A New Family

Prologue

C’était une nuit comme beaucoup d’autres de cette saison. Une nuit calme, chaude, étoilée, une magnifique nuit d'été. Une nuit normale… pas si normale que ça à vrai dire. Dans un vaste jardin, que seul la lune éclairait, se tenait un grand roux, allongé dans l’herbe, les bras croisés derrière la nuque et les yeux fixant les étoiles. Ces étoiles étaient magnifiques, toutes sans exceptions, mais… une s’en détachait, une étoile plus brillante que les autres, une étoile plus importante que les autres, une étoile plus scintillante que les autres, une étoile plus belle que les autres. C’était celle qu’il avait choisie. Il ne la quitterai jamais des yeux, c’était pour lui la plus belle, la plus fantastique et la plus fascinante de toutes. Il avait eu du mal à s’en rendre compte, sûrement trop aveugle pour cela ! Ou tout simplement trop timide pour ça... Mais le jour où il se rendit compte de cette beauté qui était sous son nez couvert de tâches de rousseurs, depuis déjà des années, il se décida à agir. Et depuis ce jour elle était à lui, il se demandait encore souvent pourquoi. Après tout il n’était pas si beau que ça, pas intelligent, et pas vraiment courageux, ni même riche ! Alors que pouvez-elle bien lui trouver cette étoile ? Il n’en savait rien et n’en saurait sans doute jamais rien. Mais il s’en fichait. Cette étoile l’avait choisie lui, et pas un autre plus beau, plus intelligent, plus courageux ou plus riche, seulement lui.

Ce soir il avait pris une grande décision, en fait non... cette décision datait d’il y a plusieurs jours, même plusieurs semaines déjà. Et puis si l’on cherche vraiment cette idée lui tenait à cœur depuis que cette étoile avait accepté d’être sienne. Ce jour resterait gravé dans sa mémoire... Il était jeune... - bien qu’il le soit encore - il avait peur... Peur de la guerre qui était imminente, peur que le mal prennent le dessus sur le bien, peur de tout perdre, peur de la perdre... Et puis le « survivant » comme tout le monde l’appelait, son meilleur ami, la personne qu’il considérait comme son 6ème frère, cette personne si chère à ses yeux, avait réussi à combattre une bonne fois pour toute ce mal qui pesait sur le monde de la magie, mais aussi des moldus… c’était l’année de ses 17 ans, après l’annonce de la fin de la guerre, qu’il avait ouvert son cœur à son étoile, et son vœu le plus cher s’était réalisé, elle répondait à ses sentiments, s’en suivit des années de bonheur partagé... Cela faisait maintenant 5 ans que ce bonheur lui était donné... 5 longues et merveilleuse années...

Alors que le rouquin, nostalgique, se replongé dans ses souvenirs, une ombre se dessina dans la pénombre de la nuit. Cette ombre se dessina de plus en plus clairement... Debout, près du rouquin couché dans l’herbe fraîche, se tenait une jeune femme. Sa silhouette était ronde mais s’en plus, en fait ni mince ni grosse, charmante... Oui charmante ! Un charmant petit bout de femme approchait de lui.

- Ron ?

Le roux fut tiré de son si joli songe en entendant son prénom. Il balança la tête en arrière pour se retrouver face à deux beaux yeux chocolat qui ne perdaient rien de leur éclat par cette nuit-là. Elle était si belle, là, rien que pour lui. Cette jeune fille si douce, si merveilleuse, si talentueuse…jeune fille ? Non jeune femme, elle en était devenue une sous les regards ébahis de tous les garçons de Poudlard, et lui n’avait pas échappé au lot. Ses cheveux autrefois si emmêlés s’étaient transformés en de soyeuses boucles brunes tombant en cascade jusqu’à ses reins, son regard lui par contre, était toujours aussi pénétrant, mais il y avait autre chose… cette lueur… Une lueur qui lui était destinée, à lui seul. Il avait mis longtemps à savoir ce que cette lueur pouvait bien être, et lorsque son petit cerveau compris que c’était la même qui habitait ses yeux chaque fois qu’il la regardait, chaque fois qu’il l’observait, chaque fois qu’il lui parlait, chaque fois qu’il se querellait avec elle, lorsqu’il compris ça, il se décida enfin à lui avouer son amour. Elle était tout pour lui, c’était son étoile… son Hermione.

