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 Spaceboy wants romance, too

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Ephyse
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MessageSujet: Spaceboy wants romance, too   Spaceboy wants romance, too EmptyMer 7 Juin - 5:27

Spaceboy wants romance too!

Auteur : Aelita

Fic postée par l’auteur à Roswell Underground : http://www.roswellunderground.com/spaceboyswantromancetoo.html

Résumé : Se déroule pendant la deuxième saison de Roswell, au moment de la fête de la St Valentin. Michael piège Maria.

Traduction : Magie

*****

1ère partie

« Le jour de la fête de la St Valentin tombe la semaine prochaine. » Maria fit une pause, attendant une réaction de la part de son petit ami alien. Lorsqu’il continua à travailler sur une salade sans répondre à sa déclaration, de quelque façon que ce soit, elle frappa le bord de la fenêtre qui séparait le Crashdown et la cuisine avec son carnet de commande. Il sursauta et la regarda fixement. « Je veux de la romance, bon sang ». Il reporta son attention vers la salade.

- « Achète un livre Harlequin ».

- « Excuse-moi ? »

- « Maria, au cas ou tu ne l’aurais pas remarqué, je travaille là. Ca ne peut pas attendre ? »

- « Non. La seule fois où je te vois, dernièrement, c’est quand on travaille ensemble. »

- « Et ça révèle quoi ? »

- « Que tu m’ignores ? »

Michael jeta son couteau sur la table et se pencha vers la fenêtre, l’exaspération évidente dans sa posture. « Je ne t’ignore pas. Contrairement à certaines personnes, j’ai un loyer. J’ai des cotisations à payer pour l’assurance de ma moto. J’ai des factures à payer, qui sont assez élevées à cause de dépenses inattendues pendant Noël. Je dois travailler deux fois plus pour m’en sortir. Et si ce n’est pas suffisant, si je veux réussir à obtenir un jour cette bourse pour aller à la fac, je dois avoir de meilleures notes donc je passe chaque minute de mon temps libre à étudier. Et ce sont seulement les problèmes qui surgissent de mon ADN humain. Alors désolé si la St Valentin n’est pas tout en haut de ma liste ».

Maria en eut le souffle coupé, un peu prise de court par son éclat soudain. Michael était une personne plutôt en colère en général, mais il n’était jamais mauvais, en tout cas envers elle. Leurs taquineries étaient d’habitude sarcastiques, mais enjouées. Il ramassa deux hamburgers et les plaqua sur le gril en roulant des épaules. Elle l’inspecta d’un peu plus près pendant un moment. Elle le connaissait suffisamment bien pour savoir qu’il était en colère. Et ennuyé. Rien de nouveau. Mais en dessous… il avait l’air fatigué. Elle sentit une vague de culpabilité l’envahir. Les choses avaient été dures pour lui ces derniers temps. En fait, elles l’avaient été même plus dures que d’habitude. Peut-être qu’elle était égoïste à propos de toute cette histoire.

- « Est-ce que c’est à cause de mes boucles d’oreille ? » Michael lui jeta un coup d’œil, ne sachant pas quoi faire de son soudain changement d’attitude. Elle le regardait avec incertitude et culpabilité. Il soupira et lui répondit d’un ton plus doux. « Non, ça venait de mes économies. »

Maria fronça des sourcils. Les ‘économies’ de Michael couvraient à peine le prix d’un coca. Et pourtant, elle ne pouvait pas laisser tomber. Ce n’était pas une question d’argent. Elle s’en fichait, il n’avait même pas à dépenser un centime. Mais elle refusait d’être la seule fille sur cette planète à ne pas célébrer la St Valentin. Son approche « je te frappe sur la tête » ne fonctionnait pas. Il était temps d’utiliser son arme secrète.

Maria prit une profonde respiration et pleurnicha.

- « Mais Miiiiiiiiiiiiiiiichael, c’est la Saint Vaaaaaaaaaaaaaaalentin. C’est le jour le plus romantique de l’année. »

Il roula des yeux.

- « Maria, ce n’est rien d’autre qu’une fête complètement fabriquée par des commerçants afin que les gens dépensent leur argent, et que leurs profits augmentent. »

Bon sang. Il se montrait encore plus têtu que d’habitude. Elle examina ses différentes options. Elle pouvait essayer une combinaison de gémissements tout en le submergeant d’un flot de paroles ou bien…

- « Salut les gars. »

Maria sourit d’une façon carnassière et tourna son attention vers Max, qui venait juste de s’asseoir au comptoir.

- « Girlfriend, est-ce que tu achètes quelque chose à Liz pour la Saint Valentin ? »

Max ne remarqua pas le regard que lui lançait Michael.

- « Oui, même si on n’est que des amis, j’ai pensé que des fleurs était un bon choix. Et nous avons décidé d’aller quelque part pour dîner. Pourquoi ? »

Maria ignora sa question et retourna son attention vers Michael.

- « Tu vois ? Je n’en demande même pas autant ! »

Michael déposa brutalement deux assiettes sur le comptoir et gronda, avant de se retourner et d’aller dans la cuisine.

