Laisse là donc s’habiller avant. Ron devint écarlate alors qu’il regardait Hermione disparaître en haut des marches. Il prit de profonde inspiration et se dit de paraître vraiment désolé pendant que sa mère le réprimandait parce que la seule chose à laquelle il pensait était que Hermione allait passer le reste de l’été avec lui.

Il était dur de s’empêcher de sourire.

************

Ginny allait massacrer son frère. Pire que ça elle allait le transformer en cafard qu’elle enfermerait dans un pot. Puis elle le cacherait dans un placard pour que Rogue le trouve et l’utilise lors de son cœur sur l’extraction des yeux qu’il avait avec les deuxièmes années. Non, c’était trop bon pour Ron. Elle devait penser à autre chose.

Elle faisait les cents pas dans la cuisine du square Grimmault, surveillant de près la cheminée. Occasionnellement, Ginny grimpait quelques marches pour regarder si personne ne venait pas la porte d’entrée. Ce n’était pas vraiment nécessaire puisqu’elle avait piégé cette foutu porte pour que quiconque qui arrive par là fasse tant de bruit qu’il réveillerait Mme Black ce qui la préviendrait immédiatement d’un arrivée.

Elle n’arrivait pas à croire que Ron leur ai fait ça, lui ai fait ça. Oh, si elle y arrivait. C’était exactement le genre de chose que son imbécile de frère aurait pu faire. Elle croyait même toute cette histoire stupide de protection d’Hermione. Son frère n’avait pas assez de courage pour utiliser la poudre de cheminette pour une petite séance de pelotage au milieu de la nuit.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyMer 6 Sep - 11:41

Mais il aurait pu le dire à Ginny pour qu’elle le couvre. Ron savait qu’elle ne l’aurait pas empêché de voir Hermione. À moins qu’il soit embarrassé. À moins que se soit vraiment pour une séance de pelotage tardif… ouais bien sur. Ginny secoua la tête. C’était n’importe quoi. Si Hermione et Ron faisait ce genre de truc elle le saurait, ils ne lui auraient pas caché ça tout l’été.

Urg ! Où étaient-ils ? Maman avait envoyé Hermione et Ron à la maison avec Fred et Tonks des heures auparavant et Lupin était partit chercher Harry bien avant.

Ginny avait besoin de voir de ses propres yeux qu’ils allaient bien, peut-être alors que toute cette énergie inutile se dissiperait. En plus Ginny avait besoin de parler de quelque chose de très important avec Hermione, il semblait que les seules choses qui avaient disparut étaient les notes et les lettres qui détaillaient leur recherche sur l’empathie.

Clank. Crack.

- Putain de merde !

- Si ta mère t’entends jurer…

- Comment osez vous ! Ordure de bas étage, contaminer la noble maison de mes ancêtres, traître à votre sang, fils de…

Ginny monta les marches quatre à quatre, atteignant le haut des escalier juste à temps pour voir son père refermer le rideau sur le portrait de Mme Black et George poser le coffre d’Hermione.

- On devrait foutre le feu à ce satanée tableau pour voir ce que ça fait, marmonna George irrité.

Le corps entier de Ginny se relâcha en les voyant.

- C’est juste vous.

- Merci beaucoup petite sœur, dit George d’un ton faussement blessé. Puis il souleva les sourcils dans un geste qu’il voulait suggestif.

- Je vois qu’il faut être le grand Harry Potter pour récolter un peu d’affection par ici.

- George, laisse ta sœur tranquille. Arthur s’approcha de sa fille et l’enlaça. Tout va bien Ginny ?

Elle acquiesça en réponse, bien que se soit un mensonge. Une signe pouvait-il être considéré comme un mensonge ?

Ginny pensa entendre George marmonner, "Dorlotement", entre ses dents et elle l’ignora.

Son père ne fut pas si généreux. Il dit sèchement.

- George, monte la haut la malle d’Hermione.

- Oh mais très cher père, je ne voudrais pas privé son petit ami de se privilège. Je suis sur qu’il voudra montrer sa virilité. Malgré le peu qu'il en ait…

- Bon sang, tu appelle ça conduire ? lança Fred à Tonks alors que la porte s’ouvrait et laissait enfin entrer Ron et Hermione dans la maison.

Tonks leva les yeux au ciel, ignorant Fred d’un simple mouvement de main.

- Je t'ai dit que ce n’était pas un écureuil. C’était juste un trou sur la route, et puis quand tu es devenu un protecteur de animaux de toutes façons ?

Ron et Hermione était dans un étant misérable. Ron portait toujours ses pyjamas trop petits recouvert de cendre. Ses pieds arboraient d’étranges chaussures pelucheuses indéniablement moldue qui paraissaient extrêmement inconfortable. Hermione portait un salopette sans élégance et ses cheveux touffus étaient remonté dans une queue de cheval très approximative. Son apparence, un essai flagrant de nier le fait même qu’elle ait une sexualité.

Ginny couru vers son plus jeune frère, s’arrêtant juste à deux doigts avant de l’enlacer. La colère dépassant le soulagement, elle le frappa aussi durement qu’elle le put sur son bras.

- Crétin !

- Ow, Gin, c’est la deuxième fois aujourd’hui, gémit Ron.

Heureuse de l’avoir correctement blessé, elle jeta ses bras autour de lui.

- Ne me fais plus jamais ça, commanda t-elle contre son torse.

- Ca c’est ma sœur. Tu vois ça Fred. C’est comme ça qu’on fait. Frappe d’abord, câlin ensuite.

- C’est vrai George. J’aurai du m’en souvenir. Terrible. Si mal vu de ma part.

- Vos gueules ! répliqua Ron. Toujours aussi intelligent, pensa Ginny mais ses bras vinrent autour d’elle pour l’enlacer gentiment et elle se sentit horrible pour toute ses mauvaises pensées.

- Je suis désolé, Gin, chuchota t-il rien que pour elle. Tu vas bien ?

Elle acquiesça en se reculant et en essayant irritée les larmes qui coulaient. Pour quelqu’un qui détestait pleurer, elle faisait ça assez souvent. Elle se tourna vers Hermione et les deux jeunes fille s’enlacèrent avec affection.

- On doit parler, chuchota Ginny à son oreille.

Hermione lui lança un regard confus et hocha légèrement la tête avant de se tourner vers le père de Ginny.

- Mr Weasley comment ça s’est passé chez moi ?

Arthur qui accueillait son plus jeune fils avec certainement l’une des étreinte les plus longues qui lui avait jamais faites, se tourna et enlaça Hermione tendrement.

- Pourquoi n’allons nous pas au salon ? George la malle !

- Mais Ron…

- Je t’ ai dit de le faire.

Parmi tout le désordre, Ginny resta en arrière, remettant avec précaution en place la bretelle de son soutient gorge avant de rattraper rapidement les autres qui se dirigeait vers le salon. Ron la remarqua et lui dédia un regard amusé mais probablement trop coupable pour la dénoncer. Elle allait en profiter pendant un long moment.

Son père s’assura que tout le monde soit assis, et la malle d’Hermione bien en sécurité à l’étage avant de s’asseoir lui même.

- Après des recherches approfondies chez toi, commença t-il sérieusement. Tes parents ne furent pas capable de trouver quoique se soit qui aurait disparut.

Ginny se mordit les lèvres et s’enfonça dans le fauteuil. Les Granger avaient-ils la moindre idée de ce qu’il fallait chercher ?

- Néanmoins ta chambre a été mise à sac aussi gravement que celle de Ron et il faudra que tu regarde dans ce que nous t’avons amener si il manque quelque chose. Mr Weasley hésita. Il paraît évident qu’ils cherchaient quelque chose. Seule les pièces que tu utiliserais normalement ont été touché. La chambre de tes parents était presque intacte. Nous pensons donc qu’il n’en n’ont pas après tes parents…

- Ils voulaient Hermione, déclara Ron alors qu’il se déplaça pour se positionner près de sa meilleure amie.

Arthur acquiesça solennellement, regardant Ron avec inquiétude.

- C’est que nous pensons.

Ou ils voulaient quelque chose qu’elle avait… comme ses notes sur l’empathie. Essayant d’attirer l’attention de la jeune fille, Ginny agrippa un de ses genoux mais Hermione semblait perdue dans ses pensées. Ron était assis sur le bord du canapé à ses côtés, de façon à ce que son épaule et son genoux frôlèrent les siens. C’était subtile, mais… que s’était-il passé exactement entre eux la nuit dernière ? Quelque chose avait changé.

- Oh, vous êtes là. Vous êtes là mes chéris, s’écria Mme Weasley, en entrant dans la pièce et en enlaçant Ron et Hermione qui semblait vide de toute énergie. Harry va bientôt arriver. Arthur, mon cheri. Nymphadora. Il faut que je vous parle. Molly souriait très faussement. Pensait-elle qu’elle trompait qui que se soit ?

- Que viens tu de me dire cher frère ? dit Fred à George, en croisant ses bras comme pour se préparer à une confrontation prochaine. Ca ressemble à une affaire de l’Ordre. Quelque chose qui devrait intéresser deux homme comme nous.

Molly leur jeta un regard noir, mais elle devait être impatiente car elle se contenta de leur lancer un sec.

- Très bien !

George n’eut même pas la chance de prendre part à la bataille. Apparemment leur mère était si avide de cacher ses informations au plus jeunes qu’elle était prête à laisser du terrain au jumeau. Pour une fois, ça convenait parfaitement à Ginny. Elle avait ses propres informations cette fois-ci et elle avait besoin de parler à Hermione.

- Tu penses qu’il s’agit de quoi ? demanda Ron après qu’ils furent partit. Hermione secoua la tête, fixant toujours le vide.

- Ca n’a pas d’importance, dit Ginny les oubliant bien vite. Hermione, ils ont prit nos notes et nos lettres. Celle sur Adrianna.

Hermione revint à la vie, sa tête se redressa et se yeux s’étaient remis à briller.

- Quoi ! Tu es sure ?

Ginny acquiesça rapidement. La jeune fille se leva sortit dans le couloir pour se rendre dans la chambre qu’elles partageaient. Hermione fouilla sa malle, après plusieurs minutes de recherche, elle secoua la tête.

- Il n’y a rien ici. Ton père et George aurait pu ne pas prendre certaines de mes notes mais j’avais déjà rangé Contes et Légendes des empathes. Et il n’est pas là. Elle se rassit, elle respirait rapidement.

- Tes parents ont certainement fait quelque chose avec, Hermione. Pourquoi un mangemorts voudrait ce livre ? Il n’est même pas en anglais, dit Ron d’un ton qui montrait qu’il pensait qu’elle exagérait. Pour Ginny ça ne faisait que prouver qu’il était aussi stupide qu’il prétendait l’être.

Hermione releva la tête pour le regarder avec une peur et une colère grossièrement déguisée.

- A moins que se ne soit pas du tout des mangemorts. À moins que se soit Adrianna qui les a volé.

- Ou, continua Ginny, Adrianna travaille avec les mangemorts et Voldemort.

Crack.

- Monstre ! Sale sang mêlé ! Pourriture…

- Oh, la ferme, s’écria Maugrey.

- Harry ! s’exclama Ginny, descendant les escaliers. Elle pouvait sentir des milliers de papillons envahir son ventre. Au pied des escalier elle se figea pour observer la scène, forçant Ron et Hermione à la pousser pour arriver à leur meilleur ami.

Remus posa la cage d’Hedwige sur la malle d’Harry alors que Maugrey le conduisait à l’aide d’une poigne ferme autour de son bras. Le vieil auror et l’ancien professeur semblait maussade.

Ginny prit une profonde inspiration et se força à ne pas pleurer en posant les yeux sur Harry. On aurait dit qu’il n’avait pas vu la lumière du jour depuis des mois. Ses vêtements pendaient misérablement sur son corps. De lourdes cernes ternissaient ses yeux. Mon dieu, c’était encore plus grave qu’elle ne se l’était imaginé.

Hermione fatiguée d’attendre qu’Harry se décide à parler, jeta ses bras autour de lui.

- C’est si bon de te voir Harry. Comment vas tu ? Harry ne lui rendit pas son étreinte. Ron restant en arrière fixant son ami avec une expression blessée.

- Dumbledore est déjà là ? demanda Fol œil.

Ginny déglutit anxieusement. Dumbledore n’était pas censé être là. Pourquoi viendrait-il maintenant qu’ils étaient finalement tous en sécurité au square Grimmault ? Un mauvais pressentiment l’envahit. Quelque chose n’allait vraiment pas.

- Pourquoi Dumbledore devrait être là ? demanda Hermione mal à l’aise, traduisant à voix haute les pensées de Ginny en arrêtant son étreinte à sens unique. Ses yeux se posèrent sur le visage d’Harry, il n’avait toujours rien dit. Pourquoi…

- Apparemment, nous avons une lettre qu’il est le seul à pouvoir ouvrir. Maugrey secoua bien haut dans les air une lettre d’une main avant d’éloigner violemment Harry d’Hermione de l’autre.

- Je garderai mes distance si j’étais vous, jeune lady.

- Harry ? murmura Ginny. Merlin, s’il vous plait.

Remus s’assit sur la malle, il paraissait extrêmement fatigué. Il ferma les yeux avant de prendre une profonde inspiration et de se tourner vers eux. Le regard qui leur lança calma pas les craintes de Ginny mais rien n’aurait pu la préparer aux mots qu’il s’apprêtait à prononcer.

- Ce n’est pas Harry, Ginny.
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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 10:12

Chapitre 13

- C’est si bon de te voir, Harry. Comment vas tu ? Hermione fit son possible pour garder une voix légère tout en enlaçant son ami qui ne lui répondit pas. Elle voulait crier… ou pleurer. Mais aucune de se choses n’aurait aidé Harry.

Il paraissait en plus mauvaise état que la dernière fois où elle l’avait vu et il n’agissait pas comme… bien. C’était encore pire que ce qu’Hermione avait craint. Son cœur battait fort dans ses oreilles alors qu’elle entendit Fol Oeil mentionner Dumbledore au loin.

Cela ne fit qu’augmenter son anxiété. Si Dumbledore sentait le besoin de venir au square Grimmault alors il devait s’être passé quelque chose d’horrible.

- Pourquoi Dumbledore devrait être ici ? demanda Hermione, craignant profondément la réponse.

- Apparemment, nous avons une lettre qu’il est le seul à pouvoir ouvrir. Je garderai mes distances si j’étais vous jeune lady. Ses yeux furent attirés par la lettre que Fol œil faisait virevolter dans les airs, à tel point qu’elle ne remarqua pas qu’il éloignait Harry jusqu’à ce qu’il soit arraché de ses bras.