Chapitre 1 : La demande

- Ron ? Ca va ? … Mon Roninouchet ?

Il n’aimait pas quand elle l’appelait ainsi, mais il l’aimait comme un fou et ne voulait pas la vexer. Le temps de leurs disputes quotidiennes était résolu. Il est vrai qu’ils se disputaient encore quelque fois, mais ça n’arrivait que de temps à autres. Ron devait quand même avouer que des fois leurs disputes n’en étaient pas vraiment ! Comme la dernière fois ?

Flash back

« Qu'est ce qu’elle est belle, là assise. La lumière du feu reflétant sur ses cheveux… ses yeux chocolat se baladant sur les petits caractères inscrit dans ce livre, elle les dévore, elle les déshabille presque des yeux…J’adore lorsqu’elle fronce son petit nez, bientôt elle va remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille…gagner ! »

Cela faisait un moment que Ron observer sa petite amie assise dans un fauteuil de velours rouge. Elle était assise de telle façon que ses jambes si douces étaient posées sur un des accoudoirs et sa tête sur l’autre, ses pieds sa balançant dans le vide au rythme des flammes qui brûlaient dans l’âtre de la cheminée, apportant une chaleur à la fois étouffante et douce dans le petit salon. Elle lisait un livre, cela ne changeait pas trop de son habitude, mais il aimait tellement la regarder, elle était si belle lorsqu’elle lisait, lorsqu’elle se concentrait, si attentionné auprès de ce livre qu’il en devint vite jaloux. Ce bouquin serait-il plus intéressant que lui ? Oui c’est vrai ça! Jaloux d’un bouquin… ça devenait grave mais bon il avait envie qu’elle soit à lui, là maintenant.

Bien entendu - sinon ça ne serait pas Ron - il fit entendre son désappointement.

- Hermione tu vas lire encore longtemps !

La brune sans même remonter sa tête sortit un « hum ».

- Hermione je te parle ! Tu pourrais me répondre et puis lève la tête !

La jeune femme releva la tête les yeux dans le vague comme si elle venait de se réveiller, comme s’il l’avait sortit d’un rêve, d’un autre monde, celui de ce livre où elle était si bien.

- Tu disais ?, dit-elle d’un ton neutre.

- Je disais que j’en ai marre de ces foutus bouquins qui prennent plus de place que moi dans ta vie !

- Mais qu’est ce que tu dis Ron ! Tu t’entends ! Arrête de délirer, vas te coucher, tu vas être fatigué demain au travail, puis elle baissa les yeux vers son livre.

Non mais c’était quoi cette remarque, fatigué ? Lui ? Non mais. En plus elle s’en fou. Mais...

Le roux était debout, les poings sérés les oreilles rouges et des yeux foudroyant.

- Hermione ! Je suis pas un gosse ! Alors arrête de me traiter comme tel !

- Oh si t’en ai un ! T’entends les imbécillités que tu me dis ! Non mais Ron réfléchi, je ne peux pas aimer mes fichus bouquins comme tu dis, plus que toi ! Toi et tes crises de jalousies ! Tu commence à me chauffer les oreilles Ronald Weasley !

Ca y'est, il l’avait mis en colère, il le sentait ! Elle s’était levée et lui faisait face, bien qu’elle soit beaucoup plus petite que lui. Il venait de réveiller un dragon, qui crachaient des flammes brûlantes, pire que ça même parfois et il ne connaissait qu’un moyen d’éteindre ce feu ardant.

