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 Shock therapy

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Ephyse
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Ephyse


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MessageSujet: Shock therapy   Shock therapy EmptyMer 7 Juin - 5:10

Shock therapy


Auteur : Aelita (originellement posté à RU : http://www.roswellunderground.com/shocktherapy.html)


Résumé : Michael a un problème avec l’un de ses devoirs. Maria décide de lui venir en aide, d’une façon…. Toute personnelle.

Traduction : Magie

****


- « Tu as l’air encore plus frustré que d’habitude. Raconte. Tu as encore perdu ton CD de Metallica ? »

Le regard que lança le petit ami extraterrestre de Maria aurait pu donner des frissons d’angoisse à Godzilla. D’accord, l’année dernière, elle aurait eu cette réaction elle aussi, mais maintenant elle ne fit que sourire et échangea des regards amusés avec le compagnon et meilleur ami de Michael, Max, qui était assis dans le même boxe que Michael.

N’obtenant pas de réponse audible, elle frappa d’un air impatient son stylo contre son carnet de commande.

- « Alors ? »

- « Je dois rédiger ce devoir d’anglais et je souffre du syndrôme de la page blanche. » Enfin elle avait reçu une réponse.

Maria feignit être en état de choc et regarda frénétiquement autour d’elle.
- « Oh mon dieu. Armageddon approche. Je le sais. Non, non. Attends. ». Elle pointa son stylo en direction de Michael. « Tu n’es pas Michael. Tu es un diabolique petit homme vert qui a enlevé mon petit ami et qui a pris sa place, juste pour nous embrouiller. » Elle continua d’un ton moqueur. « Notre Michael se fiche pas mal de ses devoirs d’anglais. »

Un grognement s’échappa des lèvres de Michael.
- « Très drôle, blondie. Je m’en fiche toujours excepté que si je ne rends pas ce truc avant lundi, je me plante dans cette matière. Et si je me plante, je serais coincé dans la même classe. Il n’y a aucune chance pour que je survive à ‘Hamlet‘ deux fois. »

- « Oh, mon pauvre bébé. » Elle fit semblant de s’adresser à un enfant. « Ce méchant professeur te fait des misères et et force à faire des devoirs. » Elle eut un sursaut. « Pour la deuxième fois cette année. »

Michael la regarda fixement encore une fois. Les yeux verts de Maria brillaient de gaieté et un sourire sur son visage pourrait faire fondre la calotte glacière. Sa bonne humeur était incroyablement contagieuse et il se sentit mieux, même si Maria riait à ses dépens. Bien sûr, il n’y avait aucune chance pour qu’il lui laisse voir ça. Il retint un rire et roula des yeux, feignant l’exaspération.

- « Oui, ais-je mentionné que je devrais suivre des cours d’été si j’échoue ? Alors ces projets que tu avais en tête… » Il fit un signe de la main en se moquant d’elle lorsqu’elle réalisa les conséquences. « Tu pourras me voir te dire au revoir. »

- « Bon, eh bien, tu n’auras qu’à le faire, ce devoir. » Elle secoua la tête énergiquement et se précipita vers le comptoir, revenant rapidement avec un morceau de gâteau au chocolat. « Tiens. J’ai entendu dire que le chocolat est censé rendre plus intelligent en forçant tes cellules cérébrales à fonctionner mieux… bien sûr, cela voudrait dire que tu en as quelques-unes autrement, ça ne marchera pas avec toi. » Elle sourit d’un air innocent, ignorant un autre regard noir de Michael. « Mais pourquoi ne pas essayer quand même ? »

- « Oh, alors c’est pour ça que tu manges tellement de chocolat. Je ferais attention si j’étais toi, tu pourrais faire trop travailler les trois cellules cérébrales que tu possèdes. Nous savons tous à quel point les blondes sont intelligentes. »

Elle lui tira la langue lorsqu’elle eut une révélation.

- « Attends. Tu as bien dit ‘la crampe de l’écrivain’ ? »

Il opina de la tête, légèrement confus par son changement d’attitude.

- « Je connais le truc qui pourra t’aider avec ça. »

Michael la regarda d’un air prudent.

- « Je ne vais pas ‘renifler’ un de tes trucs ».