Hermione secoua la tête en plein déni. Rien de tout cela n’avait un sens. Une lettre de qui ? Pourquoi Fol œil éloignerait-il Harry d’elle ? Ginny chuchota le nom d’Harry. Hermione le fixa, cherchant son regard à la recherche d’un indice sur ce qui se passait, un signe du Harry qu’elle connaissait.

Puis Lupin prononça quelques mots qui stoppèrent son cœur… Et tout eut enfin un sens.

- Ce n’est pas Harry, Ginny. Hermione sentit son sang se glacer dans ses veines. Elle regarda dans les yeux du garçon devant elle et sut qu’Harry Potter n’était pas derrière ses prunelles émeraudes. Elle trébucha en reculant.

- Ces mademoiselles, dit l’imposteur. Je ne suis pas Harry Potter. La glace devint du feu alors que la rage montait en elle. Plutôt que de reculer encore, elle fit un pas en avant.

- Où est Harry ? Qui êtes vous ? demanda Hermione.

Le fraudeur trembla mais se contenta de secouer la tête.

- Je ne peux pas le dire, mademoiselle. La lettre pour le professeur Dumbledore…

Hermione agrippa ses épaules sévèrement, ses ongles transperçant sa peau. Elle le poussa, surprenant Maugrey par sa force, à tel point qu’il lâcha sa prise sur Harr… peu importe qui.

- Où est-il ? Qui le détient ? Qui a Harry ? hurla t-elle.

L’imposteur secouait la tête, paraissant terrifié. Quel sorte d’homme osait personnifier Harry tout en étant un tel… un tel lâche ? Hermione allait le…
Elle se sentit poussé fermement loin de lui et Hermione regarda, choquée, Ron plaquer l’imposteur sur le mur, son avant bras sous le menton du captif, le coinçant à plusieurs centimètres au dessus du sol. Apparemment la colère de Ron décuplait admirablement sa force.

- Répond lui ! demanda Ron les dents serrées. Qui es tu ? Quand il n’obtint pas de réponse il poussa plus fort, faisant tousser le manipulateur.

Hermione toucha le dos de Ron, serrant dans son poing une partie de sa chemise. Elle murmura :

- Ron, essayant de lui dire d’un simple intonation qu’il devait se calmer… mais elle approuvait ses actions. Les temps étaient désespérés. Avec un calme étonnant, elle répéta sa question pour la troisième fois.

- Qui es tu ?

- C’est… Dobby, dit le garçon d’une petit voix.

Hermione vit autant qu’elle sentit Ron devenir raide sous l’effet de la rage. Sa mâchoire se contractait et se décontractait mais il ne bougea pas, il attendait un signe de sa part.

- Ce n’est pas possible, déclara t-elle avec conviction. L’imposteur acquiesça en la contre disant, incitant Ron à pousser encore plus fort contre sa gorge.

- Je pense que ça suffit, Ron, dit Lupin, d’un ton très calme mais directif.

- Oh laisse les faire, Remus. J’ai l’impression qu’ils s’en tirent très bien.

Prenant les mot de Fol œil pour une permission, Ron agrippa à deux main le dissimulateur et le souleva encore plus haut.

- Avec qui est le vrai Harry ?

Hermione n'était subjugué, pas par sa violence et sa passion, mais par sa force et sa précision. En surface on aurait pu croire qu’il agissait aveuglément mais… il se contrôlait trop. Elle savait qu’il aurait pu utiliser bien plus de force que cela.

Le prisonnier déglutit nerveusement mais ne répondit pas. Ça devenait ridicule. Qui voudrait leur faire croire que c’était Dobby ? Pensaient-ils qu’ils étaient stupide ? Ron était à deux doigt d’étouffer l’imposteur qui racontait une histoire bizarre très vague.

Elle en avait assez. Il n’y avait qu’une seule question dont elle voulait la réponse.

- C’est Voldemort ou Adrianna ? demanda Hermione.

Les yeux de Ron se posèrent sur elle avant de revenir sur l’imposteur. Apparemment il ne s’attendait pas à ce qu’elle accuse Adrianna aussi clairement mais elle était plus que vindicative.

Le garçon dit d’une voix brisée.

- Adrianna Potter, mademoiselle.

La prise de Ron se relâcha, et l’imposteur glissa à terre.

- Comment ? demanda le rouquin le souffle coupé.

- Polynectar, Mr Weasey, gémit-il.

S’en était trop.

- Le polynectar ne fonctionne pas sur les elfes ! ragea Hermione.

Adrianna les prenait pour des amateurs ? Des idiots ? Elle savait
comment fonctionnait le polynectar. Qu’est ce que cette femme essayait de faire ?

- Adrianna Potter a de grands pouvoirs magiques. Tout est écrit dans la lettre, bégaya le dissimulateur lâchement. Hermione devait admettre que ses attitudes lui rappelait Dobby. Si c’était vraiment l’elfe, ça allait plus loin que de l’exploitation de le manipuler ainsi.

Avec un regard de dégoût, Ron empoigna sa chemise et Hermione su qu’il allait le plaquer à nouveau contre le mur. Mais et si…

- Ron, murmura t-elle, sa main retenant son bras. Et si c’était Dobby ?

Il se figea, tournant sa tête pour la regarder dans les yeux et elle vit une multitudes d’émotions se succéder sur son visage. La colère, la confusion, la culpabilité puis finalement la frustration et le désespoir alors qu’il lâchait l’imposteur lui permettant de tomber sur le sol. Il se détourna da la créature à ses pieds et passa nerveusement sa main dans ses cheveux. Et maintenant quoi ? Ils devaient savoir ce qu’il y avait dans cette lettre. Hermione suivit Ron des yeux et vit Ginny pour la première fois depuis la révélation.

Elle était agenouillé sur le sol, mortellement pâle. Ron échangea des regards avec Hermione, faisant signe vers les quelques marches qui menaient à la cuisine. Elle comprit, ils devaient descendre avant que Dumbledore n’arrive. C’était le seul chemin vers la lettre, ils devaient s’y rendre avant qu’ils ne jettent un sort sur la pièce et qu’on les ignore. Ils n’allaient pas laisser ça arriver. C’était d’Harry dont on parlait, ils ne devaient pas rester dans l’ombre

Ron releva gentiment sa sœur en lui entourant la taille de son bras, elle l’accompagna en bas des marches un peu sonnée et Hermione les suivit gardant un œil sur les adultes. Ils devaient bouger rapidement.

Fol œil avança, secouant la lettre avec colère.

- Où croyez vous aller ?

Hermione se tourna, les mains sur chaque mur qui entourait les escaliers, bloquant ainsi le chemin et permettant à Ron et Ginny de descendre sans problème. Elle fixait la lettre avidement, il y avait leur réponse là dedans.

- Nous allons parler au professeur Dumbledore.

- Il faudra me passer sur le corps miss.

Il fit un pas en avant. Voyant sa chance, Hermione lui jeta son regard le plus défiant et arracha la lettre de sa main. En faisant volte face, elle couru jusqu’au pied de l’escalier dans la cuisine et derrière la large silhouette de Ron. Ginny était assise près d’eux et Ron croisa les bras insolemment, les protégeant Ginny et elle de la colère des adultes.

Un sentiment de triomphe l’envahit malgré les horribles circonstances. Ils avaient la lettre, ils auraient leur réponse maintenant. Hermione et Ron formait assez bonne équipe en fait.

- Qu’est ce que vous faite tous les trois ? demanda Molly Weasley d’un ton choqué. Ron haussa les épaules en réponse sans bouger. Son entêtement qui la rendait folle habituellement, la sécurisa. Ils allaient retrouver Harry d’une façon ou d’une autre.

- Hey, si il… un des jumeau commença.

- Nous sommes là, on ne part pas, grogna Ron entre ses dents.

- Dans ce cas c’est nous qui allons bouger, dit Molly furieusement à son fils.

La rage s’embrasant en Hermione. Les prenaient t-ils pour des enfants ?

- Pas sans ça. Elle leva la lettre, regardant les yeux de ses opposant briller.

Lupin entra dans la pièce derrière Fol œil, conduisant l’imposteur par le bras.

- Ca ne sert à rien Molly, laisse les rester, dit-il fatigué, comme si il n’avait plus aucune force pour se battre. Le professeur Lupin n’avait plus personne si Harry…

Stop. Hermione n’allait pas imaginer le pire. Harry allait revenir. Il n’était pas mort, ils allaient le retrouver. Merlin.

Une dispute plus approfondie fut éviter par l’apparition de Dumbledore au centre de la pièce tenant une boîte de Dragée surprise de Bertie Crochue vide qu’il avait sûrement utilisé comme portoloin. Avec précaution, il observa la pièce, s’attardant sur les étudiants avant que son regard ne se pose longuement sur l’imposteur.

- Il y a une lettre ? demanda t-il sans émotion et Hermione se demanda si quoique se soit pouvait briser sa sérénité. Si cette situation n’y parvenait alors qu’est ce qui y parviendrait ?

Brièvement, elle considéra le marchandage avant de tendre la lettre, mais Dumbledore n’était pas quelqu’un avec qui elle se sentait prête à jouer. Elle avait juste à espérer qu’il comprendrait ce que ça signifiait pour eux et qu’il les laisserait écouter le contenu de cette enveloppe. Elle devait lui faire confiance pour il fasse ce qu’il y de mieux.

Alors qu’elle fit anxieusement un pas en avant et qu’elle plaça la lettre dans sa paume tendue, elle souhaita avoir un fragment de l’assurance du directeur. Hermione retint le parchemin un peu plus longtemps que nécessaire avant de reculer et de trébucher sur Ron. Elle s’appuya légèrement contre lui, ayant besoin de son soutient. Elle priait pour que la lettre contienne les information dont ils avaient besoin parce que, mon dieu, que feraient-ils sans Harry ?

Dumbleodre ouvrit doucement la lettre. Comme si il avait tout le temps du monde, comme si la vie de leur meilleur ami n’était pas en danger.

- Albus, ne pensez vous pas que les enfants… Molly entortillait nerveusement son tablier. Dumbledore leva la main pour la faire taire, ses yeux se posant sur les mots de la lettre à travers ses lunettes en forme de demi-lune.

- Non, Molly. La lette dit clairement que je dois lire à haute voix et que Miss Granger, Mr Weasley et miss Weasley doivent être présents.

Hermione laissa échapper un long soupir. Au moins il ne paraissait pas contrarié par le fait qu’ils restent. Mais de qui se moquait-elle ? Peu importe qui était contrarié. Harry avait disparu.

Elle sentit Ron agripper sa main avant de la placer derrière son dos pour que personne ne vois leur doigts entrelacés. Hermione déglutit nerveusement et essaya de calmer les battements de son cœur. Pourquoi Adrianna avait-elle insisté sur leur présence ? Que leur voulait-elle ?
Dumbledore s’éclaircit la gorge.

- Voyons voir, lisez cette partie… oui, oui… voilà… Mademoiselle Potter écrit…

Le directeur se mit à lire la lettre d’un ton léger et insouciant comme si c’était une agréable correspondance et non une situation de vie ou de mort.

Harry est avec moi et je vous assure qu’il est en sécurité. Je comprends pourquoi vous souhaitez laisser Harry chez les Dursley cet été et pourquoi vous pensez qu’il s’agit de l’endroit le plus sur pour lui. Toute fois, je ne suis pas du tout d’accord… étant sa dernière famille magique, il est maintenant de mon devoir de le protéger.

Dumbledore s’arrêta à la forte exclamation de Mme Weasley. Hermione se sentait prête à exploser d’inquiétude et d’outrage. Foutu Adrianna, qu’elle brûle en enfer.

Le directeur continua.

J’accompagne cette lettre d’un petit sac…

A l’instant où il le dit, le sac en question apparut dans sa main.

Vous pouvez y placer un message à notre attention et nous reviendrons le plus vite possible.

J’y inclus aussi une lettre pour Ron et Hermione d’Harry, lui même…


Les lettres apparurent également.

... expliquant les raisons pour lesquels il a préféré venir avec moi et ne pas rester chez les Dursley. À cause de cela…


*********

Lundi 24 juin 1996

Harry était allongé sur son lit très dur au 4 Privet Drive à regarder le plafond. Il n’avait pas beaucoup changé depuis les quinze dernières heures, depuis qu’il était revenu de King’s Cross. La musique horrifiante de Dudley lui battait dans les oreilles et il commençait à apprécier la douleur lancinante à ses temps.

Plus que soixante-sept jours et dix heures avant de retourner à Poudlard. Il devait bien en profiter, après tout il devait penser à beaucoup de chose. Réfléchir à ses pêcher, au moyen de se repentir, après c’était à ça que servait la prison, non ?

Et c’était exactement où il était, la prison. Punit dans un confinement solitaire. Les Dursley l’ignoraient studieusement, ce qui était bien, leur seul contact était la nourriture qu’il glisser à travers l’entrebâillement de la porte.

Pas que Harry allez manger. Il n’arrivait même pas à trouver l’énergie pour se lever et repousser à l’extérieur la plateau intact. Sa simple vu le rendait malade, de toute façon.

À quoi lui servait la nourriture ? Il était un bon à rien que personne ne voulait. Même pas une personne de toute façon. Il était une arme, pas humain. Si ils voulaient de lui, il ne serait pas coincé ici. Harry devait pourtant l’admettre, ses amis s’en sortirait mieux sans lui. Tout ce qu’il faisait c’était blessé ou tué les gens auquel il tenait. Merde, son esprit était une porte ouverte pour Voldemort.

Alors que le ciel devenait gris, Harry s’attela à la seconde chose sur laquelle il devait réfléchir. Comment allait-il se détacher de ses amis quand il retournerait à Poudlard ?


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 10:13

Ce serait difficile. Horriblement difficile. À cause de la peine que ça lui causerait et du fait que ses amis soient… têtus. Mais c’était nécessaire, il était temps de laisser Ron et Hermione avoir une vie normale. Ensuite Harry pourrait se concentrer sur ce qu’il devait apprendre pour la bataille finale et espérait qu’elle le tuerait.

- Merde, Harry.

Harry se figea. C’était une voix ? Ou juste un autre bruit de Dudley ? Pourquoi quelqu’un serait -il dans sa chambre ?

- S’il te plait, dis moi que tu es sortit de ce lit au moins un moment aujourd’hui. Et qu’est ce que c’est que ce vacarme ?