- Ron tu es vraiment énervant ! Je ne suis pas toujours sur ton dos moi ! Alors laisse moi faire des trucs quand même ! Je ne peux tout de même pas rester avec toi chaque seconde de la journée ! Et puis d’ailleurs tu es...

Ron ne saura jamais ce qu’il était. Il captura ses lèvres dans un baiser passionné, presque violent. Elle approfondit encore plus ce baiser en entourant ses bras autour du cou du roux. Leurs lèvres, se caressaient dans un mouvement rapide, avide de l’autre, leurs langues s’étaient donner à un combat et Ron reculait de plus en plus, toujours accroché à Hermione. Il trébucha sur une pile de magazines de quidditch et tomba en arrière, suivit de très près par Hermione, ils rigolèrent un moment puis se regardèrent. Elle était magnifique, son visage à demi éclairé, ses lèvres gonflées, et il pouvait sentir qu’elle le désirait plus que son bouquin ! Hermione le regarda un bref instant et entreprit de continuer la lutte de leurs langues. Il lui caressait le dos, pendant qu’elle enfonçait ses petites mains dans son épaisse crinière rousse. Il essayait d’être le plus près possible, il en avait besoin, il la voulait, à lui, rien qu’à lui, encore plus près, encore plus à lui.

Il les fit rouler et se retrouva sur elle.

- Aïe !

- Qu’est ce qui se passe Hermione ?

Elle rigola et le poussa un peu, puis passa sa main derrière son dos et sortit une petite sphère orange, qui virvolta dans les airs.

- Ron il faudrait vraiment que tu sois un peu plus ordonné.

Il lui sourit et continua ses caresses.

- Hum…Ron…

Il grogna.

- Pas ici, attend…

Il se relava, Hermione le suivit. IL ne put même pas attendre qu’elle est complètement finie de se relever qu’il l’agrippa, elle enroula ses jambes autour des hanches du roux et l’embrassa avidement. Il se déplaça en titubant un peu, alors que sa bouche était occupée. Il arriva enfin à la chambre à coucher. Il la déposa sur le lit et déposa des petits baisers sur tout son petit corps.

Cette nuit fut l’une des plus belle, il n’y avait pas une nuit qui n’était pas belle lorsqu’il était avec elle. Elle le faisait se sentir extraordinaire et il aimait ce sentiment de bien être lorsqu’elle reposait sa tête au creux de son épaule en lui murmurant un je t’aime, puis s'endormir d’épuisement. Malgré le fait que ce soir là il avait oublié de lancer un sort contraceptif, ce qui l’aurait inquiété en temps normal, vu la facilité que les Weasley avaient à se reproduire, il était bien, même heureux, même plus que ça, il réfléchissait ces derniers temps à une chose qui lui tenait à cœur, et il espérait le faire dans les semaines suivantes…

Fin du flash back

- Oui mon ange, répondit le rouquin.

- Qu'est ce que tu fais là ?

- Couche-toi près de moi, lui dit-il en tapotant la place à côté de lui.

- Oui si tu veux mon cœur, répondit-elle en lui souriant.

Elle s’allongea, puis vint se blottir contre le torse du jeune homme, ce dernier enroula son bras gauche autour de sa taille et déposa un baiser sur le front de son étoile. Il aimait la sentir comme ça près de lui, sa tête montant et descendant au rythme de ses respirations. Elle devait sûrement se sentir observer puisqu’elle tourna la tête vers lui et lui sourit. C’était le moment, il devait se lancer.

- ‘Mione ?

- Oui

- Euh… tu…tu..

Elle rigola.

- Et bien M. Weasley ? Je vous fais perdre vos moyens ?

Il lui sourit et malgré l’obscurité de la nuit, on pouvait deviner ses oreilles rougissant « raaahhh les Weasley et leurs fichus rougissements ! »

Il se rassit un peu la forçant à se lever un peu également. Il lui prit la main gauche dans les siennes et la regarda dans les yeux. Elle était magnifique, il était terrorisé. La lune éclairée le jeune couple assis dans l’herbe, les étoiles étaient témoins de ce spectacle. Il la regardait avec tout l’amour qu’il avait pour elle, il baissa la tête, souffla puis la remonta.