- « La commande de la table 9 est prête. »

Maria ramassa les assiettes et s’éloigna, se repassant la conversation dans la tête. Elle espérait qu’elle n’aurait pas à aller aussi loin. Mais si il voulait la guerre, il l’aurait. Il était temps pour les menaces. Si ça marchait pour Noêl, ça allait marcher maintenant.

- « Attends une minute ».

Michael s’arrêta à quelques centimètres de la sortie en grognant dans sa barbe. Il se retourna et s’appuya contre la porte.

- « Quoi ? »

- « Oh non, non, non, non, non, mon pote. Ne prends pas cette attitude avec moi, compris ? »

- « Maria, je suis fatigué, j’ai sommeil, et j’ai désespérément besoin d’une douche. Alors rends-nous service, dis-moi ce que tu veux et qu’on en finisse. »

- « D’accord. Je veux un rendez-vous. Un rendez-vous romantique. Je ne veux pas de cadeau. Je ne veux pas de fleurs. Je paierai ma part du dîner. Mais je suis fatiguée et j’en ai marre d’attendre que quelque chose se passe entre nous. Je veux quelque chose qui ressemble à de la romance. Je crois que je mérite au moins ça, pour supporter tout ce que je supporte. »

- « Tout ce que tu supportes ? »

Maria marcha vers la porte et lui donna un léger coup dans la poitrine.

- « Oui. Et si je n’obtiens pas ce que je veux, qui est, je le répète pour ton « cerveau avancé d’extra-terrestre », un rendez-vous normal, je ferai de ton certificat de naissance un document inutile. Compris, Spaceboy ? »

Il grimaça et attrapa son doigt pour l’empêcher de continuer à le taper à mort avec ses ongles.

- « Je n’ai pas de certificat de naissance. »

Sa réponse irritée quoique amusée ne la détourna pas de son objectif.

- « Tu sais parfaitement bien ce que je veux dire. Et regarder un marathon de la série « Nightmare sur Elm Street », pendant qu’on se goinfre de chips et de coca, ne constitue pas un rendez-vous romantique.

- « Alors, c’est quoi, un rendez-vous romantique ? »

- « Eh bien, c’est à toi de le découvrir, okay ? Okay. » Elle croisa les bras sur sa poitrine, assumant ce qu’elle pensait être une pose de dure. Michael avait juste l’impression qu’elle avait l’air charmante. Ca, et aussi incroyablement sexy. Mais il grogna quand même son mécontement et marmonna tranquillement.

- « C’est bien ma veine. Je me colletine la Nazi de Noêl comme sœur et la Nazi de la Saint Valentin comme petite amie. » Il continua son discours plus fort afin qu’elle puisse l’entendre. « Tu sais quoi ? C’est pas juste. »

- « Qu’est-ce qui n’est pas juste ? »

- « Si tu t’y connais tellement en romantisme, pourquoi diable tu ne me dis pas ce que je suis censé faire ? »

Maria le regarda comme si il lui avait demandé d’où venaient les bébés.

- « Parce que tu es un mec. Et que dans une relation de couple, les mecs inventent des trucs romantiques pour que leurs petites amies soient heureuses. »

- « Pourquoi ? »

- « Pourquoi ? »

- « Oui, pourquoi ? Pourquoi est-ce que ce sont les mecs qui doivent s’occuper de romantisme ? »

- « Parce que ce sont des mecs. »

- « Alors ce que tu dis, c’est que parce que je suis un mec, je n’ai pas le droit d’être heureux. »

- « Quoi ? Est-ce que la fée des cafouillages t’as rendu visite ou quoi ? »

- « Tu dis que le gars doit se débrouiller pour les RV romantiques pour que sa copine soit heureuse, ok ? » Il attendit qu’elle acquiesce de façon incertaine. « Pourquoi est-ce que les filles ne font pas des trucs romantiques pour leurs petits amis ? »

- « Parce que les hommes se fichent pas mal du romantisme ».

- « Maria, Maria, Maria, certains hommes du 21ème siècle pourraient trouver cette remarque offensante. »

Maria resta bouché bée et le regarda, choquée, en essayant de ne pas se laisser atteindre par son sourire satisfait.

- « Alors quoi, tu veux que je t’offres des fleurs pour la Saint Valentin ? »

- « Bien sûr, je ne suis qu’un amateur mais si je me souviens bien, être romantique n’est pas une question de fleur ou de cartes de la St Valentin. C’est de faire quelque chose de gentil pour la personne qu’on aime. » Il se rapprocha d’elle avec un sourire diabolique inscrit sur son visage. « Je te donnerai un rendez-vous romantique même si ça doit me tuer. Mais TU as intérêt à inventer quelque chose de romantique pour moi alors utilise ton imagination. Mais rappelle-toi, mon cœur, que cela doit coincider avec MA notion du romantisme. »

Il déposa un léger baiser sur sa joue avant de se diriger vers la sortie. Maria sortit enfin de sa stupeur et hurla après lui.