Harry ne tourna pas la tête vers la voix, mais son cœur s’accéléra. Il ferma les yeux, se n’était pas réel, c’était un hallucination. Les gens ne commençait-il pas à halluciner quand… ?

- Imperturbis. Le silence se fit dans la pièce alors qu’Harry tourna enfin la tête en retenant son souffle.

Adrianna se tenait au centre de la pièce, ses mains sur ses hanches, la colère et la désapprobation assombrissant ses traits.

- Bon dieu, Harry. Ça fait quatre jours. Je te laisse seul quatre jours et c’est ça que tu deviens. Tu as presque seize ans. Tu devrais être capable de t’occuper de toi pendant quatre jours. Tu n’as même pas mangé, l’accusa t-elle en donnant un coup de pied dans le plateau encore pleins qui traînait sur le sol. Et ça, c’est dégueulasse.

Harry cligna des yeux. C’était dur de croire qu’elle était là, rien que son existence était dure à croire. Ses derniers jours il avait réussi à se convaincre qu’Adrianna était le résultat de son imagination post deuil. Ou alors de son esprit qui se détériorait lentement.

Mais Adrianna paraissait bien réelle maintenant au milieu de sa chambre. Etait-elle venu pour l’emmener avec elle ? Une boule se forma dans sa gorge en même temps que l’espoir lui revenait mais Harry repoussa ce sentiment bien vite. Il ne voulait pas qu’on vienne le sauver, il appartenait à cet enfer.

- Qu’est ce que tu fais ici ? demanda Harry, essayant de paraître en colère. Il n’allait pas jouer le rôle du petit garçon en manque qui la suppliait de le prendre avec elle, de le sauver. Il en avait finit avec toutes ses jolies histoires.

Adrianna semblait juste amusé par ses efforts ce qui était plus qu’irritant. Mais essayer de la convaincre qu’il n’avait pas besoin d’elle ou de toute autre chose était vain. Il avait oublié l’empathie. Merde. Comment pouvait-il se défendre ?

- J’ai dit que je viendrais, non ? dit tranquillement Adrianna comme si elle ne faisait que relater un fait. Mais les gens disaient beaucoup de choses et ils étaient tous des foutus menteurs. Pour Harry plus rien n’était évident.

Adrianna soupira, l’amusement s’effaçant de son visage en regardant autour d’elle. Elle s’approcha de son lit et lui poussa l’épaule en lui disant.

- Assit toi. Il y avait de l’affection dans sa voix, mais refusa d’en être affecté même si il fit ce qu’elle lui demanda.

Elle s’assit à côté de lui, fronçant les sourcils en rebondissant sur le dur matelas. Adrianna était un peu trop près à son goût. Au moins elle ne le touchait pas, c’était bien. Harry ne voulait pas être touché, réconforté. Il ne le voulait pas.

En soupirant Adrianna dit.

- Alors, voilà les Dursley.

Oui, c’était les Dursley. L’amertume lui laissait un goût sure dans la bouche. Harry agrippa le bord de son lit et garda ses yeux fixé sur le sol. Le silence qui suivit fut douloureux, que lui voulait-elle ?

- Harry, je… merde, je ne me doutais pas que c’était si grave. Je suis désolé. Ses yeux se posèrent sur son visage, elle paraissait assez sincère, un peu coupable même. Ma mère va complètement paniqué quand elle va en entendre parler, continua Adrianna doucement. Elle aurait pu prendre soin de toi bien mieux que ça.

Des larmes menaçaient encore de tomber et Harry déglutit compulsivement alors qu’il l’étudiait. Il en avait plus que marre de pleurer. Il ne voulait pas entendre toute les choses qu’il ne pourrait jamais avoir, ça ne lui faisait rien de bon. Il serra la mâchoire.

- Pourquoi ta mère voudrait de moi ? On est même pas du même sang. dit-il méchamment. Pourquoi quelqu’un voudrait-il de lui ?

Adrianna le regarda gravement.

- Beaucoup de personne veulent de toi Harry et si tu regardait tout ça avec un peu de logique, sans pessimisme et apitoiement, tu t’en rendrait compte.

Harry lui dédia son expression la plus affreuse qu’il puisse trouver. Comment osait-elle ? Hypocrite, Adrianna n’était pas vraiment Miss optimisme. Et en plus il aimait son pessimisme et son apitoiement, ils ne l’avaient jamais laissé tomber et elle en pouvait pas lui prendre ça.
Sa cousine leva les yeux au ciel.

- Très bien, boude autant que tu veux. Mais la vérité c’est qu'il y a de nombreuses personnes qui se soucient de toi et qui travaillent dur pour que tu sois en sécurité.

Bien sur qu’ils le protégeaient, pensa Harry amèrement. Il était leur arme secrète, le seul qui pouvait vaincre Voldemort. Bien sur qu’ils voulaient qu’ils restent vivant.

- Ouais, et combien de personnes sont au courant pour la prophétie ? le défia Adrianna.

Ça le fit s’arrêter, c’était vrai. Harry savait que Dumbledore était le seul au courant. Il voulait la croire mais…

- J’imagine, dit-il avec raideur. Peut-être qu’il pouvait lui donner une chance de s’expliquer.

- Oh, merci beaucoup, dit Adrianna avec un petit sourire ironique, avant d’éclater de rire. Harry essaya de garder son expression sérieuse mais en fin de compte un sourire se dessina aussi sur son visage. Il ignorait pourquoi il s’amusait, sa vie était toujours un vrai bordel.

Après un moment le sourire d’Adrianna disparut et elle dit, « Tu sais Dumbledore est persuadé que c’est le seul endroit où tu seras en sécurité. »

Putain de merde, il s’en doutait. Il ne devait s’attendre à rien. Harry soupira et regarda au loin, il n’allait jamais sortir d’ici. Comment avait-il pu croire autre chose ?

- Moi, d’un autre côté, je ne suis pas du tout d’accord, dit Adrianna doucement. Les yeux d’Harry se reposèrent sur sa cousine qui sourit malicieusement, serrant son cœur d’espoir. Bien sur, continua t-elle. Je suis sure que c’est l’endroit le plus sure de Grande Bretagne. Les sort de protection familiaux sont très puissant mais il y a d’autres endroits dans le monde.

Le cœur d’Harry battait follement. De quoi parlait-elle ? Il ne le supporterait pas si elle l’emplissait d’espoir pour encore être déçu. Mais si il y avait ne serait ce qu’une chance infime pour qu’il…

- Où par exemple ? demanda t-il avec précaution.

- Bien, je pensais au Japon. Il y a une petite école, à défaut d’un autre mot, où j’ai appris à contrôler mes pouvoirs. Je n’arrive pas à imaginer un endroit plus sur. On doit être invité pour savoir où elle se trouve.

- Comme Poudlard ? demanda Harry dans un souffle.

- Pas vraiment. Ce n’est pas une école officielle. C’est plus petit et bien plus sur. Ils ne travaillent que… sur des cas spéciaux. Adrianna sourit joueuse, comme s'il le défiait de la suivre. Harry mâchouillait l’intérieur de sa joue, n’importe quel endroit devait être mieux qu’ici. J’ai parlé à mon sensei. Il est d’accord pour t’apprendre l’occlumentie, ajouta t-elle négligemment.

Harry fronça les sourcils, ça avait l’air passionnant.

- Pas besoin du faire du sarcasme. Ecoute, je te promet que se sera bien plus intéressant que tes contacts précédents avec l’occlumentie. Tu te sentiras… plus fort. »

Si il maîtrisait l’occlumentie, ses amis ne seraient plus en si grand danger. Peut-être que si il maîtrisait cette compétence, il n’aurait pas besoin de les abandonner et si…

-Tu seras là ? demanda Harry sans réfléchir. Merde, il était trop vulnérable, il devrait…

- Bien sur que je serai là. Je vais t’aider à t’entraîner, répondit Adrianna, comme si c’était évident. Son regard paraissant pleins de certitudes.

Harry essaya de ne pas sourire mais il échoua. Le Japon. C’était exotique, excitant et… si loin d’ici.

- Quand partons nous ? demanda t-il avidement.

Adrianna soupira et mordit sa lèvre inférieur, la faisant paraître étrangement jeune et vulnérable.

- Harry, comme je l'ai dit, Dumbledore est très insistant sur le fait que tu doives rester ici...

- Alors, convins le, s’exclama Harry. Il n’aimait pas là où elle voulait en venir, elle tournait autour du pot. Adrianna ne pouvait pas venir ici, lui parler du Japon et repartir sans lui. Ce n’était pas juste.

Elle secoua la tête.

- J’ai essayé.

Putain ! Pourquoi était-elle donc venue ? C’était tout si amplement cruel.

- D’accord.

Harry n’allait pas pleurer, il allait peut être se remettre à casser quelque chose par contre. Oui, c’était….

- Alors, si tu veux venir, il va falloir que tu mettes en colère un grand nombre de gens.

Harry eut le souffle coupé alors que se pensées destructrices s’évanouirent. Il n’allait pas être piégé à nouveau.

- Qu’est ce que tu veux dire ? lâcha t-il.

- Si nous allons au Japon, il faut que tu sois prêt à mentir à tout le monde. Ron, Hermione, tout le monde. Ils doivent tous croire que tu es ici, cher les Dursley, pendant tout l’été.

Harry fronça les sourcils, au moins il n’avait plus envie de casser quelque chose. Il aurait voulu qu’elle arrête de ne lui donner que des brides d’informations et qu’elle se décide à lui dire ce qui se passait.

- Tu veux dire qu’on peux y aller ?

Adrianna sourit.

- Pourquoi serai je ici sinon ? J’ai passé les quatre derniers jours à arranger les choses pour que notre départ ne sois pas remarqué.

S’enfuir, il pouvait vraiment partir, mais…

- Mais, pourquoi cela doit être un secret ?

Harry n’aimait pas mentir à Ron et Hermione. Ils ne méritaient pas ça. Il savait qu’ils allaient s’inquiéter pour lui, encore plus s-ils ne comprenaient pas.

- Je ne peux pas me permettre d’avoir quelqu’un qui me suis quelque soit son camps. Les gens ici ne me font pas nécessairement confiance et tu as cette connection avec Voldemort…

Adrianna s’arrêta, ses yeux noisette le transperçant intensément.

- Jusqu’à ce que tu maîtrises parfaitement l’occlumentie, je ne veux prendre aucun risque.

C’est vrai, il ne fallait pas oublier, qu’un mage noir cinglé voulait le tuer. Harry ne pouvait plus supporter l’intensité de son regard, il regarda au loin. Merde, ça craignait d’être lui. Mais il pouvait partir si il le voulait, une part de lui ne pouvait pas croire que ça arrivait réellement.

- On va vraiment désobéir à Dumbledore ? dit-il presque pour lui même.

Adrianna renifla.

- Mais qu’est ce que vous avez tous avec lui ? Ce n’est pas comme si il était dieu ! Comment fait-il pour vous dicter votre conduite ? Ce n’est pas sa décision.

Harry fut surpris par sa colère. Personne ne remettait en cause Dumbledore, jamais. Il prenait soin de lui, d’eux, de tout le monde.

- Ecoute Harry, dit Adrianna surchauffée. Je suis ta famille, pas lui. Et sans le paternalisme à deux balles de Dumbledore, on se serait peut-être connu bien avant.

Harry cessa de respirer, n’était ce pas exactement ce qu’il avait pensé ?

- Tu crois vraiment ça ? demanda t-il doucement. Un monde où ils ne pouvaient pas avoir confiance en Dumbledore était vraiment effrayant.

Adrianna regarda au loin, parlant doucement, toute férocité l’ayant quitté.

- Oui, non, Je pense que le destin a beaucoup à y faire aussi. Mais comme mes colères contre le destin ne m’ont jamais amené bien loin…

Elle reposa son regard sur lui, apparaissant soudainement très fatiguée.

- Dumbledore veux ce qu’il y a de mieux pour toi, je n’en doute pas. C’est juste…

- … pas sa décision, finit Harry, se sentant surprenamment libéré par cette idée.

Il n’avait pas à faire ce que Dumbledore disait. Mais était-il vraiment au commende de sa propre vie ou était ce Adrianna qui prenait les rênes ?

- Tu penses que nous devrions partir ?

- Bien sur. Mais c’est ton choix.

Harry acquiesça s’était donc lui qui avait le contrôle, il pensa à Hermione et Ron même Ginny et Mme Weasley s’inquiétant pour lui, pensant qu’il pourrissait seul ici. Bien sur si il n’allait pas au Japon c’était exactement ce qu’il ferait.

Pourtant, ils seraient furieux si il ne leur disait pas et ils avaient tout les droits de l’être. Soudainement, Harry aurait souhaité que se ne soit pas sa décision enfin de compte, ce serait plus facile si il pouvait partir et blâmer quelqu’un d’autre.

- Ca craint les responsabilités, hein ? dit Adrianna d’un ton à la fois amer et joueur.

- Il n’y a pas une solution où tout le monde est content ? demanda Harry pleins d’espoir. Peut-être qu’il y avait autre chose….

- Non.

Super. C’était juste super. Bien, Harry n’allait pas choisir de rester chez les Dursley juste pour que ses amis ne soient pas en colère contre lui. N’avaient-ils pas fait la même chose l’été dernier ? Garder des secret pour sa sécurité. Harry ne ferait rien de bien différent.

- Alors, c’est quoi ton plan ?

Le sourire d’Adrianna devint malicieux. Elle se leva et se plaça devant la fenêtre. Levant sa baguette le sort se brisa et le bruit qui passait pour de la musique battit à nouveau dans ses oreilles, mais cela permit efficacement de masquer le bruit de la fenêtre qui s’ouvrait.

- Harry, pourquoi y a t-il des barreaux sur ta fenêtre ? cria Adrianna par dessus le boucan. Harry haussa les épaules. La réponse n’était-elle pas évidente ? C’était une prison.

- Longue histoire, hurla t-il en réponse.

D’un autre coup de baguette, les barreaux disparurent. D’une certaines façon l’usage si habituel de la magie calma Harry tout le stimulant aussi efficacement qu’un injection d’adrénaline. Adrianna se pencha à la fenêtre et appela quelqu'un.

- Dobby !

Les yeux d’Harry s’écarquillèrent et il quitta enfin son lit pour se pencher par la fenêtre et voir son ami agenouillé dans les buissons. Cette vision était loin d’être réconfortante, la dernière fois que Dobby avait été ici, il avait eu un avertissement pour utilisation de magie illégale.

