Apparences trompeuses

Chapitre 1

Michael était dans son appartement. Il devait être quatre heures du matin, mais il n'arrivait pas à dormir. Tant de choses se bousculaient dans son esprit. L'une d'elle portait un nom... Maria.... Comment avait il pu être aussi idiot ? Il est vrai qu'ils n'avaient pas toujours filé le parfait amour, mais depuis qu'elle l'avait quitté il pensait sans arrêt à elle. Cela était arrivé la semaine dernière. Depuis quelques temps, il l'avait délaissé et il n'aurait pas du. Maria en avait assez de toujours passer en second plan, et il l'avait perdu. Il ne se le pardonnerai jamais. Il fallait qu'il lui parle, qu'il lui dise à quel point il tenait à elle. Mais cela suffirait il ? Quelqu'un frappa à sa porte. Qui pouvait bien venir chez lui à cette heure ci ? Il ne voulait pas répondre. Il décida de faire comme s'il n'avait rien entendu, après tout il devrait être entrain de dormir. Mais la personne insista.

- Michael, c'est moi! Je sais que tu ne dors pas, ouvre, s'il te plait...

C'était Maria. Un léger sourire se forma sur ses lèvres. Elle était revenue. Sa Maria était revenue. Il ouvrit rapidement la porte. Maria se tenait là, nerveuse. Elle était si belle, se dit il.

- Entre, ne reste pas là...
- Merci

A peine furent ils arrivés dans le salon que Maria enroula ses bras autour de son cou et l'embrassa fougueusement. Michael répondit très vite à son baiser. Il avait tellement rêvé de ce moment... Mais c'était encore mieux que ce qu'il avait imaginé. Il ne pensait pas que ses instants de tendresse et de passion pouvaient autant lui manquer, et pourtant, il se perdait dans la chaleur et la douceur de ses lèvres. A bout de souffle, ils se séparèrent. Maria sourit légèrement.

- Je suis désolée, je n'aurais jamais du te parler aussi durement la dernière fois.
- Non, c'est moi qui suis désolé. Je t'aime Maria, et je te jure que je ne te ferai plus aucun mal.

Elle l'embrassa de nouveau, et rapidement, la passion les consuma. Leur réconciliation fut plus chargée en émotion que ce qu'ils avaient imaginé. Cette nuit là, Maria offrit à Michael le plus beau des cadeaux: son cœur et son corps.

Le lendemain matin, lorsque Michael se réveilla, il était seul. Il se demanda s'il n'avait pas rêvé, encore un fois. Il aperçut ses affaires qui étaient éparpillées sur le sol. Non, il n'avait pas imaginé tout ça. Mais alors, où était elle? Quelqu'un frappa à la porte. Il s'habilla en vitesse.
- j'arrive !

Il ouvrit la porte, pour laisser apparaître Max. Son ami vit très bien qu'il était déçu.

- Tu attends quelqu'un ?
- Non, non.

Il s'installèrent dans le salon.

- Tu as vu Maria ce matin ?
- Non. Michael, tu devrais lui parler, elle est malheureuse, tu sais...

Michael parut songeur.

- Oui, c'est ce que je vais faire. On ferait mieux d'aller en cours maintenant.

Toute la journée, Michael fut hanter par le souvenir de cette nuit magique qu'il avait passé. Il voulait des réponses. Il devait voir Maria. Il n'en pouvait plus. Il voulait la serrer dans ses bras, lui dire qu'il l'aimait. Ils n'avaient pas eu assez de temps. Il surveilla son casier pendant des heures. Enfin, elle se décida à se montrer. Il s'approcha d'elle.

- Bonjour
- Salut

Salut ? C'est tout ce qu'elle avait à lui dire ?
- Maria, à propos d'hier soir, je voudrais qu'on parle.

Elle ne prêtait apparemment pas attention à ce qu'il disait.

- oui, plus tard.

Elle referma son casier.

- J'ai dit à Liz que je la retrouvais chez Max et Isabel, tu viens avec moi ?
- Oui, bien sur !

Il n'en revenait toujours pas. Elle faisait comme si rien ne s'était passé ! Il savait pourtant qu'il n'avait pas rêvé. Ses souvenirs étaient trop réels pour que ça soit le cas. Qu'elle le veuille ou non, il faudrait qu'elle se décide à lui parler, sinon il deviendrait fou.
Ils arrivèrent chez les Evans. Leurs amis étaient déjà présents.

- Salut tout le monde !
- Salut !

