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 Hybride versus feline

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Ephyse
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Ephyse


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Hybride versus feline Empty
MessageSujet: Hybride versus feline   Hybride versus feline EmptyMer 7 Juin - 5:20

Hybride versus feline

Auteur : Carrielyn

(fic postée à Fanfiction.net)

http://www.fanfiction.net/s/2581625/1/

Résumé : fic se déroulant dans le futur, après le dernier épisode de la 3ème saison. Le nouveau chat de Maria n’apprécie pas tellement Michael.

Traduction : Magie

*****

Ils trouvent le chaton alors qu’ils quittent la maison des gaufres de Topeka. Il est trois heures du matin et tout ce à quoi Michael pense, c’est à retourner à leur hôtel et à rattraper son sommeil perdu. Liz et Max sont à l’intérieur en train de payer l’addition et à discuter de bon cœur (comme c’est mignon, pense Michael avec degoût) à propos du montant du pourboire à laisser à la serveuse.

Isabel est quelque part dans un centre commercial Walmart ouvert 24 heures sur 24, qu’elle avait repéré alors qu’ils cherchaient la bretelle de sortie de l’autoroute. Elle a réquisitionné le van (avec Kyle à l’intérieur) et est partie à la recherche de recharges, parce que « être sur la route n’est pas une excuse pour ne pas porter de désodorant ».

Michael peut nommer plusieurs choses pour lesquelles il préférerait dépenser son argent durement gagné, plutôt que pour des accessoires de toilette féminin, mais si cela contribue à faire évacuer tout le monde de la chambre d’hôtel pendant une minute bénie et lui donner l’opportunité de dormir sans interruption, alors qui est-il pour se plaindre ? Lui et Kyle avaient bossé dans cette société de construction toute la semaine passée, et alors que ça lui plaisait d’avoir quelque chose à faire de son temps, plutôt que de regarder par la fenêtre du van, le travail est plus épuisant qu’il ne s’y attendait. Il ne veut pas risquer la sécurité du groupe en utilisant ses pouvoirs – même s’il le voulait, Max aurait sa tête sur un plateau -, alors il n’a rien fait d’autre que du travail manuel pendant ces six derniers jours, et il est crevé.

C’est fatiguant d’être humain, ou même à moitié humain. Tout ce qu’il souhaite c’est de de retourner à son lit d’hôtel plein de bosses, Maria blottie contre lui sous les couvertures, et de flotter vers Morphée.

Il se trouve à mi-chemin du parking quand Maria pose la main sur son bras. « Est-ce que tu entends ça ? » dit-elle, penchant la tête en direction des poubelles du restaurant.

Il se tend, figé, écoutant les bruits de la nuit tout autour d’eux. Ils sont en fuite depuis six mois et alors que rien ne s’est produit, la peur de se faire capturer règne sur leurs têtes comme un nuage sombre. Il se réveille dans la nuit, tout secoué, imaginant Maria recevant une balle qui lui est destinée, ou Max ou Isabel. Encore et encore et encore, elle tombe mais il se réveille et il tremble et elle est là, embrassant son cou tout en murmurant des paroles apaisantes dans son oreille. Ils ont eu de la chance jusque-là, pense-t-il, et très bientôt…

Miaou.

Il entend le miaulement plaintif d’un chat et se détend. Il n’aime pas particulièrement les chats mais ils sont définitivement moins inquiétants que d’autres extraterrestres ou le FBI. Le chat continue à miauler comme il se glisse à l’extérieur de la poubelle, et Michael dit d’une façon préemptive : « Allez viens, Maria, repartons. » Mais Maria marche en direction du chat et s’agenouille en face de lui.

- « Hé, hé là, » dit-elle en grattant derrière ses oreilles. Le chat sursaute puis se laisse faire, blottissant sa tête contre la main de Maria. « A qui appartiens-tu ? » Maria lève le chat gentiment. « Elle est très maigre » dit-elle pardessus son épaule à Michael. « Elle n’a probablement pas mangé depuis des jours ».