- Quelqu’un va le voir, chuchota t-il à Adrianna, inquiet.

Elle leva les yeux au ciel et secoua sa baguette négligemment.

- Tout va bien.

Adrianna fit signe à Dobby de monter et l’elfe sourit largement. Pop. Harry fit demi-tour et trouva l’elfe de maison au milieu de sa chambre.

- Harry Potter ! s’exclama Dobby, se jetant sur Harry et s’attachant à ses genoux. Dobby est venu pour Harry Potter, monsieur.

- Um, merci.

Harry regarda sa cousine refermer la fenêtre et relancer son sort, se demandant quand elle allait s’expliquer. Quand il s’imaginait être sauvé, Dobby n’y participait jamais.

- Harry Potter vit dans un endroit sordide. Dobby nettoiera pour lui.

L’elfe s’occupa, en chantonnant gaiement alors qu’il commençait à ranger la nourriture vieille d’un jour qui traînait sur le sol. Harry ne put que le fixer alors qu’il travaillait à une vitesse vertigineuse. Une vague d’affection l’envahit quand la nourriture rancie disparut, elle était assez dégoûtante.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 10:14

Se sentant submergé par les événements, Harry se tourna vers sa cousine et lui demanda.

- Mais comment Dobby… ?

- Il fait partit de mon plan de génie pour s’enfuit d’ici, dit Adrianna avec un sourire satisfait.

Harry continua à la fixer, c’était ça son explication ?

- Je ne comprends pas.

Adrianna sortit de son sac une fiole qu’elle secoua devant lui joueuse.

- Ceci est une version spécial de polynectar, cadeau d’un de mes amis du MIA. C’est pour ça qu’on m’appelé à Poudlard, tu te souviens. Ça a été spécialement modifié pour les elfes, très rare, avec quelques ingrédients supplémentaire pour changer la voix, les manière, l’écriture… et comme chaque potion du MIA, elle durent indéfiniment, jusqu’à ce qu’on donne l’antidote bien sur.

Elle devait plaisanter, Dobby ne pouvait pas personnifier Harry. Il était… il était Dobby.

- Tu es sérieuse ?

Adrianna sourit en continuant.

- Alors Dobby devient Harry. Il reste en sécurité chez les Dursley. Voldemort ne commence pas à chercher ailleurs. Tout le monde est content, tout le monde est en sécurité.

À part Ron et Hermione, qui voulait qu’Harry soit avec eux. C’est drôle comment il n’arrivait pas à réaliser ça une heure auparavant alors que cela paraissait si clair maintenant. Il ne voulait pas leur faire de mal mais… putain, il voulait quitter cet endroit.

- Si j’écris des lettres à Ron, Hermione, au Weasley maintenant que je date pour tout l’été et que je leur envoie au fur et à mesure, leur disant que je vais bien… ce sera la vérité, suggéra Harry avidement. S’il te plait, dit que ça marcherait.

Adrianna acquiesça mais elle avait l’air septique.

- Ils le prendrons toujours mal.

Les épaules d’Harry s’affaissèrent, peut-être qu’il ne devait pas y aller.

- Mais, continua Adrianna, alors tu manquerais cette aventure, ce voyage, cette découverte, l’usage illégal de la magie, le cajola t-elle, en se plaçant à ses cotés et en le poussant avec son épaule. Harry se mordit la joue pour s’empêchait de sourire mais il s’appuya contre elle, appréciant le simple contact de son épaule.

Bien, Harry avait toujours été un bâtard égoïste. Pourquoi s’arrêter maintenant ? Il tendit la main et arracha un cheveux d’une des mèches qui pendaient sur son visage.

- Tu auras besoin de ça pour la potion.

Adrianna sourit fièrement, prenant le cheveux.

- Ca c’est mon cousin. Potter jusqu’aux bout.

Harry savait qu’il venait de prendre une décision extrêmement égoïste, mais en regardant le large sourire de sa cousine il se sentit ridiculement fier.

- Allez, commence à écrire ses lettres, lui ordonna légèrement Adrianna.

Harry se sentit libéré d’un poids énorme lorsqu’il écrivit lettre après lettre sur une vérité artistiquement approximative. Beaucoup pour Hermione et Ron, quelque unes pour les Weasley, un peu plus pour Ginny. Bizarrement, il se sentait particulièrement coupable de lui mentir.

Regarder Dobby se transformer à son image fut l’une des expériences les plus étranges de sa jeune vie. Mais pas aussi bizarre que la liste d’instruction qu’Adrianna lui laissa sur sa façon de s’habiller, de se comporter, prenant bien son temps pour s’assurer qu’il porterait toujours des chaussettes assorties.

Faire ses valises fut rapide, Harry ne prit pas grand chose, juste l’essentiel. Son éclair de feu rétrécit, sa baguette, quelques photos et d’autres accessoires essentiels. Adrianna ricana devant ses vêtements d’occasions, lui expliquant qu’elle lui en achèterait de nouveau, qui lui irait pour une fois.

Malheureusement, Hedwige devrait rester pour maintenir les apparences et Adrianna passa un temps drôlement long à lui expliquer la situation.

Quand il furent prête à partir, Harry se sentait surexcité. Il ne pouvait s’arrêter de sourire, malgré l’anxiété qui l’envahissait.

- Comment on va voyager ? demanda t-il avec impatience.

- Et bien on va en voiture jusqu’au ferry et on se rends en France, expliqua Adrianna en vérifiant une dernière fois ses affaires. Elle paraissait étrangement maternelle en faisant ça malgré le fait que ‘maternelle’ n’était pas vraiment un terme qui s’appliquait à la cousine d’Harry. Il avala la boule qui se formait dans sa gorge.

- Une fois qu’on sera là bas, tu ne pourras plus être suivit par le ministère anglais… oh, j’ai presque oublié. Adrianna sortit une autre fiole. Bois ça. Ça va atténuer énormément ta magie, mais ça aura l’avantage d’empêcher toute légimentie pendant au moins quarante-huit heures. À ce moment là on sera trop loin pour que Voldemort te localise et il ne fera qu’assumer que tu es toujours là, mais que le bloques d’une autre façon.

Alors, ça y était. Ils partaient vraiment. Harry prit la potion boueuse, retenant son souffle en la buvant. Ce n’était pas si mauvais, un peu épicé.

- De France, on pourra transplaner où on veux.

Harry s’étrangla avec les dernières gouttes de la potions.

- Adrianna je ne sais pas transplaner.

- Je sais. Tu es bien trop jeune pour ça, dit Adrianna avec malice, tapant légèrement son dos alors que sa toux se calmait.

- On transplane ensemble ? parvint à dire Harry, sa respiration reprenant un rythme normal.

- Deux adultes ? À l’autre bout du monde ? Mon dieu non. Tu sais à quel point ça peut être dangereux ? Peut -être avec un jeune enfant mais… Elle tendit son poigné et désigna un de ses médaillons. Aussi longtemps que l’on touche ça tout les deux, tu apparaîtra au même endroit que moi et tu seras couvert par mon permis de transplanage international. Les appariations intercontinentales sont très illégales pour les sorciers en général.

D’accord, bien sur. On ne pouvait pas laisser les gens transplaner selon leur bon vouloir à l’autre bout du monde. Oh mon dieu, il allait transplaner à l’autre bout du monde. Rien ne lui avait parut aussi excitant.

Adrianna rétrécit son sac à dos et lui lança. Souriant largement, elle demanda.

- Prêt ?

Oh, oui. Il était prêt

* * * * * * *

Dimanche 4 août, 1996

Il était passé minuit et Ron avait les yeux grands ouverts. Cette fois-ci il ne s’était pas réveillé d’un cauchemar. Cette fois-ci, il n’avait même pas pu aller aussi loin. Ses yeux étaient scotchés au plafond craqué de sa chambre du square Grimmault depuis qu’il s’était réveillé. À côté de lui, son ami était évidemment absent.

Pas que Ron soit inquiet pour Harry. Pas comme Hermione et Ginny l’étaient. Elles devaient complètement folle, la ‘diabolique’ Adrianna avait entre ses ‘griffes’ le pauvre Harry. Elles savaient vraiment utilisé ses mots.

De son côté Ron était soulagé. Harry n’avait pas été kidnappé, il avait clairement choisit d’aller au Japon et qui ne l’aurait pas fait si on lui en donnait l’opportunité ? Ron était encore plus soulagé que le fils d’ogre qui lui avait écrit tout l’été n’était pas son meilleur ami. C’était agréable d’avoir une vrai lettre de lui.

Alors Harry était embarqué dans une aventure quelque part et il les rejoindrait bientôt. Avec un peu de chance beaucoup moins maussade. Ron avait l’espoir qu’Harry reviendrait les distraire avec l’histoire de ses exploits. Chanceux crétin.

Ron savait qu’il devrait en vouloir à son ami, malgré ses excuses sincères dans sa lettre. C’était ce qu’Hermione disait en tout cas, mais il n’arrivait pas à réunir assez d’énergie pour être en colère. Il allait en avoir bien assez avec les pleurs et la colère d’Hermione et de Ginny. Sans parler de sa mère.

Mais si les escapades d’Harry ne l’ennuyait pas que faisait-il toujours éveillé ? Ce n’était pas comme si les dernière vingt quatre heures n’avaient pas été épuisante. Bien que ne pas être capable de dormir n’était pas vraiment quelque chose de nouveau pour lui. Le corps de Ron avait appris à combattre le sommeil le plus longtemps possible pour éviter le tourment ses rêves

On pourrait penser que le fait d’avoir Hermione qui dormait tranquillement dans la pièce d’en dessous pourrait le calmer assez pour qu’il s’endorme. Ou peut-être que c’était le problème. Cette énergie constante que la présence d’Hermione distillait en lui, ne lui permettait pas de se reposer. Ou peut-être était ce qui s’était passé la nuit dernière.

Ils devaient encore l’admettre. Le baiser. Peut-être qu’il ne s’était pas… Non, ça c’était passé. Ron pouvait toujours la goûter, il voulait déguster cette saveur à nouveau. Il en avait besoin. C’était comme une drogue. Sauf qu’il en avait plus besoin que du chocolat, ou que de bierraubeurre, plus qu’une vie entière des petits plats de sa mère. C’était à ça que devait ressembler une addiction au Whisky pur feu. Ou alors, il devenait fou. Ouais, il pêtait définitivement les plombs.

Pourtant lui et Hermione étaient parvenu à laisser passer vingt-quatre heure, ensemble, sans laisser transparaître que quoique ce soit se soit passé. Bien, cela avait été une journée chargée.

Une partie de lui savait que ça valait mieux. Qu’est ce qu’en parler apporterait de bon de toute façon ? Ron n’aimait même pas parler. Parler de baiser… c’était le pire des cauchemars. Ça l’inquiétait juste qu’Hermione ne l’ai pas mentionné, elle adorait parler. Peut-être voulait-elle prétendre que ça ne s’était jamais passé.

Cette simple idée oppressa la poitrine de Ron et le rendit malade. Et il ne savait pas pourquoi. Il était content qu’elle n’en ai pas parlé. Content, putain. Ron voulait-il vraiment l’entendre le rejeter ? Le tourmenter ?

Bien sur, il y avait un autre scénario… ils pourraient encore s’embrasser. Merde, Ron voulait vraiment embrasser Hermione à nouveau. Mais la seule chose que ça apporterait serait une addiction plus forte, une obsession plus sombre, une raison de plus pour que son futur soit déprimant et solitaire. Il devrait garder ses distances avant qu’il ne soit trop tard.

Pourtant un part de lui savait qu’il était déjà trop tard. Il ne pourrait pas s’éloigner de son pleins gré à présent. Son, corps ne l’écoutait plus. Si il avait une chance de toucher Hermione à nouveau, il ne pourrait pas s’en empêcher.

Et si c’était inévitable, pourquoi Ron se torturait-il à attendre. Elle était juste en bas des escaliers, il pouvait se faufiler dans sa chambre et… Quoi ? La peloter dans son sommeil ? Quel genre de mec était-il ? Pourtant, il pourrait juste descendre et la regarder. Pour s’assurer qu’elle aille bien. Peut-être que son cerveau lui permettrait de dormir après.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 10:15

Alors qu’il grimpait hors de son lit et se dirigeait vers sa chambre, il se demandait si ce soir il pourrait avoir assez de self-contrôle pour s’arrêter à regarder. Que pouvait-il bien arriver avec Ginny dans la pièce de toute façon ? Merde, Ginny. Peut-être… Le cœur de Ron s’arrêta quand il ouvrit la porte de leur chambre et qu’il trouva le lit d’Hermione vide.

Puis Ron remarqua une douce lumière sous la porte de l’autre côté du couloir. Avec précaution il se dirigea vers la salle de dessin où il trouva l’objet de ses recherches assises dans un coin du canapé, ses pieds cachés sous elle. La lettre d’Harry et le petit sac en forme de bourse qui fermait par un cordon étaient serré dans sa main. Un simple bougie brûlait à ses côtés, faisant briller sa peau. Hermione leva la tête et lui sourit timidement.

- Hey, chuchota Ron, sentant une chaleur se répandre dans son corps, lui donnant l’impression qu’il avait bu bien trop d’alcool. Il lui rendit son doux sourire et s’assit à côté d’elle.

- Cauchemar ? demanda Hermione.

- Nan, j’ai pas été aussi loin. Quel est ton excuse ?

Hermione haussa les épaules et leva la bourse.

- Ils n’ont pas répondu. Ça fait des heures. J’ai juste… quelqu’un doit attendre jusqu’à ce qu’ils répondent.

Elle paraissait calme mais Ron pouvait entendre son intensité derrière ses mots.

- Harry a dit qu’il allait bien, Hermione. Mieux que bien en fait, la rassura t-il doucement en touchant la lettre et caressa sa main au passage. Son cœur s’accéléra et il sentit cette part de lui se crisper, montrant les premières réactions à sa proximité. Putain, il était pathétique. Ce n’était qu’une main pour l’amour de dieu.

- Il est avec elle, Ron. Comment veux tu qu’il aille bien ? le coupa Hermione amèrement.

Et pourtant son excitation ne se calma pas, au contraire elle semblait s’aggraver. Vraiment pathétique. Hermione était clairement bouleversée et il était un pervers. Sous une impulsion, Ron agrippa sa main, leur doigts s’entremêlant involontairement.

- Hermione, tu étais en colère contre Adrianna parce qu’elle avait abandonné Harry, mais il est clair maintenant qu’elle ne l’a pas du tout abandonnée. C’est une bonne chose chérie.