Ils se regroupèrent sur le canapé.
- Alors, pourquoi tu nous as appelé Isabel ?

Isabel était nerveuse, cela se voyait. Elle avait les yeux baissés et maltraitait un morceau de papier qu'elle tenait entre ses doigts.

- J'ai fait un rêve étrange... Nous y étions tous, et tout autour de nous se trouvaient des miroirs. Et tout d'un coup je ne pouvais plus distinguer le vrai du faux. J'étais terrifiée...

Des larmes roulaient le long de ses joues. Max la prit dans ses bras.

- Chut, ce n'est rien, ce n'était qu'un rêve...

Elle se dégagea vivement.

- Non, justement, ce n'était pas un simple rêve. Je sais qu'il est en train de se réaliser.

Liz ne comprenait rien du tout.

- Vous pouvez m'expliquer ce que des miroirs peuvent avoir affaire avec vous ? Et pourquoi est ce qu ça te met dans cet état ?

Max la regarda, gêné.

- On ne vous l'a pas dit pour ne pas vous inquiéter... Nous avons découvert un miroir. Nous pensions qu'il était normal, jusqu'à ce que l'armée débarque ici.

Maria leur jeta un regard éberlué.

- Quoi ? L'armée ?
- Oui. Enfin, une scientifique. Elle a examiné le miroir et nous a dit qu'il s'agissait d'une porte sur des mondes parallèles.

Il regarda autour de lui, ses amis terriens étaient bouche bée. Il continua.

- Isabel a parlé avec elle et elle a accepté de nous le laisser, seulement on ne pensait pas qu'il fonctionnait...
- C'est ce miroir que j'ai vu en rêve. L'un de nous n'était pas celui qu'il disait être. Il avait réussi à nous diviser. La terre n'était plus qu'un grand brasier.

Elle se remit à pleurer. Max la serra plus fort. Michael se décida à parler.
- Alors, comment on fait pour savoir qui c'est ?

Tout à coup tout le monde se regarda de façon suspicieuse. Isabel hurla.
- Vous voyez ? Ca commence déjà! On trouvera qui c'est en temps voulu...

Michael rentra chez lui. Son appartement reflétait tant de souvenir. Comment penser à un de ses amis en tant qu'ennemi ? Ca lui était impossible ! Et surtout où était passé celui qu'il remplaçait ? Avait il était... Non, il refusait d'y penser ! Son regard fut attirer par un morceau de tissu près de son lit. Il s'approcha et le ramassa. C'était un mouchoir qui empestait l'ester. Qu'est ce que ça faisait chez lui ? Et si... ? Il appela Liz.

- Allô ? Liz, c'est moi, Michael
- Michael ! Qu'est ce qu'il se passe ?
- Est ce que Maria t'a semblé bizarre aujourd'hui ?
- Et bien, c'est vrai qu'elle a agit étrangement... Il y eut une pose. Maintenant que j'y pense, tu as raison. Elle m'a posé plein de question sur vous alors qu'elle en connaissait les réponses... Tu crois que c'est elle ?
- Liz, tu peux garder un secret ?
- Et bien, vu celui que je garde, je pense que oui....
- Maria et moi avons passé la nuit ensemble.
- Quoi ? Mais elle ne m'a rien dit !
- Je sais, ce matin, quand je me suis réveillé, elle n'était pas là, et ce soir, j'ai trouvé un mouchoir plein d'ester.
- Tu crois que la vraie Maria s'est fait enlever ?
- J'en suis persuadé.
- Ne bouges pas, j'appelle Max et on vient chez toi !

Liz raccrocha le combiné et se retourna vers Maria.

- Michael est au courant.

A suivre....

Chapitre 2

Liz se retourna pour faire face à Maria.

- Michael est au courant.

Son amie la regarda avec des yeux ronds.

- Quoi ? Il faut l'empêcher de nous dénoncer.

Liz prit son manteau.

- Je lui ai dit de m'attendre à son appartement.

Liz et Maria arrivèrent chez Michael. Elles frappèrent à la porte. Quelques secondes plus tard, celle ci s'ouvrit.

- Tient Liz. Il s'aperçut de la présence de Maria. Maria ?

C'est alors qu'il comprit. Il voulut refermer la porte, mais il était trop tard. Elles l'immobilisèrent et, à l'aide d'une seringue, Liz lui administra un sédatif.

- Voilà, il va dormir pendant quelques heures. Viens, il faut qu'on l'emmène loin d'ici.