- « MAIS TU N’AS PAS UNE DEFINITION DU ROMANTISME !! »

Et elle se mit à geindre.
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MessageSujet: Re: Spaceboy wants romance, too   Spaceboy wants romance, too EmptyMer 7 Juin - 5:28

- « Grrrr ». Max leva les yeux de son livre et vit Maria s'écrouler sur le banc à côté de lui. »

- « Bon après-midi à toi aussi. »

Un autre grondement. Max avala péniblement sa salive et s’enquit du problème auprès de la bonde avec précaution.

- « Okaaaayyyy. Des problèmes ? »

- « Michael veut du romantisme. »

Max manqua s’étouffer avec son coca. Maria le frappa avec force sur le dos à plusieurs reprises d’une façon absente.

- « Quelle peut bien être la définition du romantisme selon Michael ? »

Max se contenta de la dévisager sans dire un mot.

- « Hein ? »

Elle haussa les sourcils et répéta lentement, comme si elle s’adressait à un enfant.

- « Quelle. Peut. Bien. Etre. La. Définition. Du. Romantisme. Pour. Michael ? »

- « Michael… tu parles de notre Michael ? Michael Guerin ? »

- « Max, ferme la bouche et travaille avec moi, là. Michael. Ton meilleur ami. Qu’est-ce qu’il aime à part le hockey, sa moto et Brave heart ? » Elle roula des yeux devant son regard choqué. « Je suis supposée lui offrir un cadeau et que ce soit romantique. Je connais la définition terrienne du romantisme. Ca ne marche pas avec les spaceboys. On ne trouve pas de gateau fourré à la sauce Tabasco comme sur ta planète. Et je n’y connais rien en moto ou en sports. »

- « Pourquoi ? » fut la seule réponse que put articuler Max.

Elle fit un vague signe de la main.

- « Parce que ni les motos ni le sport ne m’ont jamais intéressée. A part peut-être la boxe. Pour une raison étrange, j’aime regarder des hommes en sueur en train de… »

- « Maria ! »

Elle sortit de son semi-coma provoqué par cette discussion sur le sport et le regarda méchamment.

- « Quoi ? »

- « Pourquoi Michael veut du romantisme ? »

- « Pas important. Contente-toi de m’aider. »

Max finit par maîtriser sa respiration.

- « Maria, je ne sais pas si je pourrais t’être d’une grande aide. Isabel connaît beaucoup plus les goûts de Michael. »

Maria se retourna promptement vers Max, ses yeux lançant d’inquiétants éclairs.

- « Et pourquoi diable elle connaîtrait mieux les goûts de Michael ? »

Max recula rapidement en levant les bras pour se défendre.

- « Maria, Michael s’est souvent confié à Isabel plus qu’à moi, probablement parce qu’elle est plus persistente et qu’elle a l’habitude de le materner. Ils ont cette relation frère-sœur qui dure depuis toujours. Rien d’autre. »

Maria soupira.

- « Tu as raison. Je le sais, ça. C’est juste que… je suis un peu stressée. » Elle le fixa du regard. « Je n’avais jamais réalisé à quel point c’est difficile de touver le cadeau parfait. »

- « Je croyais que tu savais déjà ce que tu allais lui offrir. »

Elle acquiesça.

- « Oui, je le savais. Mais on a eu cette petite dispute… » Max émit un son qui ressemblait à « mmpppfff ».

Quand Michael et Maria étaient concernés « une petite dispute » ne faisait jamais partie de l’équation. Leurs bagarres étaient considérées comme mineures si il y avait moins de 10 assiettes cassées. C’était une bonne chose que Michael contrôlait mieux ses pouvoirs et réparait tout avant que Monsieur Parker s’aperçoive du désastre. Autrement, la plupart de son salaire irait rembourser ce qu’il avait cassé. Ce qui impliquait même le four. Bien sûr, il ne s’était pas cassé durant une de leurs disputes. Personne n’avait réussi à comprendre comment il avait été cassé. Michael et Maria se contentaient de rougir et de marmonner quelque chose à propos de sirop de chocolat qui s’était répandu dans le circuit électrique mais ils refusaient de dire comment le chocolat avait atteint le circuit.

Max jeta un coup d’œil à Maria qui continuait son babillage, et heureusement pour elle, elle n’avait pas remarqué son manque d’attention. « … et il a dit que si je voulais le rendez-vous parfait alors il était juste que lui ait le cadeau parfait. »

- « Maria, on parle de Michael, là. N’importe quel cadeau lui conviendra. Cette eau de cologne que tu voulais lui offrir. »

- « Il aimera ça, Max, je le sais. Et même si ce n’est pas vraiment ce qu’il voulait, il ne l’admettra jamais. C’est juste que… » elle se mordit la lèvre.

- « Quoi ? »

- « Il a raison. Je me balade partout en criant qu’il ne fait jamais rien de romantique pour moi, mais qu’est-ce que j’ai fait pour lui ? ll est l’heure de payer, maintenant. Et il va obtenir exactement ce qu’il veut. » Elle se prit la tête dans les mains et gémit. « Maintenant, si seulement je pouvais découvrir ce que c’est. »

- « Tu lui as déjà donné ce qu’il voulait. »

Elle leva la tête et le regarda, confuse.

- « Une sensation de chez lui. »

Maria se moqua de lui.

- « Oh, je t’en prie, chez lui, c’est dans les étoiles. »

Max secoua la tête.