Elle secoua la main.

- « Nah, tu n’auras pas à renifler quoique ce soit. En fait, c’est moi qui ferai tout le travail. »

- « Travail ? », il se tourna vers Max qui souriait sans rien dire et appréciait leurs taquineries, sachant bien qu’il ne devait surtout pas intervenir. « Pourquoi est-ce que j’ai très peur, tout à coup ? »

Max haussa les épaules.
- « Je ne te blame pas, là. Mais tu sais que si tu as besoin d’aide avec… »

Maria l’interrompit.
- « Il n’aura pas besoin d’aide après la thérapie de choc. »

Michael ouvrit de grands yeux et il déglutit péniblement.
- « Tu as dit… tu viens juste de dire que… »

Max termina la phrase pour lui, sentant la soudaine attaque de panique de son ami.
- « Thérapie de choc ? »

- « Ne t’inquiètes pas. Ce n’est pas comme si j’allais lui faire de mal ou quelque chose comme ça. »

- « Hmmm. »

Maria réprima le besoin de rire devant leur incrédulité et leur inconfort.
- « Oh, un client m’appelle. Je reviens toute de suite. »

Elle se tourna et se dirigea pour prendre une commande, laissant deux garçons se regardant fixement.

- « Maxwell. » Michael tressaillit alors qu’il continuait, la terreur remplissant sa voix. « Tu crois qu’elle voulait dire quoi par ‘thérapie de choc’ ? »

Max haussa les épaules et tenta de calmer Michael, même si lui-même ne se sentait pas des plus sereins.
- « Je suis sûr qu’elle ne faisait que plaisanter, Michael. »

Michael soupira profondément.
- « Je l’espère mais j’en doute. Je connais cette fille trop bien et je sais qu’elle ne va pas abandonner si facilement. Elle a prévu quelque chose… » Sa phrase fut interrompue lorsqu’il fut éclaboussé d’eau. Avec sa bouche grande ouverte, il essuya lentement son visage avec ses mains et se tourna vers Maria qui se tenait debout à côté de leur table, le visage de l’innocence si ce n’était pour le verre vide dans sa main. Il était si stupéfait qu’il ne pouvait même pas hurler.

Max resta bouche bée devant Michael qui ressemblait à un chat mouillé avec ses épis trempés qui retombaient sur son front. Bien qu’il tenta de ne pas rire, il ne put se retenir.

Michael jeta un regard assassin à Max qui riait tellement qu’il en pleurait et tourna son attention vers Maria qui souriait innocemment.

- « Maria ! Pourquoi diable ? »

- « Thérapie de choc. »

- « THERAPIE DE CHOC ??!! »

Son grondement provoqua une autre crise de fou rire chez Max, mais Michael choisit de l’ignorer pour l’instant. Au lieu de ça, il garda les yeux fixés sur Maria, qui retourna derrière son comptoir et expliqua :
- « Ouais. Te surprendre avec de l’inattendu. Ne t’inquiètes pas, Spaceboy. Je te débarrasserai de ta crampe de l’écrivain. C’était la première phase. La bonne nouvelle, il n’y aura plus d’eau jetée à la figure. »

Michael se frappa la tête contre le mur tout en marmonnant.
- « Dieu merci pour les miracles. Attends, tu as dit ‘première phase’. Quelle est la phase sui… »

Il ne termina jamais sa phrase comme il fut aspergé d’eau une seconde fois. Cette fois, il sauta hors du boxe, attrapa la main de Maria et lui arracha le verre.

Ses lèvres commençèrent à s’ouvrir mais il ne put former une seule phrase cohérente. Finalement, il renonça et retomba dans son boxe en grinçant des dents. Max fut enfin capable d’arrêter de rire devant le tourment de son ami et demanda à Maria :
- « Je croyais que tu avais dit ‘plus d’eau’. »

Elle hôcha la tête et dit d’une voix tendue alors qu’elle essayait de contrôler son propre fou rire.
- « C’était surprenant et inattendu. L’eau était quelque chose à laquelle il ne s’attendait pas à ce moment là. »

Michael prit plusieurs profondes respirations comme il comptait jusqu’à dix dans sa tête, afin de se calmer. Cela ne marchait pas alors il se leva.