- « Elle ? Comment tu sais – oh », finit-il lamentablement comme Maria regarde en direction du bas ventre du chat. « D’accord, c’est une femelle. Mais étant donné qu’elle n’est ni humaine, ni extra-terrestre, je suggère que nous prenions des directions séparées, chacun sa vie, tu vois ? »

- « Je crois qu’elle est de la race des calicots », dit-elle en l’ignorant. « Regarde ces tâches grises et brunes là ? Sean avait un chat comme celui-là quand on était gosses. Il haïssait ce chat, en fait, mais moi je l’adorais. J’en ai toujours voulu un, » termina-t-elle simplement, sans supplier, en le regardant droit dans les yeux.

Il abandonne, parce que avec elle, il ne peut rien faire d’autre. « Elle dort dans le van », il dit sèchement, se retournant pour se rendre à l’hôtel. Il entend des pas rapides derrière lui et sent une petite main se glisser dans la sienne. Il baisse les yeux vers elle, le chat blotti dans son bras gauche et un petit sourire sur le visage.

- « Merci », dit-elle doucement en lui serrant la main.

*****

Trois jours plus tard

Ils ont déménagé en direction du Missouri et Michael a retiré son opinion concernant Le Chat. En ce qui le concernait, cette chose maudite est plus diabolique que tout le FBI et les habitants d’Antar réunis. Le Chat – en lettre capitale dans son esprit pour accentuer son diabolisme – en a après lui, il en est certain. Sûr, elle adore Maria et Liz, et se peletonne sur leurs genoux pendant des heures et des heures alors qu’ils sont sur la route. Elle se frottera même contre la jambe de Max quand c’est l’heure du repas, sachant bien que cette andouille lui donnera quelques restes de son assiette. Mais si Michael ne fait que poser un doigt sur elle, elle se met à siffler et à l’égratigner avec ses pattes. Il a même touvé trois paires de ses chaussettes en lambeaux rien que ce matin, ce qui craint vu qu’il n’en possède que cinq pour commencer.

- « Ce n’est pas sa faute ! » crie Maria comme ils descendent du van à un arrêt. « Ce n’est qu’un chaton, elle ne sait pas ce qu’elle fait. »

Michael la suit alors qu’elle s’en va rageusement en direction des distributeurs de boisson. « Alors pourquoi je suis le seul avec des chaussettes déchirées ? Reconnais-le, Maria, ton nouvel animal me hait. »

- « Et avec une si charmante personnalité, qui pourrait la blamer, » dit Maria d’un ton sardonique, roulant des yeux alors qu’elle appuie sur une des touches du distributeur.

- « Alors maintenant, c’est ma faute ? »

- « Je me contente de dire, je ne me sens pas particulièrement disposée à ton égard ces derniers jours. Tu as été particulièrement insupportable depuis que nous avons quitté le Kansas.

- « Comme si tu avais eu le temps de le remarquer. Tu n’as fait que materner cette chose non stop ces trois derniers jours. »

Maria rit de son rire « Oh mon dieu, je n’arrive pas à croire à quel point tu es stupide ». « Tu es jaloux. »

- « Non, je ne le suis pas. Je suis énervé. »

Elle croise les bras sur sa poitrine et s’appuie contre le mur, toujours en train de rire. « Oh, bébé, tu es jaloux d’un chat ? C’est potentiellement mignon, ou bien pathétique, je n’arrive pas à me décider. »

Il lève les mains en signe de rendition. « Tu sais quoi ? Laisse tomber. Tu as raison, j’ai tort, le chat est un ange. Je vais faire un tour. » Il fait demi-tour et s’en va.

Quand il reparaît une demi-heure plus tard, Max lui dit qu’ils ont décidé de retourner au camping qu’ils ont dépassé un peu plus tôt et de s’installer pour la nuit. Michael est assis dans un silence froid sur le siège passager, ignorant les bavardages autour de lui. Quand ils arrivent au camping, il installe la tente sans se plaindre. Lui et Kyle ramassent ensuite du bois pour le feu quand la voix de Maria se fait entendre depuis le van.

- « Michael Guerin, je jure sur tout ce qui est sacré, quand je mettrai la main sur toi… »

- « Qu’est-ce que j’ai fait ? » lui répond-il en criant.

- « Où diable est-elle ? Et ne me mens pas, » dit-elle, ses yeux lançant des éclairs de colère comme elle se tourne pour lui faire face.