- « Ce n’est pas vrai. Ce dont Michael avait vraiment besoin, c’était… »

Maria fit un saut brusque pour se lever et plaqua Max au sol en hurlant.

- « Oh mon dieu ! Max, tu es un génie. C’est parfait. »

*****

- « Je suis sûre qu’elle pourrait utiliser une brosse à dents électrique. »

- « Quand est-ce que tu vas enfin laisser tomber avec ça ? Sérieusement. J’ai besoin d’aide. Désespérément. »

Isabel ne daigna même pas éloigner son regard de son miroir alors qu’elle se mettait du mascara.

- « Sans blague. »

- « Iiiiiizzzzz. »

Isabel faillit se crever l’œil en entendant la voix geignarde de Michael. Michael était un crieur, un hurleur, un abuseur du sarcasme, mais pas un geignard.

- « D’accord. Je vais t’aider. Seulement, arrête de faire ce…. » elle fit un signe de la main « cet étrange gémissement. »

Michael soupira de soulagement.

- « Merci. Maintenant, c’est quoi un parfait rendez-vous romantique ? »

- « Tu peux commencer par faire une réservation pour deux au… »

Michael l’interrompit.

- « Un rendez-vous romantique que je peux me permettre financièrement. Pas comme ces boucles d’oreille que je te rembourse encore. »

Isabel se gela sur place, la bouche ouverte.

- « Isabel ».

- « Je suis en train de réfléchir. »

Une demi-heure plus tard.

- « Iz. »

- « Je suis encore en train de réfléchir. »

Michael arrêta d’arpenter la chambre et se laissa tomber sur le lit.

- « Je suis foutu. »
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MessageSujet: Re: Spaceboy wants romance, too   Spaceboy wants romance, too EmptyMer 7 Juin - 5:28

Et le jour de la Saint Valentin arriva enfin.

- « On est arrivés ? »

- « Maria, si tu me poses cette question encore une fois, je m’arrête et tu pourras marcher pour le reste du trajet. »

- « D’abord, c’est ma voiture. Tu ne peux pas m’éjecter de ma propre voiture. »

Michael la considéra en levant les sourcils.

- « Deuxièmement, comment est-ce que je pourrais marcher en direction d’un endroit que je ne connais pas ? Troisièmement… »

- « Oh bon dieu, femme ! Tu vas la fermer ? »

- « Je rêve, tu ne m’as pas appelée ‘femme’, là. D’abord, c’est… »

- « Aaaaagghhhh » cria Michael en se heurtant la tête contre la vitre. Il était sur le point de recommencer lorsqu’il l’entendit rire. Il la regarda en essayant de cacher son sourire. « Très drôle, blondie. »

Elle arrêta de rire et tira sur son bras.

- « Miiiiichael. Diiiiiiiiis-moi. »

- « Je te l’ai dit. Nous allons à Bottomless Lakes. »

- « Pourquoi ? »

- « Maria. »

Son grondement ne la découragea pas.

- « Pourquoi ? »

- « Tu ne vas pas laisser tomber, c’est ça ? »

- « Pas une chance sur un million. »

Il vérifia sa montre et soupira, avant de renoncer. Ils avaient encore 20 minutes avant qu’ils atteignent l’endroit qu’il avait choisi et sa santé mentale ne pourrait supporter 30 secondes de plus de ce tourment.

- « On va faire un pique nique. »

Elle le regarda sans dire un mot. Une Maria silencieuse lui faisait peur.

- « Quoi ? »

Elle secoua la tête.

- « Maria, quoi ? »

- « Rien. C’est juste que… et bien un pique-nique sous les étoiles. C’est en fait semi-romantique. »

Il sentit une montagne… ou tout au moins, une de ses montagnes, lui tomber des épaules. Elle aimait l’idée.

- « Quoique qu’il fait un peu froid. »

Bon sang. Peut-être qu’elle n’aimait pas cette idée, finalement.

- « C’est pour ça qu’on fera un feu. »

Sa bouche forma un joli « oh » avant de lui adresser un sourire éclatant.

Pfff. Elle aimait cette idée. Il la regarda. Elle s’arrêta de sourire et s’agita de nouveau.

- « Maria ? »

Elle fit non de la tête et resta immobile. Pendant 5 secondes. Puis elle recommença à s’agiter.

Michael sentit son estomac se contracter. Elle haïssait cette idée.

- « Maria, qu’est-ce qu’il y a ? »

- « Mmmmhh… »

Il avala sa salive et réfléchit à la possibilité de stopper la jetta parce que ses mains tremblaient.

- « Dis-le. »

- « Est-ce que tu as pensé à la guimauve ? »

- « La guimauve ? » demanda-t-il d’une voix incrédule.

- « Et bien, tu sais, ces trucs blancs bouffants qui ont le goût… »

- « Je sais ce qu’est la guimauve. Et oui, j’en ai pris. »

Elle émit un cri qui faillit lui donner une crise cardiaque… si ce n’était pas un cri de joie. Michael grogna et essaya de garder les yeux fixés sur la route et ses mains sur le volant, ce qui n’était pas une tâche facile étant donné que le cri de Maria était accompagné d’une étreinte féroce.