Merde. Ron se figea quand il réalisa ce qu’il venait de dire. Qu’est ce qui n’allait pas chez lui ? Il pouvait sentir le regard d’Hermione sur son visage et il se força à le rencontrer, déterminé à prétendre qu’il ne venait pas de l’appeler ‘chérie’ Peut-être qui pouvait clamer une insomnie temporaire causé par la folie.

Hermione le regardait intensément. Que voulait-elle de lui ? Comment était-il censé le savoir si elle ne lui disait pas ? Peut-être qu’il devrait essayer de l’embrasser à nouveau, juste au cas où ce serait ce qu’elle veuille. Bien sur, Pourquoi voudrait-elle cela ?

- Ron, la nuit dernière…

Oh merde. Les yeux de Ron remontèrent, il venait de réaliser qu’il fixait ses lèvres. Hermione voulait parler de la nuit dernière après tout. Que pouvait-il dire ? Que devait-il faire ? Il n’était pas prêt pour ça.

- Ouais, coassa Ron, sachant qu’il devait avoir l’air paniqué.

Hermione détourna le regard en chuchotant :

- Peu importe.

Elle paraissait déconfite, faisant de Ron le plus crétin du monde sorcier. Il ne pouvait pas laissé ça tombé maintenant, pas quand elle était si abattue. Il ne la rejetait pas. Il se força à dire :

- Non, qu’est ce que tu allais dire ?

Sa gorge ressemblait étrangement au Sahara.

Hermione lui jeta un coup d’œil, heureusement le regard malheureux avait disparut, ne laissant que l’anxiété. Elle prit une profonde inspiration et ses yeux se fixèrent sur ses genoux, ses dents meurtrissant sa lèvre inférieure. La lumière des chandelles rendait sa peau…

- Qu’est ce qui s’est passé la nuit dernière ? demanda Hermione et tout air quitta les poumons de Ron. Oh mon dieu.

Ron éloigna sa main de la sienne, incapable de maintenir un contact quelconque tout en ayant cette conversation. Il passa une main sur son visage. Devait-il faire l’imbécile ? Prétendre ne pas comprendre ? Ça avait plutôt bien marché par le passé.

- Um, commença t-il. Mais faire l’imbécile ne fonctionnait pas très bien avec Hermione. Ça ne faisait que le mettre en colère habituellement. Puis elle l’insulterait en lui disant qu’il était stupide, et il se sentirait un vrai merde alors ils commenceraient à se disputer…

Parle, idiot. Hermione voulait qu’il dise quelque chose.

- Je um… suis rentré dans ta chambre pour voir si tu allais bien. Tu… parlais dans ton sommeil. Alors, je me suis approché pour entendre ce que tu disais… et uh…

Voir, pensa Ron, si elle faisait un rêve érotique sur lui. Merde elle allait le tuer. Il se força à continuer à parler, son visage enfouit dans ses mains. Il ne pouvait pas la regarder.

- Et j’étais en quelque sorte assis au bord du lit et… um, je me suis penché… puis tu m’a embrassé…

Ça paraissait affreux, Ron paniqua.

- Je suis désolé Hermione. Je suis désolé, j’ai juste été surpris. Je n’aurai pas du te rendre ton baiser. Je savais que t'étais pas réveillé. Je te jure…

Jure quoi, crétin ? De ne plus jamais le faire. Ron savait qu’il était incapable de tenir cette promesse.

- Non. Je suis désolée, Ron, dit Hermione raidement, regardant toujours son giron. Elle se recroquevillait sur elle même. Tu n’aurai pas du être obligé à supporter…

Ron éclata de rire.

- Supporter ? Merde Hermione, c’était sacrément bon !

Putain ! Putain ! Ne lui restait-il aucun self contrôle ?

Ses yeux se posèrent précipitamment sur lui, elle le regardait, choquée, la bouche ouverte. Il se mit à gigoter, sentant un besoin intense de s’enfuir. À quoi pensait-elle ? Ugh ! Il n’arrivait pas à croire qu’il venait juste de se demander à quoi penser une fille. Que lui arrivait-il ?

Sans la regarder, Ron dit :

- On devrait essayer d’aller dormir.

Il avait besoin de sortit avant de s’humilier encore plus.

Mais avant qu’il puisse se lever il sentit sa main recouvrir à nouveau la sienne.

- Tu peux dormir ici, dit Hermione si doucement qu’il crut un instant l’avoir imaginé.

Ron la dévisagea à la recherche d’une peur quelconque envers lui. Tout ce qu’il découvrit fut un accueil chaleureux.

- Vraiment ? demanda t-il en écho à la nuit précédente.

Hermione sourit comme si elle s’en souvenait aussi.

- Oui, sa voix était pareil à du velours. Je vais juste attendre encore un peu. Sa main se serra autour du sac. Ce serait bien si tu…

Il ne la laissa pas finir, il serra juste sa main et se déplaça pour s’allonger à coté d’elle sur le canapé. Ron n’était pas assez stupide pour risque qu’elle retire l’invitation.

De plus si elle voulait de la compagnie, il n’allait pas la laisser attendre seule. C’était inconfortable, vu que le mobilier n’était pas assez long pour lui mais il parvint à se faire une petite place.

- Viens.

Hermione prit sa tête entre ses mains et la guida sur ses genoux.
Maintenant il était bien installé. Blotti dans le fauteuil, sa tête sur ses cuisses, ses mains caressant doucement ses cheveux, Ron s’endormit facilement, toutes pensées indésirables s’évanouissant.


* * * * *

Hermione put dire le moment exacte où Ron s’endormit. Sa respiration s’apaisa, toute tension quitta ses muscles. Il lui semblait incroyable qu’il ai des problèmes pour dormir. Il tombait endormit si facilement quand il était avec elle.

Il ne pouvait rien y avoir de mieux que lui blottit contre elle, ses cheveux lisse caressant ses doigts. Hermione prit une profonde inspiration. Elle l’aimait tellement.

Ils étaient sur une corde raide, prêt à tomber à chaque instant. Ron pouvait tomber d’un côté ou de l’autre. Près ou loin d’elle. Hermione sentait toutes les possibilités qui flottaient dans l’air de la pièce. Elle n’avait jamais été si proche d’avoir ce qu’elle voulait. Peut-être qu’il n’était pas amoureux d’elle. Peut-être même qu’il n’avait aucun faible pour elle. Mais il n’en était pas loin.

Ron s’inquiétait pour elle. Profondément. C’était clair. Ils avaient la plus forte des amitiés, basé sur la confiance, le respect mutuel et une sincère affection. Hermione pourrait aller plus loin et dire qu’il l’aimait. Comme une amie tout du moins. Et maintenant… maintenant il devenait clair qu’il la désirait, aussi.

Cette simple pensée coupait le souffle à Hermione. Comment quelqu’un tel que Ron pouvait être attiré, physiquement, par sa petite personne si ordinaire ? Mais il l’était, la preuve était là. Il l’avait embrassé et lui avait dit que c’était bien. Il avait dit qu’elle était belle. Plus que belle, magnifique. Et elle avait vu le désir dans ses yeux.

Le désir. Wow. L’amitié et le désir, c’était plutôt un bon début, vraiment. Les bases essentiels à une relation longue et durable, pour tomber amoureux. Hermione ne s’était jamais sentie aussi pleine d’espoir et terrifiée dans sa vie. Elle pouvait voir tout ce qu’elle avait toujours voulu, juste là, elle n’avait qu’à tendre la main et à s’agripper. Sans l’envoyer au fond de l’abîme.

Elle baissa les yeux et sourit en voyant Ron enfouir sa tête sur ses genoux, comme un enfant le ferait avec un ours en peluche.

Ron n’était pas prêt. Malgré l’envie qu’Hermione avait qu’il le soit, il n’était pas prêt pour une relation. Non, ce n’était pas vrai. C’était la conversation qui la précédait pour laquelle il n’était pas prêt.

Celle où ils s’asseyaient et discutaient de leur sentiment et de leur engagement l’un envers l’autre. Si elle le poussait, avant qu’il soit proprement préparé, elle le perdrait. Mais si elle ne le faisait pas, elle risquait de perdre cette… cette opportunité. Et qui pouvait savoir si elle en aurait à nouveau une.

Hermione savait ce qu’elle avait à faire, et ça l’excitait, l’horrifiait, et l’emplissait d’un millions d’autres émotions qu’elle ne pouvait nommée. Elle avait juste besoin d’utiliser ce qu’elle avait déjà avec lui. Les deux ingrédients essentiels. La tendresse de leur amitié et la chaleur de son désir.

Il la désirait non ? Tout ce qu’Hermione avait besoin de faire c’était corser un peu les choses. Rien de fou. Elle n’était pas une pute ou autre chose. Juste quelques baisers entre amis pour qu’il en veuille plus. Pour qu’elle se rende indispensable à ses yeux. C’était ce qu’elle avait besoin d’être, indispensable. Alors Ron ne serait pas capable de l’empêcher de tomber amoureux d’elle. Il ne serait pas capable de la quitter. Jamais.

Bien, en théorie. Hermione se pencha en avant et déposa un baiser sur son front. C’était son plan, son plan incroyablement idiot et follement hasardeux. Elle pouvait tout perdre, sa fierté, sa réputation, son meilleur ami… mais si ça marchait…

Hermione devait risquer sa chance. Et si elle ne le faisait pas et que Ron était l’amour de sa vie et qu’il trouve quelqu’un d’autre ? Alors ils seraient tout les deux misérables, et ça serait de sa faute pour ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Il était temps de prouver que le choixpeau ne s’était pas trompé. Hermione était une Griffondor.

Elle se pencha et souffla sa chandelle, gigotant un peu dans son siége pour parvenir à s’allonger un peu. Encouragée quand Ron ne se réveilla pas, Hermione remonta ses pieds sur le fauteuil à côté de lui et il se contenta d’enlacer sa taille et d’enfouir sa tête contre son ventre, provoquant chez elle un sentiment dérangeant.

Et, s’appuyant contre l’accoudoir du canapé, elle ferma les yeux. Hermione doutait qu’elle parvienne à s’endormir…

* * * * *

- Hermione. Ron. Réveillez vous idiot ! Si vous ne voulez pas que les jumeaux vous voient, vous feriez bien de bouger !

La voix de Ginny traversa le brouillard et Hermione cligna des yeux pour découvrir la lumière du jour. Elle sentit un poids sur sa poitrine, elle baissa les yeux et découvrit une touffe de cheveux roux installée sur elle.

- Vous deux, vous êtes foutu, plus jamais les jumeaux n’arrêteront de se moquer ! chuchota durement Ginny, les mains sur les hanches. Elle faisait une excellente imitation de sa mère.

Hermione sentit son visage se réchauffer quand elle commença à se réveiller réellement et prendre conscience de la nature de la situation.

- Ron ! dit-elle sèchement en levant sa tête assez violemment de sa poitrine.

Les magnifiques yeux bleu de Ron s’ouvrirent et se posèrent sur elle. Quand il lui sourit elle oublia qu’ils n’étaient pas seul, un sourire stupide se dessina sur son visage alors qu’elle lui rendit son salut.

- Vous essayez de me faire vomir ?

Au mots de sa sœur Ron devint écarlate et se redressa précipitamment pour s’asseoir. Paraissant gêné, il ne cessait de regarder autour de lui. Déçue, Hermione baissa les yeux vers ses mains.

- Oh mon dieu… Ron.

Il rencontra son regard, alors qu’elle levait sa main. Elle l’ouvrit pour révéler le sac d’Adrianna, il y avait un rouleau de parchemin à l’intérieur.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 10:17

Chapitre 14

Ginny était assise sur le trottoir à l’extérieur du square Grimmauld en se rongeant les ongles, habitude qu’elle avait pourtant abandonnée lorsqu’elle avait neuf ans. Heureusement pour elle, sa mère était trop occupé à faire les cents pas et à frapper du pieds pour le remarquer. En fait, tout le monde était trop préoccupé pour le remarquer.

Ils devaient former un étrange tableau, un peu moins d’une douzaine de sorcière et sorcier dans différents styles d’habit moldus. En fait, ils avaient beaucoup de chance qu’aucun moldus ne les ai vu réunit devant une maison qu’aucun étranger ne pouvait voir. Mais c’était pour ça qu’ils étaient à l’extérieur en premier lieu. Adrianna ne pouvait pas entrer ou même trouver l’endroit, sans que Dumbledore ne lui dise le secret, personnellement.

En ce qui la concernait, Ginny espérait que Dumbledore maudisse cette sorcière pour la renvoyer d’où elle venait. Ils n’avaient qu’à agripper Harry et courir. Pourquoi considérait-il même le fait de dire à Adrianna où était le quartier général ? Ça paraissait assez stupide pour Ginny, mais personne ne l’écoutait. Personne ne l’écoutait jamais. Bien sur Dumbledore ne s’était pas encore montré alors… peut-être qu’ils pourraient abandonner Adrianna en disparaissant dans la maison.

- Merde, jura Ginny entre ses dents alors qu’elle mordit trop fort l’un de ses ongles, le faisant saigner. Elle suça son doigts, regardant autour d’elle pour voir si quelqu’un allait la réprimander pour son langage, mais, encore une fois personne ne lui prêtait attention. L’avait-il fait une jour ?

Quand allaient-ils arriver ? Ginny avait présumé qu’Adrianna et Harry arriveraient par portoloin, mais si ça avait été le cas, ils seraient déjà là. Les portolion étaient très précis et la lettre qu’ils avaient reçut hier matin disait qu’ils seraient là à deux heures du matin. Il était deux heure et demi.

Elle le savait car sa mère avait conjuré une horloge sur la chaussée, récoltant ainsi les plainte d’un Fol Œil déjà énervé. Quand Harry ne s’était pas montré à deux heure pile, Mme Weasley avait insisté pour qu’on rallume les lampadaires pour les nouveaux arrivants soient capable de voir. Maugrey n’était pas du tout d’accord mais après une dispute assez chaude, il abandonna et il ne cessait à présent de bougonner entre ses dents.

Ginny cherchait dans le ciel les signes d’un balai, jusqu’à ce que le bruit des crissement de pneus d’une voiture attira son regard sur la route. C’était une des ses petites voiture rouge bonbon, brillante et rapide. Le cœur de Ginny s’arrêta un instant quand elle vit Harry en sortir finalement. Etait ce le côté du conducteur ?