- Hermione… ça fait énormément de temps que je te connais... J’ai tout vu de toi, tes bons comme tes mauvais côtés, j’aime tes qualités, j’aime tes défauts, j’aime l’air que tu prends lorsque je t’énerve, j’aime lorsque tu me gueule dessus, j’aime quand tu m’embrasse, j’aime quand tu te concentre sur quelque chose qui à l’air difficile que tu fronce ton petit nez (il joint le geste a la parole en lui effleurant le nez du bout des doigts) que tu remets une de tes mèches de cheveux derrière ton oreille (il fit ce geste) et que ton visage se détende, s’éclaircisse, lorsque tu viens de découvrir ce petit mystère qui a osé essayer te résister. J’aime tout de toi, j’aime ton côté pétillant, ton côté calme, ton côté sauvage, toutes les faces d’Hermione. Je t’aime toi et seulement toi, jamais je ne voudrais que tu change, jamais je ne voudrais te perdre, jamais ! Tu as été la seule femme de ma vie, j’ai mis longtemps à m’en rendre compte mais finalement je sais, je le sens, que je t’ai toujours aimé, depuis la première fois que je t’ai vu dans ton petit uniforme. Tu es et seras la seule femme de ma vie, je voudrais faire ton bonheur, te rendre aussi heureuse que je le suis lorsque je suis avec toi. Je ne suis pas riche, je ne peux pas t’offrir le monde mais je t’offre mon cœur. Hermione… veux-tu m’épouser ?

La jeune femme le regarda les yeux grand ouverts essayant d’assimiler tous les mots qu’il venait de dire, puis elle le vit sortir de sa poche une petite boîte, il l’ouvrit, une bague magnifique était ancrée dans le velours de la boîte bleue. C’était une bague en argent où des petits diamants supportés une amétis, elle était magnifique, elle était splendide, elle était faite pour elle, elle était tout bonnement parfaite.

Chapitre 2 : Vivent les fiancés !

La jeune femme contempla la bague, les yeux grands ouverts, puis son regard remonta vers celui du rouquin. Ses magnifiques yeux bleus étaient remplis d’espoir, d’amour. Elle l’avait toujours aimé, depuis la première seconde, c’était l’homme de sa vie. Toutes les jeunes filles rêvent de le trouver et elle, l’avait trouvé depuis bien longtemps, mais ils avaient eu du mal à se trouver tous les deux (moi je retrouve jamais rien). Cela faisait maintenant cinq ans, cinq ans de bonheur partagé, cinq ans d’amour, cinq ans de tendresse. Elle l’aimait et le respecter et elle savait que ce sentiment de bien être lorsqu’elle était avec lui était partagé. Lors de la guerre contre le Lord Noir, elle n’avait pu lui dire ce qu’elle ressentait, trop de souffrance, trop de peur avait envahi le cœur du Gryffondor. Après la perte d’un de ses aînés, Bill, il avait était anéantis, et la jeune fille de seize ans qu’elle était n’arrivait pas à apaiser son chagrin, du moins c’est ce qu’elle pensait. Ron était progressivement remonter à la surface, et il lui disait toujours que c’était grâce à elle. Bien entendu, elle n’y croyait pas du tout. Mais lorsqu’elle le vit sourire pour la première fois depuis deux ans, lorsque leur meilleur ami, Harry Potter, était revenu ensanglantait, la baguette à la main, le sourire aux lèvres et un regard à la fois triste et heureux, elle savait, elle savait que la guerre était finie, que Ron pourrait enfin vivre sans avoir peur d’une quelconque attaque des partisans du Seigneur des Ténèbres. Et sans savoir vraiment pourquoi, ce soir là il lui avait dis « je t’aime » et l’avait embrassé. Ca avait était un baiser magnifique, mi-sucré, mi-salé, chaud et délicieux. Ce baiser était rempli d’espoir, d’amour, de soulagement, de tendresse. Il signifiait pour eux une nouvelle aventure qu’eux seul partageraient, une aventure que chacun expérimente dans sa vie, l’aventure la plus extraordinaire qu’il soit sur terre, dans le monde des sorciers comme dans le monde des moldus, l’amour.