- « Extra-terrestre qui essaie de conduire, là... »

- « Oups », elle le relâcha et se rassit sur son siège. « Michael ? »

- « Ouais ? »

« On arrive bientôt ? »

- « AAAAAARRRRRRGGGGGHHHHHH !! »

Michael n’arrêtait pas de regarder la petite fée assise à ses côtés. Elle était silencieuse depuis…, il regarda sa montre…. 3 minutes et 45 secondes. Ca allait arriver. Elle avait dépassé ses limites de plus de 46 secondes.

- « Michael. »

Il prit une profonde respiration et essaya de contrôler le volume de sa voix. Il échoua.

- « NON. On n’est pas encore arrivés. »

Maria fit des sauts sur le siège de la voiture.

- « Ne crie pas. Je sais qu’on n’est pas encore arrivés. Je ne suis pas aveugle. » Michael sentit sa mâchoire se décrocher. Ses lèvres remuèrent mais aucun mot n’en sortit. Maria, d’un autre côté, continuait sans tenir compte de son ébahissement. « J’allais demander si tu avais des CD avec toi. Il n’y a rien de bien à la radio. »

Michael tendit silencieusement le bras vers le siège arrière, saisit un sac et le jeta sur les genoux de Maria. »

- « Merci, chéri ». Elle lui fit un sourire mielleux et fouilla à l’intérieur du sac. « Mmmm, Metallica… Metallica… Staind… Godsmark… et oh non, quel choc, Metallica, encore. » Elle roula des yeux avant d’attraper un autre CD. Il n’y avait aucun label dessus. « Michael, et celui-là ? De l’opéra ? » Michael marmonna quelque chose d’inaudible. « Quoi ? »

- « J’ai dit que c’est Diana Krall. »

Le silence remplit la voiture. Les yeux verts et brillants de Maria étaient grand ouverts.

- « Michael, sais-tu seulement qui est Diana Kroll ? »

- « Oui, je sais qui est Diana Kroll. C’est une chanteuse de jazz, c’est ça ? Je réalise qu’elle ne tient pas la corde face à des chanteuses comme Brittany ou je ne sais plus qui, mais je me suis dit que tu voudrais écouter quelque chose de décent et je préférerais encore l’écouter, elle, plutôt qu’une pop star. »

Maria lui donna un coup dans l’épaule.

- « Je te ferais savoir, mon pote, que Britney Spears est une bonne chanteuse. »

- « Suuuuuur. Je veux dire, « What a girl wants » va devenir un classique. »

- « Ce n’est pas une chanson de Britney, mais de Christina Aguilera. »

- « Tu veux dire qu’il y a une différence ? »

- « Bien sûr qu’il y a une différence. Britney a chanté… »

- « Non, ne me dis rien. Laisse-moi deviner » Michael fronçait les sourcils en feignant la concentration. « Oups, je me suis encore plantée. »

Les yeux de Maria flashèrent de colère et elle saisit le premier CD sur ses genoux et lut le titre.

- « Oh, et je suppose que ‘C’est ma garce’ est un chef-d’œuvre ? »

- « Metallica sort des albums, chacun devenant disque d’or, depuis plus de 10 ans. Tu sais où seras Britney dans 10 ans ? Elle demandera si tu veux des frites avec ça. »

Maria lui jeta le CD au visage et se lança dans une tirade, ignorant son cri lorsque le CD l’atteignit à l’oreille.

- « Tout d’abord, il n’y a rien de mal à être serveuse, compris ? Deuxièmement… »

Michael leva les yeux au ciel et marmonna dans sa barbe.

- « Et c’est reparti. »

Maria continua à tempêter, remplie d’une colère qu’elle estimait justifiée.

- « …. Et il n’y aucun moyen de savoir qui va durer ou pas. L’industrie de la musique… »

Il lui ferma la bouche d’une main pendant qu’il continuait à conduire de l’autre.

- « Maria. Lis ça. »

Elle recula son visage.

- « Lire quoi ? »

Il ramassa le CD qu’elle avait utilisé comme projectile un instant auparavant et le lui mit entre les mains.

- « Les paroles des chansons. Ouvre n’importe quelle page et lit les paroles. »

Elle le regarda fixement, mais obéit quand même.
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MessageSujet: Re: Spaceboy wants romance, too   Spaceboy wants romance, too EmptyMer 7 Juin - 5:29

- « Que dois-je faire de ma douleur / Je m’enfuis mais elle fuit avec moi / Alors déchire moi, fais la sortir / Il y a des choses en moi qui ne demandent qu’à hurler / Et la douleur me hait toujours… »

Elle fit une pause pendant une seconde, s’imprégnant des paroles, puis continua à lire, sa voix devenant plus pensive et inhabituellement calme. « … Alors serre-moi, jusqu’à ce que je m’endorme / Comme une malédiction, comme un chien errant / Tu la nourris une fois et elle s’installe / Déchire moi mais fais attention / Il y a des choses en moi qui se foutent de tout / Et la saleté me marque / alors lave-moi jusqu’à ce que je sois propre. »

Elle fronça les sourcils. « Oh. Ils sont… bons. Très sombres, mais vraiment bons. »

Michael eut un sourire en coin satisfait.