La porte la plus proche de Ginny s’ouvrit pour laisser sortir l’objet de sa haine estivale, paraissant heureuse et innocente dans un jean et portant un longue queue de cheval.

Adrianna se tourna vers Harry en s’appuyant contre la voiture.

- Rappelle moi, plus jamais de conduite en ville.

Harry lui dédia un magnifique sourire triomphant.

- Hey, je m’en suis bien sortie. Admet le.

Son sourire étourdit un peu Ginny. Il était là, il était à la maison. Mais pourquoi conduisait-il une voiture? Peut-être que ce n’était pas non plus Harry. Elle croisa fermement les bras et ce qu’il restait de ses ongles s’enfoncèrent dans sa peau.

Adrianna leva les yeux au ciel, souriant affectueusement.

- Ouais pour quelqu’un qui conduit depuis quatre jours, tu as été fantastique. Elle tendit la main et Harry lui lança les clés dans un mouvement qui semblait habituel.

- Vous l’avez laissé conduire ! s’exclama Molly d’une voix si aigu que Ginny grinça des dents.

Adrianna se retourna doucement, son sourire s’effaçant de son visage. Toute traces d’affection étaient caché par la dureté de ses traits. La sorcière croisa les bras sur sa poitrine.

- Il a seize ans, la coupa t-elle, ses yeux fixés sur Mme Weasley. Il a même un permis. Un faux permis, oui, mais un permis tout de même. De plus Harry devait conduire, sinon nous n’aurions jamais trouvé cet endroit.

- Conduire est dangereux, répliqua Molly.

Les coins de la bouche d’Adrianna se soulevèrent dans un sourire amer.

- Beaucoup de choses sont dangereuse. Elle observa la vieille femme avec précaution. Alors, vous êtes Molly Weasley, dit-elle doucement, provoquant un froncement de sourcil de la part de Ginny.

Que voulait t-elle dire ? C’était très étrange, cela aurait pu être pris comme un défi mais ça ne l’était pas. C’était… contemplatif, peut-être. Adrianna observa le groupe, s’attardant sur Mr Weasley et les jumeaux. Ginny se souvint de l’étrange réaction d’Adrianna à son nom la première fois qu’elle s’était rencontré. Etait t-elle…

- Oh, c’est vrai. ‘Adriana, je te présente Mme Weasley…

Harry fit un pas en avant pour faire les présentations et soudainement Ginny ne pu plus entendre un mot de ce qu’il disait, lui ou n’importe qui d’autre d’ailleurs. Le fils de ses pensées était perdu. Poof. Juste comme ça.

Bon sang. Etait ce réellement Harry Potter ? Wow. Vraiment, Wow ? Ginny se mit tant bien que mal sur ses jambes pour mieux le voir et quand elle le vit elle dut se mordre la joue pour s’empêcher d’exclamer à voix haute.

Harry était plus grand de cinq, six centimètres. Il n’était pas vraiment grand mais on ne pouvait plus dire de lui qui était un petit garçon léger. En fait, il n’était plus mince. Son visage s’était remplis, perdant ainsi son apparence décharnée. Il avait l’air en bonne santé, ses vêtements accentuait ses nouveaux muscles, lui allant parfaitement. Trop parfaitement à en juger par les paumes moites de Ginny. Ce n’était pas juste qu’il soit plus attirant. Qu’était-elle supposé faire à présent ?

Mais plus important que l’aspect généralement plus viril et sain de l’amourette d’enfance de Ginny, la lumière et le feu qui étaient revenu dans les yeux d’Harry, cette lumière qu’elle avait vu sur le quai tant d’année auparavant. Mon dieu, Ginny espérait que ce soit le vrai Harry. Elle jurait que si c’était lui, elle pardonnait tout à Adrianna. Si elle pouvait faire ça à son Harry, alors elle devenait l’héroïne de Ginny.

Fol Œil toutefois était moins optimiste. Quand les présentations arrivèrent à lui, il recula.

- Ce n’est pas Harry Potter. Personne ne change autant en six semaines.

Le regard coupable qu’ arborait déjà Harry s’intensifia encore lorsqu’il répondit faiblement.

- Quatorze semaines en fait.

Maugrey grogna, en s’approchant pour lui lancer un regard noir.

- Pardon ?

Ginny retint son souffle, espérant qui aurait une bonne réponse à ça. Elle n’aurait pas pu le supporter si c’était un autre imposteur. Harry déglutit nerveusement et jeta un coup d’œil à sa cousine.

- Pour Adrianna et moi, ça fait quatorze semaines.

- Si on calcule approximativement les horaires dans les différentes réalités, continua Adrianna, fixant Fol Œil d’un regard qui ne pouvait être qualifié que d’insolent. Cette femme ne semblait intimidé par personne.

Harry s’éclaircit la gorge.

Le temps passait différemment quand on s’entraînait au Japon… Il s’arrêta légèrement effrayé. D’après l’expression qu’arborait le visage de l’auror, il devait être effrayé. Ginny l’était.

Fol œil s’approcha encore, en disant tranquillement mais avec intensité.

- Prouve le.

Harry haussa les sourcils, troublé.

- Prouver que le temps…

- Il veux dire que tu es toi, Harry, l’interrompit Adrianna, elle avait l’air d’en avoir assez comme si tout cela n’était qu’un énième inconvénient. Elle était empathe. Ne pouvait-elle pas comprendre ce que cela représentait pour Ginny et sa famille ?

Dès qu’elle eut pensé ceci, le visage d’Adrianna se tourna vers elle, ses yeux plongeant dans ceux de Ginny qui se figea d’appréhension. Puis l’expression d’Adrianna s’adoucit juste un peu surtout autour des yeux et de la bouche. Sans quitter Ginny des yeux, elle dit à son cousin :

- Dit lui quelque chose que personne d’autre ne peux savoir.

- Oh, Ok, acquiesça Harry apparemment reconnaissant d’avoir des instructions et il commença à raconter des exploits passés qui firent soulever d’étonnement les sourcils de Ginny et s’exclamer sa mère. Il semblait que personne ne connaissait grand chose des aventures d’Harry.
Ce ne fut pas avant qu’il raconta chaque petit détail du jour où Maugrey et le reste de l’ordre avait sauvé Harry des Dursley l’été dernier que Fol Œil grogna son approbation. Enfin, peut-être pas son approbation, son acceptation à contre cœur peut-être.

Pourtant il aurait peut-être continué son interrogatoire si Hermione se s’était pas précipité vers eux.

- Harry Potter, ne nous fait plus jamais une peur pareil, cria t-elle en larme, tout en tapant du pied. Puis elle se jeta sur lui et il la rattrapa dans une chaleureuse étreinte fraternelle.

Ginny entendit à peine le ‘pardon’ chuchoté dans les boucles touffue d’Hermione. Elle essayait de repousser la jalousie qui l’envahit pendant leurs longues embrassades mais en fin de compte elle ne put s’empêcher de sourire. Un soulagement intense l’envahit. C’était son Harry, il était à la maison.

- Wow, j’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne vous ai pas vu, dit Harry en repoussant Hermione en se tournant vers Ron pour le saluer. Désolé, mon grand, je…

Ron l’entraîna dans une étreinte inhabituelle mais masculine. Le relâchant rapidement, il marmonna :

- On est quitte pour l’année dernière. Mais ne recommence plus. Ils se sourirent complice avant de regarder leur pieds. Les garçons. Ginny leva les yeux au ciel.

Et elle resta planté là, paralysée d’étonnement, lorsque Harry se tourna vers elle pour la saluer. Ginny était-elle réellement la personne la plus importante après ses amis ? Ou était-elle juste la plus proche de lui ?

- Hey, Gin. Il la salua avec un petit sourire. Désolé pour t’avoir déçu. Il fit un pas en avant et ouvrit ses bras… Mon dieu, il allait l’enlacer. Depuis quand Harry était si à l’aise avec le fait de toucher les gens ? De la toucher ?

Merlin, les bras d’Harry était autour d’elle pour la première fois et Ginny était sure qu’elle allait mourir. Des larmes coulèrent librement de ses joues et elle les essuya rageusement tout en passant ses bras autour de ses épaules pour lui rendre son étreinte. Wow, était ce vraiment les épaule d’Harry ?

Leur étreinte sembla durer une éternité. Ginny se demanda si Harry attendait qu’elle dise quelque chose. Si elle se taisait, continuerait-il à l’enlacer ? Elle pouvait faire ça. Mais bon, il y avait trois de ses frères présent donc ce n’était pas très réaliste.

- Tu nous a manqué, parvint à dire Ginny au creux de son épaule.

Harry s’éloigna et lui sourit, en disant doucement.

- Tu m’as manqué aussi.

Son cœur battait la chamade et son souffle se coupa. Ginny essaya de regagner ses esprits lorsque sa mère intervint et écrasa Harry dans une étreinte suffocante. Cela lui permit de se ressaisir, de ne pas trop analyser. C’était juste une étreinte amicale, Harry enlaçait tout le monde. Elle n’était pas spéciale.

Après qu’Harry eut saluer le reste de la famille, Tonks et Remus, il se tourna nerveusement vers sa cousine. Elle lui dédia un sourire rassurant alors qu’elle jouait avec les clés causant l’ouverture du coffre. Sortant un sac à dos en cuir, elle le lança à Harry avant de jeter son propre sac sur son épaule. Elle ferma le coffre, sortit sa baguette et tapa une fois la voiture.

-Reducio.

- Vous ne pouvez pas faire de la magie au milieu de la rue ! cria Molly, outrée. Les moldus ! Bien sur les cris n’allaient pas du tout les réveiller.

- Parce que vous être si discrète, vous, dit Adrianna levant les yeux au ciel. Personne ne regarde. Je suis capable de le voir. Empathie, vous vous souvenez ? Vous ne pensez pas qu’un moldu témoin d’un événement magique laisserait une forte énergie émotionnelle ?

Mme Weasley bouillonnait alors qu’elle plongeait dans les yeux durs et arrogants d’Adrianna. Ginny ne put s’empêcher de voir que la dureté des traits de la sorcière allait et venait, comme des murs qu’elle pouvait ériger à volonté.

- Je ne vois pas comment… Les objets moldu enchantés son illégaux dans ce pays, jeune fille, réprimanda sa mère, comme si elle parlait à un jeune enfant.

- Molly, la prévint Arthur, mettant son bras autour de la taille de sa femme.

Apparemment la mère de Ginny mourrait d’envie de se disputer et il semblait qu’Adrianna était prête à s’exécuter.

- Et bien, c’est une bonne chose que cette voiture ne soit pas enchanté. C’est juste une voiture, sourit-elle sans joie. Et maintenant c’est juste une très petite voiture.

Adrianna la ramassa et la plaça dans son sac pour appuyer ses dires.

Ginny esquissa un sourire devant tant d’impertinence et vit ses frères en faire de même.

L’impertinence était hautement estimé chez les Weasley. Enfin, par tous sauf leur matriarche qui continuait à se renfrogner, sa poitrine se levant de colère.

- Vraiment, Mme Weasley, dit Harry rapidement, clairement inconfortable à cause de toute cette tension. La voiture ne peux rien faire toute seule.

La réponse de Molly fut interrompu par un fort Crack, alors que Dumbledore apparaissait sur le trottoir. Il regarda les lampadaires allumés en soulevant ses sourcils, puis se tourna pour sourire plaisamment à élève fraîchement arrivé.

- Harry, mon garçon. C’est si bon de vous voir en si grande forme.

- Merci, professeur, dit Harry anxieusement, regardant tour à tour le directeur et sa cousine dont Dumbledore s’approchait.

Le professeur tenait ses mains jointes devant lui dans une posture décontractée alors qu’il scrutait Adrianna au dessus de ses lunettes. Il la dominait largement malgré le fait qu’Adrianna se dressait de toute sa taille, les bras croisé, très raide.

- Mademoiselle Potter, je me souviens précisément d’avoir eu une conversation où j’ai clairement dit que l’endroit le plus sure pour Harry était chez les Dursley.

Ginny regarda anxieusement Harry. Que ferait-il si Dumbledore refusait de dire à Adrianna le secret du square Grimmauld ? Partirait-il avec elle ? Le perdraient-ils pour toujours ?

Adrianna leva son menton et plissa les yeux.

- Alors vous devez aussi vous souvenir que je n’étais pas du tout d’accord.

Ginny retint une exclamation effarée et elle n’était pas la seule. Pour qui se prenait Adrianna pour parler à Dumbledore de cette façon ? Il y avait arrogance et arrogance. C’était presque inconcevable, le silence s’éternisa, Ginny se demandant à quoi ressemblait un Dumbledore en colère.

Mais ce fut le directeur qui parla enfin.

- Vous êtes sans aucun doute une Potter. Apparemment il n’était pas du tout en colère.

Adrianna haussa les épaules.

- C’est ce qu’on dit.

Dumbledore sourit d’une manière complètement sincère et Ginny sentit qu’elle pouvait se remettre à respirer. Il semblait qu’elle ne voulait plus que Dumbledore ne jette un sort à Adrianna. Elle voulait juste la paix et que ce nouvel Harry affectueux soit en sécurité derrière cette porte.

- Bien, Mademoiselle Potter, dit le directeur, les yeux surprenamment étincelants, Bienvenue au 12 square Grimmauld.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 10:18

Harry avait l’air d’aller bien. Il paraissait heureux et en bonne santé. Ron se sentit immédiatement rassuré que son instinct ne l’avait pas trompé sur Adrianna. Après tout Harry avait besoin d’une famille. Non, pensa Ron alors que le large groupe se repliait vers le manoir, Harry n’était pas celui qui l’inquiétait. Hermione par contre…

Elle lançait des regards noirs à Adrianna depuis que la sorcière était sortie de la voiture. À chaque nouvelle parole assuré que prononçait la cousine d’Harry, Ron pouvait sentir la température d’Hermione monter. Et quand Dumbledore lui révéla le secret du square Grimmauld… Ron avait sérieusement craint que sa meilleure amie ne lance un sort au directeur sans songer aux conséquences.

Ron attrapa le dos du t-shirt d’Hermione alors qu’elle essayait de se frayer un chemin jusqu’à Adrianna et Harry. Elle se retourna et lui lança un regard furieux, qu’il considéra comme un avertissement. Quand elle s’éloigna pour grimper les marches qui menaient à la maison, les jumeaux, Tonks et Lupin étaient entre elle et Harry, Ron était donc satisfait, il resta cependant assez proche d’elle.