- « Je sors d’ici avant qu’elle arrive à comprendre que je ne m’attends pas à recevoir une volée de couteaux. Viens chez moi plus tard, Max et on bossera sur ce devoir. Et toi… »Il se tourna et pointa le doigt vers Maria qui se mordait les lèvres pour s’empêcher de rire. « Reste. Loin. De. Moi. »

Et sur ce, il s’enfuit pratiquement du Crashdown sous les rires qui remplissaient le restaurant.

*****
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Ephyse
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MessageSujet: Re: Shock therapy   Shock therapy EmptyMer 7 Juin - 5:10

Max remarqua Michael qui poireautait du côté de la salle des étudiants après la fin des cours et se dirigea vers lui.
- « Pourquoi n’es-tu pas en cours ? »

Michael marmonna quelque chose sans relever la tête de son carnet de notes.

- « Quoi ? » demanda Max en s’asseyant près de lui.

- « Je dis que j’évite Maria. Elle est en train de me rendre dingue. »

Max rit doucement.
- « Elle te rends toujours dingue. Ca n’a jamais semblé te déranger avant. »

Michael leva enfin la tête et lui adressa un sourire narquois.
- « Est-ce que tu réalises à quel point ce que tu dis n’a aucun sens ? »

Max lui donna un coup léger sur l’épaule.
- « Rien entre vous n’a de sens. Alors, pourquoi evites-tu ta petite amie ? »

- « Je te l’ai dit, elle me rend dingue. Elle me rend dingue depuis deux jours. Ca ne va pas du tout. Je suis beaucoup plus à l’aise quand JE la rends dingue. »

Il ramassa une canette de coca et commença à boire, tout en prenant des notes dans son carnet. Max remarqua Maria qui se glissait derrière lui et essaya d’avertir Michael mais le regard ferme de Maria le dissuada.

Elle s’approcha doucement derrière lui, prit un petit klaxon de poche et appuya dessus.

- « WHAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!! »

Michael jaillit hors de sa chaise et recracha son coca avec un regard de pure terreur en réaction au tintamarre qui avait résonné près de son oreille. Même Max qui savait ce qui allait se produire avait grimaçé, surpris.

- « Est-ce que ça a marché ? »

Michael n’était pas fou. Il ne pouvait même pas générer de la colère à ce moment. Il se rassit et la regarda, en état de choc, essayant de reprendre sa respiration. Son sourire innocent et ses grands yeux pleins d’espoir stoppèrent sa colère justifiée et il s’exprima doucement, en ayant l’air un peu tendu quand même.

- « Maria, mon ange, je n’ai pas le hoquet. Le syndrôme de la page blanche ne va pas partir juste en…. »

Elle l’interrompit.
- « Oh, désolée, je suis en retard pour mes cours. Je vous vois tout à l’heure au déjeuner. » Et elle s’enfuit en courant avant qu’aucun des garçons ne put réagir.

- « Elle ne s’arrêtera pas avant de m’avoir donné une crise cardiaque. » Michael regarda Max, rempli d’espoir. « S’il te plaît, dis moi qu’en tant qu’extraterrestre, on peut avoir des crises cardiaques et que j’en aurai une bientôt. »

Max explosa de rire pendant que Michael gémit et laissa retomber sa tête dans ses mains.

*****

Le groupe était assis à leur table habituelle pour le déjeuner, excepté Maria. Les deux autres couples discutaient sans souci pendant que Michael jetait des regards nerveux autour de lui.

Isabel remarqua sa paranoïa.
- « Michael, tu te conduis bizarrement. »

- « Elle ne m’aura pas cette fois. »

- « Qui, elle ? »

La voix de Maria surgit de derrière lui le faisant sursauter. Il se leva et s’éloigna d’elle.

- « Reste loin de moi. »

Elle roula des yeux.
- « Oh, je t’en prie, relax. Je suis là pour déjeuner avec mes amis. Tout ne tourne pas autour de toi. »

Elle s’assit près de Liz et commença à discuter calmement avec elle à propos d’un devoir d’histoire.