A deux, elles le portèrent jusqu'à la voiture de Maria, puis elles roulèrent jusqu'à une maison abandonnée. Une fois à l'intérieur, elles déposèrent Michael dans une salle où se trouvait déjà Maria, la vraie cette fois.

- Michael ! Qu'est ce que vous lui avez fait ?

La porte se referma sur ses plaintes. Maria savait qu'il ne servait à rien de crier. Elle avait déjà essayer, mais personne ne semblait entendre.
Liz et Maria retournèrent discrètement au Crashdown.

- Dis, Liz, tu crois que c'est une bonne idée, de l'avoir kidnappé ? Après tout, les autres vont s'inquiéter...
- Sûrement, mais ils ne nous soupçonneront pas. Et puis, on doit finir ce que l'on a commencé.

Maria frissonna.

- D'accord.

Michael se réveilla peu à peu. Il sentit une main caresser tendrement ses cheveux. Il sourit et ouvrit les yeux.

- Maria... Dit moi que tout ça est un rêve ? Devant la mine de celle ci, il sut que tout avait été réel. Elle restait silencieuse. Maria, j'ai une question à te poser...
- Oui?
- Dis moi que c'était toi, dis moi que tout ce que l'on a ressentit ce soir là était vrai.

Tout à coup, ses joues rosirent légèrement.

- Oui, c'était bien moi.

Il la serra dans ses bras. Il était tellement heureux.

- Je t'aime Maria
- Je t'aime aussi

Il scella leurs retrouvailles d'un baiser.
Max entra dans le Crashdown. IL s'approcha des filles.

- Salut! Vous n'avez pas vu Michael ?
- Non, Pourquoi ?

Il avait l'air inquiet.

- Il n'est pas chez lui, et je ne le trouve nulle part.

Liz posa sa main sur la sienne.

- Ne t'inquiètes pas, il a du aller faire un tour.

Maria comprit l'allusion. Il fallait qu'elle les laisse.

- Bon, excusez moi, mais ma mère m'attend !
- Ciao ! Je t'appelle demain ?
- Ok !
- Au revoir, Maria.

Max et Liz se retrouvèrent donc seuls. Le Crashdown était désert.
Liz ne savait pas où elle était. IL faisait noir, elle avait froid, elle avait peur. Elle était persuadée d'avoir entendu Maria crier. Mais était ce bien elle ? Elle n'était plus sure de rien. Elle se souvenait s'être endormie dans le Crashdown, puis plus rien.. ? Le trou noir. Elle se leva est avança à tâtons dans l'obscurité. Un mur se dessina petit à petit sous ses doigts, puis, elle sentit une porte. Liz tenta de l'ouvrir mais elle était fermée. Elle ne pouvait plus se retenir plus longtemps. Elle cria pour que quelqu'un l'entende. Mais seul l'écho de sa voix lui répondit. Désespérée, elle se laissa glisser le long du mur et pleura. Max allait venir la chercher, elle en était persuadée. Il avait toujours été là pour elle. Il avait une place importante dans sa vie comme dans son cœur. Et dans ce moment de détresse, c'était son visage qui lui revenait en mémoire. Pourquoi l'avait elle repoussé. Elle avait du mal à sans rappeler maintenant. Ah oui, c'était à cause de sa destinée ! Si seulement, il pouvait être un garçon comme les autres... mais alors, il n'aurait plus ce charme supplémentaire qui lui plaisait tant... Elle sécha ses larmes. Elle sentait qu'elle allait voir assez de temps pour réfléchir à la situation.
Maria se releva.

- Tu as entendu ?

Michael se retourna pour lui faire face.

- Non, quoi ?
- J'ai entendu Liz crier ! Il faut que je lui fasse savoir que je suis là !

Elle se dirigeait vers la porte quand Michael la retint par le bras.

- Tu es sure que c'est elle ?
- Certaine

Il la laissa se dégager.

- Il faut qu'on trouve un moyen de sortir d'ici..... Elle réfléchit un instant. Soudain, son visage s'illumina. Michael... Si tu utilisais tes pouvoirs ?
- Quoi ? Je ne sais pas si je saurais...

Il ne savait pas très bien contrôler ses pouvoirs comme le faisait Max et Isabel. La vérité, c'est qu'il avait peur de faire du mal à la fille qu'il aimait le plus au monde. Si ça arrivait, il s'en voudrait à jamais. Maria devina ses pensées. Elle posa une main réconfortante sur son épaule.

- Tu vas y arriver, j'en suis persuadée !

Elle lui sourit légèrement. Ce geste le fit fondre. Elle ne savait pas à quel point ce qu'elle disait avait de l'importance à ses yeux.