Ce qu’il voulait, c’était agripper sa main et forcer Hermione à rester à côté de lui. Il voulait entrelacé leur doigts, de la façon dont ils semblaient naturelle de le faire ces derniers temps et la distraire de toute cette colère qu’elle ressentait, la forcer à réfléchir clairement à nouveau. Ron voulait… Ron voulait penser à autre chose que Hermione pendant au moins cinq bonne minutes. Putain !

Alors qu’il posait le pied sur le seuil de la maison, Ron entendit d’abord le bruit familier de Tonks qui tombait, suivit par les cris regrettablement tout aussi commun de Mme Black

- Pléthore ! Une pléthore de traîtres, de pourritures et de vagabonds ! Oh, vous entacher le noble nom de Black…

- Harry, dit Adrianna doucement, se penchant légèrement vers son cousin. Pourquoi y a t-il une peinture qui nous insulte quand on entre ?

Son ton n’indiquait qu’une curiosité modérée, comme si Mme Black n’était qu’une amusante curiosité. Ron supposait que c’était vrai pour… oh, dix secondes ou plus. Après ça, on était prêt à s’arracher les cheveux. Et pourtant Ron avait une haute tolérance les femmes dominatrices, semblait t-il, puisque que c’était le seul genre qu’il connaissait.

- Comment osez vous ? Saleté, bouillonna Mme Black. Ceci est ma maison !

- Vraiment ? les sourcils d’Adrianna se soulevèrent sceptiquement, avant de regarder à nouveau Harry. Je croyais que c’était la maison de Sirius.

Mon fils ne méritait pas…

- Ceci est mon infortunée grande tante, la mère décédée de Sirius, interrompit Tonks, regardant hargneusement le portrait qui continuait sa tirade, qui dirigeait maintenant tout son venin sur elle.

Les insultes de Mme Black dirigées contre Tonks étaient particulièrement crue et ne méritaient pas qu’on les répète. La sorcière les encaissa toutes sans broncher, mais Ron ne put s’empêcher de penser qu’il serait forcer de tabasser une vrai personne qui dirait de telle chose à une amie. D’un autre côté il ne pouvait pas frapper une femme et Mme Black… comptait-elle pour une femme ?

- Pourquoi est-elle toujours là ? demanda Adrianna, regardant tout à tour Tonks et Harry, plissant les lèvres de dégoût alors qu’elle grimaçait face aux hurlements. Hermione s’éclaircit la gorge de façon pompeuse et Ron ne pouvait vraiment pas comprendre ce qui n’allait pas avec elle. Adrianna avait complètement raison. Pourquoi ce sale portrait était-il toujours là ?

- On l’aime bien… cria Fred du fond de la foule.

- ... elle effraie les sorcière qui font du porte à porte, ajouta George, acquiescent solennellement.

- …et les intrus…

- C’est un sort collant, ‘Drana’ interrompit Harry, alors que Ron riait à la blague de ses frères ce qui lui valut un regard noir d’Hermione. On a tout essayé pour l’enlever.

Mais avaient-ils réellement tout essayé ? Ron devait croire que Dumbledore le pouvait, si personne d’autre pouvait se débarrasser de cette chose. Merde, si ils ne pouvaient pas décrocher un simple tableau comment allaient-ils vaincre Voldemort ?

- J’ai proposé de la brûler, cria George à nouveau. On a pas essayé ça.

Adrianna acquiesça comme si elle considérait la chose.

- J’imagine que vous avez essayé un sort silencieux…

- Bien sur, s’indigna Mme Weasley.

- Si tu essayes quoique ce soit, repoussante catin…

- Cette idée de la brûler me paraît de plus en plus bonne, répondit Adrianna. Ron commença à glousser, mais parvint à reprendre une expression approprié avant que le regard enflammé d’Hermione ne se fixe sur son visage. Cette sorcière était épuisante.

- Et si on détruisait le mur. Qu’est ce qu’il y a derrière ? Adrianna commença à taper sur le mur avec son poing.

- On peux faire ça ? demanda Harry intrigué. Ron voulait demander la même chose et il se rendit compte qu’il l’aurait fait si l n’y avait pas eu Hermione. En fait, il aurait été juste à côté d’Harry, si elle n’avait pas été là.

Adrianna haussa les épaules.

- Je ne vois pas pourquoi on ne pourrais pas.

- Il n’y a rien derrière, miss, grogna Maugrey, fixant Adrianna d’un regard perçant.

Tonks s’éclaircit la gorge, suggérant gentiment :

- Peut-être que c’est la prochaine maison.

- Il n’y a qu’une seule pièce à cet étage ? Dans une maison de cette taille ? demanda Adrianna incrédule en secouant la tête. Non, il y a quelque chose derrière. Ça ne devrait pas être trop dur de détruire ce mur et d’enlever le portrait.

Ron fixa le mur, essayant de s’intéresse à ce mystère mais une question le titillait. Pourquoi faisait-il attention à ce que pensait Hermione ? Il n’en avait jamais sentit le besoin auparavant. Pourquoi était ce si important maintenant qu’elle reste calme ? Elle était toujours énervée, il n’y avait rien de nouveau à ça.

- Vous n’oseriez pas ! Les vagabond et les rejetés ne dirigerons jamais la maison de mes…

- Oh, la ferme, hurla finalement Adrianna en sortant sa baguette. L’expression sur son visage paraissait dangereuse. Marsis Minimus.

- Oh, oh ! essaya de crier Mme Black mais sa voix n’était qu’un minuscule gémissement haut perché.

- Comment osez vous ! Saleté ! Clochard ! Cette fois ci Ron ne pu retenir son rire et profita du comique de la situation avec Harry et ses frères. Bien que le regard noir que lui lança Hermione gâcha un peu son amusement.

Harry sourit à pleine dent.

- J’imagina qu’on a jamais essayé ça.

- Brillant ! cria Fred. C’était exactement l’opinion de Ron bien qu’il préférait l’idée du feu ou de la destruction du mur.

- Plus si intimidante comme ça, gloussa Ginny et son père se mit à rire et lui donnant une petite tape sur son épaule. Au moins sa sœur savait quand il fallait cesser ses désirs de vendetta et être raisonnable. Pourquoi Hermione ne voyait-elle pas l’humour de la situation ?

Les bavardages reprirent alors que le groupe célébrait sa victoire sur la redoutable Mme Black. Il ne restait que deux mécontentes, Hermione et Mme Weasley, les deux personnes qui justement étaient les femmes ayant le plus d’importance dans sa vie. Il n’y avait rien qu’Adrianna pouvait faire pour détruire leur résistance passionnée à son entrée forcé dans leur vie.

Et pour quelques raisons idiotes, Ron se disait qu’il était de son devoir d’empêcher à Hermione de ruiner ça pour Harry. Quel était son problème de toute façon ? Si une empathe puissante voulait rester dans les parages pour protéger Harry et par défaut le reste d’entre eux, et bien pourquoi pas.

Il n’y avait pas vraiment de mauvais côté à cette idée de ce qu’il pouvait voir. Peut-être qu’avec elle dans les parages, Ron n’aurait pas à vivre avec la peur constante de la mort d’Hermione… enfin de toutes leur mort. Il voulait que tout le monde soit en sécurité. Harry, sa famille et oui, Hermione aussi, il n’y avait rien de mal à ça. Putain, qu’est ce qui n’allait pas avec lui ?

Maintenant, il fallait que Hermione soit de son avis plutôt que de rester là les poings serrés si fort que ses phalanges en étaient blanches. Ron eut un flash de leur troisième année quand Hermione s’était énervé contre Malefoy à cause de l’exécution de Buck. Ron devait faire quelque chose avant qu’elle n’explose et ne provoque un véritable grabuge.

Il scanna la pièce. Heureusement, tout le monde semblait distrait. Les jumeaux chuchotaient et faisaient des signes en direction d’une Mme Black gazouillante, essayant certainement de trouver une façon de vendre le sort qu’ils venaient d’observer. Ginny était complètement absorbé par son reluquage d’Harry et son père paraissait engager dans une discrète dispute très tendu avec sa mère.

Adrianna et Harry avec Dumbledore, Maugrey, Lupin et Tonks discutaient de ce qui se trouvait derrière le mur. Ron les regarda avec envie, ce serait amusant de…

Mais c’était maintenant ou jamais. Ron tendit la main et l’enroula avec précaution autour du poing serré d’Hermione, le caressant avec sa paume. Détends toi, chérie. Sa tête se leva vers lui pour le regarder et son expression froide fondit, ses lèvres tremblèrent.

Il lui dédia un sourire encourageant et il senti sa main se reposer dans la sienne. Se sentant soudainement chaud et plaisamment étourdit. Ron envoya toute précaution aux oubliette et entrelaça leur doigts, cachant leur mains derrière son dos. Il s’approcha d’elle… pour mieux dissimuler leur main, se dit-il. Ok, bon c’était peut-être mieux qu’une discussion sur les portraits et les murs.

Les conversations cessèrent lorsque Dumbledore s’éclaircit la gorge, attirant l’attention de Ron en même temps que tout les autres.

- Et bien, ma chère, s’adressa t-il à Adrianna, la faisant grimacer légèrement. Elle semblait ne pas pouvoir caché son dégoût pour se terme affectueux, mais peut-être n’essaya t-elle pas. Si vous voulez bien vous rendre dans la salle à manger pendant un petit instant, nous aimerions parler avec vous.

Adrianna se redressa, sa mâchoire serré, ses bras croisé. Ron pensait sérieusement qu’elle allait refusé. Que ferait Dumbledore ? Que ferait Hermione ? Il serra sa main plus fort.

Mais Adrianna se contenta d’un prudent :

- Bien sur.

Harry fit un pas en avant, une expression paniquée sur son visage.

- ‘Drana’, non !

Et c’était quoi ce nouveau surnom. Ce n’était même pas une version raccourcit de son prénom. Bizarre, Ron était sure que ça énervait encore plus Hermione. Harry devait pousser tout ses boutons ?

Le visage d’Adrianna s’adoucit arborant une expression qu’elle ne semblait utiliser que pour Harry. Ron était content que son ami ai quelqu’un qui puisse faire ça pour lui.

- Harry, dit-elle d’un ton doux mais alarmant. Ca ira…

Elle fut interrompu par des sautillements maladroits sur les escaliers.

- Harry Potter. Harry Potter. Dobby est très content de voir Harry Potter, monsieur. L’imposteur au poly nectar descendait les escaliers, parlant assez bruyamment pour attirer l’attention de tous. Dobby a préparé des chambres pour Harry Potter et sa cousine Adrianna Potter.

Dobby se jeta sur Harry, l’étreignant avec enthousiasme. Harry fut pris par surprise avant de finalement lui rendre son étreinte.

- Um… salut Dobby. Merci pour… tout.

Ron grimaça en se souvenant le traitement un peu dur qu’il avait réservé à Dobby lors de son arrivée. Harry ignorait que Dobby avait maintenant quelques nouveaux bleus en souvenir.

Heureusement, l’elfe avait oublié la violence de Ron. Il essaya de repousser une vague de honte face à son comportement désespéré. Il ne pouvait plus rien n’y faire.

- Oh, monsieur est si bon. C’était un plaisir pour Dobby de vous servir, s’exclama t-il.

Quand Harry parvint à s’extraire de l’emprise de l’elfe, Adrianna s’était figé et le regardait hargneusement. Ron ne comprenait pas du tout son changement d’attitude. Les femmes le rendait tellement confus. Il sentit la main d’Hermione dans la sienne. Pourquoi devait-elles être si énervante et si douce ?

- ‘Drana ? questionna Harry.

- Un instant. Dobby, viens ici, ordonna raidement Adrianna, prenant l’elfe par le bras pour le déplacer à côté d’Harry. Que faisait-elle… Oh.

Adrianan fit un pas en arrière laissant ainsi une vue claire sur les deux Harry, leur proximité mettant en évidence les différences entre eux. Ils ressemblaient plus à des frères qu’à des doubles. Pour la première fois Ron remarqua qu’Harry avait grandit, et alors que Dobby avait l’air malade et déprimé, Harry était l’image même de la santé. Il portait aussi de beaux vêtements, de nouveaux vêtements. Ron repoussa la sentiment familier d’envie.

Adrianna se tourna vers Dumbledore avec une rage à peine contenue et Ron réalisa finalement pourquoi.

- Ca. Elle montra Dobby. C'est à quoi ressemblait Harry en juin. C’est ce qu’il serait maintenant si il était toujours chez les Dursley. Comment exactement ai je pu faire le mauvais choix ?

Ron vit Hermione ouvrir la bouche pour lui dire exactement comment. Ne voyait-elle pas qu’Adrianna avait un argument ? Et un bon. Merde, la preuve en était devant eux. Il serra sa main et chuchota un avertissement sévère dans son oreille.

- Hermione, pas maintenant.

Elle ne se détendit pas mais elle ne dit rien. Il devait se considérer chanceux d’avoir au moins eu ça.

Pas du tout perturbé par le défi d’Adrianna Dumbledore sourit, en disant :

- Y allons nous ?

Comme si ils se rendaient au festin le plus plaisant. Il fit un geste vers la salle à manger et les doubles portes s’ouvrirent d’elle même.

Adrianna acquiesça hautement mais fut stoppée lorsque Harry s’exclama :

- Non ! Tu n’iras pas là dedans sans moi. Tu ne leur doit aucune explication.


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MessageSujet: Re: Of Hearts and Heroes   Of Hearts and Heroes - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 10:19

D’une certaine façon, la colère et la passion dans la voix d’Harry réconforta Ron. Son meilleur ami était de retour. Et il était sacrément temps.

- Harry, c’est bon, dit Adrianna calmement.

Harry secoua la tête en faisant jouer les muscles de sa mâchoires.

- Pas sans moi.

- Il n’y a aucune raison pour toi d’y aller. On va juste discuter des endroits où nous sommes allé. Tu y étais. Tu sais ce qui s’est passé. Tu devrais rattraper le temps perdu avec tes amis.

- Je veux venir, siffla t-il et bien que Ron comprenait parfaitement que Harry veuille être inclus, il ne put s’empêcher d’être légèrement blessé. Ils ne l’avaient pas vu de tout l’été. Harry ne voulait-il pas passer du temps avec eux ?

Adrianna soupira.

- Harry rien de bon n’en sortira pour toi si tu nous entends nous disputer à ton sujet. Reste avec tes amis.

- ‘Drana, se requit-il dune toute petite voix. Je ne veux pas qu’ils…

Harry paraissait inquiet. Il avait peur de ce que les adultes feraient à Adrianna. Egoïstement, réaliser cela permit à Ron de se sentir un peu mieux.