- « Le chat ? Est-ce qu’elle n’est pas dans le van ? »

- « Si elle était dans le van, tu crois que je serais là à te demander où diable elle se trouve ? Elle est partie. »

- « Ecoute, je suis sûr qu’elle a juste sauter hors du van pendant qu’on déchargeait. Tu ne pouvais pas supporter que j’aime quelqu’un d’autre à part toi, c’est ça ? »

Il sentit la colère monter en lui, menaçant de déborder. « Je n’ai pas touché ton foutu chat ! » hurle-t-il.

- « En tout cas, tu ne vas pas pleurer maintenant qu’elle est partie, pas vrai ? » dit-elle catégoriquement, partant en direction des salles de bains du camping.

- « Alors là tu as raison », crie-t-il après elle, jetant le bois qui se trouvaient dans ses mains sur une pile et marchant dans la direction opposée. Il venait juste d’atteindre l’orée des bois lorsque les paroles de Maria résonnèrent dans son esprit.

Tu ne pouvais pas supporter que j’aime quelqu’un d’autre à part toi, c’est ça ?

Il voulait le nier, mais il savait que c’était vrai jusqu’à un certain stade. Depuis le jour ou il avait rencontré Maria Deluca, elle avait été au centre de son univer, la chose dont il avait le plus besoin. Il avait renoncé à la possibilité de quitter la Terrer pour rester avec elle, parce qu’il n’envisageait pas de vivre sans elle. Et à chaque fois qu’elle avait manifesté une indication quelconque de vouloir plus que ce qu’il pouvait lui donner, que ce soit la musique ou une vie normale, il n’avait pas sut comment faire face. Il veut être aussi important pour Maria qu’elle l’est pour lui, mais il ne peut pas lui dire ça.

« Miaou », l’arbre près de lui dit. Il secoue la tête pour échapper à ses pensées, se demandant si il n’est pas devenu fou, avant de baisser les yeux et de froncer les sourcils. Le chat se trouve au pied de l’arbre, grattant joyeusement ses racines. Elle lève les yeux pour rencontrer ceux de Michael, et aussi stupide que ça a en a l’air, Michael a l’impression qu’elle le juge avec son regard doré.

- « Ecoute, on ne s’aime pas tous les deux, » le chat ne cligne même pas des yeux. « Mais tu es important pour Maria, alors tu reviens avec moi que ça te plaise ou non ». Il se penche pour la saisir dans un mouvement fluide, le chat hurlant comme elle se retrouve en hauteur. Elle griffe son épaule, déchirant son tee-shirt.

- « Oui, oui, moi aussi je te hais, » dit-il d’un ton sinistre, étirant ses bras pour que le chat ne l’atteigne pas avec ses griffes comme il revient vers le lieu de campement.

Maria est assise, renfrognée, près du feu lorsqu’il arrive au campement. Michael la regarde un moment avant de laisser tomber le chat sans cérémonie sur le sol. Elle décampe en direction de feu et entoure les jambes de Maria. Maria baisse les yeux, son visage rayonnant. « Hé, mon cœur », roucoule-t-elle en se baissant pour caresser la fourrure du chat. Elle lève les yeux et croise le regard de Michael, son expression indéchiffrable. Elle emporte le chat et le dépose sur les genoux de Liz avant de se redresser et de se diriger vers le lieu ou il se tient.

- « Michael », dit-elle, avant de secouer la tête. Se dressant sur la pointe des pieds, elle presse un doux baiser sur ses lèvres. « Je t’adore vraiment, parfois, » dit-elle simplement, attrappant sa main et le ramenant près du feu. Il s’assied sur une petite buche et elle s’installe entre ses jambes, s’appuyant contre sa poitrine. Ils regardent en silence le feu craquer et étinceler, ses bras autour d’elle et leurs mains mêlées.

Elle avait tout perdu, quitté sa maison, sa famille, à cause de lui. Parce qu’elle l’aimait, bien qu’il n’arrive pas à comprendre pourquoi. Alors si il peut faire quoi que ce soit, n’importe quoi, pour lui donner un semblant de vie normale, alors il le fera.


FIN
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