- D'accord. Éloigne toi de la porte.

Elle recula rapidement, pendant qu'il s'avançait. Il posa une main sur la poignée et se concentra. IL sentit ses pouvoirs se diriger vers sa main, une sensation apaisante et enivrante à la fois. Il savait ce que ce pouvoir pouvait faire depuis qu'il avait connu Nasedo et cela lui faisait peur. Après tout, pourquoi ne deviendrait il pas comme lui ? Un tel pouvoir pouvait corrompre n'importe qui... Une sensation de brûlure lui fit retirer la main de sa position initiale. La serrure avait fondue. Il poussa doucement la porte. Elle tomba à la renverse. Maria se précipita vers lui.
- Tu as réussi ! Je savais que tu réussirai, je le savais !

Elle l'embrassa rapidement. Michael allait y répondre quand elle s'éloigna. Il releva la tête, surpris.
- Ben quoi ? Il faut chercher Liz !

Il secoua légèrement la tête. Décidément, il ne comprendrait jamais rien aux femmes...
Max jouait avec des pailles en plastique. Mais où donc était Michael ? Il était inquiet. Liz se rapprocha de lui.

- Tu veux venir chez moi ? Je t'offre un bout de mon canapé pour te reposer..

Elle avait son regard suppliant. D'habitude, Max ne pouvait pas résister à ses yeux... Mais ce soir, tout était différent. IL ne savait pas pourquoi, mais Liz avait perdu cet éclat qui la rendait si belle, si désirable... A croire que c'était elle l'ennemi dont parler Isabel... Il réalisa ce qu'il venait de penser. Non, ce n'était pas possible, Liz ne pouvait pas... Il releva la tête rapidement pour croiser le regard de sa compagne. Elle avait compris et semblait furieuse. C'était donc ça. Qu'avait elle fait de la vraie Liz ? De Michael ? Qui était elle ? Il allait ouvrir la bouche pour la questionner, quand, quelque chose le stoppa. La jeune femme devant lui était toujours la même, mais ses yeux luisaient.

A suivre...

Chapitre 3

Les yeux de Liz brillaient. Max saisit la bouteille de tabasco sur le comptoir et en jeta le contenu sur le visage de la chose qu'il se tenait devant lui. Il en était sur à présent, ce n'était pas Liz. Mais où était elle ?

- Mes yeux !

La jeune fille avait très mal aux yeux. De l'eau. Il lui fallait de l'eau. Max en profita pour sortir du crashdown en courant. Il arriva à sa voiture et repris son souffle. Il ne réalisait pas tout à fait ce qu'il venait de se passer, ce qu'il savait, c'était qu'il devait en parler à Isabel. Elle était peut-être en danger à l'heure qu'il était.
Maria et Michael avançaient rapidement dans le couloir.

- Liz ?
- Maria, c'est toi ?

Maria sourit. C'était son amie ! Elle était vivante. Michael s'approcha d'elle.

- Elle est dans cette salle. Recule.

Elle s'exécuta, laissant Michael délivrer Liz de sa prison. Quelques minutes plus tard, la jeune fille brune apparut. Ses joues étaient rouges et ses yeux humides. Maria la prit dans ses bras.

- Hey, Liz... C'est fini, on est là !

Liz se blottit contre son amie. Elle avait eu tellement peur, peur de ne plus jamais la revoir, de ne plus jamais revoir Max.

- Mais qui... ?

Maria la repoussa doucement.

- Nos doubles
- Et Max ? Comment va t il ?
- Il n'a pas été capturé.
- Alors il faut aller le prévenir.
- Bien

Sur ce, ils cherchèrent une sortie. La maison était immense, et sans fenêtre. Quelques heures plus tard, ils étaient dehors.
Max arriva chez lui. Isabel vint à sa rencontre.

- ah, Isabel...

Il se dirigea vers le salon.

- Attends Max, je dois te dire que...

Elle le suivit de près. Il continuait à parler

- J'ai découvert qui est ...

Il s'arrêta net en voyant qui était dans la pièce. En effet, sur le canapé étaient assis deux militaires. Il connaissait l'un d’eux, il s'agissait de la scientifique, Sam Carter, qui les avaient mis au courant pour le miroir. L'autre était un homme à la carrure imposante mais qui paraissait mécontent d'être là.

- Bonsoir... Que me vaut cette visite ?

L'homme l'observa de haut en bas.

- Je suis le colonel Jack O'neill, et vous connaissez ma collègue... Votre sœur nous a appelé en nous disant que vous aviez des problèmes, alors nous voilà !