- « Ils sont brillants, oui. »

Maria roula des yeux et sourit d’un air désinvolte.

- « Je n’irais pas aussi loin. Mais pourquoi le chanteur hurle comme ça ? Ces paroles seraient bien mieux si la musique était… en fait, plus musicale. »

- « Maria, ces chansons parlent de la douleur. La douleur de la vraie vie. Tu ne chantes pas ce genre de choses en te baladant dans un bikini et en souriant. Tu les hurles du find fond de ton âme. Sinon, personne ne croira que tu as mal. De toute façon, je trouve que la musique est super, aussi. Le rythme est en parfait accord avec les paroles. Ces mecs savent comment jouer de la guitare. »

Elle l’inspecta pendant un moment, pensive.

- « Michael. »

- « Mmmm ? »

- « Pourquoi est-ce que tu écoutes de la musique aussi dépressive ? Je veux dire, tu n’as pas assez de… noirceur dans ta vie ? Pourquoi en rajouter ? »

Il serra le volant convulsivement entre ses mains.

- « Je ne sais pas. J’aime ça. Ca me… ça me fait me sentir… prends Sandman par exemple. C’est une chanson sur les cauchemars et à quel point ils peuvent être réels. Quand je l’écoute, je réalise que je ne suis pas le seul gamin qui a vu ses cauchemars rejoindre la réalité. » Il la regarda un moment, son expression tendue. « Savoir que je ne suis pas le seul à avoir vécu ce genre de chose… qu’il y a des personnes qui ont même connu pire… ça me fait me sentir un peu mieux, tu vois ? Et ça me permet de rester concentré. Parce que je veux… je ne sais pas… peut-être trouver un moyen d’aider ce genre de personnes. »

Maria acquiesça, comprenant son raisonnement.

- « Je suppose que oui. Mais est-ce que ce ne serait pas bien d’ajouter un peu de lumière de temps en temps, au lieu de cette noirceur permanente ? Ecoute quelque chose de léger. »

- « J’ai pas mal de lumière autour de moi. Je t’ai toi, non ? »

Et en disant cela, il lui prit la main et la serra délicatement. Et pour la première fois depuis le début des temps… ou tout au moins depuis les 5 dernières minutes, Maria Deluca était sans voix. Et ce n’était pas dû à la colère.

- « Hé, Maria ? » Elle ne put que renifler sa réponse tant elle était émue. Il se pencha vers elle et l’embrassa sur la joue tout en chuchotant. « Nous sommes arrivés. »

- « Tu sais, Spaceboy, je vais peut-être te garder, en fin de compte. »

*******

Michael détourna son attention de la tasse de café qu’il tenait à la main pour admirer la jeune fille radieuse qui était à ses côtés. Il la trouvait toujours belle, d’ordinaire, mais à ce moment-là, dans la lumière des bougies qu’il avait allumées tout autour d’eux, elle était tout simplement magnifique. Elle tourna son visage légèrement de profil et… il fallut toute sa volonté, et sa peur de se faire assomer par la bouteille de thermos, pour qu’il ne se mette pas à rire. Il se rapprocha d’elle et lui essuya gentiment le visage, enlevant les restes de repas de sa joue.

- « Maria, ces pommes de terre ont été cuites, tu sais. Elles ne vont pas s’enfuir. »

Elle lui jeta à peine un coup d’œil avant de mordre dans une aile de poulet.

- « Et ammors ? »

- « Ammors ? »

Il fronça les sourcils de confusion. Elle avala le reste de son poulet et répéta d’un air absent en plongeant sa fourchette dans les pommes de terre.

« Et alors ? »

- « Ralentis. Tu manges… comme MOI ! »

La fourchette se figea à mi-chemin de sa bouche. Elle le regarda dangereusement à travers des yeux rétrécis. Michael avala sa salive nerveusement et recula d’un centimètre.

- « Et je voulais dire ça de la façon la plus gentille qui soit. »

- « Michael. » Sa voix était calme et ses lèvres retroussées en un sourire aussi inoffensif qu’un serpent à sonnette 3 secondes avant d’attaquer. Il plaça sa tasse de café avec précaution sur le sol et se tendit, prêt à se lever d’un bond et à s’enfuir en un instant si le besoin s’en faisait sentir. Il répondit de sa voix la plus mielleuse.

- « Oui, mon cœur ? »

- « Tu es assis entre moi et les amuse-gueule. ECARTE-TOI de là. »

En un clin d’œil, Michael s’était jeté de l’autre côté du plat, soupirant de soulagement. Le visage de Maria reflétait la jouissance pure pendant qu’elle dévorait les amuse-gueule.

- « Mmmmm. »

Michael déglutit, se sentant soudain envahi par une vague de chaleur. Il supposa que le feu était trop important. Il déboutonna le premier bouton de sa chemise et s’éventa le visage avec sa main. Ouais, le feu. Trop important. Définitivement. Rien à voir avec la façon dont les lèvres pulpeuses de Maria léchaient l’amuse-gueule… et la manière dont elle le suçait… ou le râle d’extase qui s’échappait de sa gorge. Il se força à fermer les yeux et à stabiliser sa respiration.