Ron était perdu, avait-il vraiment choisi le bon moment, le bon endroit, la bonne heure ? Il n’en savait rien du tout, il était terrorisé à l’idée qu’elle puisse refuser, il l’aimait tellement qu’il ne pourrait survivre à un refus. Après tout elle pourrait très bien être avec luiseulement pour passer le temps, en attendant une bonne occasion, un autre parti mieux que lui-même. Cette attente était horrible « mais pourquoi est ce qu’elle me regarde comme ça ? J’ai une tâche sur le nez ? (lol) Mais attendez, je connais ce regard, c’est celui qu’elle m’a lancé après notre premier baiser, est ce que ça voudrait dire que … » Mais ses pensées furent chamboulées quand la jeune femme lui sauta au coup en lui criant « oui » si bien qu’il pensait que ses tympans étaient fichus, sourd à 22 ans…quel triste sort ! Mais il s’en fichait ! Elle venait de dire oui ! Ils étaient fiancés ! C’était magnifique, il ne pouvait décrire ce sentiment !

La brune captura les lèvres du roux en un long et langoureux baiser, les faisant tomber tous les deux à terre. Cette nuit était belle et les étoiles étaient spectatrices de ce spectacle radieux, celui d’un couple s’engageant dans une nouvelle aventure, celle du mariage.

Deux jours plus tard les jeunes fiancés étaient en route pour le Terrier, pour un petit passage rapide avant d’aller voir les parents d’Hermione. Ron avait envoyé un hibou à sa mère pour la prévenir qu’ils venaient et qu’ils avaient une grande annonce à leur faire. Ron était un peu stressé, il ne savait pas pourquoi, mais annoncer à ses parents qu’il allait se marier le stressait. Peut être sa mère trouverait-elle leur décision trop rapide. Peut être n’approuverait-elle pas ce mariage. Peut être que.. Non. Il regardait le visage de sa fiancée. Non tout se passerait bien. Il l’aimait et ses sentiments étaient partagés, c’était le principal. Même si sa mère n’approuvait pas le mariage, il l’épouserait !

Ils arrivèrent devant la maison biscornue des Weasley, enfin, cette maison n’abritait plus toute une génération.

Charlie s’était marié avec une femme russe, du nom d'Yrélia et avait eu des jumeaux, Bill et Marc deux ans, et une fille Maggie de deux mois. Ils vivaient en Russie, où Charlie travaillait toujours avec les dragons.

Percy, était revenu et avait été accueilli chaleureusement par toute la famille, bien qu’une certaine rancœur persiste encore un peu dans leur cœur. Il travaillait toujours au ministère est était marier à une certaine Pénélope Deauclaire avec qui il avait eu une petite fille rousse Charlotte d'un an.

Fred et Georges s’étaient installés sur le chemin de Traverse, et avaient ouvert leur boutique de « Farces et Attrapes pour Sorciers Fastidieux » et ça marchait plutôt bien, même trop bien ! (Tu m’étonnes !), Georges sortait depuis peu avec une ravissante française Amy, ou était-ce Fred ?

Quant à Ginny elle avait conquis le cœur meurtri d’un certain jeune homme aux yeux émeraude et aux cheveux noir de jaistoujours en bataille. Cela faisait maintenant un an qu’ils s’étaient installés ensemble dans un petit appartement à Près-au-Lard, permettant ainsi à Harry de rentrer de son travail plus souvent. Il était enseignant à Poudlard, et devinez dans quelle matière … défense contre les forces du mal bien entendu ! (Pauvre Rogue il n'aura jamais ce poste ! lol) Quant à Ginny elle travaillait à St Mangouste.

