Terrors of the playground

Terrors of the playground

Auteur : Aelita (originellement posté à Roswell Underground : http://www.roswellunderground.com/terrorsoftheplayground.html ). J’espère que le lien marche.


Résumé : Michael et Maria ont-il été à la même école primaire ? Ont-ils fréquenté le même jardin d’enfants ? Si oui, voilà ce qui aurait pu se passer entre notre couple candy.

Traduction : Magie.
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- « Mais mamaaaaan, je veux pas rentrer à la maison ».

Amy Deluca attrapa la main de sa fille âgée de 9 ans et l’entraîna hors de la cour de récréation, ignorant les efforts désespérés de celle-ci pour regarder en arrière.
- « Maria Rose Deluca, je n’arrive pas à croire à ce qui vient de se passer ! Tu aurais pu tuer ce gamin. Tu l’as frappé à la tête avec ce jouet ! »

- « Il l’avait mérité ». Amy se retourna et jeta un regard furieux à Maria. Avant qu’elle puisse formuler une réponse, le petit ouragan croisa les mains sur sa poitrine et regarda fixement sa mère avec un air de défi. « Il m’a donnée un coup dans l’œil avec une cuillère en plastique et m’a dit que j’étais aussi bête qu’une grenouille ».

Amy secoua la tête et s’exprima aussi fermement qu’elle le pouvait.

- « Vraiment ? Etait-ce avant ou après que tu lui aies coincé la tête sous la balançoire ? »

Maria n’était pas déconcertée du tout.

- « Après, mais il ne m’a pas laissée monter dessus et je voulais vraiment faire de la balançoire ».

Maria était aussi mignonne qu’un bouton de rose lorsqu’elle faisait la moue et Amy sentit une partie de sa colère se dissiper.
- « Et pourquoi ne t’as-t-il pas laissée monter sur la balançoire ? »

- « Parce qu’il est méchant. Etj’aijetéseschaussuresdanslestoilettes ». La deuxième partie était dite sur un ton plus tranquille et rapide mais Amy avait beaucoup d’expérience dans le décodage des divagations de sa fille.

- « Tu as fait QUOI ? »

Maria jeta un coup d’œil à sa mère, son visage rayonnant d’innocence.

- « J’ai jeté ses chaussures dans les toilettes, mais seulement parce qu’il m’a jeté un ballon à eau à la figure ».

Amy sentit ses genoux fléchir sous elle et dut s’asseoir sur le banc le plus proche.
- « Un ballon à eau ? Puis-je demander pour quelle raison il a fait ça ? »

- « Parce que je me suis assise sur son cou, je lui ai tiré les cheveux et je l’ai frappé à la tête avec ma pelle ».

Amy se sentit doucement partir en état de choc, tout en ressentant une légère peur. Elle dut se forcer pour poser la question suivante.
- « Mais pourquoi il ferait ça ? »

- « Parce qu’il était MECHANT avec moi ! »

- « IL était méchant avec TOI ? »

Maria acquiesça vigoureusement, ses longues boucles blondes ressemblant à un halo doré autour de sa tête.

- « Ouais. Il m’a jetée du sable dessus et m’a appelée dégoûtante-Deluca. Et TOUT CE QUE J’AVAIS FAIT était de le pousser ».

Amy secoua la tête, submergée par la fatigue. Elle n’était pas sûre de vouloir en savoir davantage.
- « Dis-moi qui a lançé le caillou ? »

- « Mais je devais le faire parce qu’il me courait après et me frappait avec un baton ».

- « Alors tu lui a lancé un caillou ? »

- « Eh ben, il a rigolé quand je l’ai frappé avec ma poupée, et il ne voulait pas se tenir tranquille pendant que je l’aspergeais de bombe insectiside. Alors je lui ai lancé une pierre ».

- « Maria, c’est très dangereux. Tu aurais pu le blesser ».

- « Mais MAMAN, il m’a FRAPPEE dans l’estomac et a marché sur mon pied et puis il m’a dit que j’étais laide ».

- « Pourquoi a-t-il fait ça ? »

- « Ben, je lui ai jeté un serpent dessus. Parce qu’il m’avait tiré la langue ».

- « Maria, si Michael est si méchant avec toi, pourquoi ne jouerais-tu pas avec quelqu’un d’autre, demain ? »

Maria, confuse, regarda sa mère.

- « Mais maman, les autres enfants sont pas drôles. Ils ne font que courir et se cacher quand j’essaie de jouer avec eux. Le crétin dit que c’est parce que ils ont peur de nous ».

Et pour être complètement honnête, Amy ne pouvait les blamer. Elle prit la main de sa petite fille et alors qu’elles rentraient à la maison, Amy ne put s’empêcher de se demander ce qu’il allait advenir des deux terreurs du jardin d’enfant. Si ils n’allaient pas s’entretuer.

FIN