Quand il rouvrit les yeux, Maria en avait terminé… et elle se léchait les doigts… un par un. Il regarda, hypnotisé, comme un long doigt glissait dans sa bouche, puis un autre, lentement et qu’elle les léchait.

Maria remarqua sa réaction et aurait éclaté de rire devant l’expression de Michael si ses yeux noircis de désir ne l’excitaient pas autant. Elle se rapprocha de lui et caressa ses lèvres avec son pouce.

- « Tu veux goûter ? »

Michael était en overdose sensorielle. Son odeur, sa voix, son touché… une alarme se déclencha dans sa tête. Bon sang, elle était douée. Il saisit sa main et eut un sourire en coin.

- « Pas si vite, blondie. »

Maria jura silencieusement, mais de façon si exquise que Michael en rougit. Elle remarqua son expression un peu choquée.

- « Quoi ? »

Les mots qui s’étaient échappés de la bouche de se petite amie s’étaient transformés in images. Des images… intéressantes, excitantes, qui provoquaient des réactions toutes aussi intéressantes dans son corps. Il secoua violemment la tête pour évacuer ses pensées.

- « Même si je ne souhaite rien d’autre que de te renverser sur cette couverture et faire que tes… suggestions deviennent réalité, je sais ce que tu es en train de faire. Tu ne vas pas t’en tirer aussi facilement. Où diable est mon cadeau ? »

Maria émit un ricanement.

- « Relax, Guerin. Tu l’auras, ton cadeau. Mais d’abord… » ses yeux lancèrent un éclair de satisfaction et elle se lécha sensuellement les lèvres, causant une amnésie temporaire chez Michael. « Comment savais-tu que le poulet et les pommes de terre en robe des champs était un de mes plats préférés, si ce n’est mon préféré ? »

Il toussa, restaurant sa respiration lors de cette action.

- « Tu veux dire, à part le fait que tu as dû le mentionner environ, oh, je ne sais pas, une centaine de fois depuis le jour de notre première rencontre ? »

Maria feint d’être en état de choc.

- « Ouah. Est-ce que tu es en train de me dire que tu… écoutes quand je te parle ? »

- « Fous-toi de moi ». L’expression qui était apparue sur son visage lui rappelait celle d’un d’un chat affamé examinant une souris sans défense. Michael déglutit et leva les bras en l’air. « Je retire ce que j’ai dit. »

Elle claqua des dents et se rapprocha de lui en ronronnant.

- « Poule mouillée. »

Il se saisit de l’assiette qui était restée par terre et la lui offrit en toute hâte.

- « Non, ça c’est du poulet. Mange-LE. Je suis un extra-terrestre. Et même pas un pur extra-terrestre. Moi pas avoir bon goût. »

Maria ignora la nourriture, rampant encore plus près de lui jusqu’à ce qu’un millimètre seulement sépare leurs lèvres.

- « Oh, moi penser que toi avoir très bon goût. »

La tête de Michael tournait, dûe à la proximité de Maria. Involontairement, sa tête se pencha plus près de la sienne et juste quand il était sur le point de l’embrasser… elle fit la chose la plus impossible, la plus irritante du monde. Non, de la galaxie. Elle avait reculé.

Michael grogna de colère, mais ne put cacher un sourire lorsqu’il entendit son rire dancer dans l’air.

- « Ton cadeau d’abord, spaceboy. »
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MessageSujet: Re: Spaceboy wants romance, too   Spaceboy wants romance, too EmptyMer 7 Juin - 5:29

Maria courut vers la voiture et ramena avec elle une boîte en carton géante enveloppée dans du papier cadeau. Elle agissait comme à son accoutumée, avec confiance, mais Michael put remarquer une lueur d’incertitude dans ses yeux.

- « Voilà. » Il lui prit le cadeau des mains et le regarda. « Allez, ouvre-le. » Il déchira le papier-cadeau et le nœud rouge et déballa la boite. Il plongea la main à l’intérieur et découvrit une magnifique photo d’un ciel étoilé, pris de nuit. L’une des étoiles était entourée de rouge. Il la dévisagea en fronçant les sourcils et elle lui fit un signe de la tête, lui signalant de regarder dans l’enveloppe qui se trouvait dans le carton. Il prit ce qui semblait être un certificat et jeta un œil dessus. Maria commença à lui parler nerveusement.

- « Je sais combien tu as toujours voulu aller dans les étoiles et maintenant, d’une façon étrange, tu le seras toujours. C’est un certificat de la International Star Registry qui certifie que cette étoile, à l’origine appelée ‘VulpeculaRA19h50m32sD1940’, ce qui est un nom assez horrible pour quelque chose d’aussi beau si tu veux mon avis, porte désormais le nom de Michael Guerin. Tu appartiens aux étoiles, et maintenant, une de ces étoiles t’appartient, parce que, tu sais, elle porte ton nom. »

Michael contemplait le certificat. Ses lèvres bougaient mais il ne sortait aucun son car ils refusaient de quitter son cerveau embrouillé. C’était le cadeau le plus idiot, le plus romantique et le moins pratique qu’il ait jamais reçu et pourtant, il le touchait jusqu’au plus profond de son âme. Il leva les yeux vers la jeune fille qui le connaissait si bien qu’elle avait trouvé le seul moyen de lui offrir ce dont il avait peur de rêver. Une étoile dans le ciel.