Une femme rousse vêtue d’un chandail et d’une jupe dans les tons marron, orange et rouge, un peu potelée, sortie en trombe de la maison, elle courut jusqu’au couple.

« Ron mon chéri ! » Elle serra son fils qui la dépassait d’une bonne tête et demi et l’embrassa sur les deux joues.

« Et voilà Hermione ! Tu es de plus en plus belle ma chérie ! » Elle embrassa la jeune femme qui rougit un peu sous le compliment.

« Merci madame Weasley. Comment allez-vous ? »

« Bien bien ! Mais je t’ai déjà demandé de me tutoyer. Entrez, je vais préparer du thé. Laissez les bagages, je m’en occupe. »

Elle sortit sa baguette et fit léviter les bagages derrière eux.

Le jeune couple était assis dans le petit salon, main dans la main en face des parents du roux. Hermione parlait avec Madame Weasley sur les recherches que faisait Hermione pour le ministère. Quand à Monsieur Weasley il discutait avec son fils de sa formation d’auror, qui devrait bientôt prendre fin.

Ron toussota, puis Hermione le regarda, elle fit oui de la tête et lui serra un peu plus la main, comme pour lui donner du courage.

« Papa, maman, Hermione et moi avons une grande nouvelle à vous annoncez… »

« Oui monchéri » répondit sa mère avec inquiétude.

« Et bien… Hermione et moi allons… nous marier ! »

Madame Weasley ouvrit grand les yeux lâcha sa tasse de thé qui s’écrasa au sol et se fracassa, elle apporta sa main à sa bouche et étouffa un petit cri. Quant à Monsieur Weasley il semblait surpris mais sans plus.

« Euh…maman tu sais, j’y aie bien réfléchi, j’aime Hermione et elle m’aime, et… »

Il fût interrompu par les bras de sa mère qui rompit le contact qu’il avait avec Hermione. Elle le serra si fort qu’il crut qu’il allait étouffer. Après être sourd, étouffer.. Vraiment triste sort pour un pauvre jeune homme de 22 ans ! Hermione souriait autant qu’elle le pouvait, ses dents blanches, ses lèvres dessinant un sourire, sa mère des larmes de joie coulant sur ses joues et l’étreignant ainsi, son père souriant et s’approchant d’eux pour laisser Ron respirer et lui serrait la main, voilà le spectacle qu’offrait le salon du Terrier. Ron ne pouvait être plus heureux à ce moment. Ses parents étaient fier de lui, il le savait, et approuvaient son mariage avec la plus extraordinaire des femmes, Hermione.

Dans les heures qui suivirent, un petit banquet improvisé avait été organisé dans la cour du Terrier et accueillait après en la famille Weasley au complet ainsi que les épouses, ou petit ami de ceux-ci. Ainsi que d’autre personne de l’ordre ou ami de la famille.

« Et bien vieux, je me demandais quand allais-tu te décider à épouser notre précieuse Hermione ! » Harry donna une tape amicale dans le dos du rouquin.

« Je pourrais te poser cette question à propos de ma sœur » répondit ce dernier avec un sourire moqueur au coin des lèvres

« Je me tais. Alors ‘Mione et toi allez sautait le cap… Finis le trio inséparable.. As-tu choisis un témoin ? »

« Non le trio était, est et sera toujours inséparable ! Et oui, j’en ai choisi un, d’ailleurs je ne le vois pas arriver » dit-il en regardant autour de lui.

Le survivant était un peu vexé qu’il ne soit pas choisi pour ce rôle mais ne dis rien. Ron regarda son meilleur ami avec amusement, il était si prévisible et aprèsonze ans il le connaissait par cœur !

« Pauvre tête de tanche ! (lol clin d’œil à Princesse d’Argent ) C’est toi que j’ai choisi pour être mon témoin ! »

Ils rirent et Harry reprit.