Quelques minutes plus tard, Michael se calma un peu et revint vers la table, s’asseyant en face d’elle. Mais il ne détacha pas ses yeux d’elle plus d’une seconde. Le déjeuner se termina rapidement et sans autre évènement. Quand la sonnerie retentit, Michael crut enfin que Maria n’était plus après lui.

- « Michael. Est-ce que tu as un stylo en trop que je pourrai emprunter ? Le mien fuit. »

Il lui jeta un autre regard prudent.

- « Quoi ? Mais quoi ? »

Il soupira et fouilla dans son sac à dos, trouvant rapidement ce qu’elle avait demandé.
- « Il… »

Comme il relevait la tête et tendait le stylo vers elle, Maria lui jeta un verre d’eau à la figure. Cette fois-ci, il suivit son instinct et réagit. Il sauta par-dessus la table, attrapa Maria et la jeta sur son épaule, ignorant ses hurlements.

- « Michael ! Michael, pose-moi par-terre tout de suite. »

Il gronda.
- « Pas une chance sur mille, blondie. On va avoir une petite discussion. » Et il marcha rapidement vers la sortie pendant que le reste du groupe les regardait sans dire un mot.

Pour la première fois, Maria ressentit un brin de peur. Elle avait compris qu’elle avait dépassé les limites cette fois et décida de ne pas le mettre plus en colère qu’il ne l’était déjà en lui résistant.

Soudainement, elle se sentit allongée sur du gazon avec Michael penché sur elle, une de ses mains la maintenant au sol, au-dessus de sa tête, et une autre la tenant par la taille.

- « Oh Michael, chéri, je crois que je me suis laissée emporter… »

- « Ferme-la. »

Ses lèvres s’écrasèrent sur les siennes dans un baiser féroce. En moins de quelques secondes, elle se surprit à gémir son nom comme il traçait les lignes de son cou avec des baisers légers.

- « Maria. »

Elle protesta quand ses lèvres cessèrent d’être en contact avec sa peau et ouvrit lentement les yeux et vit Michael la contemplant avec un sourire moqueur.
- « Tu ne me jetteras plus jamais, je répète, jamais, de l’eau ou quoique ce soit d’autre à la figure. Est-ce que c’est clair ? »

Elle fronça les sourcils et garda un silence têtu.

- « Maria ? »

Il poussa un soupir de découragement.
- « Si c’est comme ça que tu le prends… »

Il sauta sur ses pieds mais avant que Maria ait pu en faire de même, un tuyau d’arrosage prit vie soudainement, l’aspergeant d’eau. Elle hurla et commença à lui jeter des insultes et à le menacer. Si elle ne pensait sérieusement que la moitié de celles qu’elle prononçait, Michael serait un extraterrestre mort avant la fin de la semaine. Heureusement pour lui, elle ne pouvait rester en colère contre lui bien longtemps et se mit bientôt à rire aussi fort que lui.

Il tendit le bras, ignorant le fait qu’il se mouillait lui aussi. Elle le prit et il l’attira pour la serrer dans ses bras.

- « Tu sais, ça te va bien d’être toute trempée comme ça. »

Maria rit et virevolta, appréciant les goutelettes glissant sur sa peau.
- « Je n’ai pas fait ça depuis que je suis gamine. »

Michael s’adossa contre un arbre et sourit en la voyant dancer. Finalement, elle se fatigua et se tourna pour le regarder, sa poitrine se soulevant rapidement alors qu’elle essayait de reprendre sa respiration.
- « Tu es content de toi ? Comment est-ce que je suis sensée retourner au lycée, toute mouillée ? »

Elle pointa le doigt vers elle en mimant l’exaspération. Il vint lentement vers elle, l’entoura de ses bras et la picora de baisers.

- « Je ne sais pas. Moi je t’aime bien comme ça. »

Elle se mit à rire et le frappa légèrement sur la tête, attrapant ses cheveux et ramenant son visage plus près, où ses lèvres pourraient l’atteindre. Il résista et lui sourit.

- « Mais tu as raison, tu ne peux pas aller au lycée comme ça. C’est une bonne chose que mon appartement est tout près d’ici.

Maria sentit des papillons dancer dans son estomac à la pensée de ce qui allait venir.

- « Tu as raison, cela nous sauve la vie. »


FIN
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