Dumbledore conduit les adultes dans la salle à manger, laissant Harry observer leur départ. Regarder les jumeaux entrer parut être la goutte de trop pour Hermione qui commença à s’éloigner, certainement pour demander son propre temps d’admonestation à Adrianna.
Avant qu’elle ne puisse parler, Ron tira sur sa main, durement, la coinçant dans un coin avant de la retourner pour qu’elle lui fasse face.

- Tu as entendu Harry, murmura t-il sèchement, ne comprenant pas pourquoi elle ne voyait pas à quel point il était en colère. Elle était supposé être la plus subtile. Il ne veux pas que quelqu’un se dispute avec Adrianna.

Hermione grogna.

- Si elle pense que je vais m’asseoir et la regarder prendre contrôle de sa vie…

Putain, Hermione avait vraiment un penchant pour le drame.

- Si c’est ce qu’Harry veux, c’est exactement ce que tu vas faire.

Elle lui lança ce regard furieux et trahit avant d’arracher sa main à la sienne. Hermione l’ignora complètement lorsqu’elle se dirige à l’endroit où Harry et Ginny se tenait.

Super, maintenant elle était aussi en colère contre lui. Fantastique. Ron du regarder avec appréhension la dernière personne entré dans la salle à manger et ferme la porte, les laissant tout les trois seuls avec Harry.

* * * * *

Harry appuya son dos sur la porte de la salle à manger maintenant fermé. Il sentit le sort se lever sur la pièce alors qu’il était repoussé de quelques centimètres. Remarquant à peine Dobby qui annonçait qu’il descendait pour préparer le petit déjeuner, il glissa le long de la porte sur la tapis poussiéreux.

Super. C’était fantastique. Et ils se demandaient pourquoi ils n’étaient pas pressés de revenir de ses surprenamment paisibles aventures pour affronter cette… inquisition. Harry regarda autour de lui pour rencontrer les trois paire d’yeux grave. Apparemment la fête pour son retour à la maison allait se faire un peu plus tard ou peut-être s’était-elle déjà finie.

Une part de lui aurait voulu être dans la salle à manger pour qu’il n’ait pas à affronter la douleur et la déception de ses regards. Cela n’aidait pas que Harry se sente aussi coupable qu’un pêcher.

Hermione était celle dont il devait s’inquiéter. Elle avait cette lueur dans les yeux, celle qu’elle avait eu juste avant de gifler Malefoy. Voulait le frapper lui ou Adrianna ?

Bien qu’il ne puisse accepter le dernier, le premier ne l’aurait pas dérangé. Peut-être que si Harry la laisser le frapper, ils pourrait avancer sans jamais avoir à en parler. Ce serait bien.

Bien qu’en ce moment, Hermione frappant Harry était bien peu probable vu la façon dont Ron la fixait, comme si il était prêt à la retenir physiquement d’un moment à l’autre. En fait, Ron ne l’avait pas quitté des yeux plus de quelques secondes et il avait tout le temps dans son regard cette lueur… une étrange lueur, presque comme si il voulait la toucher.

En fait, Harry avait remarqué qu’il avait touché Hermione plusieurs fois. Volontairement même. Ron ne touchait jamais Hermione. Il l’évitait comme un énorme chaudron brûlant, s’éloignant rapidement si cela arrivait accidentellement, en rougissant et en bégayant. Bien que Harry faisait son possible pour ne pas y penser, il savait que ce n’était pas parce que Ron ne voulait pas la toucher mais plutôt parce qu’il le voulait trop.

Et apparemment, le moment qu’il craignait depuis leur quatrième année était arrivé. Enfin, il devait être chanceux d’avoir eux une année entière de sursis. Merde. C’était ce qu’il récoltait pour avoir laissé ses amis seuls pendant la moitié de l’été.

Pourtant la jalousie et la peur qu’Harry ressentait habituellement devant de telle révélation s’étaient considérablement allégés. Il était différent maintenant, plus fort, plus sur de lui. D’une certaine façon, il était maintenant tolérable pour lui que se meilleurs amis aient une connexion qui ne l’incluait pas.

Comment pouvait-il leur faire comprendre à tous qu’aller au Japon avait été nécessaire, pour tout le monde ?

Harry leva la tête vers Ginny qui fut la première des trois à s’agenouiller à ses côtés. Elle n’avait jamais fait partie de leur petit groupe. Ils n’avaient jamais laissé entrer personne avant. C’était juste tous les trois contre le monde. Il aurait été étrange de l’avoir avec eux en ce moment. En fait par le passé, Harry manœuvrerait déjà pour s’isoler avec Ron et Hermione.

Mais tout changeait à présent. Ils changeaient. Ron et Hermione se transformaient en quelque chose… de plus. Et Harry… Harry avait tellement changé cette année, ces trois derniers mois. Il ne pouvait s’attendre à ce que les choses restent les mêmes.

En regardant le doux sourire accueillant de Ginny, Harry découvrit qu’il était reconnaissant de sa présence. Son calme joyeux l’attirait. Peut-être que leur relation changerait aussi. Il aurait certainement besoin d’un autre ami si Ron et Hermione devenaient ce qu’il était sur qu’ils deviendraient. Et Ginny était l’une des seules personnes qu’il connaissait qui pouvait être assez forte pour supporter sa vie.

Ron et Hermione s’assirent finalement eux aussi. Ce fut Hermione bien sur qui brisa le silence.

- Bien, tu vas nous dire où tu étais tout l’été ou non ? demanda t-elle, récoltant un regard noir de la part de Ron.

Elle était en colère mais bon il fallait s’y attendre, Harry prit une profonde inspiration.

- Euh… nous…

Son esprit continuait à revenir sur ce qui devait se passer derrière cette porte, mais il devait dire quelque chose avant que Hermione n’explose. Pourquoi était ce si difficile ? .

- On a commencé en France, commença t-il avec précaution, puis le Maroc et la Belgique brièvement. Um, puis on a passé douze semaines au Japon, enfin quatre pour vous et la semaine dernière on était aux Etats-Unis.

Il se doutait qu’elle voulait plus qu’un itinéraire, mais il semblait trop nerveux pour réunir ses pensées.

Mme Weasley, Maugrey et les autres… Que faisaient-ils à Adrianna ? Harry sentit son estomac se nouer. Ils ne pouvaient pas la lui enlever. Il ne les laisserait pas faire.

- Harry, il ne s’était pas rendu compte qu’il s’était tu jusqu’à ce que Ginny parle. Des détails s’il te plait.

Au moins elle était compréhensive et raisonnable.

- Oh, um. Qu’est ce que vous voulez…

- Tu peux commencer avec pourquoi, interrompit Hermione méchamment, ses bras croisé sur sa poitrine.

- Hermione, siffla Ron dans son oreille, Harry n’avait jamais vu son visage aussi prêt du sien.

Oh ça c’était drôle.

Harry se mordit l’intérieur de sa joue pour combattre son anxiété.

- Pourquoi j’y suis allé ?

Hermione fronça les sourcils et le regard comme si il était un idiot.

- Pourquoi tu ne nous l’a pas dit ?

Il y avait de la douleur dans sa voix. Merde, bien qu’il s’y attendait, Harry ne s’attendait pas à ce que ça le rendit aussi malade.

Harry remonta ses genoux sur son torse. Il ne pouvait supporte le regard d’Hermione. Posant ses coudes sur ses genoux, ses mains de chaque côtés de son visage, il gardait ses yeux collés au tapis.

- Je ne pouvais pas rester chez les Dursley, dit-il ses mots plus durs et agressifs qu’il ne l’aurait voulu. Je ne pouvais pas.

- Tu penses qu’on ne le sais pas ! éclata Hermione.

- Hermione, chuchota Ron, mais elle se dégagea de sa main qui l’emprisonnait et Harry la sentit se refermer sur son avant bras. Ça le surprit.

Plus doucement mais tout aussi passionnément, Hermione argumenta.

- Tu croyais vraiment qu’on voulais que tu reste là bas ? On aurait compris. Tu aurais pu nous le dire pour que nous…

Elle s’arrêta avant de s’éloigner, la trahison flagrante sur son visage.
Harry déglutit nerveusement. Aussi mal qu’il se sentait d’avoir inquiété Hermione sans raison, il savait qu’elle n’aurait pas été d’accord avec sa décision de partir avec Adrianna. Elle se serrait battu et ça aurait tout gâché.

Ce n’était probablement le meilleur moment de lui dire ça, à la place, il évita la conversation.

- Bien, Dumbledore voulait de moi chez les Dursley. Il ne voulait pas écouter Adrianna…

- Et bien, il devait y avoir de bonnes raisons, le coupa Hermione, ne penses tu pas que si Dumbledore voulait…

- Ouais, il y avait une bonne raison, répliqua Harry. C’était ce qu’Hermione aurait dit si il lui en avait parlé depuis le début. Elle n’aurait pas compris. Dumbledore pense que sa solution est la seule solution. Il pense que la seule façon de me protéger, c’est de m’enterrer dans un trou et de m’enfermer. Je ne suis plus un enfant, ça ne marchera pas.

Hermione tressaillit devant son ton et Ron et Ginny avait l’air choqué. Harry n’avait jamais rien montré d’autre que de la loyauté envers Dumbledore et même lui se sentait coupable de ses paroles aussi dures. Il se sentait même coupable de penser ça. Ses amis ne connaissait même pas l’existence du sort protecteur familial sur la maison des Dursley. Ça n’avait pas d’importance. Il n’allait jamais y retourner.

- Harry, dit Hermione d’une voix plus douce, comme si il avait perdu l’esprit. Dumbledore t’a protégé ta vie entière. Tu ne connais Adrianna que depuis quelques jours…

- Et à cause de qui Hermione ? grogna Harry. Puis plus calmement il dit : Il n’est pas mon père. Il ne peux pas me dire ce que je dois faire, pas à l’extérieur de Poulard. Ses amis étaient choqués mais Harry pouvait sentir la colère monter en lui. Tout ces gens me disent quoi faire, me donnent des ordres, ont une opinion sur ce qui est le mieux pour moi, mais personne n’a jamais voulu de moi…

Harry serra ses dents, ses yeux le piquaient. Il fit son possible pour continuer sans s’effondrer.

- Je sais que Sirius m’aurait prit si il le pouvait mais il n’a pas pu. Il était… un peu cassé. Il n’aurait pas pu prendre soin de moi. Mais j’ai une famille maintenant. Adrianna prends soin de moi et personne ne me l’enlèvera. Personne, finit-il avec ferveur. Si ils ne pouvaient pas comprendre ça, alors qu’ils aillent au diable !

Le petit discourt d’Harry devait avoir retiré tout envie de se battre à Hermione car elle abandonna la chose et refusa de le regarder. Ginny le fixait avec des yeux humides et brillants. Super, de la pitié. Au moins plus personne ne lui criait dessus, l’obligeant à dire des choses qu’il aurait préféré garder pour lui.

Le silence s’éternisa incommodément. Ron brisa finalement la tension avec un large sourire un peu forcé.

- Alors, mon vieux, dis nous tout, le Maroc, la Belgique, le Japon. Ça m’a l’air super cool.

Que feraient-ils sans Ron ? Reconnaissant Harry se pencha en avant et sourit intérieurement. Ça avait été vraiment cool. Sacrément incroyable en fait.

- On est resté au Maroc et en Belgique que quelques jours. Adrianna avait un travail pour le MIA à finir. Quelques dignitaires étrangers à rencontrer pour voir si ils mentaient. Ce genre de chose.

Ginny s’assit plus droite, ses yeux étaient brillants et inquisiteurs.

- Elle a lu leur secret ?

Harry haussa les épaules.

- Pour la plupart.

- Wow, je ne m’étais pas rendu compte que le gouvernement américain était si actif dans les affaires des ministères étrangers, dit Ginny avec une curiosité sincère, renfrognant à nouveau

Hermione, probablement énervé par ce concept. Devait elle trouvé une faute dans tout ?

- Je ne pense que se soit vraiment les américains… je veux dire…

En fait, Harry n’était pas sur du tout de ce qu’il voulait dire. Sa cousine était très secrète lorsqu’il s’agissait de son travail.

- J’ai l’impression qu’Adrianna travaille pour d’autre groupes internationaux pas juste la Mia.

Des expressions confuses apparurent sur le visage des amis de Harry mais il n’avait pas plus de réponse. Et il était sur le point d’avouer cela donnant ainsi plus de munitions à Hermione.

- Puis on est allé au Japon, continua t-il rapidement. Là on m’a apprit comment contrôler mes émotions, toutes ses techniques physiques et mentales. Il y avait ce truc, on pourrai traduire ça pas lire les rêves ou lire les esprits… ça avait plus de sens en japonais.

- Alors tu parles japonais maintenant ? dit méchamment Hermione. Ron lui lança un regard noir et agrippa son genoux, enfonçant ses doigts dans sa peau.

- Non, je… bégaya Harry, déstabilisé pas seulement par Hermione… Ron touchait-il réellement son genoux ?

- Alors c’est comme ça que tu as appris l’occlumentie, non ? dit Ron avec un bon sourire naturel, jetant à Hermione un regard pleins d’espoir. Si quelque chose dans son voyage allait le racheter à ses yeux, c’était qu’il avait appris l’occlumentie. Mais son visage hargneux ne changea pas.

Harry repoussa sa déception et répondit :

- Ouais, um… J’ai appris à manipuler mes pensées et mes souvenirs. Ça c’est fait dans une autre réalité de mon existance, ce qui explique ce problème avec le temps. Il ferma les yeux essayant de se perde dans ses souvenirs. C’est vraiment puissant. Tu affrontes les pires choses dans ta vie. Puis… c’est comme si les émotions retenaient notre magie et après tout ça la magie coule librement… Il s’arrêta et ouvrit les yeux pour voir ses meilleurs mais le fixer bizarrement.

- Alors, oui l’occlumentie, continua Harry en s’éclaircissant la gorge. Peut-être que si il essayait quelque chose de plus concret. Pendant qu’on marche dans son esprit, quelqu’un essayait de me lire et je devais imaginer des murs se formant dans mon esprit. Puis ils apparaissaient vraiment, physiquement et bloquait la personne à l’extérieur. Maintenant les murs sont justes… là.

- C’est super Harry, dit Ron sans enthousiasme. Harry avait un mauvais pressentiment. Ça ne se passait pas bien. Il souhaitait presque que Hermione se remette à crier.


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