« Tête d’hareng ! Merci ! »

Il lui serra la main et lui sourit.


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« Fais voir ta bague ! »

Hermione était entourée de Ginny, d’Amy, de Pénélope, de Tonks et d’Yléria, qui lui posaient pleins de questions et qui ne l’avaient pas laissé respirer de la soirée. Elle leur montra et toutes poussèrent un « waaouuu !»

« Et bien ! S’en ai une jolie bague ! Rémus ne m’a offert qu’un simple anneau en argent mais ce moment était si romantique… »

« Nymphadora, on la connaît toutes ton histoire ! Il t’a défendu alors que des petits cons … »

« Ginny ! »

« Excuse-moi Hermione, donc après que des petits saligauds, ça va saligauds ? »

« Ne te moques pas de moi Gin ! » Répondit Hermione un sourire aux lèvres.

« t’aient insulté et qu’ils aient voulu abuser de toi, notre cher Rémus a accouru, s’est battu pour te protéger, et la lèvre en sang et un joli coquard se dessinant sur son œil gauche, il t'a demandé ta main »

« oui… » soupira Nymphadora Lupin

La soirée se finit dans la bonne humeur, et dans la joie de célébrer un nouveau couple. On but, on ria, on joua, on parla et on s’endormit.

Le lendemain matin Ron et Hermione descendirent de l'ancienne chambre de ce dernier.

« Maman, merci de nous avoir héberger pour cette nuit, il faut que nous allions voir les parents de ‘Mione, pour leur annoncer la bonne nouvelle, on repassera plus tard »

« Bien sûr mon chéri, tu sais que la porte est toujours ouverte »

Il sourit à sa mère et déposa un baiser sur sa joue, dit au revoir aux personnes présentes dans le petit salon et partis main dans la main en direction de Oxford.


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Ils arrivèrent sur le porche d’une maison d’Angleterre tout ce qu’il y a de plus normale. Elle était blanche avec des volets verts. La porte comportait une poigné en argent et faisait très peur à Ron. Lorsqu’il passerait cette porte, il se retrouverait nez à nez avec les parents d’Hermione. Ron ne craignait pas trop Jane la mère d’Hermione, elle était très sympathique (lol, princesse d’argent, je pense que tu comprends pourquoi je ris) mais son père, Monsieur Granger, c’était une autre affaire. Il était bien entendu très protecteur envers sa fille unique, comme tous les pères, c’était évident. Seulement Ron avait un mauvais souvenir de sa dernière discussion « importante » à propos d’Hermione avec lui.

Flash back
« Monsieur Granger, je tiens à vous dire que votre fille et moi…et bien…nous allons vivre ensemble ! » Il avait dit ça avec tout le courage qu’il pouvait avoir, bien qu’il dépasse ce dernier, il le craignait, encore plus que sa mère lorsqu’elle était vraiment furax quoique..

« Puis-je savoir pourquoi ? » Avait répondu le père de la concernée, sur un ton sec et cassant.

Ron ne s’attendait pas vraiment à cette question. Pris de court il commença à bégayer.

« Euh …et bien … c’est à dire que…que Hermione et moi, nous nous aimons et nous.. nous voulons vivre ensemble »

« Qu’est ce qui vous dis que ma fille vous aime ? »Répondit-il sur le même ton.

Ron aurait fait n’importe quoi pour que sa petite amie soit près de lui, mais Monsieur Granger avait voulu avoir une discussion d’homme à homme. Hermione lui avait simplement déposé un chaste baiser sur ses lèvres et lui avait souhaité bonne chance.

« Et bien…Euh je ne sais pas…je crois que…enfin que je…enfin je veux dire qu’elle… »

« Hermione ma chérie, viens ici s’il te plait ! » cria M. Granger à sa fille (sur un ton gentil, je précise, c’est pas un tyran lol)

« Oui papa ! Qu’y a-t-il ? » Répondit celle-ci en souriant.