Maria stoppa son babillage et observait ses mains avec une étrange intensité. Il l’observa et était sur le point de lui demander ce qui n’allait pas lorsque la vérité le frappa de plein fouet. Elle était anxieuse. Elle avait vraiment peur qu’il n’aime pas son cadeau. L’imbécile. Il traça gentiment le contour de son visage de ses doigts avant d’atteindre son menton et de lui relever la tête, jusqu’à ce que ses yeux croisent les siens. Il se pencha et l’embrassa tendrement.

- « Merci. »

Ses yeux étaient élargis par la surprise et sa voix remplie d’incertitude émerveillée.

- « Ca te… ça te plaît vraiment ? »

Son sourire en coin prouvait que oui, alors que ses paroles disaient tout le contraire.

- « Eh bien, j’espérais de l’eau de cologne… »

Elle le frappa sur le bras et gronda.

- « Comment savais-tu que… laisse tomber. Note à moi-même : tuer Max. »

Michael rit.

- « Ce n’est pas sa faute. Depuis que tu l’as promu au stade de ‘girfriend’ statut, il n’arrête pas de jacasser comme une… » Soudainement, Michael se retrouva allongé sur le sol, avec la plus belle et la plus exaspérante des filles chevauchant sa taille et ses mains emprisonnées dans les siennes, petites et délicates. Ses yeux dançaient de joie et… de faim.

- « Tu ne veux absolument pas terminer ta phrase, Spaceboy. »

Elle se pencha sur lui. Ses longs cheveux lui caressaient le visage mais il le remarqua à peine, trop occupé à savourer la chaleur qui se répandait en lui alors qu’elle l’embrassait. Il était sur le point de dire adieu à son self-control quand un avertissement résonna dans sa tête. Il murmura d’une voix rauque.

- « Attention, blondie, ou tu vas casser ton cadeau. »

Elle le relâcha aussitôt et s’écarta, lui laissant une chance de s’asseoir, avec elle toujours juchée sur ses jambes. « Mon cadeau ? Mais tu n’étais pas censé m’acheter un cadeau ! Non pas que je me plaigne. » Elle saisit son bras et le secoua avec impatience. « Alors, où est-il ? Allez, allez, donne-le moi. »

Il plongea la main dans une poche de sa veste et lui offrit le présent avec une explication.

- « Je n’allais pas t’en offrir, pensant avec raison que j’avais bossé pendant une demi-journée pour te préparer ce RV et ce dîner. Mais pendant que je faisais les courses, j’ai vu cette poupée dans la vitrine et je me suis rappelé à quel point tu aimais ce film alors c’était plus fort que moi, tu sais ? J’ai sculpté la boîte, rétréci la poupée avec mes pouvoirs et je l’ai glissé dedans. »

Maria le dévisagea avec confusion et prit la boîte dans ses mains. Elle examina ce qui semblait être une fleur sculptée dans le bois, peinte d’une multitude de couleurs, et la posa sur son emplacement, sur la boîte. Michael se pencha et pressa sur un bouton caché. Une douce musique commença à jouer comme la fleur tournoyait et à chaque tour de la fleur, un tiroir s’ouvrait et révélait une magnifique petite poupée familière. Il fallut un moment à Maria pour reconnaître la chanson.

Viens mon amour, je vais te raconter une histoire
D’un garçon et d’une fille, et de leur histoire d’amour,
Comment il l’aimait, tellement, tellement
Elle et tous les charmes qu’elle possédait.

Elle eut un sursaut de surprise.
- « Mais c’est… c’est la chanson de « Princess Bride ». Et la poupée… c’est la poupée Princess Bride. »

Cette histoire s’est passée il y a très très longtemps
Quand les choses n’étaient pas aussi compliquées,
Comment il vénérait le sol sur lequel elle marchait
Et lorsqu’il la regarda dans les yeux, il devint obsédé.

Michael fit un signe affirmatif de la tête.
- « Ouais, j’avais dans l’idée de t’offrir une boîte à musique. Je me suis dit que, vu que tu es obsédée avec ce film, tu aimerais mon idée. »

Mon amour est comme un livre de conte.
Mais il est aussi réel que les sentiments que j’éprouve pour toi.
Mon amour est comme un livre de conte.
Mais il est aussi réel que les sentiments que j’éprouve pour toi.

Il tressaillit comme le cri perçant de Maria lui déchirait les tympans.
- « Aimer ? Je l’adore. C’est absolument… » Sa voix chuta en un murmure rempli d’émerveillement. « Parfait. »

Elle reposa la fleur sur la couverture avec délicatesse et redirigea son attention vers lui. Elle entoura son visage de ses mains et l’embrassa avec douceur.

Entourant sa taille de ses bras, il répondit. « Tout pour toi, blondie. Pour que tu aies ton happy ending. »

Fin
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