Max regarda sa sœur d'un air interrogatif.

- On ne peut pas s'en sortir seul, Max, je le sais.
- Très bien. Que pouvez vous nous dire ?
- Les personnes que vous nous avez décrites sont les même que celles que vous connaissez, mais ont eu des parcours différents. Par contre, il faudrait savoir ce qu'ils veulent.

Sam ne savait pas trop quoi penser de tout ça. Elle s'était pris d'affection pour cette jeune fille à l'allure si forte mais pourtant si fragile. Elle avait accepté de lui laisser le miroir, mais elle ne pensait pas qu'il y aurait de telle conséquence. Max s'assit en face d'eux.

- J'ai vu quelque chose d'étrange ce soir.

Ceci attira l'attention de Jack.

- J'étais avec Liz, tout se passait bien, quand soudain, ses yeux se sont mis à luire... c'était si...
- Luire, vous dites ?

Jack et Sam échangèrent un regard inquiet. Isabel s'en aperçut.

- Quoi ? Qu'est ce qu'il se passe.
- Nous pensons que vos ennemis sont des extra terrestres dangereux, du nom de goau'lds.
- Des quoi ?
- Des goau'lds. Ce sont des serpents avec des yeux qui brillent.

Sam lui lança un regard sévère.

- Ce que le colonel veut dire, c'est qu'il s'agit d'une race de parasites, qui s'installent dans l'abdomen des humanoïdes.
- Oh, je vois... Comment peux t-on faire pour les arrêter ?
- Il faut les tuer. Jack avait dit ça le plus naturellement du monde. Ne vous inquiétez pas, on va s'en charger !

Max sentit un frisson le parcourir.

- Il faut d'abord que l'on retrouve nos amis.
- Max a raison, il ne faut rien tenter avant.
- Je suis désolée de vous contredire, mais plus vite on en aura fini, et mieux se sera.
- Pas la peine, nous sommes là.

Tout le monde se retourna. Liz et Maria était là. Mais qui étaient elles ? Ils s'observèrent pendant un instant, ne sachant que faire, quand la porte s'ouvrit.

- Max ?
- Michael ?
- Ah, vous êtes là ! Je n'ai pas pu garer ma voiture, il y a une énorme 4/4 devant.

Max souffla.

- Ce sont eux ! Il s'avança et prit Liz dans ses bras. Tu m'as tellement manqué.
- Toi aussi, tu m'as manqué.

Ils échangèrent un tendre baiser. Jack se racla la gorge.

- Hmm hmm

Max relâcha Liz.

- Excusez moi. Il faut qu'on retrouve les deux doubles. Jack et Sam se levèrent. Vous avez déjà assez souffert dans cette affaire. Cela ne vous concerne plus.

Michael allait le contredire.

- N'oubliez pas, que vous partagez maintenant un secret d'état. Évitez de l'ébruiter.

Sur ce, ils sortirent, laissant les cinq amis se retrouver.
Jack et Sam marchaient dans les rues de Roswell. Sam se concentrait. Elle était persuadée qu'elle pouvait sentir la présence des deux goau'lds. Jack l'observait de près. Il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose. Il tenait trop à elle. Tout à coup, elle se figea.

- Ils sont là, j'en suis sure.

Elle indiquait un restaurant: le crashdown.

- Ce ne serait pas le restaurant des parents de Liz ?
- Si, c'est lui.

Ils entrèrent. Liz et Maria étaient à une table. Liz se retourna vivement.

- O'neill ?
- Tiens, je suis connu dans votre dimension ?

Apparemment, celle ci n'apprécia pas son humour, puisqu'elle leva la main et une lumière intense en sortit.

- Une arme goaul'd !

Sam se jeta sur le colonel pour qu'il se mette à terre. Ils échappèrent de justesse au rayon. Maria allait répliquer, mais Jack fut plus rapide. Il s'empara de son pistolet et décocha deux balles qui allèrent se loger dans la poitrine des deux jeunes filles. Sam et Jack se relevèrent.

- Je déteste ce boulot.
- Elles étaient des goau'lds. Vous avez bien fait de les tuer.
- Je sais, mais elles étaient si jeune. C'est injuste.
- Oui, mais leurs doubles vont pouvoir vivre en paix maintenant.

Ils sortirent lentement du Crashdown, côte à côte. Jack prit discrètement la main de sa collègue. Il fut soulagé quand elle ne se dégagea pas. finalement, cette mission avait quand même du bon.

Fin