Elle s’installa aux côtés d’un Ron terrorisé. Si son père avait eu une quelconque once de magie en lui elle aurait parié qu’il lui avait lancé un « petrificus totalus ».

« Ce jeune homme n’arrive même pas à m’expliquer pourquoi il est sûr que tu l’aimes. Es-tu sûre que tu veux être avec lui ? » Dit-il d’un ton las.

« Papa ! Mais qu’est ce que tu racontes ! Tu ne vas tout de même pas lui faire subire un test de vérité ! Ce n’est pas un patient à qui tu poses pleins de questions ! Fais-lui un bilan dentaire pendant que tu y es ! Non mais je te jure ! Papa soit raisonnable, je l’aime et il m’aime, j’ai maintenant 19 ans, je sais que je suis votre fille unique, mais vous savez que je vous aime et que je viendrais vous rendre visite. »

« Bien ma chérie, si telle est ta décision, je suis d’accord avec. Bienvenue dans la famille Ron ! »

Il se leva et serra la main au roux en lui donnant une tape amicale, quoiqu’un peu forte, dans le dos. Le roux, força un sourire et essaya de ne pas trop grimaçait à la légère douleur que ressentaient ses doigts sous la pression de la main de M. Granger.

Fin du flash back
Hermione tourna la poigné et entra suivit de très près (trop peut être) de Ron.

« Hermione, mon chaton je suis si heureuse de te voir ! »

Une femme brune étreigna sa fille et prit le visage de celle-ci dans les mains. Elle la regarda un instant et l’embrassa sur la joue. Puis elle se tourna vers Ron qui était planté comme un piquet sur le bas de la porte.

« Bonjour Ronald, comment vas-tu ? »

Elle lui fit la bise et il reprit.

« Ron madame Granger, s’il vous plait, pas Ronald » Il grimaça au nom de Ronald

« Bien merci et vous-même madame Granger ? »

« Très bien Ron, mais appelle-moi Jane je te l’ai déjà dis cent fois ! »

Il sourit, un peu plus détendu.

« Entrez, entrez les enfants, je vais préparer du thé »

Finalement, lorsque Ron regardait, ses parents et ceux d’Hermione n’étaient pas si différents, certes les siens étaient des sorciers et ceux d’Hermione moldus, mais dans leurs attitudes, il avait l’impression de revivre le même scénario qui s’est déroulé la veille. Mais au fond de lui il savait que la fin ne serait pas tout à fait la même…

« Ton père n’est pas encore rentré, il avait une urgence, une mauvaise carie, le pauvre il est débordé en ce moment, à croire que les gens ne se lavent pas les dents ! »

Le bruit d’une porte qu’on ouvre se fit entendre. Et une voix masculine lança « Je suis rentré ! »

Arriver à la porte du salon M. Granger s’écria.

« Ma chérie ! Qu’est ce que tu fais là ! Tu aurais dû me dire que tu passais à la maison, je me serais arranger pour ne pas aller travailler ! »

Il serra sa fille et son sourire s’apaisa un peu lorsqu’il vit Ron assis sur le canapé au velours beige.

« Oh tu es là aussi. Comment vas-tu Ronald ? »Son ton avait changé et il était quelque peu froid.

Ron ne voulut pas le reprendre à propos de son prénom et il répondit le plus poliment possible.

« Bien merci monsieur Granger, et vous-même ? »

« Bien. Que nous vaut cette visite surprise ? »

« Et bien papa, tout d’abord assis toi, je crois qu’il est préférable pour ce que je vais t’annoncer que tu sois assis » dit-elle en montrant le canapé où se tenait sa femme.

Hermione reprit place à côté de son fiancé. Il lui prit la main et elle lui sourit, il l’encouragea d’un regard.

« Papa, maman, Cela fait maintenant cinq ans que je sors avec Ron, et trois ans que nous vivons ensemble. Vous savez que ce jour arriverait.. Ron m’a..demandé ma main et j’ai accepté »